Selon le dictionnaire Larousse, une astuce est le moyen d’agir qui dénote de l’ingéniosité, de l’habilité, et permet de se procurer des avantages en nature ou moralement, Ou de s’amuser. Cela peut aussi découler d’une plaisanterie ou d’un jeu de mots.
Olivier Roland, dans le cadre du concours qu’il a lancé, pour élargir les connaissances des interblogueurs, nous demande de voir quelle astuce utiliser pour aboutir à de bonnes résolutions qui nous différencient des mauvaises résolutions, S’agit-il d’un projet de voyage à travers le monde, pour s’informer des conditions de vie dans des pays de rêve, d’élargir son champ de vision, et de s’évader ainsi vers de nouveaux horizons ?
A mon avis, l’astuce d’une vraie bonne résolution est de décider d’écrire un roman qui relate nos sentiments, nos émotions et nos orientations. N’est-ce pas idéal pour enrichir notre personnalité et faire connaître à nos lecteurs potentiels, toutes nos ressources intellectuelles et notre façon de visiter le monde et d’éveiller les consciences des gens qui lisent et s’instruisent.
Il n’est pas exagéré de faire ces constatations et de poser ces postulats concernant l’écriture d’un livre et ses bienfaits sur les mentalités des gens qui apprécient la lecture des belles œuvres d’auteurs prestigieux ou moins connus . La plume de ces derniers ne manque pas de vous emporter par la beauté des mots, la description des paysages et ou l’ambiance créée par des personnages succulents,
Les voyages aussi forment l’esprit. Une bonne résolution en ce qui me concerne, consiste à visiter la ville Lumière de Paris. J’aime cette agglomération et toutes les astuces utilisées pour découvrir ses paysages et ses quartiers huppés bien pensés par le baron Haussman. Paris toujours recommencé, prend l’allure, quand on le visite, d’une fée enchantée, et s’étale dans une myriade colorée. La tour Eiffel et l’Arc de Triomphe se revêtent d’une parure de feux scintillants qui brillent et « brûlent sans haleine ». Les Champs-Elysées devienent une avenue piétonnière illuminée de part et d’autre, en soirée, par de longues files de guilandes composées de lampes phosphorescentes et lampadaires multicolores. Le tout s’irradie de mille lumières.
L’astuce dans cet environnement propice aux bonnes décisions, consiste à trouver un restaurant adéquat où l’art de la gastronomie française trouve toute son expression ou tout son déploiement. Y goûter trouve toute sa signification conforme à sa célébrité et à sa renommée. Après cela, n’est-il pas bien venu de se payer une place dans l’un de ses cinémas avec des films méritant d’être visionnés avec des vues splendides et des acteurs chevronnés ?
Une autre astuce se caractérise par une visite de la ville d’Alger. Ainsi, au milieu d’un admirable jeu d’ombres et de lumières qui se réflètent comme dans un miroir, caressés par la brise légère du large, venant de la mer voisine, j’aime me promener de Belcourt à Bab-El-Oued, d’Hussein-Dey à La Pointe-Pescade, de la Madrague au Surcouf, de Clos-Salembier à Hydra, de Climat de France, à El-Biar. Et là aussi, assis au bord de la plage, prendre le plaisir de savourer un des plats réputés de la cuisine algérienne. Ou de siroter un thé.
Selon une étude de l’Institut économique Molinari, publiée ce lundi 2 décembre, notre système d’éducation et de formation, qui coûte chaque année 155 milliards d’euros à l’État, demeure inégalitaire, inefficace et inadapté au marché de l’emploi.
“La France peut mieux faire”. Tel est le constat tiré par l’Institut économique Molinari (IEM) qui, dans une étude publiée ce lundi 2 décembre, a évalué le système d’éducation et de formation français en comparant ses performances à celles de ses voisins européens. Et les 155 milliards d’euros investis chaque année ne suffisent pas pour permettre à l’Hexagone de se hisser parmi les meilleurs élèves. Classée 17e sur 27 pays européens étudiés, la France se situe loin derrière des pays du Nord comme la Finlande alors que ses dépenses sont supérieures de 27%.
Outre le fait que la France ne parvient toujours pas à réduire les inégalités de réussite scolaire entre les élèves issus de différents milieux sociaux, l’IEM juge sévèrement son système éducatif qu’elle considère généralement inefficace et surtout en inadéquation avec le monde du travail. Pour preuve, alors que l’Hexagone compte plus de diplômés de l’enseignement supérieur que la moyenne européenne (45,21%, contre 38,7%), leur taux d’emploi est plus faible : 79,2%, contre 81,9% pour l’Union européenne. Une bien mauvaise performance, d’autant que des pays qui dépensent presque autant que la France, comme les Pays-Bas et le Royaume-Uni affichent un taux d’emploi des élèves de l’enseignement supérieur de 90% ! L’étude souligne aussi que dans plusieurs secteurs, en France, le nombre de personnes surqualifiées par rapport à l’emploi qu’elles occupent est supérieur à la moyenne européenne. Par exemple, 13,5% des emplois scientifiques et techniques sont occupés par des personnes surqualifiées, contre 7,5% en moyenne sur le Vieux continent.
La France pourrait économiser jusqu’à 43 milliards d’euros
“La volonté de conduire la majorité des étudiants jusqu’au baccalauréat général se traduit par une sous-utilisation de l’apprentissage, pourtant plus efficace que l’enseignement professionnel pour trouver un emploi”, estime l’IEM. “Plus grave encore cette stratégie réduit dans les faits la possibilité pour les élèves n’appréciant pas le système scolaire de se tourner vers un parcours professionnalisant”. Ce qui expliquerait en partie, selon l’étude, le taux de jeunes ni scolarisé, ni employé, ni en formation qui atteint le chiffre impressionnant de 13% dans l’Hexagone.
Selon l’IEM, si la France prenait davantage exemple sur les pays qui préparent le mieux les élèves vers le marché de l’emploi, comme la Finlande, l’Islande, ou la Norvège, elle pourrait économiser jusqu’à 43 milliards d’euros. Contrairement à l’Hexagone, ces pays valorisent beaucoup les cursus professionnalisants, notamment l’apprentissage, et prônent une forte autonomie des enseignants, c’est-à-dire plus de liberté dans le contenu de leurs cours, le choix des supports et des méthodes, mais également dans les modalités d’évaluation des élèves.
Faire connaître un ouvrage qui vient de paraître, organiser sa diffusion et sa distribution constituent un processus très important pour que celui-ci puisse bien se vendre. Il est même essentiel. On dit volontiers qu’un livre mal diffusé, mal distribué est un livre voué à l’échec. Comment en effet aurait-il des chances de parvenir à son futur lecteur ?…Mettre à profit tous les canaux de diffusion possible pour toucher sa cible est primordial pour donner au livre toutes ses chances. Aux Editions Publiwiz, nous ferons le maximum, grâce à notre partenariat avec SpreadBoek.com/.
Il est toutefois important de noter, compte tenu de la masse de la production littéraire en France, que la diffusion d’un ouvrage s’avère difficile aujourd’hui et nécessite également l’implication des auteurs eux-mêmes. A ce titre, conseil vous est donné de faire appel à vos réseaux afin de procéder à la communication la plus large possible de la sortie de votre livre.
Si vous n’avez pas encore acquis de notoriété, ne vous attendez pas à être d’office, invité sur les plateaux de télé, à la radio ou à faire la une d’un magazine de presse. La maison d’édition fera tout ce qui est en son pouvoir pour que votre ouvrage soit visible et se vende, mais l’auteur devra faire sa promotion sur le terrain : le faire découvrir à ses proches en leur conviant de laisser des commentaires sur les sites de vente en ligne où il sera référencé, en envoyer au journal de la mairie ou aux médias de votre région afin qu’ils en fassent un article, participer à des prix littéraires en consultant la rubrique dédiée à cet effet sur le site http://www.livreshebdo.fr/…
Si vous êtes un adepte des réseaux sociaux, il vous faudra créer vos pages personnelles, intervenir sur les forums de lecteurs et profiter, tant faire que se peut, de la formidable caisse de résonance offerte aujourd’hui sur Intenet pour se faire connaître.
Certains auteurs s’étonnent souvent de ne pas voir leur livre exposé dans les librairies ou grandes surfaces. Sachez que ces diffuseurs ne peuvent exposer tous les ouvrages qui paraissent en France. Seuls les auteurs qui se vendent bien ou les ouvrages qui font l’objet d’une grande demande de la part du public ont ce privilège. Mais ces structures restent ouvertes au démarchage – c’est ce que font nos commerciaux – et permettent aux auteurs qui les sollicitent de promouvoir leur livre grâce à des séances de dédicace. N’hésitez pas à les contacter car chacun y trouve son compte.
Si nous constatons que l’auteur s’implique dans la promotion de son ouvrage à sa sortie, la maison d’édition tâchera d’amplifier ses démarches grâce à ses collaborateurs qui maîtrisent les divers canaux de la publicité sur le web. Nous tenons par là, à insister sur le fait qu’il est important que les actions de communication soient menées des deux côtés. Une campagne de publicité coûte chère et c’est la raison pour laquelle, même les grandes maisons d’édition n’en font que pour leurs auteurs dont la notoriété est déjà établie. Nous sommes prêts à débloquer un budget Com°, pour un auteur mais il devra le mériter. Faites parler de vous. Sortir de l’anonymat est une nécessité pour vivre de sa plume.
Notre métier: la distribution et la diffusion de livre. Vous êtes un éditeur ou un auteur auto-édité, un de vos ouvrages vient de paraître, nous nous chargeons d’asseoir sa visibilité.
Auto-édition pour qui ? Auteur : est-ce fait pour vous ?
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’auto-édition : sommes-nous des imposteurs ?
Pour plus de fun, ce sera par le biais du livre de Charlie Bregman, spécialisé en auto-édition.
En même temps, je tenterai de répondre à cette terrifiante et glaçante question posée dans le titre.
Oui parce que hier, je suis allée voir Charlie Bregman, puisque nous habitons à 15 km l’un de l’autre. C’était notre deuxième rencontre. Et que font 2 auteurs qui se rencontrent ? Ils parlent. Et de quoi ils parlent ? D’écriture. D’auto-édition. De l’avenir de l’édition. De sa transformation dans notre société à l’ère du numérique.
Charlie Bregman a écrit plusieurs ouvrages de fiction et guides pratiques pour l’auteur (une sélection tout en bas). Son site Auteurs Indépendants parle d’auto-édition depuis 2006.
Je vais donc chroniquer pour vous son livre sur l’auto-édition : une enquête très complète auprès de 130 auteurs indépendants ! (Disponible numérique ou papier p’tit clic ici)
Donc à travers les âges cet ouvrage, vous allez découvrir à propos de l’Auto-édition : sommes-nous des imposteurs ? Je n’ai pas forcément suivi l’ordre chronologique du livre dont j’ai extrait des passages. Ni bien sûr parlé de tout, loin de là !
J’ai choisi quelques-uns des nombreux graphiques présents dans l’ouvrage pour agrémenter cet article.
Les extraits de son livre (qui ne sont donc pas mes propres mots) sont indiqués en italique.
Vous allez découvrir les points suivants :
C’est quoi l’auto-édition ?
Pourquoi devient-on auto-édité ? (c’est vrai, quelle idée)
Un auto-édité doit porter plusieurs casquettes (non mais c’est du masochisme !)
Le marketing d’auteur (c’est quoi cette bête ?)
Les rêves les plus fous des auto-édités (c’est pas la lune non plus)
Ma conclusion (qui est la meilleure de toute la terre dans les siècles à venir)
Sélection d’ouvrages de Charlie (fiction et guides pratiques sur l’écriture)
Mes ressources pour l’auto-édition, le marketing d’auteur et les techniques narratives
Auto-édition, pour qui, pouquoi ?
L’auto-publication
D’abord, ne pas confondre l’auto-édition avec l’auto-publication (ou édition à compte d’auteur).
Pour preuve, Arnaud Nourry, le PDG du groupe Hachette « himself », a prononcé la terrible phrase dans « Les Echos » :
L’auto-édition a toujours existé : ça s’appelle l’édition à compte d’auteur.
Phrase assassine qui a d’ailleurs valu un livre : l’auteur Stéphane Ternoise lui a consacré son sujet.
Pour rappel, l’édition à compte d’auteur est le fait de payer un éditeur pour voir publié son livre (le premier prix démarre à 1600 € et peut aller jusqu’à 3 fois plus cher). Et ce, quelle que soit sa qualité. Autrement dit, n’importe quel torchon peut se retrouver imprimé et propulser son auteur auto-proclamé comme écrivain. (Petite enquête ici)
Ces éditeurs se chargent de l’aspect technique du livre et de l’imprimer. C’est à peu près tout. Souvent, pour ne pas dire presque toujours, le roman du siècle n’est même pas corrigé ! C’est à l’auteur visiblement de s’en charger (ou pas !). Enfin la diffusion est inexistante ou très faible.
C’est donc plutôt une approche commerciale que véritablement éditoriale.
J’ai une petite anecdote à vous raconter à ce sujet. Lorsque j’avais environ 18 ans, j’ai écrit mon premier roman. Mon premier texte qui n’était pas une rédaction. J’avais écrit ma première mini-histoire ! Ce n’était pas très long et il était question d’un enfant juif fait prisonnier dans un camp durant la Seconde G.M. C’était bien sombre. Et le titre était, je m’en souviens, « Bouton de rose barbelé ».
J’étais très fière, je l’avais imprimé et relié pour voir ce que ça donnait. N’y connaissant rien au monde de l’édition, et alors qu’internet n’existait pas encore (« godness », comment faisait-on des recherches à cette époque ?!), je suis tombée je ne sais plus comment sur une maison d’édition à compte d’auteur. J’ignorais, dans ma grande candeur, de quoi il retournait. Mais lorsque j’ai reçu leur courrier disant à peu près ceci : « Chère Mademoiselle Loup, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre manuscrit […] a su retenir favorablement toute notre attention », j’étais aux anges !
Heureusement, ça ne s’est pas fait finalement. Trop cher pour moi. C’est après coup que j’ai appris que tout pouvait être publié, dans un système compte d’auteur. Aie, la gloire, ce ne serait pas pour tout de suite !
L’auto-édition
L’arrivée d’Amazon en France en 2012 a marqué le début d’une ère de folle liberté pour l’auteur.
Liberté inégalée jusqu’alors, puisque désormais, tout auteur ou aspirant auteur pouvait directement proposer son livre à ses futurs lecteurs !
En effet, l’auto-édition est la possibilité, facilitée par l’ère du numérique, de publier soi-même son livre. En fait, de faire tout le travail d’un éditeur.
Paf ! De la feuille à la fenêtre du monde. Tout seul, comme un grand. Et tout ça, sans passer par la case éditeur.
Bien sûr, cela a amené aux premières dérives. Des manuscrits vraiment pas pro. Ce qui fait qu’encore aujourd’hui, par méconnaissance du phénomène et des aspirations des « Indés » (auto-édités ou indépendants), l’auto-édition reste le vilain petit canard du monde du livre.
Dans l’esprit de beaucoup de libraires notamment.
Et même auprès de certains publics, habitués aux éditeurs traditionnels (et fort connus !)
La confusion règne !
Ok, donc un auto-édité n’est pas un auto-publié. Et c’est un vrai travail qui l’attend :
En effet, un vrai travail d’auto-édition consiste a minima à : écrire le livre (casquette d’auteur), le (faire) relire et le (faire) corriger (travail préalable d’édition), le publier (auto-publication), s’activer à le faire connaître (promotion), le mettre en vente (commercialisation), assurer son acheminement jusqu’aux lecteurs (distribution), puis écrire d’autres livres !
Bien sûr, on ne devient pas un auteur parce qu’on publie un livre. On le devient parce qu’un certain nombre de lecteurs l’ont apprécié.
Ce qui implique d’écrire dans le respect de ses lecteurs. D’écrire de façon pro. Et ça, c’est du travail ! Même si on n’a pas à passer 18 heures par jour à écrire, comme le faisait Balzac.
Pour autant, très peu d’auteurs vivent vraiment de leur plume. Le Graal pour les plus passionnés d’entre nous. Le Graal pour moi, en tout cas. L’enquête révèle que 98 % des auteurs sont obligés d’avoir un second métier puisqu’ils touchent seulement 8 % du prix de vente d’un livre (en circuit traditionnel, et non auto-édité, vous suivez ?).
Alors si par définition, un auto-édité n’a pas d’intermédiaires dans la chaîne du livre, on est en droit de penser qu’il va gagner bien plus. Vous allez le voir plus bas, patience.
Pourquoi devient-on auto-édité ?
Vous allez plonger au cœur des pires ténèbres aspirations secrètes des « Indés ».
L’enquête révèle donc qu’1/4 seulement a choisi cette voie par dépit (pas trouvé d’éditeur).
En revanche, les 3/4 l’ont choisie pour la liberté qu’elle offre. Parmi eux, presque la moitié révèlent une stratégie à long terme, visant à trouver un éditeur :
25 % souhaitent gagner en visibilité afin qu’un éditeur les contacte
17 % souhaitent se constituer un lectorat avant de contacter un éditeur.
Et que peut-on trouver dans la dernière catégorie « autre » ?
rapports avec leur éditeur
être plus efficaces dans la promo de leur livre
avoir une rémunération plus en rapport avec le travail fourni
manque de temps pour chercher un éditeur
manque de temps pour travailler le marketing (on y revient un peu plus bas car c’est en effet nécessaire)
faible coût de l’auto-édition
vraie opportunité
sorte de thérapie
par hasard.
L’enquête révèle également qu’un tiers des auto-édités a déjà été publié chez un éditeur traditionnel. Et justement :
Que pensent les auto-édités de l’édition traditionnelle ?
Pour ce tiers déjà passé par la case « tradi » mais ne le sont plus, les raisons de leur choix varient mais englobent la déception, même si certains gardent espoir d’être à nouveau édités traditionnellement :
le manque d’implication de leur ancien éditeur pour les promouvoir
le manque de transparence de leur ancien éditeur sur le nombre de ventes
les droits d’auteur impayés
des contrats abusifs (participation aux frais)
leur indécision face à un tirage épuisé
inaction vis-à-vis du format numérique
faillite de l’éditeur
plus grande proximité avec les lecteurs grâce à l’auto-édition
satisfaction d’être responsables de A à Z de leur ouvrage
constatation d’un plus grand nombre de ventes en auto-édités
Que pensent les auto-édités de l’auto-édition ?
Les Avantages :
La liberté arrive loin devant tout le reste !
Tous les détails de l’analyse, ainsi que certaines phrases des participants à l’enquête, se trouvent dans l’ouvrage
On peut se poser la question suivante : Un individu cultivé est-il toujours instruit ? Et vice versa. S’il est instruit, peut-on dire qu’il est cultivé ? Chacun répondra selon ses propres visions et selon ses propres conceptions du monde, dans un sens ou dans un autre. Moi, j’estime que si l’instruction et l’apprentissage sont nécessaires pour former l’esprit de la jeunesse, ils pourraient ne pas être suffisants pour donner naissance à un être éduqué et cultivé, ayant un sens aigüe du savoir-vivre. Il me semble, en effet qu’on a beau posséder beaucoup de bagages ou diplômes spécifiques, rien ne saurait remplacer une bonne éducation et une culture générale étendue que seule l’expérience de la vie au quotidien peut apporter. Car si l’instruction à l’école, au lycée, à l’université, devrait être une priorité pour chacun de nous, elle est loin d’être probante pour développer un sens critique élevé et un jugement juste et équitable de la part de ceux qui se croient supérieurs aux autres. Que des fois j’ai vu des gens trop imbus de leur personnalité « instruite », ne faire preuve d’aucune culture bien comprise. C’est pour cela qu’il vaut mieux « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine ».
Aucune puissance humaine, ni le roi, ni le garde des sceaux, ni le premier ministre ne peut empiéter sur le pouvoir d’un juge d’instruction, rien ne l’arrête, rien ne le commande. C’est un souverain soumis uniquement à sa conscience et à la loi. En ce moment, où philosophes, philanthropes et publicistes sont incessamment occupés à diminuer tous les pouvoirs sociaux, le droit conféré par nos lois au juge d’instruction est devenu l’objet d’attaques d’autant plus terribles, qu’elles sont presque justifiées par ce droit, qui, disons-le, est exorbitant. Néanmoins, pour tout homme sensé, ce pouvoir doit rester sans atteinte ; on peut, dans certains cas, en adoucir l’exercice par un large emploi de la caution ; mais la société, déjà bien ébranlée par l’inintelligence et par la faiblesse du jury (magistrature suprême et auguste, qui ne devrait être confiée qu’à des notabilités élues), serait menacée de ruine si l’on brisait cette colonne qui soutient tout notre droit criminel.
Il existe des gens qui disent qu’on peut être instruit sans être éduqué. Par contre, d’autres affirment qu’on peut être éduqué sans être instruit. Moi, je pense qu’il est possible d’avoir un juste milieu. Car une culture bien assimilée laisse entendre une bonne éducation et un esprit très large ouvert sur toutes les connaissances possibles de l’esprit. Malgré la diversité des Nations et des « Etats » qui la composent, l’humanité est une et indivisible. Cela n’empêche pas chaque individu, de réfléchir sur sa propre condition, sur sa propre personnalité, sur son propre destin, indépendamment de ses voisins, proches ou lointains. S’il est donc indéniable que culture et instruction se complètent, dans tous leurs aspects généraux, scientifiques, techniques ou moraux, il n’en demeure pas moins exact que l’être humain a surtout besoin aussi d’une formation spirituelle et affective intérieure. Sinon, il ne restera qu’un animal, certes doué d’intelligence, mais un animal quand même, peu distinct, de par sa structure, des autres espèces vivantes.
Les uns disent que la civilisation est un ensemble de coutumes, de traditions, d’arts, de cultures, de croyances, de techniques et d’inventions qui caractérisent l’état d’une société.
Les autres affirment qu’une civilisation n’est rien qu’un ensemble de facteurs d’ordre économique, linguistique, politique, géographique, géologique, et même « racial » d’un pays ou d’un groupe de pays.
Tout ce qu’on peut dire, ce n’est qu’aucune civilisation ne ressemble à une autre, mais peut en être un complément. Elle peut aussi être un héritage ou une succession.
Dans le dictionnaire, je vois la définition suivante : La civilisation est un ensemble de caractères propres à la vie intellectuelle, artistique, morale et matérielle d’un pays ou d’une société.
En tout cas, ce que l’on omet de préciser, ce n’est qu’aucune civilisation n’est durable, devant les cataclysmes naturels ou provoqués par l’homme. La faim, les épidémies et les maladies infectieuses, la pollution croissante de la planète sont également un danger pour toute forme de civilisation. En un mot, rien n’est immuable. Espérons que l’évolution continuelle des techniques et des sciences apportera plus de bien à l’humanité. Sans détruire la civilisation.
Il y des mots qui ne veulent rien dire. Il y des mots qui veulent tout dire. Il y des mots qui blessent, ceux qui caressent. Il y a des mots qui étourdissent, ceux qui gémissent. Il y a des mots qui chantent, des mots qui déchantent. Il y a des mots qui aiment, ceux qui blasphèment. Il y a des mots qui emprisonnent, les mots qui empoisonnent. Il y a des mots qui racontent, il y a des mots qui se lamentent. Il y a des mots qui s’envolent, d’autres qui caracolent. Il y a des mots qui sanglotent, d’autres qui tremblotent. Il y a des mots qui font rêver, ceux qui font évader. Enfin il y a tant de mots que je n’arrive pas à trouver dans le dictionnaire.
Je m’imagine être dans un satellite en dehors de l’atmosphère, en train d’observer la Terre, tout auréolée de bleu. Je la vois divisée en mers et continents. Il y a les Océans indien, pacifique, atlantique, arctique et antarctique. Et il y a les continents américain, asiatique, européen, africain et océanique. Avec des caméras à haute résolution, on peut apercevoir les villes, les plaines, les déserts, les pôles nord et sud, les chaînes montagneuses. Mais nulle part, je ne vois les frontières et les noms des pays qu’on découvre habituellement sur les cartes et les atlas confectionnés par les hommes.
Par exemple, j’ai beau scruter le Sahara, je n’arrive pas à distinguer les limites entre le Mali, le Niger, le Maroc, la Maurétanie, l’Algérie, la Tunisie… De même, j’ai concentré mon attention au maximum sur les Alpes, les Pyrénées, les Montagnes Rocheuses… impossible pour moi d’avoir une idée sur les véritables pourtours de la France, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, les Etats-Unis, le Canada… On pourrait multiplier les exemples à profusion, sans qu’on ne parvienne à élucider ce mystère lequel au fond, n’en est pas un. Car tous ces pays n’ont rien de naturel et ne sont pas nés d’une génération spontanée. Leurs frontières ont été tracées artificiellement et découlent des guerres, des migrations, des invasions, des vicissitudes de l’histoire et des ambitions des hommes. L’être humain est un et indivisible. Mais sa manie des classifications l’a amené à diviser ses territoires en autant d’entités qu’il existe de langues, de coutumes, de religions, de « nationalismes », et de ce qu’on appelle les « identités ».
Selon les scientifiques et les astronomes, il existe des milliards d’étoiles et de galaxies. L’univers est tellement infini qu’on en éprouve le vertige. J’espère tout au moins, si par hasard, il y a des systèmes solaires semblables au nôtre, que les habitants d’une autre Terre n’auraient pas commis la bêtise de se dresser les uns contre les autres et n’auraient pas érigé autant de barrières entre eux.
En Algérie, l’édition se fait à la tête du client. Les auteurs qui sont édités font souvent partie de l’Union des écrivains et de comités de lecture soutenus par des institutions inféodées au pouvoir. C’est-à-dire que les maisons d’édition ne publient la plupart du temps, que des oeuvres entrant dans l’air du temps ou dictées par les ambitions hégémoniques d’un régime autoritaire. Ce qui est contradictoire dans tout cela, c’est que ces maisons ne sont même pas capables d’assurer une qualité du produit, dans tous les cas de figure, tant sur le plan des révisions, corrections, reformulations en adéquation avec les objectifs des auteurs. Que sur le plan des vraies attentes du public. Tout se fait non en fonction du goût du lecteur et du talent de l’écrivain, mais sur la base de la propagande promulgée par la presse et les médias totalement à la solde des puissances de l’argent et soumises à des orientations politiques. Bien sûr, mon but n’est pas de remettre en cause la notoriété d’auteurs algériens déjà reconnus même en France, bien avant l’indépendance ou juste après 1962 : Feraoun, Mammeri, Dib, Kateb, Haddad, Amrouche, Djebar, Sénac, Boudjedra, Djaout, Mimouni, Farès, Tenguour, Bounemeur,… Depuis longtemps, l’édition de leurs oeuvres se fait dans des maisons prestigieuses. Leur promotion s’est faite aussi à l’époque, par une presse indépendante et par des critiques de métier, versés dans l’art de séparer la bonne graine de l’ivraie.
Mais il semble qu’aujourd’hui, avec l’avènement d’Internet, les données ont complètement changé et font perdre son « latin », à l’édition traditionnelle habituée à régner sans partage sur les moyens d’expression par l’écriture. Toutes les frontières sur ce chapitre tendent à disparaître. On peut publier et éditer sur le Net, de façon presque instantanée ses écrits, sans attendre le bon vouloir d’éditeurs motivés plus par le commerce et la rentabilité, plus que par le désir de donner leur chance aux oeuvres littéraires dignes de ce nom.
En tout cas, les prémices d’une dépolarisation bénéfique et d’une plus grande liberté dans les moyens d’impression modernes donnent un sang nouveau et un souffle permanent à l’auto-édition. Elles encouragent les auteurs « en herbe » que nous sommes à donner libre cours à leur inspiration, et à s’affranchir des entraves et monopole exercés jusqu’ici par les autres moyens de diffusion dominé par les sponsors, le marketing et les « maladies » publicitaires.