Un homme courageux
Posté par khalfi1 le 30 septembre 2014
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Posté par khalfi1 le 30 septembre 2014
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Posté par khalfi1 le 26 septembre 2014
Rouge ou mort Ce n’est pas du noir, mais notons tout de même que le mot « mort » est dans le titre. Ce n’est pas … … En savoir plus |
© D. R.
Naissance à Wellington le 01 juin 1937.
Née d’une mère néo-zélandaise et d’un père écossais en Galles du Sud, Colleen McCullough est une romancière australienne à succès. Ce succès, elle le doit principalement à l’un de ses romans, Les Oiseaux se cachent pour mourir, dont l’adaptation télévisuelle en quatre épisodes réalisée par Daryl Duke en 1983 mettait en avant Richard Chamberlain et Rachel Ward. Ce serait oublier que cette neurologue de formation qui a travaillé à Sydney puis au Royaume-Uni avant de traverser l’Atlantique et d’arriver dans le Connecticut est connue pour le sérieux de ses recherches historiques. À tel point que sa série « Les Maîtres de Rome » a émerveillé la Macquarie University qui l’a par la suite nommée docteur ès lettres en 1993. Membre de l’Académie des sciences de New York, elle peint et expose ses toiles.
* Bibliographie actuellement recensée sur le site
En quatre romans, l’auteur de Les Oiseaux se cachent pour mourir (mais également de la saga historique « Les Maîtres de Rome ») a gagné ses crédits de polareuse et, dans sa série consacrée à l’inspecteur Delmonico, elle continue d’explorer les relations raciales dans l’Amérique de la fin des années 1960. C’est donc autour d’un couple biracial dont l’homme se prépare à sortir un livre-document iconoclaste et futur best-seller que sévit un redoutable empoisonneur… Difficile de ne pas penser à Dame Agatha Christie dans ce récit explorant avant tout les relations de haine et d’affection d’une classe aisée américaine, qui vaut bien les nœuds de vipère « British » où évolue Miss Marple ! Certes, l’ensemble où l’action progresse majoritairement en dialogues et interrogatoires fait parfois téléfilm et la résolution est beaucoup plus simple que tout ce qui l’a précédé, mais c’est la rançon du genre… Les amateurs d’enquêtes classiques peuvent y jeter un œil.
Assis à son bureau, le Dr Gustavus Fennell, légiste adjoint, prenait des notes. Il était aussi ordinaire que le sont en général les gens s’occupant des morts : ni grand ni petit, ni gros ni maigre, ni blond ni brun. M. Moyen-et-transparent.
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Posté par khalfi1 le 5 septembre 2014
Première sélection du Goncourt 2014
04/09/2014
Sur les quinze titres qui composent la première sélection du Goncourt 2014 dévoilée ce jeudi 4 septembre, quatre sont édités par Gallimard, trois par Grasset et deux par Actes Sud. Si l’on peut être surpris de l’absence du (pour l’instant) grand roman de la rentrée Le Royaume, d’Emmanuel Carrère (P.O.L.), l’on doit se réjouir de la présence de deux ouvrages aux confins des mauvais genres k-librés. Hasard des sélections, il s’agit de ces deux très beaux livres que sont Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud, et Tristesse de la terre, d’Éric Vuillard, tous deux publiés chez Actes Sud. Le premier relate la vie du frère de l’Algérien tué par Meursault, le personnage de L’Étranger, d’Albert Camus ; un frère qui ira jusqu’à avoir une trajectoire qui a bien des similitudes avec celle du Français meurtrier à cause du soleil. Le second s’intéresse à la vie du Buffalo Bill Cody et nous emmène dans le Grand Ouest américain pour l’un des premiers shows annonciateur de ce que sera par la suite Hollywood ; il y est question du symbole et des indiens avec un grand chef incompris, Sitting Bull. Avec de l’aventure, de l’exotisme et une dramatique, ces deux romans portent haut les couleurs des mauvais genres. Les prochaines sélections seront dévoilées les 7 et 28 octobre. Le prix, lui, sera proclamé le mercredi 5 novembre. D’ici là, peut-être qu’Emmanuel Carrère aura fait avec Le Royaume, sa réapparition.
Première sélection du Goncourt 2014 :
– Constellation, d’Adrien Bosc (Stock) ;
– Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud (Actes Sud) ;
– On ne voyait que le bonheur, de Gérgoire Delacourt (Jean-Claude Lattès) ;
– Ce sont des choses qui arrivent, de Pauline Dreyfus (Grasset) ;
– Le Roi disait que j’étais le diable, de Clara Dupont-Monod (Grasset) ;
– L’Ordinateur du paradis, de Benoît Duteurtre (Gallimard) ;
– Charlotte, de David Foenkinos (Gallimard) ;
– La Femme qui dit non, de Gilles-Martin Chauffier (Grasset) ;
– L’Amour et les Forêts, d’Éric Reinhardt (Gallimard) ;
– La Ligne des glaces, d’Emmanuel Ruben (Rivages) ;
– Pas pleurer, de Lydie Salvayre (Le Seuil) ;
– La Peau de l’ours, de Joy Sorman (Gallimard) ;
– Tristesse de la terre, d’Éric Vuillard (Actes Sud).
Liens : L’Étranger | Albert Camus | Prix Goncourt
Par Julien Védrenne
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