Mohamed Abdel Wahab

Posté par khalfi1 le 29 juin 2008

 

Un grand chanteur égyptien, précurseur de la chanson arabe moderne. Il s’est inspiré non seulement des anciennes mélodies bédouines (quassidat) mais aussi de la musique classique, notamment celle de Beethoven.

Toute la chanson, aux paroles tantôt alertes, tantôt langoureuses, avec un rythme mi-moderne, mi-terroir, mi-classique, tourne autour du refrain :

-Pourquoi mes yeux ont pleuré ?

-Pourquoi mes larmes ont coulé ?

-Pourquoi les yeux de mon aimée m’ont trahi ?

 

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Un grand journaliste

Posté par khalfi1 le 28 juin 2008

 

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Accompagné de son épouse Fatiha, Mohamed Benchicou a rencontré, ce jeudi après-midi à la librairie La plume d’Or de Hassissen, place Gueydon, ses lecteurs dans la wilaya de Béjaïa à l’occasion de la vente-dédicace de son dernier ouvrage Je pardonnerai. Un recueil de poèmes écrits à la prison d’El-Harrach durant ses deux années de détention suite, rappelons-le, à la publication de son livre Bouteflika, une imposture algérienne.
Une biographie dérangeante considérée comme un blasphème contre le président et qui aura valu à Benchicou deux années d’emprisonnement, la mise à mort du journal qu’il dirigeait Le Matin, une autre voix résolument au service de la démocratie, dénonçant les islamistes et la mafia au pouvoir qu’il fallait à tout prix faire taire.

A sa sortie de prison, Benchicou n’a pas pour autant plié. Il est resté digne, débout… «On peut arrêter un homme mais jamais ses idées.» Il a résisté aux affres de la privation de liberté qu’on lui a injustement infligée. Benchicou s’en est sorti grandi de cette douloureuse expérience.

En effet, cette troisième virée à Béjaïa, après une précédente signature de deux premiers livres, Bouteflika, une imposture algérienne et les Geôles d’Alger, a connu un succès retentissant. Il y avait beaucoup de monde à la librairie du sympathique Hassissen. Ses admirateurs se sont déplacés des différents coins de cette région du pays pour exprimer au directeur du Matin toutes leurs marques de sympathie et de reconnaissance pour son engagement et son combat en faveur de la démocratie.

Durant toute l’après-midi de jeudi, la librairie la Plume d’Or n’a pas désempli. Dans une ambiance conviviale, Benchicou a répondu aux différents questionnements de ses lecteurs autour de sujets de l’actualité politique du pays et notamment sur le sort du journal qu’il dirigeait avant sa détention, Le Matin. Nombre de lecteurs n’ont pas manqué de l’interroger aussi sur le titre de son ouvrage Je pardonnerai. Un titre choisi par son éditeur alors qu’il avait opté initialement pour J’ai épousé la plus belle illusion de mon père, selon lui. «Je n’ai pas dit que je pardonnerai à mes bourreaux, ce n’est pas dans ce sens», a expliqué Benchicou. «Mon éditeur a raison de faire de ce petit poème un parallèle, du point de vue de la symbolique, d’une ode célèbre de Bachir Hadj-Ali. Sauf que moi, sans avoir aucunement la prétention de me comparer à ce grand homme, ni d’être passé par les épreuves auxquelles il avait été soumis», tenait-il à préciser. D’une voix un peu fatiguée mais avec un regard pétillant d’espoirs et de convictions, Benchicou, sollicité pour connaître son analyse de la situation politique du pays, s’est contenté de répondre : «Je crois que c’est bientôt le bout du tunnel.» «Le bout du tunnel pour tous ces gens qui paient le prix de la liberté.»

Signalons, par ailleurs, qu’un maillot aux couleurs de la JSMB après sa consécration en Coupe d’Algérie a été remis à l’occasion de la vente-dédicace à Mohamed Benchicou par des dirigeants de la JSMB.
A. K.

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/28/article.php?sid=70125&cid=2

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Le cheval blanc

Posté par khalfi1 le 26 juin 2008

Il s’appelait Stewball.

C’était un cheval blanc.

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Assia Djebbar

Posté par khalfi1 le 23 juin 2008

C’est son premier roman, La soif (julliard 1957) qui fait connaître au public, Assia Djebbar, actuellement seule femme maghrébine faisant partie de l’Académie Française. Sa façon de le traiter fait songer au livre de Françoise Sagan, Bonjour tristesse. Par la suite, elle rédige Les impatients, puis en 1963, Les enfants du nouveau monde. En 1967, sort le roman, Les alouettes naïves.

Commentant Les impatients, l’auteur déclare :  » Ce que je voulais montrer ici, c’est la prise de conscience de Dalila, une jeune fille algérienne en révolte contre la tradition, son milieu, sa famille. J’ai voulu montrer combien dans ce monde calme, où rien objectivement n’avait encore changé, se développait un processus qui laissait deviner les bouleversements futurs ».

Dans Les enfants du nouveau monde, où les personnages évoluent avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, nous voyons apparaître une variété de femmes, allant des plus « traditionnelles » aux plus « émancipées ». De cette galerie se détachent Touma, Salima, Lila, Hassiba, avec le portrait changeant de Chérifa, qui, pour prévenir son mari de son arrestation imminente, n’hésite pas à se défaire des traditions pour mieux plonger dans le monde citadin.

Extrait des Alouettes naïves :

« Assis près du chauffeur, je regardais enfin les rescapés de la guerre : ils nous faisaient face, tournaient le dos à l’horizon, les « frontières », disaient-ils paisiblement, comme si, dressés devant le ciel, ce n’était pas au bord d’un cratère qu’ils attendaient mais tout contre l’avenir, ce mot riait de certitude au fond de leurs yeux hâves et bibliques, sur le visage tanné des femmes, les vieilles surtout qui devant nous s’étaient lamentées parce que leur réserve de tabac à priser s’épuisait et qu’elles ne sauraient prier, la gorge sèche tous ces jours durant, ces jours où la farine manquait, où les distributions de vivres se trouvaient retardées, pourquoi, c’était à nous de le dire, pourquoi et les jeunes filles, Danaïdes sauvages, habillées par la croix-rouge internationale, se fatiguaient à aller chercher de l’eau du seul puits, au delà des collines, qui ne s’était point asséché… »

 

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Idir Avava Inouva (Mon père à moi)

Posté par khalfi1 le 20 juin 2008

Belle chanson berbère de Idir. Son, rythme et nostalgie.

Traduction du premier couplet:

Je t’en prie, père Inouba, ouvre moi la porte,

Ô fille Ghriba fais tinter tes bracelets.

Je crains l’ogre de la forêt, père Inouba

Ô fille Ghriba, moi je le crains aussi.
http://www.dailymotion.com/video/xqdod

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Mondélé (Carine Geerts)

Posté par khalfi1 le 14 juin 2008

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Un éditeur original

Posté par khalfi1 le 14 juin 2008

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Brumerge en ligne

Posté par khalfi1 le 14 juin 2008

Salon du livre de Paris

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Brumerge en ligne

Posté par khalfi1 le 14 juin 2008

Un premier bilan des Editions Brumerge

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Brumerge en ligne

Posté par khalfi1 le 14 juin 2008

Avec infiniment de brumes à venir…

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L’Algérie

Posté par khalfi1 le 12 juin 2008

Qui a dit que l’Algérie n’est pas un beau pays? Sous un ciel d’azur et de lumière, les vagues de la mer vous raconteront tout le charme de nos sites, les montagnes se mettront à vous fasciner par leurs reliefs vertigineux, les plaines et les steppes vous attireront par leur riche variété et le désert vous  poussera   vers le monde du rêve.

 

 

 

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L’homme

Posté par khalfi1 le 10 juin 2008

L’homme est un drôle d’animal qui vit en société, tout en étant un être des plus solitaires. C’est piquant, mais j’ai constaté que c’est dans les grandes métropoles que les gens sont les plus calfeutrés dans leur solitude. Plus leur densité augmente au mètre carré, plus ils sont isolés les uns des autres. On dirait que les relations humaines dans pareil contexte sont paralysées par le manque de temps. Chacun est préoccupé avant tout par ses besoins immédiats : on a juste le temps d’aller au travail, pour être à l’heure avec les moyens de locomotion dont on dispose. Puis d’aller en courant au supermarché pour faire ses courses et acheter les aliments et objets nécessaires à notre consommation. Puis de revenir à la maison en courant, afin de préparer la nourriture et les repas sans lesquels, l’énergie nous manquerait pour mieux continuer notre cheminement dans notre vie quotidienne.

J’ai remarque qu’à la campagne, au contraire, l’existence est beaucoup moins trépidante. Les gens apprennent en général, à mieux se connaître et à sympathiser. Ils discutent et échangent des points de vue et des commentaires, sans se presser et sans connaître les tensions stressantes des grandes villes. En un mot, ils apprennent à mieux vivre et à profiter pleinement de l’air pur et de la nature. Leurs corps et leurs âmes ne sont pas malmenés par les turpitudes et les pollutions des agglomérations trop importantes. Aujourd’hui, il s’agit d’apprendre à laisser reposer son corps, seule condition nécessaire et suffisante pour maintenir notre moral à un bon niveau. Ne dit-on pas avoir un esprit sain dans un corps sain?

A présent, il est prouvé que l’esprit et le corps sont intimement liés. L’un ne va pas sans l’autre et tous les deux souffrent si d’aventure, ils subissent les assauts d’un environnement hostile. En d’autres termes, le physique et le moral constituent l’endroit et l’envers d’une même médaille.

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Toujours le cheval

Posté par khalfi1 le 6 juin 2008

http://www.dailymotion.com/video/x5osmu

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L’Internet sous surveillance?

Posté par khalfi1 le 6 juin 2008

Exclusif PC INPact : Le gouvernement tente actuellement de faire signer d’ici le 10 juin par les FAI, les opérateurs de télécom et les prestataires (fournisseurs en ligne et éditeurs) une charte dite sur la « confiance en ligne ». Ce document issu du ministère de l’Intérieur, est une petite bombe pour ces fournisseurs de tuyaux plus habitués à la neutralité de leur fonction. S’ils signent, ces grands acteurs devront en effet apporter tout leurs concours et l’art technique pour nettoyer le web français.

 

  La Charte concoctée par le gouvernement dessine (page 2) également les premiers traits de la labellisation, qui permet de garantir la salubrité morale des données publiées en ligne. Les FAI et éditeurs devront là mettre une sorte de ligne d’appel d’urgence vers le ministère de l’Intérieur en cas de contenu ou comportement illicite.

Signalement automatisé des infractions

Les FAI, opérateurs et éditeurs en ligne devront volontairement signaler aux autorités les contenus et comportements interdits (racisme, haine raciale, crimes contre l’humanité, etc.) et les cas de pédophilie. Un comportement identique leur sera réclamé en cas de risque « immédiat pour la sécurité des personnes et des biens ». Un dispositif déjà annoncé à demi mot par Alliot-Marie.

Sauf qu’en s’appuyant simplement sur les engagements des uns et des autres, cette Charte court-circuite le pouvoir législatif, pourtant plus à même de décider sur ces questions de société épineuses (voir à ce titre notre actualité).

Baisse du formalisme des réquisitions judiciaires

Enfin, le texte enfonce le clou : sans rougir, il demande aux FAI de s’efforcer de répondre avec le plus grand soin aux réquisitions et demandes officielles « non standards » et à apporter dans ce cas une première réponse (accusé de réception, indication du délai estimé de réponse à la demande, etc.). En clair, lorsqu’un ayant droit fera une demande directe d’identification d’IP à un FAI sans passer par la voie judiciaire, le bon FAI devra apporter toutes ses connaissances pour satisfaire ces demandes d’informations « officielles ». C’est une énième manifestation de la volonté de déconnecter le pouvoir judiciaire des contrôles de base sur les droits et liberté de chacun, en demandant aux FAI de ne pas respecter le Code de procédure civil ou pénal.

Des traces conservées docilement

D’ailleurs, dans les derniers points de la Charte, le prestataire s’engagera à conserver à tour de bras toutes les adresses IP et autres données de connexion relative à du contenu un peu trop louche.

Précisions pour terminer que les FAI devront s’engager dans le filtrage le plus approprié des sites pédopornographiques. Le projet rejoint celui défendu par Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille. Naturellement, cette demande intervient comme un test au regard de la loi Olivennes, comme nous l’exposions ci-dessus. Il est évident que les propriétaires de contenus (musique, cinéma) lorgneront de près ces mesures en cas d’efficacité. La lutte contre la pédopornographie peut facilement être un cheval de Troie qui cache d’autres mesures en suscitant une vaste adhésion.

C’est peu de le dire, les FAI ont accueilli avec une certaine tiédeur et retenue ce projet de Charte.

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Oran et les Espagnols

Posté par khalfi1 le 4 juin 2008

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La conquête de la ville d’Oran en 1509, par les Espagnols se fit de la manière suivante : Fernand de Cordoue qui était déjà gouverneur de Mers-El-Kebir, première ville algérienne à être occupée par l’Espagne, résolut le 15 juillet, d’attaquer Oran à la tête de trois mille hommes. Mal lui en prit. Sa petite armée fut interceptée par les Algériens et taillée en pièces. Le cardinal Ximénis, qui était alors le prêtre en titre du roi Ferdinand, incita ce dernier à une expédition punitive contre la Ville. Malgré une résistance acharnée des tribus environnantes, il parvint, à la tête d’un corps expéditionnaire composé de quinze mille hommes entourés d’une multitude de religieux en armes précédés de la croix, devant Oran. Les troupes espagnoles commandées par le comte Pierre de Navarre engagèrent les hostilités mais les Algériens répliquèrent par une grêle de flèches. Malheureusement, les Espagnols arrivèrent à s’emparer d’une source dominant la cité et à faire pleuvoir sur les « Arabes » une pluie d’obus meurtriers, à partir des quatre canons qu’ils avaient hissés sur les hauteurs conquises. Les Algériens sont surpris dans leurs derniers retranchements et, épuisés, lâchent prise. Les assiégeants en profitent pour occuper la Ville qui fut livrée au pillage et à un massacre systématique. Les Espagnols ramassèrent un butin immense.

Ximénes se préparait à poursuivre ses conquêtes quand il apprit les intrigues qui se nouaient à la Cour d’Espagne. Il dut donc revenir à Carthagène. En 1541, le désastre de Charles Quint devant Alger, acheva la ruine des ambitions espagnoles. En 1708, sous diverses pressions, la Cour de Madrid dut abandonner la place forte d’Oran. Mais en 1732, les Espagnols reparurent devant la baie du cap Falcon, avec une armée de vingt huit mille hommes. Les Algériens tentèrent de s’opposer à cette nouvelle invasion mais ils furent battus et l’étendard de Castille flotta sur les remparts d’Oran. Cependant, dans la nuit du 8 au 9 octobre 1790, un effroyable tremblement de terre obligea les troupes et les habitants à quitter leurs demeures renversées ou fragilisées par les secousses sismiques. Enfin, au mois de mars 1792, les Espagnols découragés par un siège mené par le bey Mohammed, se décidèrent à abandonner la ville, et reprirent la mer en direction de Carthagène et de Ceuta. Ce fut la fin du rêve espagnol de conquérir le nord de l’Afrique.

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Oran

Posté par khalfi1 le 2 juin 2008

 

Oran est la deuxième ville d’Algérie, aussi bien par son architecture que par son importance économique et sa population. A quelques encablures de l’Europe (Espagne), elle jouit d’un panorama splendide dans un site propice au tourisme et aux ballades en mer. En été, ses belles plages (Aïn-Turk, Les Andalouses, Bousfer…) attirent beaucoup d’estivants.

http://www.dailymotion.com/video/x2hf72

 

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