Je t’ai donné mon coeur-Annie Cordy

Posté par khalfi1 le 30 avril 2008

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Poème

Posté par khalfi1 le 30 avril 2008

Il est de Chlef, la ville qui vient d’être secouée par une émeute de jeunes. Son poème est intitulé «Je partirai». Fréquentant les «harraga» depuis longtemps, j’y ai retrouvé cette inlassable quête d’un bonheur impossible ! Le voici

«De ce village damné, je partirai.
Ravagé par l’ennui, je le quitterai.
Le seul chemin à arpenter,
De jour en jour se rétrécit,
Comme un esprit qui se déprécie.
Mon unique activité,
Est la réunion dans un café,
D’un même breuvage arrosé,
Autour d’un jeu désuet,
Ecoutant la même chanson démodée.
A longueur de journée,
Les sorcières de la télé,
Singent des sirènes attardées,
Pour s’éteindre dans la lumière,
De la terre aride de la misère.
Sur l’autoroute, je filerai
Comme ces voitures enflammées,
Qui s’évanouissent dans la fumée.
Un jour, je partirai
Et plus jamais je ne reviendrai.»
Medjdoub Ali (Chlef)

Le soir d’Algérie.

Conformément aux  habitudes adoptées de longue date, un ministre ventru du régime, mangeant toujours à sa faim, accuse des gens qui veulent « discréditer l’Etat ». Il veut  certainement parler des caciques incrustés dans cet « Etat ». Il ne manquerait plus qu’il nous ressort « les ennemis du peuple et de la révolution », comme à la belle époque des années de plomb. Ou de mettre en cause « une main étrangère » ou « le colonialisme et le néo-colonialisme ». C’est à la mode, que diable!

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La misère des travailleurs

Posté par khalfi1 le 29 avril 2008

Ce soir sur Arte

 

La mort du travailleur

Réalisé par : Michael Glawogger

En Ukraine, en Indonésie, au Nigéria, au Pakistan et en Chine, des hommes endurent les pires conditions de travail pour gagner simplement de quoi survivre. Des mineurs ukrainiens au chômage arrachent en rampant quelques seaux de charbon à des filons épuisés. A l’est de Java, d’autres damnés de la terre exploitent le soufre au coeur d’un volcan en activité. Les tueurs d’un abattoir nigérian se disputent les clients au milieu des carcasses brûlées. Les démolisseurs d’épaves pakistanais démantèlent à main nue de vieux cargos. Des ouvriers sidérurgistes chinois redoutent l’implantation d’une nouvelle unité ultramoderne.



 

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Belle image

Posté par khalfi1 le 29 avril 2008

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Chlef toujours en ébullition

Posté par khalfi1 le 29 avril 2008

Exaspérée par l’incurie d’un pouvoir maffieux, la population de la ville de Chlef continue à manifester son mécontentement:

Par Sofiane Aït Iflis

Après une journée et une nuit particulièrement agitées, Chlef s’est réveillée avec peine. La journée hier a été celle de toutes les incertitudes. Le calme, précaire, il faut le dire, n’a pas survécu longtemps aux premières lueurs du jour. Le temps que des grappes de jeunes, émeutiers de la veille, affluent des agglomérations limitrophes vers le centre du chef-lieu de wilaya. Disposés à chaque coin de rue et devant les édifices publics, des CNS, équipés comme il se devait en pareille situation de tension extrême, se sont contentés, les premières heures, d’une présence dissuasive. Ils n’ont eu à lancer les premières salves de lacrymogènes que vers 10h, lorsqu’un groupe d’émeutiers entrepris d’ouvrir les hostilités. C’était tout près de l’imposante bâtisse qui fait office de siège de daïra. Aux jets de pierres, les CNS répliquèrent par une esquisse d’assaut, appuyé par le lancement de quelques grenades lacrymogènes. C’était suffisant pour faire avorter le saccage du siège de la daïra. Les émeutiers ne s’avouèrent pas pour autant vaincus. Le temps de s’engouffrer dans une autre ruelle pour échapper aux gaz lacrymogènes qu’ils échafaudent un autre assaut contre un autre édifice public. Les échauffourées se sont concentres au centre-ville sur la principale artère, la rue Emir Abdelkader, là où la veille, le gros des édifices publics a été saccagé. Emeutiers, CNS et gendarmes jouèrent ainsi au chat et à la souris jusqu’en début d’après-midi. La ville se vidait petit à petit des masses grouillantes qu’elle avait accueillies la matinée. Les commerces avaient baissé rideau dès la première confrontation émeutiers- CNS. Les affrontements eurent par la suite comme arène l’agglomération limitrophe dite «El Firma», à la sortie de la ville, sur la route de Ténès. Des scènes mettant aux prises des CNS, à l’excitation ostentatoire, à des jeunes survoltés durèrent jusqu’à aux environs de 15h. La petite localité retrouva graduellement son calme mais entre-temps, elle aura vu le bureau de poste entièrement saccagé, ses rues jonchées de pierres et de douilles de grenades lacrymogènes. 

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Mozart Symphonie 40

Posté par khalfi1 le 28 avril 2008

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Mépris et « hoggra »

Posté par khalfi1 le 28 avril 2008

Quand je vous disais que les injustices continuent à se perpétrer sous l’oeil vorace d’un système incapable de se réformer ou de disparaîte. Lu sur le journal El-Watan, qui démontre le mépris affiché par les « hautes autorités » envers le petit peuple que nous sommes :

 

Les sinistrés du séisme de 1980 en colère

Heurts dans la ville de Chlef

Les poursuites engagées contre le président de la coordination des sinistrés du séisme d’octobre 1980 pour ses déclarations sur le dossier du préfabriqué ont été le facteur déclenchant d’un mécontentement généralisé qui a fini par éclater dans la rue.

Chlef. De notre bureau

Le procès intenté contre lui par le wali de Chlef et qui devait se tenir hier a été reporté au 11 mai prochain suite aux événements qui ont secoué la région. Des émeutes ont donc secoué hier toute la ville de Chlef et ses environs, entraînant le saccage de certains édifices publics, tels que l’agence de la BEA, la recette principale de la poste, un laboratoire d’analyses médicales, le siège de la direction régionale d’Algérie Télécom, la gare ferroviaire, les sièges des directions de la formation professionnelle, de l’industrie et des mines, ainsi que le centre de services Djezzy et d’autres banques privées. Les manifestants ont tenté de s’attaquer aussi aux sièges de la wilaya, de la daïra et de l’APC de Chlef, mais ils en ont été empêchés par les forces anti-émeute déployées devant ces institutions dès les premières heures de la matinée. De même, les feux de signalisation ont été arrachés et les abri-bus transformés en barricades. Les troubles se sont étendus par la suite aux cités environnantes et à la commune voisine de Chettia qui est considérée comme l’un des grands bidonvilles de la région. Là aussi, l’on signale des dégâts matériels causés à des structures publiques, et la route nationale reliant Chlef à Tenès, via cette agglomération, est restée bloquée pendant toute la journée d’hier. L’ampleur de la révolte était telle que le centre de Chlef s’est totalement vidé de ses occupants et donnait l’aspect d’une ville morte. Pratiquement toutes les administrations ont fermé leurs portes et les transports publics contraints de rebrousser chemin. Jusqu’en fin d’après-midi, la tension était encore perceptible et l’on craignait une reprise des manifestations. Selon des informations non confirmées, 60 personnes auraient été arrêtées par les services de sécurité. Pour beaucoup, le marasme social, la hogra et la carence manifeste des responsables locaux quant à la prise en charge des préoccupations majeures des citoyens sont venus se greffer au mal aigu que vivent les milliers de sinistrés depuis le violent séisme d’il y a 28 ans. « Non seulement on nous a privés injustement de l’aide financière qui nous était attribuée dans la loi de finances de 2007, pour améliorer l’état de nos constructions, mais en plus on s’est acharné contre les rares voix qui voulaient défendre, par la voie de la sagesse et du dialogue, nos revendications légitimes », nous ont indiqué des pères de famille rencontrés après ces événements. Cette déclaration résume l’avis général des populations qui occupent les 20 000 baraques construites au lendemain de cette catastrophe naturelle. « Comment peut-on annuler tout un dispositif de la loi de finances, approuvé par le Parlement et signé par le président de la République ? », s’interrogent-ils, tout en montrant du doigt le wali de Chlef et les élus locaux qui n’ont pas daigné, d’après eux, se pencher sérieusement sur ce dossier. « Au contraire, ils ont persisté à nous tourner le dos et à gérer cette question sensible et délicate par la manipulation, la ruse, les intimidations et la fuite en avant », ajoutent-ils encore. Mais il n’y a pas que les sinistrés d’El Asnam qui se plaignent de leur sort, les jeunes au chômage sont de plus en plus nombreux à dénoncer la « marginalisation, l’exclusion et l’absence de toute perspective en matière d’embauche ». « Les jeunes sont livrés à eux-mêmes et tous les dispositifs de soutien à l’emploi de cette catégorie de la population ont été déviés de leur objectif principal. De plus, les responsables locaux sont insensibles à notre détresse et ne font rien pour améliorer notre situation », indiquent certains d’entre eux. Désolant pour un pays riche comme l’Algérie

 

A. Yechkour

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Corniche jijelienne

Posté par khalfi1 le 26 avril 2008

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L’humanité disparaîtra, par Yves Paccalet

Posté par khalfi1 le 25 avril 2008

Présentation de l’éditeur

L’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement. Notre avenir est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l’Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus…) sont négligées ou méprisées ? D’où vient cette folie suicidaire ? De ce que l’homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique. Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même… Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l’air et de l’eau, nouvelles maladies… Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien… La vie créera de nouvelles espèces jusqu’à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d’années.

Biographie de l’auteur
Un essai d’humour noir… à la fois provocant et désespéré. Yves Paccalet, philosophe et écologiste engagé, mais aussi enragé, nous met face à nos fatales incuries.

Lien utile

http://reseaudesbahuts.lautre.net/article.php3?id_article=413

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Habib Tengour

Posté par khalfi1 le 25 avril 2008

Né à Mostaganem, Habib Tengour est un écrivain qui vit entre l’Algérie et la France. Il assume son biculturalisme : d’une part, il s’exprime en langue française avec une écriture moderne et sophistiquée. D’autre part, il n’oublie pas pour autant ses origines et met en lumière son penchant naturel vers les textes écrits en arabe. La difficulté se trouve dans la dualité du personnage qui oscille entre deux pôles.

Tantôt il est Omar Khayyam, tantôt observateur de ce même personnage. Le lecteur est obligé, pour comprendre le fond de la pensée de l’auteur, d’aller chercher plus loin des indices plus probants. Dans son livre « Le vieux de la montagne », Habib Tengour fait mieux connaître le comment et le pourquoi de sa création. Les trois personnages de la trilogie dont le thème est un voyage à travers le temps et l’espace, sont profondément immergés dans le sens de l’écriture elle-même. Il y a même une référence à l’histoire de l’époque où la civilisation musulmane est à son apogée. La description de cette époque du moyen-âge mais riche en culture coïncide avec le déclin de l’empire abbasside et l’invasion des Mongols. Mais cela ne peut masquer le retour, dans l’espace qui va de Baghdad à Nishapoor, du rigorisme et de l’intolérance. Et dans leur sillage, une fermeture à tout progrès. Les trois personnages sont Omar Khayyam, Nizam el Mulk et Hassan as Sabah, qui essaient une ouverture vers une plus grande liberté dans le comportement individuel au milieu d’une société enserrée dans ses coutumes ancestrales.

Je donne ici un petit passage extrait de son livre : « Le vieux de la montagne ».

« Le vieux de la montagne sera le poème de la solitude et de la lumière blanche qui prend au coeur comme un pincement apparemment sans gravité, un dégoût à éprouver le besoin de se tenir à un mur.

Défaillir n’est pas la plus pénible impression puisque tu y es préparé… tu as même tiré nerveusement une cigarette de ta poche et tu cherches autour de toi le passant qui te donnera du feu… ; mais comment faire pour le bien-aise du corps qui se vide… ?

Tu n’y as rien gagné si tu escomptais quelque chose et tu demeures désemparé, désarmé, travesti comme la page vierge. Les intentions sont vaines et les attitudes futiles et les résultats dérisoires.

Tu t’occupes parce que tu te crois plus malin que beaucoup, Tu réussiras certainement et tu prouveras ta valeur, Alors tu dévoileras tous les mensonges. Tu seras entendu.

Mais tu sais que ce n’est pas vrai.

Te voilà fragile et fuyant comme ton édifice sans repli possible, Condamné à mettre en oeuvre tes rêves au lieu de les rêver. »

 

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Un cheval de course

Posté par khalfi1 le 24 avril 2008

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Asmahan dans sa mélodie « Valse à Vienne »

Posté par khalfi1 le 23 avril 2008

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Jean Sénac

Posté par khalfi1 le 23 avril 2008

Dans ses écrits, Jean Sénac, en grand humaniste, nous convie à une plongée dans la littérature et la culture algériennes. Ses essais présentent une grande analogie, au sens étymologique des termes, avec les oeuvres de Victor Hugo, Rimbaud et Eluart.  C’est une convergence des voix qui montre l’admirable similitude entre tous ceux pour qui la fraternité et l’entente universelles sont des valeurs identiques et présentent les mêmes aspects. Comme quoi, la littérature, quels que soient les horizons d’où elle provient est une et indivisible, dans ses expressions humaines et la puissance de l’imagination qu’elle véhicule. Je cite un passage  de sa création intitulée « Le soleil sous les armes » :

Ensemble, nous irons alors sur le Môle d’Alger, à l’heure bouleversante où le soleil s’apaise sur les vagues.  Ensemble vers ces villages kabyles perchés sur les pitons, et qui ressemblent à des Cézenne. Là, confrontant le message d’Ibn Badis: « Nous aspirons par notre action au service du peuple d’algérie, à servir l’humanité entière. Notre oeuvre basée avant tout sur le respect de la pensée et de l’idéologie de tous les peuples, vise à aider au bonheur des hommes », et l’implacable bonté de Saint-Just : « Notre but est de créer un ordre des choses tel qu’une pente universelle vers le bien s’établisse », nous essayerons de dresser sur tant de misère et de larmes, une culture fraternelle qui réponde à la vertu de notre peuple et à l’espérance du temps. En poètes libres et lucides, fiers d’être des citoyens d’un aussi beau pays, nous aiderons à bâtir la cité radieuse des hommes.

 

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Chanson

Posté par khalfi1 le 23 avril 2008

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Littérature-Mouloud Feraoun

Posté par khalfi1 le 22 avril 2008

Mouloud Feraoun est un des écrivains algériens les plus connus, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Son oeuvre écrite en français, dans une perspective essentiellement régionale et peu engagée dans le sens nationaliste, maintient sa consécration nationale aujourd’hui, dans un nouvel environnement culturel qui tend à se définir prioritairement par son fondement arabo-islamique. Cet apparent paradoxe peut s’expliquer par le silence sur l’ancrage historico-idéologique. On ne retient qu’une de ses lignes de force : affirmer sa différence en recherchant l’intégration dans un système qui, apparemment, est hostile à l’acceptation de cette différence.

Ce qui m’a frappé dans son oeuvre, c’est son don de prémonition et sa projection dans l’avenir. Qui a dit que l’histoire ne se répète pas?  Les dernières lignes de son Journal, avant qu’il ne soit assassiné, datent du 14 mars 1962, juste avant le cessez-le-feu et les accords d’Evian. En les lisant, on se croirait plongé dans une ambiance bien connue :

 » A alger, c’est la terreur. Les gens circulent tout de même et ceux qui doivent gagner leur vie ou simplement faire leurs commissions sont obligés de sortir et sortent sans trop savoir s’ils vont revenir ou tomber dans la rue. Nous en sommes là, les courageux et les lâches, au point que l’on se demande si tous les qualificatifs existent vraiment ou si ne sont pas des illusions sans véritable réalité. Non, on ne distingue plus les courageux des lâches. A moins que nous soyons tous, à force de vivre dans la peur, devenus insensibles et inconscients. Bien sûr, je ne veux pas mourir et je ne veux absolument pas que mes enfants meurent mais je ne prends aucune précaution particulière en dehors de celles qui, depuis une quinzaine, sont devenues des habitudes : limitation des sorties, courses pour acheter en gros, suppression des visites aux amis. » 

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Vivaldi- Paysage et musique

Posté par khalfi1 le 21 avril 2008

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Les débuts du cinéma

Posté par khalfi1 le 20 avril 2008

 

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Utilisant la technique mise au point par Louis Lumière en 1895, Geoges Méliès tourne ses premiers films à compter de 1897. Avant 1914, d’autres metteurs en scène commencent à se signaler : Max Abel Gance, Léance Perret. Puis viennent Jacques Feyder, Marcel L’herbier, Louis Delluc, René Clair, tandis que le succès de Charlie Chaplin se répand en France (ses premières bandes datent de 1915). Avec Bunuel et Dali (Un chien andalou, 1928), ou Cocteau (Le sang d’un poète, 1931), le cinéma participe au mouvement surréaliste. Mais en même temps, la sonorisation menace d’en faire un théâtre filmé; il saura pourtant surmonter cette crise et tirer des effets heureux des correspondances entre la musique et les images.

Précieux auxiliaire de la littérature, lorsqu’il sait illustrer de grandes oeuvres sans les trahir, et inciter un vaste public à les lire, le cinéma exerce à son tour son influence sur le roman, qui s’inspire parfois de l’optique, du découpage des séquences cinématographiques. Et surtout il accède à une poésie autonome. Il a pu rivaliser avec la peinture comme en témoignent la Kermesse Héroïque de Jacques Feyder,et, avec l’appoint de la couleur, Le fleuve de Jean Renoir (fils du grand peintre). La carrière de metteur en scène ouvre des perspectives nouvelles sur la notion de création, car elle suppose la coordination d’activités très diverses auxquelles il s’agit de donner du style. Le cinéma devient le septième art avec cette convergence des techniques, des arts et de la littérature qui restera peut-être l’un des caractères de notre temps.

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Malika Mokeddem

Posté par khalfi1 le 18 avril 2008

Malika Mokeddem est une écrivaine algérienne née à Kenadza (Béchar) et qui vit actuellement en France(Montpellier) où elle exerce les fonctions de médecin.

Malika sait manier la plume et ses souvenirs avec beaucoup de doigté. Elle y mêle son expérience de femme et de praticienne, tout en dévoilant un certain métier dans l’écriture. Ses phrases sont pleines de rapports intérieurs et éveillent tout de suite dans l’esprit du lecteur, un univers où se côtoient des situations abracadabrantes et des personnages qui ont partagé sa vie. Voici un extrait de son livre Mes hommes:

Là haut, je n’échappe pas seulement à l’étouffement familial. Les paysages déployés par mon imagination éclipsent le vide hypnotique des horizons. Je peins dans ma tête. Avec des couleurs, des pensées extravagantes. les mains plantées dans le sable, je me fais mon cinéma. Je m’invente des mondes fantastiques et luxuriants. Des fictions dont je suis l’héroïne. Le contexte, les affections, les décors changent à volonté. Les thèmes essentiels restent constants : la poursuite des études. La conquête de la liberté. Mon triomphe aussi est invariable ; mes parents renoncent à vouloir raboter mes rébellions. je suis encore loin de m’envisager peintre ou chanteuse, médecin ou écrivaine. Le rêve le plus inaccessible, L’amour, toutes les amours n’en demeurent pas moins les mirages favoris.

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Mélancolie

Posté par khalfi1 le 18 avril 2008

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Clair de lune

Posté par khalfi1 le 18 avril 2008

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Des cadres algériens en difficulté

Posté par khalfi1 le 17 avril 2008

 

Est-il nécessaire de remettre en cause «l’indépendance de la justice», qui avait été piétinée quand il s’est agi d’incarcérer des innocents et qu’on continue à citer curieusement pour ne pas aider au rétablissement de leurs droits ? Les gestionnaires incarcérés dans le cadre de ce qu’on a appelé à l’époque : opération «mains propres», continuent à subir l’injustice car, quoiqu’ils aient bénéficié, pour la plupart d’entre eux d’un non-lieu, leurs indemnisations demeurent lettre morte. Ils étaient 6385 cadres qui auraient été incarcérés depuis 1995 dans le cadre de ce qu’on a appelé opération «mains propres» ou «moralisation de la vie publique». La plupart d’entre eux ont été mis sous mandat de dépôt à la requête du ministère public. Ces cadres gestionnaires dont on ne répétera jamais assez que leur détention était radicalement contraire aux textes (actuels) qui régissent la justice, ont bénéficié d’un non-lieu depuis quelques années déjà mais leur galère pour un rétablissement dans leurs droits continue de plus belle. Actuellement, ils ont déposé des recours au niveau de la Cour suprême. Car l’Etat partie précise que ces derniers ont le droit de saisir la Commission d’indemnisation instituée au niveau de la Cour suprême, en réparation du préjudice subi du fait de leur détention provisoire, conformément à l’article 137 bis et suivants du code de procédure pénale. Selon des juristes, «il s’agit simplement d’user des prérogatives légales pour amener le ministère public sur les positions que commandent les circonstances ». Cette situation, réglementée durement dans le code de procédure pénale, suppose que la personne dont il s’agit a obtenu la révision de son procès et le même code réglemente également les modalités de réparation de l’erreur judiciaire. «Ce qu’il faut faire, c’est absolument prévoir et imposer la réparation qui consiste à rétablir la personne innocentée dans la plénitude de ses droits, avec au premier chef sa réintégration à son poste de travail et l’allocation de l’ensemble de ses droits à salaire et aux avancements» de l’avis des juristes.

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Des vues imprenables

Posté par khalfi1 le 17 avril 2008

Des vues imprenables
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Au fur et à mesure qu'on monte en hauteur, on découvre des paysages pleins de lumière dans une bulle d'air pur.
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La princesse Diana

Posté par khalfi1 le 17 avril 2008

 

Diana

Chaque fois que je me rappelle la princesse Diana disparue le 31 août 1997, je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au coeur. A-t-elle été réellement victime d’un accident? Ou a-t-elle été l’objet d’un piège criminel? Nous sommes en plein mystère comparable à celui ayant enveloppé l’assassinat du président J.F.Kennedy ou du président Mohamed Boudiaf. Ce qui est sûr en tout, c’est qu’elle a laissé un vide dans le coeur de nombreuses personnes. En témoignent les montagnes de fleurs déposées à chaque anniversaire, sur le lieu de son accident et sur sa tombe.

Elle représente à mes yeux, beauté, bonté et amour. Pendant son mariage et après son divorce avec le prince Charles, elle s’est déplacée dans les contrées les plus déshéritées du monde pour apporter soutien moral et financier à des populations en détresse, démunies de tout ou victimes des affres des guerres civiles. Elle a souvent parlé avec son coeur et aussi avec son intelligence pour laisser un message de paix et montrer son attachement aux valeurs universelles qui caractérisent toute l’humanité.

De plus, sa liaison avec Dody Al Fayed illustre de façon éclatante sa recherche permanente du vrai amour. Les deux amoureux ont partagé ensemble, dans un monde ingrat et envieux, les perpectives exaltantes d’une entente parfaite. Et la promesse de se consacrer exclusivement l’un à l’autre.

Diana a tourné le dos aux fastes tapageurs de la Cour d’Angleterre et de l’aristocratie anglaise, pour vivre sa propre vie, loin des projecteurs tant recherchés par les célébrités. Elle a abandonné le titre d’Altesse pour chercher à devenir une simple femme du monde. Hélas, le destin en a décidé autrement.

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Le soufisme

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

Dans le cadre de ses activités culturelles, l’Association Cheikh El-Alawi pour l’éducation et la culture soufies organise à l’occasion de Youm-El-Ilm (journée du savoir), une projection d’un film documentaire intitulé Soufisme : tradition et modernité, le 16 avril 2008, à 15h à la Bibliothèque nationale d’Alger. La projection sera suivie d’une causerie autour du thème avec les membres de l’association. Les invités auront à débattre sur les origines et le développement du mouvement soufi. Rappelons que ce dernier est un mouvement mystique de l’islam né au 8 ième siècle, à l’instigation d’El-Halladj et El-Ghazali. Le soufi croyait qu’une discipline de vie était nécessaire pour la révélation mystique de Dieu qu’il aime pour lui-même et non pour recevoir une récompense.

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Le piano d’Eshter de M’hammed B.Larbi

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008


Extraits :

Prenez par exemple, ceux qui ouvrent les yeux et poussent leur premier cri dans la partie sud de notre bonne vieille terre. Le bonheur pour ces gens-là, c’est de manger une fois par jour, de trouver un abri, une hutte, une case, des branchages pour affronter les ténèbres, de se couvrir d’une peau de bête pour protéger la leur. En fait, au sud, le bonheur, c’est de ne pas perdre la vie trop tôt.

Les maladies, voyez-vous, prennent un malin plaisir à venir s’essayer au sud, on ne sait pour quelles raisons obscures. On a l’impression qu’elles font un concours au terme duquel le vainqueur est le germe le plus virulent, la bactérie la plus douloureuse, le virus le plus destructeur.

Tout cela se déroule sous l’oeil intéressé des gens du nord. Ceux-là ont une idée bien précise du bonheur. Etre heureux au nord, c’est avoir le confort, celui d’une belle maison propre et fleurie, dans une belle ville bien éclairée avec de belles autoroutes pour rallier ces métropoles mirifiques, à bord de voitures de plus en plus luxueuses et de plus en plus rapides.

Au nord, très souvent, on se retrouve seul pour mourir. Il suffit d’un caprice de climat pour se déshydrater lentement et inexorablement, parce qu’on à plus la force de tendre la main vers un verre d’eau, parce qu’il y a personne pour vous soutenir la tête et approcher le récipient de vos lèvres asséchées.

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Cat

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Le grand chanteur Farid-El-Atrache

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

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Poisson d’avril

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

Nous savons tous que le premier avril revêt une grande signification pour ceux qui veulent réserver des surprises à leur entourage. “Poisson d”avril sur le dos des imbéciles”. Non, nous ne sommes pas aussi “imbéciles” que çà. Seulement, il faut savoir s’amuser sans pousser trop loin la plaisanterie et sans perdre la face.

 

Il semble qu’à l’origine, c’était une fête religieuse. A Pâques, les chrétiens rendent hommage aux derniers jours du Christ, puis célèbrent sa résurrection. Les chrétiens font le carême. Ils ne mangent que du poisson parce qu’il est le symbole du Christ.

Pour terminer, je dirai que le poisson d’avril existe vraiment. On le trouve dans le détroit du Mozambique, en Afrique sub-saharienne. Il doit son nom à sa drôle de tête qui donne l’impression qu’il sourit sans cesse. Il y a même certaines ethnies qui le considèrent comme le symbole de l’amour.

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La station de Tikjda

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

Tikjda
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Célèbre station de ski réputée pour ses hauteurs et son air pur. En été, on peut faire de l'escalade et des randonnées
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Ingrid Betancourt

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

 

Ingrid Betancourt

 

 

 

 

 

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Vous me direz que depuis que le monde est monde, les hommes aiment faire la guerre et se déchirer entre eux. Sur tous les continents, des millions de gens souffrent de la faim ou en meurent. Vous me direz qu’en Palestine martyrisée, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, et dans de nombreux pays africains, la mort est un rendez-vous quotidien à cause des bombes, des émeutes raciales, des fanatismes de tout genre ou des répressions policières aveugles. Vous me direz qu’à côté du luxe affiché par les pays riches, il y a la misère, la saleté où pataugent les pays pauvres. A quoi sert donc cette ONU, si ce n’est qu’elle représente simplement un alibi qu’utilisent maintenant les grandes puissances pour imposer leur diktat sur le reste de la planète. Vous me direz que le sort d’Ingrid Betancourt ne peut être comparé à ceux qui plient sous le joug et le despotisme des dictatures qui prolifèrent sur terre. Eux ,les damnés de la terre.

Mais je ne peux empêcher mon coeur de se serrer chaque fois que je pense à ce bout de femme. Depuis six ans, elle est retenue en captivité contre son gré dans la jungle colombienne. Prise en otage de la façon la plus inhumaine qui soit, et sans aucune raison, elle est resté prisonnière à cause de ses principes et de son idéal. Tant de vaillance et en même temps, tant de résignation démontrent un caractère ferme mais trop fragile dans sa solitude. Pourquoi tant de haine envers cet être si menu et pourtant si grand par son sacrifice ? Oui, je ne peux empêcher mon coeur de crier sa rage devant tant d’injustice, alors que les grands politiciens des pays industrialisés font semblant de pleurer sur la situation déplorable d’Ingrid Betancourt, en train de mourir toute seule, sans aucun secours de leur part. Mais pour moi, leurs larmes ne sont que des larmes de crocodile.

 

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Mohamed Larbi Ben M’hidi

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

page 184


 

Un extrait du livre Mohamed Larbi Ben M’hidi

Dans ce tumulte, ce branle-bas de combat sans cesse renouvelé, des bribes de mon passé “calme” revenaient parfois à la surface. Persistantes, elles s’insinuaient avec toute la force de leur auréole, au sein de mon inconscient. Soudain, lorsqu’il m’arrivait de jouir de quelques instants de repos, les effluves de ma vie ancienne, avant le commencement de ma carrière au service du F.L.N., m’envahissaient. Quelle nostalgie! Mon coeur s’égarait à la recherche de ses premières sources. En fait, je constatais que ces images lointaines et en même temps si proches ne m’avaient jamais quitté. Elles s’étaient simplement incrustées, endormies sur fond d’habitude. Voilées en apparence dans le feu de l’action, elles réapparaissaient plus claires que jamais dès que je me laissais glisser dans le rêve. Une envie de revoir mes parents, Zohra, André, La Comtesse, Biskra, s’infiltrait irrésistible, jusqu’à m’étouffer.

Livre disponible sur le site:

www.manuscrit.com

http://www.manuscrit.com/catalogue/auteur.asp?idAuteur=4099

 

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Bonjour tout le monde !

Posté par khalfi1 le 16 avril 2008

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