Vers Bou Saâda
Posté par khalfi1 le 29 juin 2009
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Posté par khalfi1 le 28 juin 2009
Voulant me changer un peu des rivages de la mer méditerranée, je me suis enfoncé au delà des chaînes de l’Atlas saharien. J’ai filmé un petit morceau des paysages steppiques qui s’étalent juste avant d’aborder la Reine des Zibans, la Perle des Oasis. On n’aperçoit qu’une faible partie des deux millions de palmiers qui forment une véritable petite forêt « amazonienne » dans un environnement dénudé. D’habitude à cette époque, il fait très chaud car le Sahara est juste à droite. Mais exceptionnellement, il soufflait un vent très doux et velouté. De l’intérieur du véhicule, on admirait le panorama, malgré la prise de vue un peu « amateur » compte tenu du cadrage et du bruitage.
Un petit coucou à Suzanne pour l’immerger dans une autre atmosphère que celle de la côte atlantique, en espérant que cet échange lui plaira. Chaleur et soleil garantis du désert, contre fraîcheur marine de Capbreton.
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Posté par khalfi1 le 25 juin 2009
“Mon père mourut alors que je venais d’atteindre mes onze ans et l’ayant perdu à cet âge, je me considérai comme quelqu’un qui n’eut jamais de père. Cela m’incitait curieusement à ne vouloir pas posséder d’amis ni même de simples camarades de jeu. Je ne jouais pas ; être seul, c’était ce que je désirais. Avec une volonté concentrée, j’écartais de moi l’écoulement régulier de l’existence de ma famille et je me réfugiais, haïssant toute sollicitude, dans des recoins difficilement accessibles, mais après avoir traversé dans tous les sens notre maison encore inconnue pour moi, lorsqu’il ne me resta plus rien à découvrir, je finis par me trouver seul. Pourtant je venais de comprendre qu’il ne me serait pas aisé d’éviter tout à fait la présence des hommes ou qu’il ne me suffirait pas seulement de le vouloir ; de bonne heure aussi j’appris à dissimuler, et en eusse tiré de la jouissance si là eût été uniquement mon but, mais mon amour-propre me vouait à une vie plus que jamais cachée et silencieuse.
Extrait de l’ami
Né à Tlemcen en 1920, MOHAMMED DIB est un écrivain majeur de notre temps. Son oeuvre, traduite dans de nombreuses langues, compte une trentaine d’ouvrages (roman, poésie, théâtre, essai). Mohammed Dib n’a eu de cesse, à travers une oeuvre protéiforme, de brouiller les repères et de pousser toujours plus loin les limites de son écriture, dessinant les contours d’un univers littéraire singulier, puisant à la source de ses racines algériennes et ouvrant sur les horizons infinis de l’universel. Prix de l’Union des Ecrivains Algériens en 1966, Grand Prix de la Francophonie en 1994, Prix Mallarmé pour son recueil de poésie L’Enfant-Jazz en 1998, Mohammed Dib est mort, en région parisienne, le 2 mai 2003
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Posté par khalfi1 le 19 juin 2009
Qui était donc Isabelle Eberhardt, cette Suisse d’origine russe naturalisée française, irrésistiblement attirée par l’Algérie ? Cette jeune femme qui se déguisait en homme était-elle seulement une originale, adepte de l’errance et de la solitude ? Fut-elle espionne pour le compte de la France ? Autant de questions…
Fascinée par l’Islam, elle apprit l’arabe, entra dans l’ordre mystique des Qadrya. Elle fut également journaliste, une écrivaine prolifique. Elle aima tant l’Algérie qu’elle y périt le 21 octobre 1904, à Aïn-Séfra, emportée par un oued en crue.
Nombre d’ouvrages ont été consacrés à Isabelle Eberhardt. Dans leur sillage, Khelifa Benamara, né dans l’habitation même où elle mourut, nous livre une biographie captivante. Son talent de conteur mêle rigueur historique et narration fluide. Il raconte les pérégrinations d’Isabelle, ses amours, sa foi, ses erreurs, sa solitude. L’écriture est sans complaisance. Enflammée, alerte, elle dit la fascination mais surtout l’attachement qu’inspire cette jeune femme au destin peu ordinaire.
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Posté par khalfi1 le 16 juin 2009
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