Le destin brisé d’une princesse. 17 ans déjà.
Posté par khalfi1 le 31 août 2014
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Posté par khalfi1 le 31 août 2014
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Posté par khalfi1 le 28 août 2014
Pourtant, assuraient les enfants, ce n’était pas de cela qu’ils se plaignaient. Il ne s’agissait pas de son physique ; il ne s’agissait pas de ses manières. C’était à lui tout entier, à son point de vue, qu’ils s’en prenaient. Lorsque leur conversation roulait sur quelque chose d’intéressant, sur des gens, de la musique, de l’histoire, n’importe quoi ; si même ils se contentaient de dire que la soirée était belle et qu’on serait aussi bien assis dehors, ce qu’ils reprochaient à Charles Tansley c’est qu’il n’avait de cesse qu’il n’eût complètement retourné leurs propos de façon à les faire, pour ainsi dire, réfléchir sa propre personnalité et critiquer la leur ; qu’il ne les eût fait grincer des dents avec sa façon acide de dépouiller tout ce qu’il touchait de chair et de sang. Et, disaient-ils, il allait dans les musées de peinture et demandait aux gens s’ils aimaient sa cravate. Ah ! grand Dieu, non ! ajoutait Rose.
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Posté par khalfi1 le 28 août 2014
Pourtant, assuraient les enfants, ce n’était pas de cela qu’ils se plaignaient. Il ne s’agissait pas de son physique ; il ne s’agissait pas de ses manières. C’était à lui tout entier, à son point de vue, qu’ils s’en prenaient. Lorsque leur conversation roulait sur quelque chose d’intéressant, sur des gens, de la musique, de l’histoire, n’importe quoi ; si même ils se contentaient de dire que la soirée était belle et qu’on serait aussi bien assis dehors, ce qu’ils reprochaient à Charles Tansley c’est qu’il n’avait de cesse qu’il n’eût complètement retourné leurs propos de façon à les faire, pour ainsi dire, réfléchir sa propre personnalité et critiquer la leur ; qu’il ne les eût fait grincer des dents avec sa façon acide de dépouiller tout ce qu’il touchait de chair et de sang. Et, disaient-ils, il allait dans les musées de peinture et demandait aux gens s’ils aimaient sa cravate. Ah ! grand Dieu, non ! ajoutait Rose.
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Posté par khalfi1 le 27 août 2014
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Posté par khalfi1 le 26 août 2014
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Posté par khalfi1 le 26 août 2014
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Posté par khalfi1 le 3 août 2014
Faut-il écrire ou vivre quand on se sent, comme Frances Hinton, à la fois riche et terne, inapte à la vie sociale, timide et incisive, quand on a envie de crier : » Regardez-moi « .
Frances préfère écrire, le soir, dans le vétuste appartement de ses parents défunts. Mais lorsque les Fraser – un de ces couples magiques dont on se dit qu’ils ont tout pour eux – la remarquent, elle choisit de se laisser entraîner dans leur sillage. Participe enfin. Un univers à la fois douloureux et plein d’humour, une atmosphère tout en sourdine et demi-teintes, avec ce rien de cruauté qui fait toute la renommée d’Anita Brookner.
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