Timbre sur le jardin Landon à Biskra
Posté par khalfi1 le 25 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 25 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 8 septembre 2011
Un atelier d’écriture devant les œuvres, c’est ce que propose aux professeurs l’une des offres de formation continue de l’académie de Versailles, grâce à la Délégation académique à l’Action culturelle qui se bat chaque année pour programmer ce stage. Un atelier dont la spécificité est d’associer littérature et arts plastiques, avec la précieuse collaboration de l’artiste plasticien Joël Paubel. Depuis deux ans, en quatre séances chacun, des écrivains choisissent quelques œuvres exposées au Louvre pour déclencher l’écriture. Ainsi Suzanne Doppelt avait-elle opté, entre autres, pour Suzanne au bain de Tintoret, quand Tanguy Viel s’était laissé inspirer par des natures mortes hollandaises. Cette fois, suivons Véronique Ovaldé, qui nous entraîne vers les peintures espagnoles du musée, et a répondu à nos questions.
Voici la fragile et digne Marquise de La Solana, peinte par Goya. À 38 ans, elle se sait condamnée, et demande sans doute que le peintre la représente telle qu’elle est, pâle et les traits creusés ; mais ses pieds se croisent comme ceux d’une danseuse et on a l’impression que ce qui lui reste de couleur est passé dans son énorme nœud rose en forme de fleur. « Dans le comité de lecture d’une maison d’édition, la première remarque faite sur un manuscrit porte toujours sur les personnages : sont-ils bien ou mal incarnés ? Incarner, étymologiquement, c’est entrer dans un corps. Ce qui m’intéresse dans ce portrait, comme dans un personnage de roman, c’est le punctum, comme dit Barthes, le détail fascinant qui va conférer une vie au personnage. » Véronique Ovaldé a choisi, pour appuyer son propos, des extraits d’œuvres littéraires qu’elle nous distribue. Nous relisons alors le passage de L’Amant où Marguerite Duras souligne « ce qu’il y a d’insolite d’inouï, ce jour-là, dans la tenue de la petite : le chapeau d’homme. L’ambiguïté déterminante de l’image, elle est dans ce chapeau. » Nous relisons Proust et sa description d’Odette dans Du côté de chez Swann. Et l’on dirait qu’en effet, tout le personnage d’Odette, et l’intuition de ce qu’elle deviendra ensuite, trop futile, et même vulgaire, se trouve dans cette mollesse et cette inadéquation de la taille de ses yeux : « Ses yeux étaient beaux, mais si grands qu’ils fléchissaient sous leur propre masse, fatiguaient le reste du visage et lui donnaient toujours l’air d’avoir mauvaise mine ou d’être de mauvaise humeur. » Dans L’Immortalité de Kundera, Véronique Ovaldé a relevé pour nous le passage où une dame d’une soixantaine d’années fait au maître nageur un geste incongru aux yeux du narrateur, un geste d’une grâce, d’une jeunesse inattendue « comme si, par jeu, elle avait lancé à son amant un ballon multicolore ».
Suit une heure d’écriture, face à la toile de Goya, puis une heure où chacun peut lire son texte s’il le souhaite. Véronique Ovaldé a posé ainsi la consigne : « Quand on décrit un personnage, on n’a pas besoin de se l’imaginer avant. Il se crée en écrivant. Petit à petit, un agencement se fait qui lui donne vie. Ecrivez sans idée préconçue et quelque chose va surgir. C’est en décrivant la marquise que vous allez la voir apparaître. Trouvez l’étrangeté, la discordance qui lui est personnelle. »
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Posté par khalfi1 le 8 septembre 2011
Au-dessus des vieux volcans
Glisse tes ailes sous le tapis du vent
Voyage, voyage
Eternellement
De nuages en marécages
De vent d’Espagne en pluie d’Equateur
Voyage voyage
Vole dans les hauteurs
Au-dessus des capitales
Des idées fatales
Regarde l’océan
« [Refrain} » :
Voyage, voyage
Plus loin que la nuit et le jour
Voyage
Dans l’espace inouï de l’amour
Voyage, voyage
Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien
Voyage
Et jamais ne reviens
Sur le Gange ou l’Amazone
Chez les blacks, chez les Sicks, chez les jaunes
Voyage voyage
Dans tout le royaume
Sur les dunes du sahara
Des iles Fidji au Fujiyama
Voyage voyage
Ne t’arrête pas
Au-dessus des barbelés
Des coeurs bombardés
Regarde l’océan
« [Refrain) »
Au-dessus des capitales
Des idées fatales
Regarde l’océan
« [Refrain) »
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Posté par khalfi1 le 6 septembre 2011
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnait le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
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Posté par khalfi1 le 6 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011
La révolution vidéo, une vidéo par David Jay
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Posté par khalfi1 le 3 septembre 2011
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Posté par khalfi1 le 1 septembre 2011
Asif Ali Zardari, président du Pakistan
Après s’être rendu à l’Elysée en août, Zardari, souvent mis en cause pour corruption, a rejoint son manoir de la Reine-Blanche, en Normandie, dans un hélicoptère prêté par l’armée française. Valeur estimée de la propriété : *3 millions d’euros
Denis Sassou-Nguesso, président de la république du Congo
Robinets en or, marbre de Carrare et tapisseries d’Aubusson agrémentent
cette villa de 700 mètres carrés, située au Vésinet (Yvelines). Sassou-Nguesso possède aussi des appartements à Paris. Valeur estimée de la propriété : *4 millions d’euros
Mohammed VI, roi du Maroc
Le souverain organise parfois des fêtes somptueuses dans son château de Betz (Oise). «M6» possède aussi un splendide hôtel particulier parisien, rue de Varenne, tout près de l’hôtel Matignon. Valeur estimée de la propriété : *60 millions d’euros
Qabus Ibn Said, sultan d’Oman
Le sultan, qui a renversé son père en 1970, a pu depuis s’offrir le château de Massoury, contruit au XVIIIe près de Fontaine-le-Port (Seine-et-Marne). Il dispose d’un parc d’une dizaine d’hectares. Valeur estimée de la propriété : *12 millions d’euros
Nesrine Ben Ali, fille de l’ex-président tunisien
Début 2010, la fille de Ben Ali, 24 ans, s’est offert ce pied-à-terre parisien proche de l’avenue Foch. Invitée récemment à quitter la France avec son mari, elle n’en aura pas profité longtemps. Valeur estimée de la propriété : *5 millions d’euros
Ali Bongo, président du Gabon
Un an après avoir succédé à son défunt père Omar, le président du Gabon s’est offert ce magnifique hôtel particulier de la rue de l’Université, pour 70 millions d’euros, réglés par son gouvernement. Valeur estimée de la propriété : *70 millions d’euros
Khalifa ben Zayed, émir d’Abu Dhabi
L’émir aime venir se reposer dans sa propriété de 80 hectares dans l’Oise. Le château de Baillon est équipé d’une grande piscine intérieure et de systèmes de communication dernier cri. Valeur estimée de la propriété : *25 millions d’euros
* Estimation Capital, après consultation d’experts en immobilier de luxe.
Olivier Drouin
© Capital
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