Ecrire un livre, ce n’est pas pouvoir le vendre tout de suite.
Posté par khalfi1 le 22 avril 2022
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Posté par khalfi1 le 22 avril 2022
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Posté par khalfi1 le 4 février 2021
Ce qui retient l’attention dans ce livre, c’est la multitude de références à la société de consommation et la course au profit immédiat. Cette évidence n’est vraiment visible qu’en surface, Commerce, business, recrutement du personnel et des compétences deviennent des jeux du hasard. Car tout est ramené à l’argent.
Par exemple cette phrase donne une idée de ce monde mercantile : «Au début, il riait avec Mebelline…. Ah mes salauds, si vous croyez que je vais vous raconter comment je tire mes journées ! Mes reporting à moi sont mes chiffres, that ‘s it ! Il atteignait déjà à la fin de cette deuxième année un chiffre d’affaire de deux millions d’euros, à lui tout seul dans six pays d’Europe, rien qu’avec son téléphone et un petit agenda pour les rendez-vous. » Tout est dit.
Walter est l’un des principaux acteurs de ce monde sulfureux et plein d’imprévus. Il faut d’autres efforts et beaucoup de volonté pour parvenir à créer sa société et réussir dans un monde des affaires aussi compliqué. Il doit faire face à de nombreuses situations assez sombres, De poste en poste, il cherche à se créer un métier stable et assurer son avenir. Pourtant, malgré ses maigres pécules, il ne cesse de rêver de se hausser sur l’échelle sociale et de devenir son propre patron avec une liberté financière et acquérir ainsi son indépendance et sa liberté de mouvement. EN effet, les choses pourraient bien changer avec ce nouveau poste de commis voyageur qu’on lui propose. Même le retour dans le giron familial ne lui pas valu, les ressources espérées. Etre manager confirmé n’est pas à la portée de n’importe qui.
Le monde de l’entreprise et du commerce de Walter n’est pas aussi idyllique que cela. Il y a un réel fossé entre qui ce qu’il fait et ce qu’il veut vraiment faire pour construire sa vie professionnelle et sa vie propre, dans une organisation viable, loin des mauvaises méthodes qui rapportent rarement de la satisfaction. La modernisation ne lui réussit pas beaucoup parce que dans le laps de temps de dix ans, les commerces et les entreprises ont beaucoup progressé et sont en pleine mutation. L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication y est pour beaucoup dans l’évolution des mentalités sur ce chapitre.
Les professions ont changé et les exigences aussi. Mais l’adaptation de Walter est difficile car il s’habitue petit à petit à ce nouvel univers qui lui paraissait inconnu, et assez fermé, hostile même. En lisant les aventures ou mésaventures de Walter, on comprend aisément les embûches qu’il a dû rencontrer sur son parcours professionnel et individuel. Toutefois, même s’il n’est pas parfait dans son évolution au sein de cette société aux multiples facettes, sa jeunesse constitue un antidote à ses déboires et lui permet de conserver une certaine maîtrise de soi, vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de sa hiérarchie. C’est en fait à une lutte pour les privilèges et les avantages que nous assistons, à une course entre les anciennes et les nouvelles élites, pour s’accaparer les pouvoirs de décision économique et financière. Même si cela se passe parfois dans une entreprise familiale mise sur le rail de la mondialisation et du capitalisme, où l’humain est marginalisé
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Roman assez intéressant à lire et à méditer
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Posté par khalfi1 le 18 novembre 2020
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https://www.patreon.com/home?utm_source=organic&utm_medium=email&utm_campaign=pro_launched_fr&utm_content=em01&utm_term=checklist https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine" onclick="window.open(this.href);return false;" >Publié dans Fiction, littérature, Non classé | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 6 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 24 septembre 2019
Extrait :
Mon avis :
Plongé dans l’action dès les premières lignes, nous faisons la connaissance de Rachel qui a vécu des années difficiles. Son grand-père est décédé six ans plus tôt; puis, le lendemain, c’est Vincent qui a eu un accident de moto. Après une longue période de déprime, Rachel a réussi à remonter la pente et vit plus sereinement. Elle est entourée de sa famille, et plus particulièrement de Carole et Gautier. Les sœurs et leur cousin ont été élevés ensemble, puisque la famille habite un domaine viticole qui comprend trois maisons : celle de Madeleine et André, les grands-parents; celle de Clotilde et Philippe, les parents des jumelles; et celle de Cécile et Adrien, les parents de Gautier. Ce clan, très soudé, se réuni tous les dimanches pour le déjeuner, autour de Grand-Ma, désormais atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Tous avec des caractères différents, les différents protagonistes sont attachants. On ressent une grande générosité et beaucoup d’affection au sein de cette famille. C’est donc naturellement que Carole et Gautier ont décidé d’aider Rachel; puis le reste des membres de la famille a aussi contribué à la résolution de cette affaire.
Très prenant, ce roman est addictif : impossible de le lâcher. J’ai trouvé l’histoire originale, bien écrite et aboutie. Le lecteur sera étonné plus d’une fois par les différents éléments de l’intrigue. J’ai aimé réfléchir en même temps que les personnages. Métaphoriquement, ce roman est comme une poupée gigogne : on ouvre la première, et on découvre la deuxième; puis dans la deuxième, on trouve la troisième, etc. Chaque rebondissement était l’une des poupées et le dénouement la toute dernière. Même si l’intrigue est alambiquée, le récit est toutefois facile à lire et dynamique. J’ai apprécié la plume de l’auteure : fluide, subtile et agréable. C’est un coup de cœur pour moi !
Ma note : 5/5
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Posté par khalfi1 le 14 août 2019
Cela n’arrive qu’aux autres.
Voilà ce que pensait Fanny avant que Maître Delalande ne toque à sa porte et ne la mette dehors. Après son petit-ami et son travail, elle perd maintenant son appartement.
Fanny devient ce que l’on appelle une Sans Domicile Fixe, une S.D.F
Confrontée à l’horreur de la rue, la jeune femme va devoir faire preuve d’une volonté et d’un courage hors du commun pour tenir le choc. Au cours de cette épreuve, elle rencontrera le meilleur et le pire de la nature humaine.
Dans cette première partie de Fanny, de l’ombre à la lumière, vous êtes plongé.e dans l’ombre. Vous allez tomber avec Fanny, lutter, pleurer et vous débattre avec elle, parce que malheureusement, cela n’arrive pas toujours qu’aux autres
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Posté par khalfi1 le 26 août 2017
A l’est d’Eden, John Steinbeck. A l’est d’Eden est un grand livre. Il compte parmi ceux qui vous font vivre une large palette d’émotions : du rire aux larmes, en passant par la peur et la colère. Se déroulant en Californie entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, A l’est d’Eden est une œuvre complète qui raconte le destin de deux familles sur plusieurs générations. On s’accroche aux personnages, on vit des moments intenses, on écoute aussi l’auteur nous livrer son analyse belle et intelligente de la vie et des hommes. Un coup de cœur magistral, un grand classique. |
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La grâce des brigands, Véronique Ovaldé.
Le titre de ce livre est représentatif de ce qu’il est : une invitation à un voyage poétique mais les deux pieds sur terre. Aussi beau sur la forme que sur le fond, La grâce des brigands, raconte l’histoire d’un écrivain devenue célèbre. L’histoire de sa vie et l’histoire de son livre. Jamais ennuyeux et toujours beau. Il fait partie des livres où l’on éprouve le plaisir de relire plusieurs fois une phrase tout en ne pouvant résister à l’envie de découvrir la suivante. L’intrigue est prenante, le style est puissant. Vous avez l’assurance de passer un beau moment.
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Posté par khalfi1 le 13 août 2017
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Posté par khalfi1 le 8 août 2017
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Posté par khalfi1 le 7 août 2017
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Posté par khalfi1 le 2 août 2017
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Posté par khalfi1 le 27 juillet 2017
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Posté par khalfi1 le 20 juin 2017
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Posté par khalfi1 le 31 janvier 2017
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Posté par khalfi1 le 31 janvier 2017
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Posté par khalfi1 le 5 janvier 2017
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Posté par khalfi1 le 16 novembre 2016
Dans l'Algérie coloniale et colonisée des années cinquante, les "indigènes" n'ont toujours pas eu le beau rôle. Ceci est l'histoire d'un expatrié, Merzouk, parti en France pour travailler en qualité d'immigré. Mais le 1er novembre 1954, la guerre éclate en Algérie. Merzouk regagne alors son pays natal pour participer à la rébellion. Il meurt au combat en avril 1959. Auparavant, il avait chargé son ami Nacim, un collégien, de retrouver Elisabeth, une femme dont il s'était épris en France, du temps de son séjour en métropole. Nacim se lance alors dans des recherches qui le conduiront dans une série de péripéties pleines d'émotion, qui l'amèneront sur les traces de la vérité.
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Posté par khalfi1 le 11 mai 2010
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Présentation
Yves Bugalé est commissaire à la Brigade Financière. L’un de ses agents, le commandant Lenoir se brouille avec le PDG d’une grande boîte d’import-export. Trois mois plus tard, un homme d’affaires genevois est assassiné. Le perspicace commissaire Bugalé va mener l’enquête et se lancer sur les traces d’un scandale mêlant dangereusement le sang à l’argent. Avec une intelligence vive, Une affaire franco-suisse démonte les mécanismes du monde financier. Ce roman mêle habilement vrais secrets et fausses pistes pour bâtir une intrigue en acier trempé. Roger Vincent Aiello a déjà publié le roman autobiographique Un pied-noir comme les autres. Il est également l’auteur de Qui a tué Raguse ?, le premier tome des aventures du commissaire Bugalé. --> |
Extrait du livre
Dans le monde des affaires internationales, il y a peu de place pour la chaleur humaine parce que les relations entre les acteurs ne sont que la conséquence des arrière-pensées qui les habitent en permanence. En conséquence, leurs relations varient selon l’idée qu’ils se font de leurs intérêts tactiques et stratégiques. On peut le regretter, mais c’est ainsi !Extrait du discours d’un dirigeant à l’ouverture d’une session de formation de cadres internationaux.
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Posté par khalfi1 le 11 mars 2010
Cette agitation me grisait. Je choisis une robe blanche brodée de fleurs multicolores et un foulard de même ton. Je me dis qu’ils plairaient, sans doute, à Ali. Comme je n’avais pas de colliers de sequins, Aïcha me prêta le sien.
Pendant que l’on l’habillait, j’entendais un brouhaha confus ; les bruits venant de la vallée et les éclats de pétards se confondaient avec les cris des femmes rassemblées près de moi.
Je me taisais. Mon silence était interprété comme un signe d’émotion. En réalité, la cause en était bien différente. Que dirait Chama si elle voyait tous ces apprêts ? Pourquoi Ali avait-il décidé, sans m’en aviser, que je me soumettrais à ces coutumes ? Etait-ce par goût du pittoresque ? Etait-ce pour faire plaisir aux siens? Et pourquoi ne pas avoir demandé mon approbation ? Ce n’était pas là, certes, les pensées d’une jeune mariée. Et puis, j’aimais mon fiancé ! Ne devrais-je pas accepter tout ce qu’il voulait ? Je le questionnerai plus tard…
Lorsque je fus complètement parée, Fatima, Lalla Badra et les femmes eurent des exclamations admiratives. Elles me firent mille compliments. J’étais très belle dans ces atours. De l’avis de Lalla Badra et de ses amies dont elle se fit l’interprète, jamais les Béni-Ahmed n’avaient vu de mariée plus charmante, plus gracieuse. Flattée, je leur souris.
On me dirigea vers le miroir. Je regardai la silhouette qui s’y reflétait. Le visage était pâle, les lèvres très rouges, les yeux très noirs. J’effleurai du bout des doigts le collier de sequins, le foulard soyeux ; un grand silence s’était fait. Je m’avançai plus près jusqu’à sentir la fraîcheur de la glace sur mon front. Une idée me vint à l’esprit : j’allais à une fête travestie.
Les femmes épiaient chacun de mes gestes. Je les regardai longuement l’une après l’autre et je partis soudain d’un violent éclat de rire. Elles se méprisèrent sur le sens de cet éclat de rire et pensèrent qu’il traduisait ma satisfaction. Elles se mirent alors à parler bruyamment. Mais à toucher la petite main d’Assia, à voir le doux regard d’Aïcha, je me sentis consolée. Je venais de réprimer difficilement, une envie de pleurer…
Aziza impr Imbert, Alger, 1955.
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Posté par khalfi1 le 19 septembre 2008
La science fiction fait partie de la littérature moderne. Ni l’expressionnisme allemand, ni le surréalisme français, ni les productions hollywoodiennes, ni les bandes dessinées de la grande presse ne pourront l’asservir entièrement ou reproduire les sentiments que nous inspirent la lecture des romans du genre. Car la science fiction est par nature, rebelle à tout ordre établi et à tout essai de la faire rentrer dans la sphère du conformisme. Elle est une révolte de l’intelligence contre la nature des choses, contre tout ce qui est imposé à l’homme, contre la pesanteur de la vie quotidienne, contre le temps qui passe et qui ne revient jamais, contre toutes les autres formes de la vie et de la pensée. Elle est l’éternelle et l’insaisissable subversion de l’imagination. Elle invente ce qui est irréel pour le faire rentrer dans la réalité. Ses affabulations deviennent palpables, dès l’instant où l’écrivain manipule avec doigté ses pulsions intérieures et des concepts à priori composés de toutes pièces. Qu’une société se fonde un jour dans la quatrième dimension et la science fiction prendra le maquis dans la cinquième. En laissant les hommes jouer avec les hypothèses et les constructions intellectuelles vaporeuses, la science fiction les dégoûtent de leur condition, surtout lorsqu’il s’agit de remettre les pieds sur terre, après une visite dans l’espace intersidéral. Par son mépris de l’ordre social ou des influences politiques, économiques et culturelles, elle permet à l’esprit de s’évader vers un ordre copernicien supérieur, sans entraves et plein de découvertes. Elle permet aussi une extraordinaire exploration de la condition humaine.
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