Farid el Atrache
Posté par khalfi1 le 29 décembre 2020
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Posté par khalfi1 le 29 décembre 2020
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Posté par khalfi1 le 27 décembre 2020
Le roman de Cedric Plouvier, à savoir Pax Deorum (Paix des Dieux) offre une lecture simple et complexe à la fois, par la multitude des scènes et des personnages aux consonances latines nombreuses et uniformes, à telle enseigne qu’il arrive qu’on se trompe dans leur identification exacte. Il est difficile de ne pas les confondre, tellement ils se ressemblent dans la présentation de leurs noms et de leurs généalogies, par l’auteur de l’ouvrage.
En effet, nous sommes au IVième siècle avant J.C et le commencement de la brillante civilisation romaine, héritière de la civilisation grecque. Elle se bâtit aussi sur la confrontation victorieuse avec les précédents habitants de la péninsule italienne, à savoir les Etrusques.
Les loups géants, le mystère du Lac et d’autres épisodes sont ainsi cités tout le long de la narration. Ils ajoutent des touches pittoresques au déroulement des événements dans ce roman aux multiples rebondissements, comme un thriller.
Dans Ce tome 1, on retrouve plusieurs familles romaines, des gens du peuple, des artisans, des paysans, des brigands, des enfants, des personnalités plus hautement placées, la plèbe, les tribuns, les sénateurs, les consuls et les centurions. Le tout est enveloppé dans une atmosphère de légende et nous offre une vue assez précise et vaste de la société romaine de l’époque : Les descriptions des mœurs et des lieux sont abordées avec beaucoup de détails qui montrent la richesse et le faste dans l’ascension de la Rome antique. Il y a également la peinture des villas romaines, les paysages grandioses de l’Italie, la consistance des vêtements de l’époque, les rôles variés au sein des familles romaines et aristocratiques de cette période.
Cette lecture permet de passer en revue les intrigues au sein de la plèbe et du Sénat romain. On y constate des manipulations, des trahisons, des brutalités, des magouilles, des scènes burlesques dignes d’un théâtre de boulevard. Il existe un côté fantastique et en même temps déroutant des événements racontés et une réalité quelque peu insaisissable. Cela n’empêche pas le déroulement logique et rationnel de l’histoire. En fin de compte, ce livre offre au lecteur l’opportunité de se cultiver et de se plonger en plein milieu d’un univers inconnu mais non dénué d’intérêt du point de vue humain et historique.
Avec une plume ample et incisive, l’auteur a su recréer l’atmosphère particulière de plusieurs siècles en arrière, bien avant l’Empire d’Auguste et de Jules César. On plonge ainsi sans aucune résistance, dans les dédales d’un roman qui ne serait que le début d’une longue saga et de la première République romaine, au passé prestigieux.
Enfin, on pourrait résumer ce premier livre par le passage suivant « Vois-tu, Marcus, Rome s’est construite grâce à des hommes de pouvoir et d’action. Elle est née dans la souffrance, il y a de cela plusieurs siècles, et elle n’a pu grossir qu’en s’imposant face à des ennemis qui ont toujours voulu la détruire avant qu’elle arrive à l’âge d’homme. Parmi ces gens de bien, il y a toujours eu des Valerii. Notre famille est présente depuis le début, bien avant ton père et moi. Si nous sommes encore là aujourd’hui, c’est parce que notre mission a toujours été de faire en sorte que cette mémoire familiale, notre image sociale, continue de briller dans la pénombre que nous vivons aujourd’hui «
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Posté par khalfi1 le 18 décembre 2020
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Posté par khalfi1 le 3 décembre 2020
La confrérie des mots
Une confrérie est normalement une association pieuse, d’assistance mutuelle et d’entraide, souvent associée ou confondue avec les corporations au Moyen Âge.
Justement ce roman débute à partir de l’an 1208 après J.C, dans les premiers temps du Moyen-Âge, bien avant la Renaissance. La confrérie dont il est question est plutôt une organisation guerrière, à la recherche de plusieurs Livres sacrés liés au début de la Chrétienté, Il y est question d’Inquisition, de menace d’extermination des cathares et des albigeois.
C’est un roman historique assez saisissant par l’ampleur de ses descriptions et par la stature imposante des individus qui animent presque toutes les scènes et les événements. On y retrouve tous les ingrédients d’un récit historique avec plusieurs personnages ayant l’héroïsme dans les veines, comme le preux chevalier Rimbaud de Vacqueyras avec son esprit de décision, son intelligence, sa vaste culture et ses prises de risque pour faire triompher sa cause, A ses côtés évoluent d’autres guerriers tout aussi prestigieux, comme par exemple Jean le Preux, issu de l’ordre des Templiers, et Estienne de Coumargon, jeune cavalier à l’allure chevaleresque et plein de prestance.
Nous vivrons une sorte d’épopée dans une reconstruction historique magistrale pleine de rebondissements et à la saveur antique, A la faveur de cette ambiance particulière, nos héros traverseront bien des épisodes éprouvants et euphoriques, lors de leurs différents périples, sur des terres françaises, puis dans le nord de l’Italie, Ils seront obligés de mener de nombreux combats dans cette lutte pour le pouvoir des Mots, et pour compléter leurs Livres, au fur et à mesure de leurs avancées dans des paysages variés et des territoires pittoresques et féeriques. De nombreux obstacles leur seront opposés, et dans une guerre sans merci, leur volonté, leur ténacité, leur désir d’atteindre leur but, leur assureront une maîtrise certaine de leur force et de leurs nerfs. Dans la communauté de leur destin, se mélangent des sentiments d’amour et de haine, sans pour autant qu’ils perdent leurs qualités et l’aura qui entoure leurs actions.
Ouvrage donc intéressant, riche en détails de l’histoire de France au Moyen-Âge, et plein d’enseignements sur cette période sortant de l’ordinaire et de l’âge des ténèbres.
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