L’auto édition.

Posté par khalfi1 le 29 septembre 2024

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Marie Christine.

Posté par khalfi1 le 1 février 2024

marie christine
 

Marie Christine est une femme sportive, épanouie, aimant la vie et une existence paisible. Elle fait régulièrement du Jogging dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris. Ses fonctions d’éducatrice et d’enseignante dans une école de la même ville l’enchantent et la rendent plus enthousiaste. Elle considère ses élèves comme ses propres enfants. C’est pourquoi elle pratique son métier avec amour et une conscience professionnelle sans faille. Elle rencontre Lynès, jeune étudiant à l’Université de Versailles. L’idylle qui se noue entre eux porte le parfum de l’aventure et de la passion. Mais un destin impitoyable et implacable veille pour leur barrer la route du bonheur.

Natif du Constantinois, Khalfi Yacine a travaillé comme cadre, dans l’administration algérienne. Actuellement à la retraite, il s’occupe en lisant des livres, notamment des romans historiques, sentimentaux ou policiers. Il n’hé

  Marie Christine est une femme sportive, épanouie, aimant la vie et une existence paisible. Elle fait régulièrement du Jogging dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris. Ses fonctions d’éducatrice et d’enseignante dans une école de la même ville l’enchantent et la rendent plus enthousiaste. Elle considère ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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elisabeth

Posté par khalfi1 le 3 octobre 2023

elisabeth
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la fille au regard océan

Posté par khalfi1 le 3 octobre 2023

la fille au regard océan
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Mon ouvrage « L’enfer des cadres »

Posté par khalfi1 le 18 avril 2023

Dans les pays sous-développés, les « opérations mains propres » s’apparentent à un véritable vaudeville. On laisse de côté les grosses pointures du régime enrichis sur le dos de leurs peuples et on ne s’attaque qu’aux lampistes, devenus les dindons de la farce. Rarement, les chefs d’Etat, les ministres, les préfets…etc sont mis en cause dans les affaires scabreuses, de corruption ou de détournements de fonds. Pour amuser la galerie et occuper l’opinion publique, on livre à la vindicte populaire et à la machine judiciaire, les commis de l’Etat sans grande responsabilité, juste pour couvrir les vrais grands coupables.

Lenfer des cadres
Album : L'enfer des cadres
L'enfer des cadres
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L’enfer des cadres

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Mes romans et ouvrages

Posté par khalfi1 le 28 janvier 2023

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/lenfer-des-cadres/paperback/product-1j2y56j.html?q=l%27enfer+des+cadres+&page=1&pageSize=4

 

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/elodie/paperback/product-1g2ee847.html?q=elodie+khalfi+yacine&page=1&pageSize=4

 

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/larbi-ben-mhidi/paperback/product-1yv49md6.html?q=larbi+ben+m%27hidi+khalfi+yacine&page=1&pageSize=4

 

https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine

 

https://www.leseditionsdunet.com/livre/marie-laure

 

https://www.amazon.fr/dp/1521229236

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Marie-Laure

Posté par khalfi1 le 31 octobre 2022

marie-laure
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Marie Laure est une pied-noire vivant en Algérie. Au cours de sa scolarité, elle se lie d’amitié avec un camarade de classe avec lequel elle partage de nombreuses choses, de nombreux points communs et de nombreuses occupations. Cette communauté d’intérêts et d’émotions ne manque pas de se transformer peu à peu en une relation durable, fidèle et plus profonde. La guerre éclate en Algérie le premier novembre 1954. Leurs liens resisteront-ils à la tempête et seront-ils en mesure d’éviter les pièges qui pourront les rompre ? En effet, au pied des Aurès, non loin du Mont Chélia, leur aventure particulière comportera diverses péripéties guerrières et autres faits romanesques, non dénués de drames, de l’esprit de décision, de sentiments divers, de poésie, du parfum de l’aventure et de pittoresque.

Marie-Laure

Marie Laure est une pied-noire vivant en Algérie. Au cours de sa scolarité, elle se lie d’amitié avec un camarade de classe avec lequel elle partage de nombreuses choses, de nombreux points communs et de nombreuses occupations. Cette communauté d’intérêts et d’émotions ne manque pas de se transformer ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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C’est encore moi Luc Marandet

Posté par khalfi1 le 10 septembre 2022

cest encore moi
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C’est encore moi ou Chronique d’une fin de vie annoncée.
Les années se suivent, finissent par se ressembler et surtout par se rapprocher. Aussi l’auteur plonge-t-il une ultime fois dans le grand bain pour réviser son itinéraire avant la fin.
Enfin, presque la fin.

On sent tout le long de son récit que l’auteur a vécu des expériences qui l’ont aidé à se forger une idée de la vie et de ses retournements parfois douloureux. Les expressions comme par exemple « D’où je viens »   ou  « Où je vais », en disent assez long sur son état d’esprit. Cela ressemble à un voyage vers des rivages inconnus.

  Je veux aussi citer un petit paragraphe de son texte pour avoir une idée de son parcours un petit peu pyramidal, et presque chaotique :  » En accord avec moi-même, j’aurais plutôt tendance par les temps qui courent, à aller où je peux. Avec les moyens de bord, qui semblent bien dérisoires. Les années ont fait leur oeuvre. Il subsiste un trop plein de souvenirs que j’ai peine à ranger. »

On découvre aussi d’autres expressions suggestives qui permettent de mesurer le désarroi de l’écrivain qui sème pêle-mêle ses états d’âme et ses réflexions sur la vie, sur la mort, Ainsi que sur les nombreuses autres facettes de l’existence, avec des pointes lancinantes de métaphysique et de philosophie anxieuses. 

Dans cette oeuvre, il n’existe pas de plan bien établi, ni une intrigue avec un fil conducteur visible et accessible, facilement identifiable. Les mots et les phrases sont construites comme des objets et des choses prêtes à être jetées à la mer. On se sent comme emporté par les vagues d’un océan houleux dont on n’arrive pas à deviner la destination exacte. C’est la vive impression du temps qui passe irrémédiablement, et de le consistance éphémère du monde qui nous entoure. Malgré une certaine ambiance semblable « à l’ombre des jeunes filles en fleurs », il n’en demeure pas moins vrai, au fil des paragraphes variés qui défilent à vive allure, mais uniformes, qu’il existe un fond d’espérance et de désir de vivre assez intense.  

Le style est bon et assez agréable dans l’ensemble.

C’est encore moi ou Chronique d’une fin de vie annoncée. Les années se suivent, finissent par se ressembler et surtout par se rapprocher. Aussi l’auteur plonge-t-il une ultime fois dans le grand bain pour réviser son itinéraire avant la fin. Enfin, presque la fin. On sent ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Mes livres et romans.

Posté par khalfi1 le 23 août 2022

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Mines et une nuit. Florent Maerten

Posté par khalfi1 le 5 août 2022

mines et une nuit
Album : mines et une nuit

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À cheval entre le XIXème et XX ème siècle, ce récit raconte le parcours torturé d’une bande de vauriens originaires du Nord depuis l’enfance à l’âge adulte, vrillant entre les villes dans un pays et une époque en constante mutation, certains voyages s’annoncent sans retour. Ferdinand, Lucien, Eugène et Albert forment la bande des Picoreurs. D’écoliers en travailleurs, de jeunes révoltés aux révolutionnaires, des quatre cents coups au coup du siècle. Mais, les dés étaient-ils pipés dès le début ?

Dans ce roman il s’agit essentiellement de quatre jeunes garçons  lesquels après l’école  -Ferdinand, Eugène et Lucien- choisissent de travailler dans les mines. Est-ce cela qui a inspiré le titre ? Albert, lui, s’oriente vers la profession  d’ingénieur. Un récit touffu sur la société  des gens  du Nord de la France, à l’époque du roman Germinal d’Emile Zola.. Ferdinand, est le chef incontesté de ce groupe un peu disparate, Il envisage d’autres projets peu recommandables. Pour lui ce sera une vie de hors-la-loi mais libre, Pourtant il continue à considérer  ses amis comme ses plus  fidèles compagnons, avec à l’esprit de nombreux tâches illicites à concrétiser.

 On suit ainsi l’itinéraire d’un groupe de jeunes en pleine effervescence caractérielle, d’individus divers, animés de bonnes et moins bonnes intentions. depuis leur enfance à leur vie adulte. Grâce à eux, on parvient à un véritable voyage dans le temps, entrecoupé par les réalités sociales et historiques de l’époque

« Passage significatif «  : Lucien s’immisça dans le débat en pointant son couteau maculé de gouttes de sang contre sa mâchoire : « Hé, baltringue, je te jure que si  t’grouilles pas, je te taille un sourire jusqu’aux oreilles avec ça ». Une coulée pourpre s’élança le long de la joue du patron. Le taulier accéléra la cadence.

Une fois la portière blindée du bahut béant dans le vide, Ferdinand se dépêcha d’enfourner des tas de pièces et de billets à l’intérieur d’un sac en toile. Il décampa. « C’est bon, on s’ tire » adressa-t-il à Lucien, dont la lame de Lucien était en train de se diriger vers le ventre du chef.

Les deux acolytes regagnèrent le hall d’accueil et embarquèrent Eugène qui avait installé les caboches des victimes face au mur, les mains derrière l’occipital »

En fin de compte, nous avons affaire à un mélange et un côtoiement de destins et de personnages si proches et si lointains les uns des autres. Dans leurs méthodes et leurs agissements, se reflètent leurs méfaits et leurs comportements peu recommandables. Pourtant leurs origines et leurs éducations premières ne semblent pas les disposer à devenir aussi dangereux. Le déroulement des événements, l’apparition progressive des protagonistes et la description des lieux cadrent parfaitement avec le sujet abordé. C’est la projection du thème du banditisme à l’orée du vingtième siècle, avec toutes les conséquences que cela comporte. A lire par les amateurs du genre. 

 

 

  

   À cheval entre le XIXème et XX ème siècle, ce récit raconte le parcours torturé d'une bande de vauriens originaires du Nord depuis l'enfance à l'âge adulte, vrillant entre les villes dans un pays et une époque en constante mutation, certains voyages s'annoncent ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Imbrications de Marie-Pierre Garnier.

Posté par khalfi1 le 3 juillet 2022

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Le 1er novembre 1755, à neuf heures quarante-cinq minutes, la terre se met à trembler à Lisbonne, plusieurs secousses à l’intensité destructrice qui ravageront l’une des plus grandes capitales d’Europe. Thomas, un jeune négociant britannique, se retrouve enseveli sous les ruines de sa maison. Blessé, assoiffé, manquant d’air, il croit sa dernière heure venue.
Deux cent cinquante ans plus tard, Katja, à Vienne, se bat vaillamment contre le spectre de la solitude et les démons du passé, tandis que Neil, à Cambridge, rêve d’un prix Nobel.
Deux personnages d’origines, de cultures, d’horizons différents qui, a priori, n’ont rien en commun. Pourtant, ils présentent des similitudes flagrantes dans leur physionomie, dans leur caractère, dans leurs habitudes. Ils sont régulièrement hantés par le même cauchemar.
Sans le savoir, Katja et Neil portent en eux les gènes, mais aussi les traumatismes de Thomas, leur lointain aïeul.
Sans le savoir, ils sont liés par un fil invisible, celui de l’hérédité.

Dans ce roman, l’histoire se décompose en plusieurs parties et en plusieurs plans, étalés dans le temps et dans l’espace. Une vraie imbrication d’interrogations philosophiques et métaphysiques favorisant l’imagination et les envolées littéraires. Il y a plusieurs regards critiques sur les différents tableaux décrits dans le texte. Le tout est agrémenté par les évocations scientifiques ayant trait surtout à la physique quantique qui donnera lieu à des discussions passionnées entre les principaux protagonistes du roman. Au fur et à mesure du déroulement de l’intrigue, se greffent des thèmes variés et des scènes multiples pleines de saveur.

Remontant le fil du temps, depuis les années 1700, on découvre les mésaventures arrivées à Thomas Percy, lors du tremblement de terre de Lisbonne au Portugal. Ensuite, nous avons affaire à Katja et son fils Jérôme. Leur mode de vie pittoresque est chambardée par leurs relations trop profondes et en même temps ambiguës et parfois tendues. Avec en sus, des rebondissements inattendus. D’autres personnages gravitent tout autour, avec des cérémonies de mariage et des scènes surgies au moment opportun.

Les bouleversements technologiques jouent un grand rôle dans l’ensemble de l’ouvrage. Les descriptions d’une société moderne et civilisée, sont précises et montrent le degré de progrès d’une civilisation bien avancée. On voyage ainsi allègrement de Londres vers Paris, de Lisbonne vers Vienne. Les similitudes et les ressemblances avec quelques personnages centraux amènent à se poser des questions sur leur généalogie, et l’hérédité transmise entre les générations humaines. 

Des particularités génétiques sont notamment mis en évidence. Elles se transmettent à travers les âges et les distances. Des gens séparés par des milliers de kilomètres peuvent sans le savoir, avoir des liens de parenté insoupçonnés jusqu’alors. Comme c’est le cas par exemple, de Neil et de Katja.

Le roman est très détaillé, au style dépouillé, au présent de l’indicatif et avec des phrases courtes et pleines de symbolique. Lecture recommandée.

Le 1er novembre 1755, à neuf heures quarante-cinq minutes, la terre se met à trembler à Lisbonne, plusieurs secousses à l’intensité destructrice qui ravageront l’une des plus grandes capitales d’Europe. Thomas, un jeune négociant britannique, se retrouve enseveli sous les ruines de sa maison. Blessé, ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Du Gévaudan au Château de Versailles par Florence Metge.

Posté par khalfi1 le 13 mai 2022

Du Gévaudan au Château de Versailes
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Quand une rescapée de la bête du Gévaudan rencontre le roi de France…

En 1764, sous le règne de Louis XV, le Gévaudan est ravagé par la terreur : une bête mystérieuse attaque, égorge et tue femmes et enfants. Les méfaits de ce prédateur insaisissable engendrent une véritable psychose collective. Les événements tragiques sont amplifiés par les journaux qui se moquent du roi.

Le premier fait divers de l’histoire devient vite une affaire d’État. Qui sème la terreur dans la province : un loup, un fléau de Dieu, un animal hybride ou exotique, un loup-garou, un sadique ?

Attaquée par la bête, Hélix est la première qui réussit à la faire fuir en la blessant. Pour la récompenser de son courage, Louis XV l’invite à Versailles.

Cette rencontre va bouleverser la vie de cette jeune mariée en quête de liberté.

« Du Gévaudan à Versailles : l’emprise de la bête » est une immersion dans la France du XVIIIe siècle. Mêlant histoire, suspense, thriller et romance, le roman aborde toutes les facettes de l’affaire de la bête du Gévaudan, complexe et sensationnelle.

Roman historique qui met en scène la terrible bête du Gévaudan. C’est aussi une sorte de témoignage sur les faits et méfaits de cette créature sauvage dont on n’arrivait pas à délimiter exactement la forme et les aspects : est-ce un loup-garou ou un homme déguisé en loup ?

Hélix est la principale héroïne de l’histoire. Dans ce récit, il existe une alternance continue entre les événements anecdotiques et tragiques provoqués par la bête sauvage qui tue, décapite et dévore des dizaines de personnes, surtout des femmes et des enfants, sur son passage. Et l’histoire de Hélix, fille de Pierre Dalle et qui a échappé par miracle à la mort.  Convoqué par Le Roi Louis XV  au château de Versailles, pour témoigner de ce qui lui est arrivé et décrire avec précision, la scène qu’elle a vécue, c’est l’occasion rêvée pour la jeune femme de fuir Saint-Chély et un mari tyrannique, ivrogne et violent. Chemin faisant, elle noue une relation amoureuse avec Louis XV, tout en apprenant l’équitation et la « science des chevaux ».

 Voici un passage révélateur d’une des facettes du récit  » Le notaire d’Aumont prend à coeur sa mission de représentant du peuple du Gévaudan. Hélix, elle, est contente d’avoir quitté Saint-Chély et son mari ».   Donc, le parcours de la bête du Gévaudon est assez célèbre et atypique, car celle-ci a sévi pendant plusieurs semaines contre les populations de la région. L’auteur a su relater très bien les événements qui se sont passés pendant cette période trouble et tourmentée. Pour les amoureux des récits historiques peu ordinaires, c’est le moment de s’y plonger car la plume de l’auteur est souple et fluide. Le style est plaisant, direct et attirant, sans détours. Mots simples et phrases courtes font la qualité et le charme de ce livre. 

Quand une rescapée de la bête du Gévaudan rencontre le roi de France... En 1764, sous le règne de Louis XV, le Gévaudan est ravagé par la terreur : une bête mystérieuse attaque, égorge et tue femmes et enfants. Les méfaits ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Ecrire un livre, ce n’est pas pouvoir le vendre tout de suite.

Posté par khalfi1 le 22 avril 2022

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Une chanson du nord par Gabriel Joyce Blake

Posté par khalfi1 le 22 avril 2022

La chanson du nord
Album : La chanson du nord

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Gabriel Joyce Blake

Synopsis : Au décès d’Iùrnan Faulkner, son fils entre par hasard en possession d’un manuscrit inachevé, dont l’écriture semble avoir débuté durant la jeunesse de son père. Étudiant ce qui semble être un récit historique ponctué d’événements étranges, Blayne Faulkner tente de terminer cette chronique inachevée, sans se douter que ce qui y est relaté a contribué à forger le royaume d’Écosse. Racontant les derniers sursauts de tribus pictes face à la domination scandinave et à la puissance du royaume gaël du Dál Riata, la saga initiée par Iùrnan Faulkner va faire voyager son fils à travers les âges, pour révéler entre récits et poèmes que la magie du monde n’a pas été totalement engloutie par le temps.

J’ai particulièrement retenu un passage très suggestif «  Il y avait dans son texte, une certaine délicatesse. Les lignes vacillaient entre l’inspiration romanesque et chronique insulaire. De nombreux fragments poétiques, détaillent également des lieux, des événements d’un réalisme convaincant et on ne pouvait nier l’aspect descriptif du tableau, qui donnait finalement de la contenance à la fable. Les éléments imaginaires n’atténuaient pas la crédibilité des faits historiques relatés. »

Alternance entre le poétique et la prose historique et romanesque. C’est un moyen de nous plonger, dans les contes et légendes de la Scandinavie (les noms des personnages et des lieux nous disent assez longuement sur cela). Avec en arrière-plan, l’Ecosse et son histoire millénaire. Après la découverte du manuscrit d’Iùrnan Falkner, son fils se lance dans l’aventure de la Chanson du Nord. Les introductions sont parfois en vers, parfois comme un extrait d’écrits romanesques. Ce mélange fait l’originalité de l’histoire racontée. On dirait une pièce de théâtre où les rôles sont joués de manière authentique. Surtout le côté historique qui est bien souligné et mis en exergue.

Toutefois, il faut relire deux à trois fois le texte pour comprendre le vrai sens du récit. Le monde décrit fait penser beaucoup aux brumes d’où émergent les bateaux des Vikings. On est bien dans le Grand Nord avec toutes ses facettes particulières et son atmosphère correspondant au sens que l’auteur veut imprimer à son roman. Les noms sont parfois difficiles à retenir mais c’est cela justement qui fait la spécificité des mots et des phrases mis en avant et employés pour les descriptions des tableaux, des événements et des individus intervenant dans les actions et sur cette scène de « théâtre », similaire quand même à une réalité tangible. Le style est sobre et direct malgré quelques passages trop touffus.

A lire par les amateurs de littérature segmentée et triangulaire.

Roman écrit par Gabriel Joyce Blake.

Gabriel Joyce Blake Synopsis : Au décès d’Iùrnan Faulkner, son fils entre par hasard en possession d’un manuscrit inachevé, dont l’écriture semble avoir débuté durant la jeunesse de son père. Étudiant ce qui semble être un récit historique ponctué d’événements étranges, Blayne ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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CIAO Bella de Melinda Schilge

Posté par khalfi1 le 19 mars 2022

CIAO Bella
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Ingénieur, Benjamin se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au cœur des villes. Il pressent que le programme est un danger pour les populations, même si l’engin doit bénéficier de son propre réseau, mais il est entravé par le poids du suicide de sa tante, et son enthousiasme pour la haute technologie a pris fin en Afghanistan, où il a appris à ses dépens qu’un esprit malveillant peut transformer le drone en arme.
Les intérêts de Buleo, son entreprise, et ceux du ministre des transports, ou même ceux de Tanya, sublime arriviste en charge de la communication du projet, sont autant d’obstacles à franchir, et les stratagèmes qu’il imagine ne suffisent pas à ébranler une machinerie bien huilée, soi-disant au service de tous. Parallèlement, Habib Khan, l’Afghan à l’origine du drame qu’il a vécu en Afghanistan, poursuit ses manœuvres pour parvenir à utiliser le Junction à des fins de vengeance. Il compte sur son frère Mahdi, et sur sa femme Asima, réfugiés en France, avec qui il a engagé une lutte contre les talibans…Benjamin parviendra-t-il à recouvrer l’envie de se battre ? En aura-t-il les moyens ? Sera-t-il de taille face à l’ambition démesurée des Français, et à la détermination de Khan ?

 Ce roman est d’une actualité brûlante avec tout ce qui se passe autour de nous avec le risque de conflits catastrophiques. Benjamin est un ingénieur spécialisé dans les drones. Il aime parcourir le monde puis il revient dans sa société avec le souci de la développer au niveau de sa ville natale. La fréquentation des nombreuses filiales et annexes de la société lui ont permis d’acquérir beaucoup d’expérience et de se familiariser avec la technique des drones.

 Conformément aux progrès de la technique et de la technologie modernes, tout semble être en bonne voie de réalisation. Seulement il va y avoir un problème de taille car cette belle réalisation risque d’être détournée de son affection initiale, à savoir devenir utile à l’ensemble des populations du globe terrestre :En effet, au début,  personne ne veut accorder de l’importance aux avis et aux instincts de Benjamin, que ce soit la direction de l’entreprise, les autorités gouvernementales et même ses  proches et ses amis, comme par exemple Mario. Il est seul contre tous à essayer de mieux faire comprendre les choses et les dangers qui pointent à l’horizon. La vie de milliers d’êtres humains peut basculer du meilleur au pire, surtout en cas de conflits imprévus ou planifiés. Mario en sait quelque chose. Même et  surtout  Stella, une enfant de neuf ans qui va apparaître et modifier le train de vie de Benjamin. Elle va lui apprendre, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à mieux maîtriser son destin soumis aux houles d’une mer agitée, à mieux se comporter en cas de difficultés psychologiques et mentales. Les bonnes initiatives sont à cette seule condition

Ce roman  est très révélateur du monde actuel, de ses dangers malgré les progrès scientifiques et la marche de l’humanité vers une meilleure destinée et un meilleur confort. L’auteur marche avec son temps. On plonge ainsi au coeur des avancées technologiques et les résultats négatifs ou positifs qui en découlent. C‘est clair, net et précis. Melinda Schilge nous amène à nous poser de nombreuses questions sur le sujet de l’ère moderne et de la modernité des progrès technologiques, sur les risques de guerre avec des milliers de morts innocents, sur les avantages et les inconvénients de l’utilisation des découvertes scientifiques et industrielles. Ce livre nous livre des choses attendues de ce qui se passe autour de nous dans le monde actuel, avec la primauté du matérialisme sur le spirituel. C’est une découverte avec un style direct, limpide et non ampoulé. La plume de l’auteure est par endroits, très fluide et multipliée en trois dimensions, afin de nous montrer tous les espaces invisibles et visibles du décor ainsi planté.

 

 

Ingénieur, Benjamin se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au cœur des villes. Il pressent que le programme est un danger pour les populations, même si l’engin doit bénéficier de son propre réseau, mais il est entravé ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Mes romans surtout « Marie Christine ».

Posté par khalfi1 le 8 mars 2022

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Promotion de livres sur Amazon

Posté par khalfi1 le 26 février 2022

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Les morts insignifiants de Gaëtan Ballester.

Posté par khalfi1 le 15 février 2022

Les morts insignifiants
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Paris est une capitale monstrueuse. Elle dévore et vomit ses habitants sur ses trottoirs, sans demander son reste. Cédric pensait pouvoir y vivre sa nouvelle vie… Sa rencontre avec Marion Müller, une dirigeante de friperie atypique, arrivera-t-elle à le sortir du trou à rat dans lequel il s’est enterré ? La Grandeur n’a pas de prix. Prostitution, ambition et richesse s’entrechoquent face à un passé sombre et au souvenir d’Amélia.

Dans ce roman, comme dans tant d’autres, l’utilisation du présent met le lecteur en plein milieu du récit et dans le vif du sujet.

 Cédric, le principal héros de l’histoire, après quelques errances et quelques échecs qui le marquent profondément, surtout après la mort de son père, arrive à Paris et décroche un travail chez Marion. C’est une occupation commerciale dans la vente de la friperie de luxe, fort appréciée par les dames parisiennes.

Avec le souvenir d’Alméria qui le hante, il passe par quelques péripéties « juteuses »  où les scènes érotiques ne sont pas absentes.

Dans  « les morts insignifiants » de Gaëtan Ballester, on se plonge dans un environnement parisien, pas toujours régi par la morale ou les bonnes mœurs..

En quelques mots, la friperie dont il s’agit cache derrière, quelques agissements pas toujours recommandables quand il s’agit de gagner  beaucoup d’argent. Cédric qui était complètement fauché au départ, se voit offrir un pactole consistant par des femmes d’un certain âge, soucieuses d’éprouver de nouveau, en sa compagnie, les « sensations » de leur première jeunesse. On le voit donc, c’est un magasin de friperie bien spécial qui n’empêche pas notre héros, de fréquenter des lieux et des hôtels de standing où il se passe des choses proches de la prostitution. Et où la richesse est à portée de la main.
Chaque chapitre débute par une illustration et une image simplifiée qui donne déjà une idée du contenu, avec des paragraphes bien mis en page et bien structurés. Il n’y a pas à dire. L’auteur a bien soigné la présentation de son roman.
Et les personnages comme Marion Müller ajoute avec bonheur leur grain de sel et leur présence un peu sulfureuse et piquante. Le tableau est complété par la personnalité de Cédric, parfois hésitant, parfois audacieux dans les choix que lui dicte Marion, son mentor et son employeur.. Mais à la fin, retrouvera  -t-il Alméria ? Au lecteur de le découvrir dans ce roman dédié, me semble-t-il à cette société de surconsommation..

Paris est une capitale monstrueuse. Elle dévore et vomit ses habitants sur ses trottoirs, sans demander son reste. Cédric pensait pouvoir y vivre sa nouvelle vie... Sa rencontre avec Marion Müller, une dirigeante de friperie atypique, arrivera-t-elle à le sortir du trou à ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Sur le Chemin de nos rêves par Alice Nevoso

Posté par khalfi1 le 9 février 2022

Sur le chemin de nos rêves
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Lola, 30 ans, est professeur de danse Street-Jazz. La vie s’effondre pour elle le jour où, victime d’un grave accident, elle se met à boiter et ne peut plus assurer ses cours de danse. En mode régression, elle passe sa vie sur son canapé, à manger des tartines de fromage fondu et de ketchup et à jouer aux jeux vidéo

C’est sans compter l’apparition de Camille, 40 ans, prof de latin-grec, éprise de culture classique, et un peu psychorigide sur les bords. Camille est morte il y a deux jours, et ne peut se résoudre à disparaître sans transmettre encore un peu ses valeurs et son mode de vie à ses trois enfants.

Camille va alors proposer un pacte un peu étonnant à Lola. Dans cette nouvelle configuration, Lola va devoir s’adapter au mari de Camille, un original fan d’insectes et adepte de lessive faite maison. Mais elle va aussi faire la connaissance de Giulia, une extravagante quinquagénaire qui vient d’être larguée, d’Alexis, un beau brun intello aux yeux clairs, mais aussi d’un hérisson presque moribond, et d’Inès, une jeune danseuse urbaine au talent fou. Lola va-t-elle réussir à faire taire ses pulsions d’autodestruction, et à comprendre qu’elle a encore des choses à donner au monde ?

Ce roman parle de démons intérieurs et de reconstruction, de danses urbaines, de sororité, d’essoreuse à salade, de philosophie stoïcienne, et d’amour évidemment !

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Dans ce récit, l’emploi du présent de l’indicatif, fait vivre de façon plus vivante et plus directe, les personnages et les situations vécues, avec une envergure particulière. Les différents protagonistes évoluent dans un monde surréaliste et kafkaïen. Un style léger et aérien avec de nombreux dialogues peu anodins et pleins d’humour.    Un fantôme que personne ne voit, ä part Lola.  Ce fantôme parle, agit et montre le chemin à Lola, au milieu d’un indescriptible charivari. Il apparaît et disparaît au gré des aventures intervenant et suivant le fil de la narration. Les scènes sont cocasses et inattendues.   

La  plume d’Alice Nevoso nous fait ainsi découvrir les tenants et les aboutissants d’une histoire rocambolesque..

On retrouve des passages fantastiques et fantasques,, avec quand même de l’amour et de la tendresse dans un environnement attachant et plein de clarté.  Avec toujours cet humour décapant. et sulfureux par endroits..  .

Lola, ancienne professeur de danse est atteinte par une dépression nerveuse à la suite d’un accident l’ayant rendue boiteuse et l’empêchant donc de pratiquer sa plus grande passion, à savoir la danse.  Camille ou son fantôme, puisqu’elle est décédée depuis deux jours survient dans son appartement. de façon inopinée. Elle demande à Lola de s’occuper de ses enfants. Et pourtant leurs deux caractères ne sont pas identiques. . Lola  pratique la danse urbaine, mange des tartines de fromage fondu avec du ketchup.. Camille, elle,  était professeur de latin-grec et  jouit d’une grande culture générale. elle aimerait que ses enfants suivent le même chemin fructueux.  Lola profite ainsi de la présence de Camille pour essayer de se refaire une santé. Et rencontrer de nouvelles connaissances.  Le fantôme de Camille, de son côte va apprendre beaucoup de choses qu’elle n’aurait jamais suspectées si elle était restée en vie.
Les phrases de ce roman sont courtes et s’enchaînent de façon particulièrement logique et sans accroc. Le thème principal semble être la mort, la dépression, la solidarité entre les individus, l’amitié et bien d’autres sentiments entrant dans la nature humaine. C’est une invitation au voyage dans un monde métaphysique peu commun et de feel-good comme l’affirme l’auteure..
 
A lire par les amateurs de ce genre de littérature.

Lola, 30 ans, est professeur de danse Street-Jazz. La vie s'effondre pour elle le jour où, victime d'un grave accident, elle se met à boiter et ne peut plus assurer ses cours de danse. En mode régression, elle passe sa ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Les chroniques du Québec libre.

Posté par khalfi1 le 3 février 2022

Chroniques du Québec libre
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A ma gauche : Paul Niemand. Ancien légionnaire. Président de l’entreprise Accurate Security. Dur, impitoyable, froid comme la glace. Aime : sa mère, son frère, sa soeur, ses neveux, ses nièces ses frères d’arme, le metal, (surtout Metallica et Rammstein), les armes et son ex Laure qui l’a quitté récem¬ment. Déteste : les politiciens, les journalistes et par-dessus tout les bran-leurs à mèches prétentieux qui croient que la terre tourne autour d’eux. A ma droite : Nathan Turner. Maire de Québec et chanteur de VersusJames. Borderline, excessif, libertin, libertaire, politicien, accomplissement ultime du branleur à mèches. A une conviction intime : la terre tourne autour de lui. Aime : sa femme Lola, ses six enfants, ses amis et ses ex qui sont les mêmes, la musique, (surtout les Rolling Stones, die Cure, the Smiths Thié¬faine et Eels), le whisky canadien, la royal caramel, le sexe et l’indépendance du Québec. Déteste : qu’on lui dise ce qu’il doit faire et par- dessus-tout le gouvernement fédéral canadien. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Pourtant, quand Nathan Turner est victime de plusieurs tentatives de meurtre, ses amis engagent Paul Niemand pour le protéger. Travailler ensemble ? Impossible. Développer une estime et un respect réciproque ? Encore plus impossible. Devenir amis ? Allons, soyons sérieux ! Sur fond de lutte pour l’indépendance du Québec, un roman plein d’humour et d’action, dans la veine de « l’arme fatale » et de « Tango et Cash », sur deux hommes que tout oppose et pourtant… Impossible n’est pas français. Mais est-ce québécois ?

 

Marilène Pujol et Pierre Noratlas forment un duo un peu barré. Elle aime les groupes de rock, les rapports humains dans les groupes de rock et l’indépendance du Québec. Il aime les hauts faits guerriers, les militaires et les jolies filles. Nathan Turner est sa part masculine. Paul Niemand est son alter ego.

 

 Une multitude de personnages et la complexité de certaines situations rendent la lecture de ce roman d’une longueur respectable un peu ardue.  On se perd de temps à autre entre les lignes et les chapitres. Il faut scruter chaque page pour mieux comprendre l’intrigue et suivre le fil conducteur de l’histoire. Compte tenu de la longueur du texte, les tenants et les aboutissants sont à décortiquer avec soin..

Les principaux acteurs nombreux, se croisent et s’entrecroisent dans une folle farandole qui n’est pas sans attrait.  Mais le rôle de chacun dans l’histoire, est bien précisé.  Ce qui rend l’accès à une meilleure compréhension du déroulement des faits et des scènes. Au fur et à mesure de l’avancement de la lecture, on saisit mieux le comportement des individus et le cheminement de chacun dans un environnement  que l’auteur cherche à simplifier grâce à un vocabulaire adapté

Tout en ajoutant une foule de détails qui rendent très denses, les explications et les en-têtes de chaque chapitre abordé.

Les liens de parenté, d’amitié et d’amour se tissent lentement sous nos yeux. Les relations se nouent se dénouent sans porter préjudice à l’unité d’action, de temps et de lieu, aux événements racontés.  

A noter les innombrables dialogues touffus et incontournables.

L’histoire tourne surtout autour de Paul Niemand et Nathan Turner.

Des légendes et des faits réels se tissent autour d’eux, dans une ambiance de musique et de rock. Mais tout ce qui brille n’est pas or. Néanmoins, on se plonge dans l’aventure comme si on était acteur, tout en étant spectateur.

Roman à lire pour les amateurs fascinés par ce genre de littérature au style peu conventionnel.

A ma gauche : Paul Niemand. Ancien légionnaire. Président de l'entreprise Accurate Security. Dur, impitoyable, froid comme la glace. Aime : sa mère, son frère, sa soeur, ses neveux, ses nièces ses frères d'arme, le metal, (surtout Metallica et Rammstein), les armes et son ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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MAY de Laurent Cappe.

Posté par khalfi1 le 18 décembre 2021

Belle est lasse de sa vie parisienne, lasse de son époque. Elle décide de tout quitter, et d’investir sa fortune dans l’achat d’un domaine du 18ème siècle, à Broclemet, dans le nord de la France. Elle est alors à mille lieues d’imaginer que May, l’ancienne propriétaire, a semé pour elle des lettres, comme autant de petits cailloux blancs sur le chemin de leurs destins croisés. Prédestination, hasard ? Belle, en tous cas, en est persuadée : ces courriers lui sont directement adressés, et cette révélation bouscule sa conception rationnelle de l’existence. Commence alors, entre les deux femmes, un dialogue à travers le temps et par-delà la mort, un jeu de piste . Le château livrera  -t-il ses secrets les plus enfouis ? Entourée de Jasmine, sa meilleure amie, de Marc et Elisa, le gardien du domaine et son épouse, Belle parviendra-t-elle à s’arracher à son ancienne existence, à s’enraciner, à bâtir un avenir solide et enchanté pour sa fille Victoire ?
Un roman qui nous transporte dans le temps, nous fait voyager à travers les époques, et nous entraine dans le tourbillon de ses personnages en mal de racines et de transmission.

Ce  roman met en parallèle trois personnages essentiels à des époques différentes mais adjacentes. Une sorte de voyage dans le temps et dans l’espace. De la Première Guerre mondiale à nos jours. Chacun des personnages raconte son histoire qui s’intègre  parfaitement dans un ensemble fait de décors et de descriptions détaillées des acteurs du livre.  Les parcours sont atypiques et riches en émotions.  La situation de tous les protagonistes du récit dévoile les caractères et les imaginaires dans des décors différents, tantôt parisien, tantôt autour du château  que Belle a choisi pour fuir son travail routinier et  Paris. Se retrouver dans une campagne verdoyante et faire des projets lui procurent des sentiments de bien-être et d’un devoir bien accompli.   Une ambiance de fête ne manque pas de régner au sein d’un grand nombre de chapitres. On découvre les différentes facettes de May,  Belle, Elisa, Marc, Mathieu,  Jasmine… L’écriture est fluide et agréable. Le déroulement des faits est intense et le récit alterne les dialogues et les sentiments profonds de chacun des personnages. Les destinées, l’attachement à la terre, mais aussi des trahisons sont montrées sous leur véritable jour.  L’auteur a su mener à bien son roman jusqu’à la fin, de façon fine, prenante et audacieuse.

Ouvrage à lire et à apprécier.

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Quand ma tête perd les pédales

Posté par khalfi1 le 9 octobre 2021

Quand ma tête perd les pédales
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« Quand ma tête perd les pédales ». C’est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l’auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux et d’autres petites localités plus charmantes les unes que les autres. On découvre des paysages merveilleux et des personnes et des familles très sympathiques, accueillantes et chaleureuses. On se laisse emporter par des doux sentiments, dans une atmosphère douce et festive. Tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième personne, l’écrivain nous promène au-delà des Pyrénées, dans sa promenade vers le Portugal, en passant par l’Espagne. Son but, tout en jouissant du spectacle en parcourant des centaines de kilomètres, de recueillir des fonds  financiers suffisants pour une association d’handicapés. Initiative louable en soi.

Son parcours lumineux et utile; est agrémenté de temps à autre par des séjours dans des campings, des auberges de jeunesse et même des familles qui lui ouvrent les portes de leurs demeures, avec grand plaisir. Non sans nouer des amitiés de passage comportant des émotions propres à ce genre de rencontres fort instructives. C’est une sorte d’aventure à vélo où l’on apprécie les différents panoramas de la France et des autres pays traversés, parfois à couper le souffle. L’auteur ne se prive pas de laisser sa plume féconde, décrire ce qui lui tient à coeur, à savoir d’abord  son entreprise philanthropique, ensuite les sentiments qu’il éprouve à chaque tournant de son échappée vers des terres plus ou moins connues, avec des peintures précises de villes, de campagnes charmantes et de montagnes saisissantes. On a même le droit d’assister à la finale de la Coupe du Monde de 2006 entre la France et l’Italie, où cette dernière triomphe dans un climat houleux, émaillé d’incidents regrettables.

Les actions se déroulent de façon chronologique depuis 1991 jusqu »aux alentours de l’année 2006, avec pour toile de fond, des parents aimants et aimables. Les  phrases se suivent ainsi dans une ambiance conviviale, où apparaît un sens de la répartie et du dialogue assez remarquable. Même si une certaine monotonie se dégage et surgit dans la lecture de quelques endroits du texte.

Quelques intervalles du roman sont fort révélateurs de l’état d’esprit de l’auteur, comme dans une autobiographie fournie en détails remplis de richesse : » Atteint par le virus du voyage, j’ai bien peur de ne pouvoir m’en passer ».  Autres aspects de cette aventure pittoresque, remplie d’imprévus et d’attraits « Je profite de quelques minutes de la traversée pour prendre des photos en repensant à ce qui vient de m’arriver ». 

Ce livre plaira aux lecteurs philanthropiques et aux amateurs d’émotions fortes, de cyclisme et aimant pratiquer le vélo comme sport d’endurance.  

"Quand ma tête perd les pédales". C'est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l'auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Quand ma tête perd les pédales

Posté par khalfi1 le 9 octobre 2021

Quand ma tête perd les pédales
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« Quand ma tête perd les pédales ». C’est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l’auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux et d’autres petites localités plus charmantes les unes que les autres. On découvre des paysages merveilleux et des personnes et des familles très sympathiques, accueillantes et chaleureuses. On se laisse emporter par des doux sentiments, dans une atmosphère bonne et festive. Tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième personne, l’écrivain nous promène au-delà des Pyrénées, dans sa promenade vers le Portugal, en passant par l’Espagne. Son but, tout en jouissant du spectacle, en parcourant des centaines de kilomètres, de recueillir des fonds  financiers suffisants pour une association d’handicapés. Initiative louable en soi.

Son parcours lumineux et utile, est agrémenté de temps à autre par des séjours dans des campings, des auberges de jeunesse et même des familles qui lui ouvrent les portes de leurs demeures, avec grand plaisir. Non sans nouer des amitiés de passage comportant des émotions propres à ce genre de rencontres fort instructives. C’est une sorte d’aventure à vélo où l’on apprécie les différents panoramas de la France et des autres pays traversés, parfois à couper le souffle. L’auteur ne se prive pas de laisser sa plume féconde, décrire ce qui lui tient à coeur, à savoir d’abord  son entreprise philanthropique, ensuite les sentiments qu’il éprouve à chaque tournant de son échappée vers des terres plus ou moins connues, avec des peintures précises de villes, de personnages rencontrés, de campagnes charmantes et de montagnes saisissantes. On a même le droit d’assister à la finale de la Coupe du Monde de 2006 entre la France et l’Italie, où cette dernière triomphe dans un climat houleux, émaillé d’incidents regrettables.

Les actions se déroulent de façon chronologique depuis 1991 jusqu »aux alentours de l’année 2006, avec pour toile de fond, des parents aimants et aimables. Les  phrases se suivent ainsi dans une ambiance conviviale, où apparaît le sens de la répartie et du dialogue. Même si certains endroits se font signaler par une certaine monotonie non préjudiciable à l’ensemble de la construction du roman..

Quelques intervalles du texte qui retiennent l’attention  » Bruno se réveille. A travers les volets, il aperçoit une lumière jaune. On est en avril 1991 et les jours commencent à s’allonger. Les rayons du soleil caressent enfin les jardins, les corps et les esprits ».    »Les rouages de la machine de mon projet, un vélo dans la tête, sont enfin enclenchés ».  

« Je profite de quelques minutes de la traversée pour prendre des photos en repensant à ce qui vient de m’arriver ».  Les autres paragraphes sont dans le même style et la même veine. Livre donc à découvrir pour les amoureux de la littérature du voyage et de l’inconnu.

"Quand ma tête perd les pédales". C'est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l'auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Au creux de l’anse de Florence Tachoires

Posté par khalfi1 le 22 septembre 2021

la baie dArcachon
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1927. Sur fond historique de l’entre-deux-guerres, un couple, tourné vers l’avenir, s’installe sur les rives d’un bassin d’Arcachon en plein essor balnéaire.

Lui est architecte. Sur le bateau qui le conduit à Arcachon, hanté par les souvenirs, il rencontre le sosie de sa première femme morte pendant la Grande Guerre. Il se lance en quête de son amour perdu. D’autre part, pour réaliser son rêve de constructions avant-gardistes, il intègre le syndicat d’initiative dirigé par un pharmacien qui intrigue pour se faire élire maire. Elle est hôtelière et poursuivie par son ancien amant qui revendique la paternité de son fils. Témoin d’un accident de la route, elle se retrouve mêlée à une affaire de diamants et lorsqu’elle découvre un foulard taché de sang dans la voiture de son mari, elle engage un détective. Chaque personnage qu’ils croisent sur leur route s’immisce dans leurs vies. Les événements vont alors se précipiter et les secrets enfouis depuis trop longtemps vont ressurgir. Au rythme des marées de cet environnement qu’ils avaient choisi pour paradis, le destin va leur faire vivre l’enfer.  Le jour de la fête, les vérités éclatent et le lecteur découvre les prénoms du couple.

 Ainsi on se laisse emporter par l’écriture de ce roman vers des rivages tantôt sombres, brumeux, inconnus et insaisissables, tantôt familiers, lumineux et très palpables. Il faut dire que le début du récit, avec la rencontre de Mr Té, architecte, et Mr Harry Pol, ingénieur, nous incite à poursuivre notre exploration. On plonge ensuite dans le déroulement des faits imprévus, et un dépaysement assez agréable. De surprise en surprise, on voyage de la baie d’Arcachon jusqu’au village de Claouey.

L’ossature du roman comprend des assemblages urbains assez originaux, dans un décor où évoluent des personnages nombreux et atypiques. Les mots au départ sont précis  telle la phrase « Mr Té s’accroche à la rambarde. Il se revoyait quatorze ans plus tôt, à enseigner des formules de calcul de surfaces à une jeune fille qui deviendra sa première femme, Georgette »

D’autres scènes plus ou moins piquantes, plus ou moins pittoresques, complètent les descriptions des moeurs de la région. Le style est clair avec des phrases courtes qui n’en demeurent pas moins assez énigmatiques et rompent par endroits, le fil conducteur de toutes ces intrigues mises en chantier. A Claouey, on a tout le temps et le loisir d’observer le monde et les gens qui gravitent tout autour. Le champ est ouvert à toutes sortes de vibrations humaines et les mystères se dévoilent peu à peu. Au fil de la narration, on apprend beaucoup de choses sur certaines manigances et les rôles parfois peu clairs des différents personnages mis en oeuvre dans l’ouvrage.

L’histoire se déroule par accrocs et par saccades qui donnent une empreinte particulière à la plume de l’autrice, avec un rythme en ligne brisée dans quelques passages de la narration. Ce qui n’enlève rien à la qualité du vocabulaire et des locutions employées. En effet, il s’agit en l’occurrence de plusieurs histoires dans une même histoire, dirigées vers une unité de lieu et d’action.  A petites doses, l’autrice a construit de façon intelligente, le cours de ses pensées mises noir sur blanc. Que ce soit à travers les Landes, la ville de Bordeaux ou la baie d’Arcachon, le lecteur ne se perd pas et trouve aisément son compte et son plaisir.

C’est un kaléidoscope de situations entremêlées, cocasses, liées à des tableaux bien achalandés pour faire ressortir à la fin, un ensemble de paragraphes homogènes et faciles à comprendre. Le tout est bien ficelé, malgré quelques passages demandant une deuxième lecture afin d’en saisir le vrai sens ou l’expression cachée. En tout cas, le creux de l’anse sent la fraîcheur de la brise marine et ce, en dépit des comportements inhabituels de certains habitants.

Lecture donc à recommander.

1927. Sur fond historique de l’entre-deux-guerres, un couple, tourné vers l’avenir, s’installe sur les rives d’un bassin d’Arcachon en plein essor balnéaire. Lui est architecte. Sur le bateau qui le conduit à Arcachon, hanté par les souvenirs, il rencontre le sosie de sa ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Hanaë Dragonfly de Esméralda Cicchetti.

Posté par khalfi1 le 20 août 2021

Hanaë Dragonfly de Esméralda Cicchetti. dans littérature

Dans ce roman peu ordinaire, on apprécie à leur juste valeur et on respire à pleins poumons, les suaves odeurs qui se dégagent tout le long du récit. Nous assistons à des voyages visuels et olfactifs, qui permettent l’identification rapide (comme la madeleine de Proust), des acteurs mis en scène par l’auteur. Comme ce policier dont le parfum qu’il dégage, sert à cette jeune femme arrêtée dans la nuit, de disparaître dans la nature environnante. Elle est bien décidée à tout recommencer, s’il le faut.

Par endroits, le développement du texte correspond peu à la couverture du roman et déroute quelque peu l’attention du lecteur. En tout état de cause, la suite est intrigante et comble cette lacune car le style employé est calme, serein et direct. C’est poétique, charmant et donne la possibilité de passer au-delà du mystère et de la solitude contenus dans le livre, grâce surtout à une plume souple et sans trop de raccourcis. Les méthodes de rédaction ainsi employées suscitent de la passion et la curiosité. On a envie de mieux connaître toutes ces odeurs -qui sont la base du roman- diffusées dans un univers différent de celui qu’on a l’habitude de fréquenter. C’est cela la magie de la littérature par le truchement de laquelle, on s’évade du quotidien, pour mieux vivre ses rêves. Le transport vers un autre monde est ainsi garanti. Dans ce cas précis, Hanaë a pu partiellement sortir de son amnésie et a pu reconstituer une grande partie, de son passé et son itinéraire personnel. D’autres acteurs du récit, comme par exemple la solitaire Iris, personnage quelque peu énigmatique mais plein de ressources, laissent le loisir de plonger dans la description des êtres et des choses.

Enfin, cette histoire employant tantôt la troisième personne, tantôt la première personne de la conjugaison, est intéressante dans la mesure où elle donne toutes les formules, tous les ingrédients afin de mieux comprendre la mentalité, la psychologie et même les pensées intimes des « héros », servant le thème principal, à savoir les parfums et les pouvoirs olfactifs de chacun d’entre eux. Roman dont  la lecture est recommandée pour ceux qui veulent mieux comprendre les amours impossibles, telles les pièces d’un puzzle.

 

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Les îles de la Lune par Hugo Venturi.

Posté par khalfi1 le 10 juillet 2021

On aime se plonger dans cet univers étrange, envoûtant, et séduisant constitué par l’Océan Indien, les Comores et les descriptions adjacentes. Tout d’abord, l’auteur nous raconte les différentes péripéties de son parcours à Paris et aux alentours, en compagnie de ses amis, Samuel, Maxence et Mabrouk. Tout ce beau monde erre d’un endroit à un autre, avec un esprit neuf et innocent propre à la jeunesse dans ses premières années. Dans la deuxième partie du livre, ce sont les tableaux alléchants, pittoresques et florissants offerts par la vision d’Anjouan, Mayote et Moroni. Là se succèdent des aventures piquantes, sentimentales et des conquêtes féminines qui attirent l’attention et avivent l’intérêt du lecteur. La société comorienne est riche par sa composante humaine et la variété de son environnement. Des passions se créent, s’amplifient et disparaissent, dans des paysages paradisiaques et pleins de lumière.

Bref, on peut résumer tout ce récit par l’épilogue : « Sûrement que je prenais pleinement conscience que ce voyage qui m’avait tant offert et ébloui, s’achevait et qu’en échange, une cellule militaire m’attendait dans la froide métropole. Mais je m’en foutais, j’avais vécu tellement de moments merveilleux en huit mois passés dans les îles de la Lune, qu’un sentiment de joie intense et immuable consolera mon désespoir. »

Roman intéressant et intriguant, à lire.

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L’ange de Cassel de Pat Caron

Posté par khalfi1 le 8 juin 2021

Pourquoi le monde finit-il toujours par mal tourner, pourquoi faut-il toujours que les hommes se battent et meurent ? Pourquoi ne peuvent-ils pas tout simplement être en paix, être tout court ? Le peu d’espoir qu’elle avait de pouvoir changer le cours des choses, s’évanouit à la simple pensée qu’elle ne parvenait même pas à convaincre son propre époux.

 

Au vu de ce passage en guise d’introduction comme thème, le narrateur cherche à nous faire entrer d’emblée dans le vif du sujet, c’est-à-dire une grande partie de l’histoire de Flandre et de la France. Dès le départ, une atmosphère de guerre règne à la lecture des premiers chapitres, comme en témoignent par exemple les phrases suivantes : « La comtesse de Richilde a investi Lille, elle trimballe partout son fils, notre petit comte, mais Robert, son beau-frère, en a marre de cette mauvaise gestion du comté, et il a l’appui de Gand et d’autres villes, il veut en finir. Ils descendent sur Lille. Le jeune Arnoul meurt sur le champ de bataille. »

L’auteur paraît très documenté sur les différents épisodes qu’ils nous exposent. Surtout en ce qui concerne les dialogues fort significatifs des personnages au caractère trempé du récit. Un ange est envoyé et s’incarne dans les différents portraits tracés par la trame. C’est une sorte de chroniques révélatrices qui se succèdent les unes par rapport aux autres. Elles sont centrées essentiellement sur le Mont Cassel, ses alentours, et ne manquent pas de susciter le vif intérêt du lecteur . La plume est agréable et sert à souligner davantage les faits historiques ainsi racontés. Les diverses époques ressortent avec une sorte d’enveloppe philosophique qui oblige à mieux réfléchir sur ce que nous sommes en train de lire : Les grands événements décrits sont en tout cas l’aboutissement de nombreux détails fournis pour étoffer le roman. Parfois, c’est plein d’humour Parfois, c’est poignant. La couverture du livre est remarquable et résume à elle seule, le fil conducteur principal et l’ambiance qu’on rencontre tout le long des pages qui composent l’intrigue et le sujet historique ainsi mis en avant.

Roman donc à recommander si vous aimez vous plonger dans les fonds passionnants des événements du passé.

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La chance de ne pas en avoir de Sylvain Guillaumet.

Posté par khalfi1 le 19 mai 2021

Un homo sapiens dessinant son cauchemar. Un homme d’affaires coincé dans les toilettes d’un aéroport. Dans une maison de retraite, les retrouvailles d’un aide-soignant et du prince noir de son enfance. Une inconnue croisée dans le métro. Les personnages de Disney engagés dans une lutte sociale. Un courtisan du roi à la vue altérée et la prostate fragile

Ces 250 micro-nouvelles de même forme (1000 caractères) sont avant tout une invitation à un voyage débridé. Les époques et les lieux sont traversés allègrement. On y croise des personnages de tout âge, de tout milieu, de tout caractère, de toute destinée. Les situations se succèdent dans une grande variété de tons : drôle, tragique, réaliste, poétique, pamphlétaire, intime…

Léger et virevoltant, ce ballet de contes n’est pas pour autant dénué de sens cachés et de ressentiments profonds. Par exemple, ce dictateur glissant sur une page envolée d’un livre interdit.

Il s’agit de plusieurs nouvelles paraissant indépendantes les unes par rapport aux autres mais liées par le même contexte psychologique, à savoir celui de donner des vues multiples avec un même cheminement intellectuel de la part de l’auteur. Une grande variété de personnages et des situations imbriquées dans des histoires distinctes, comme les marches d’un escalier dont on n’arrive à distinguer ni le début, ni la fin.. comme signalé dans les accroches du texte « c’est un voyage, ou plutôt plusieurs voyages dans le temps et dans l’espace, avec différents épisodes et différents acteurs » . Est-ce un pamphlet ou une tirade poétique ou une pièce de théâtre tragique. On ne saurait l’affirmer avec certitude, tellement les mots et les phrases de ces mini-nouvelles se succèdent sans interruption, dans une folle farandole, dont le déploiement est quand même bien maîtrisé. En tout cas, il est difficile de faire un résumé fidèle de toutes ces destinées qui se croisent et s’entrecroisent, sans jamais se confondre entièrement, à l’instar d’une gerbe d’étoiles filantes..

La recette de ces combinaisons littéraires et ces textes sous des formes ramassées semble bien .réussie. C’est une sorte de labyrinthe où se créent un vaste tableau avec des échantillons littéraires savamment tissés par l’auteur. Pourtant, à la lecture de toutes ces variantes de l’écriture, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur cette particularité de l’auteur, qui au lieu de nous présenter un récit uni, préfère axer son imaginaire sur la création de ces multiples micro-nouvelles souples, éparpillées et originales. Comme une quête d’une mémoire ressuscitée à chaque page de ce livre, avec des personnages des lieux et des décors différents.

Le style est alerte et l’auteur jongle avec les mots et les phrases, à telle enseigne que le lecteur glisse sur les titres des nouvelles, avec une grande facilité : On se demande alors s’il a la chance de ne pas en avoir. On marche sur une corde mais on n’a pas peur de tomber, tellement l’équilibre se nourrit de lui-même.

La chance de ne pas en avoir.
Album : La chance de ne pas en avoir.

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Le paradis n’est plus ce qu’il était de Oli POPE

Posté par khalfi1 le 10 mai 2021

 

Dans ce livre, pour sa rédemption, l’auteur nous invite à un voyage dans le Pacifique. Avant sa disparition, Jeanne sa compagne lui a laissé le soin de redécouvrir Clara, la fille qu’il n’a jamais connu auparavant. En effet, celle-ci est partie vivre dans une île du Pacifique, avec un enfant qu’elle a eu d’un mari irrascible. Il s »en suivra des épisodes tantôt émouvants, tantôt dramatiques. L’auteur nous dit que pour une part,   (cette  histoire est auto-biographique), bien qu’il ne soit pas lui-même chirurgien.(Mais pas loin quand même).

C’est sa façon à lui de s’inventer une autre vie pleine d’espoir mais aussi de souligner les chagrins et les désillusions éprouvés tout le long de son parcours. Malgré que le Paradis soit la demeure d’Eve et d’Adam, il n’en demeure pas moins que son séjour en Calédonie est illuminé par les coutumes et les traditions pures qui sont en train de se perdre au contact de pratiques occidendaales loin d’être conformes aux désirs des habitants de ces îles isolées, entourées de vagues se brisant sur leurs rivages. L’environnement et les personnages sont bien décrits et sympathiques. Mais malgré tout, le Paradis (il faut entendre par là, les endroits paradisiaques de ces paysages ), n’est effectivement plus ce qu’il était.  

Nous cheminons parallèlement à ce monde plongé en plein milieu du Pacifique, avec des personnages atypiques, intenses mais fragiles à cause de la société patriarcale dans laquelle ils vivent. On ne sait pas si Paul est venu sauver sa fille, des griffes d’un homme violent. Ou s’il est venu se sauver lui-même, au milieu d’une nature dense et luxuriante ? A Motu’Hata, ceinture terrestre perdue dans l’immensité de l’océan, parviendra-il à retrouver son équilibre, le charme d’une vie paisible, et chasser au loin tous ces mauvais souvenirs qui encombrent sa mémoire. A noter que la fin du roman est assez énigmatique. après avoir évité le pire à sa fille Clara, est-il revenu vivre en Moselle ? Mais est-il toujours présent par l’esprit, à Nouméa ?

Passage assez significatif :

« Je sais que ce pacte nous liera pour toujours. Coupables, complices, bourreaux ou victimes, peu importe. Nous sommes un peu tout ça à la fois, chacun. …/… Je suis passé de l’autre côté d’un miroir difficilement franchissable. Dans le monde que j’ai laissé là-bas, le crime n’est pas exactement salutaire. La vie est affaire de compromissions, petites et grandes, le plus souvent redoutablement vaines et minables. D’autres fois moins. Le tour de force consiste à s’en accommoder. Vaille que vaille. »

 

Roman singulier où s’expriment plusieurs orateurs. Même l’endroit semble murmurer à l’oreille, la symphonie intarissable de la mer qui l’entoure. C’est aussi un mélange détonnant d’amour, de haine, et d’enchantements successifs avec des périodes de pression et de dépression. Comme un voyage interminable dont l’issue est aussi mouvante qu’incertaine. C’est la peinture de toute une vie avec tous ses avantages et tous ses déboires.

 

 

 

 

le paradis nest plus ce quil était
Album : le paradis n'est plus ce qu'il était
Motu’Hata
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Camping dating medding de Roxanne Laurens

Posté par khalfi1 le 1 mai 2021

Angèle, Aurore, Alizée, Aveleen, Abygaël sont les principaux protagonistes de ce roman, aux tournures inattendues et à l’atmosphère remplie d’insouciance mais aussi de bonne humeur. L’originalité du texte est que chacune va raconter, ä tour de rôle, les diverses péripéties de leur périple en Bretagne. Pour donner une idée du livre, voici un extrait raconté par l’une d’entre elles. « Ses yeux couleur d’obsidienne, flamboyaient sous ses sourcils froncés. Cet homme avait un don fantastique pour m’énerver. J’avais envie de frapper son visage aux angles nets, d’arracher ses joues couvertes d’une barbe de quelques jours, de briser son nez d’une incroyable perfection, de mordre jusqu’au sang, ses lèvres au renflement presque érotique. »

Bref, l’ouvrage est riche en événements pittoresques et en couleurs de diverses natures. Pour enterrer la vie de jeune fille d’Aurore qui va se marier, ses amies Alizée, Angèle, Aveleen et Abygaël décident d’aller passer quelques jours en Bretagne. C’est l’occasion pour elles de s’amuser follement et de manifester leur joie de vivre. En se promenant à travers les beaux paysages du pays qu’elles traversent « gaiement », elles trouvent le moyen de passer des vacances inoubliables. Ce sont leurs propres existences qu’elles mettent en valeur. Malgré les apparences (leur désir d’obliger Aurore à renoncer à son projet de mariage), elles rêvent chacune, de rencontrer son prince charmant, dans un décor charmant, non loin de l’océan.

Entre réunions d’anciens élèves qui leur permettent de revenir vers le passé, et de ressortir des souvenirs de collégiennes, plus ou moins agréables, elles ne manquent pas de revisiter des lieux qui ont marqué leur adolescence. Mais parviendront-elles à convaincre Aurore, de renoncer à son mariage ? C’est autour de ce dilemme essentiellement, que se situe l’intrigue et leur propension à réaliser leur projet. Pourtant, à travers ce voyage plein d’imprévus, dans une ambiance détendue, parfois loufoque, elles cherchent elles-mêmes à trouver l’homme de leur vie.

En tout état de cause, la lecture de ce roman est facile et le style est d’une souplesse remarquable.

Camping
Album : Camping
Voyage en Bretagne
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De l’autre côté du lac de Stefano Lurati

Posté par khalfi1 le 9 avril 2021

S’agit-il du lac Leman ? Toute l’histoire tourne autour d’un lac au bord duquel évoluent des personnages réels ou fictifs, dans des paysages français, suisses ou italiens. L’auteur a su très bien construire son intrigue avec toutefois, parfois, des confusions sur les personnages et quelques trous noirs qui demandent des efforts de compréhension de la part du lecteur.

Dans l’ensemble, le roman est bien écrit, avec des paragraphes bien structurés.
Bref, les personnages décrits dans ce roman peuvent-ils être dotés de leur propre existence et sortir de la fiction construite par l’auteur, pour circuler de façon autonome dans le monde réel ? Les ombres du passé de Stéphane Louquié, écrivain, « volatile » mais présent sans cesse dans le récit, toujours attablé à la terrasse d’un café pour écrire une histoire mystérieuse, sans début et sans fin, éveillent notre curiosité. Sa vie jusque-là bien réglée, devient déroutante quand une inconnue l’aborde et lui demande de devenir l’un des protagonistes du roman qu’il projette d’écrire. D’abord hésitant, il crée ainsi les personnages binaires de Déborah et d Debra.

Dans ce roman. on discerne bientôt plusieurs fictions mélangées à plusieurs réalités. En fin de compte, nous lisons divers romans dans un seul roman. Stefano Lurati chevauche plusieurs scénarios, tantôt d’un côté du lac, tantôt de l’autre côté du lac, à telle enseigne que tout devient énigmatique et pourtant bien dense par une écriture serrée et pleine de vivacité. Ce qui nous amène à douter et à croire que nous sommes dans un rêve ou plutôt dans des rêves. Car dans ce cas, la frontière entre les mirages suscités par un vocabulaire très riche et la vérité des faits tangibles, devient flottante et variable

Enfin, je ne terminerai pas ma chronique sans citer un passage fort révélateur de l’ouvrage :

« — Monsieur Stéphane, vous connaissez ma discrétion naturelle. alors, n’allez surtout pas croire que je sois atteint d’une subite crise de curiosité aiguë. Non, je vous le dis comme je le pense. Vous ne m’ôterez pas de la tête que ce Jeune homme est le plus autobiogra-phique de vos romans. Mais il me fait en quelque sorte songer à ce que je définirais, faute de mieux, d’autobiographie rêvée. une auto-biographie que, jusqu’à un certain point, vous auriez voulu faire vôtre, mais qui ne l’a pas été. J’en ai l’intime conviction : ce jeune homme vous ressemble en même temps qu’il ne vous ressemble pas, ce qui le rend encore plus énigmatique à mes yeux. »

de lautre côté du lac
Album : de l'autre côté du lac
le lac léman
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Le triptyque: Asphyxie de Clélia Valmont

Posté par khalfi1 le 28 février 2021

Réginald et Caroline, ainsi que leurs enfants, Karen et Raphaël sont les principaux protagonistes de cette entrée en matière qui s’annonce intrigante, prometteuse et intéressante. Mais les apparences sont-elles vraiment trompeuses ? On en saura peut-être un peu plus dans le développement futur du thème choisi par l’auteur.

En tout cas dans ce résumé de cette saga, on sent que les choses ne sont pas aussi simples qu’il paraît. En effet l’auteur nous entraîne dans un tourbillon d’images et de souvenirs qui s’entrechoquent entre eux. C’est un voyage dans le temps et dans l’espace qui s’ouvre à nous. Les événements narrés se suivent à un rythme régulier et nous emmènent vers des horizons insondables.

On voit ainsi défiler, en compagnie des héros de ce court feuilleton, les dates variant de 1956 à 2011. Les paysages et les faits se situent essentiellement entre la Belgique et le Zaïre ( actuellement la République démocratique du Congo). La suite sera certainement plus édifiante et plus fertile

Asphyxie
Album : Asphyxie
Clélia Valmont nous raconte une histoire dans le temps et dans l'espace.
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La Saint Valentin

Posté par khalfi1 le 26 janvier 2021

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges sont l’emblème de la passion

saint valentin
Album : saint valentin
fête des sentiments et des couples heureux.
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C’est l’occasion d’offrir mon roman  « Marie Christine » à vos amis et à vos proches.

www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine

marie christine
Album : marie christine
Marie Christine, roman sentimental et aussi de voyage.
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Bleu de Laurent Cappe

Posté par khalfi1 le 2 janvier 2021

Frida et   Charles sont les principaux protagonistes et amoureux de ce roman aux accents déchirants par endroits. Avoir la peau bleue, depuis des générations, n’est pas toujours facile et attire des cancans et des ennuis notables. Tel est le cas en effet, de Jean Carson et de son fils Charles. Les préjugés dans ce domaine sont tenaces. Et « les pires tragédies naissent d’une bonne intention ».

Jean Carson, après le suicide de sa femme Marie, doit élever tout seul son fils Charles, auquel il tient comme à la prunelle de ses yeux. Mais la vie au Village n’est pas toujours sereine. Les causes en sont multiples, notamment à cause de la couleur bleue de leur peau. Il s’ensuivra, au cours de divers épisodes beaucoup de tracasseries. Surtout que les fourberies de Louis et Maurice Duriez ne sont pas étrangères à cette situation et à ce dilemme.

Un Directeur de cirque débarque un jour chez les Carson et leur propose d’intégrer sa compagnie, moyennant une célébrité et beaucoup d’argent. Refus catégorique des intéressés car ils ne veulent pas devenir des animaux destinés à distraire le public. D’autres événements tapissés d’émotions et d’interrogations agrémentent ce récit plein de rebondissements et de faits sordides comme par exemple, la proposition indécente effectuée par Louis Duriez  à Frida, la fille adoptive de Guillaume et de Rose.

Le suicide de Frida et le retour inattendu de Charles, après sa disparition mystérieuse et son absence injustifiée ajoutent un grain de sel à l’histoire racontée. Car il y a aussi que l’enlèvement d’Arthur, le fils de Frida et de Charles, pour le soigner par des médecins parisiens, achèvent de brouiller les cartes, dans une atmosphère digne de Kafka. La guérison interviendra au bout du chemin et « la peau bleue » ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Enfin, la narration est plaisante et les chapitres denses et pleins de vivacité se succèdent à un rythme régulier. Ce roman mérite d’être lu,  apprécié et classé dans sa bibliothèque.

Laurent Cappe
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La peau bleue
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Pax Deorum de Cedric Plouvier

Posté par khalfi1 le 27 décembre 2020

 

 

 

 

Le roman de Cedric Plouvier, à savoir  Pax Deorum (Paix des Dieux) offre une lecture simple et complexe à la fois, par la multitude des scènes et des personnages aux consonances latines nombreuses et uniformes, à telle enseigne qu’il arrive qu’on se trompe dans leur identification exacte. Il est difficile de ne pas les confondre, tellement ils se ressemblent dans la présentation de leurs noms et de leurs généalogies, par l’auteur de l’ouvrage.

 

En effet, nous sommes au IVième siècle avant J.C et le commencement de la brillante civilisation romaine, héritière de la civilisation grecque. Elle se bâtit aussi sur la confrontation victorieuse avec les précédents habitants de la péninsule italienne, à savoir les Etrusques.

 

Les loups géants, le mystère du Lac et d’autres épisodes sont ainsi cités tout le long de la narration. Ils ajoutent des touches pittoresques au déroulement des événements dans ce roman aux multiples rebondissements, comme un thriller.

Dans Ce tome 1,  on  retrouve plusieurs familles romaines, des gens du peuple, des artisans, des paysans, des brigands, des enfants,  des personnalités plus hautement placées, la plèbe, les tribuns, les sénateurs, les consuls et les centurions. Le tout est enveloppé dans une atmosphère de légende et nous offre une vue assez  précise et vaste  de la société romaine de l’époque : Les descriptions des mœurs et des lieux sont abordées avec beaucoup de détails qui montrent la richesse et le faste dans l’ascension de la Rome antique. Il y a également la peinture des villas romaines, les paysages grandioses de l’Italie,  la consistance des vêtements de l’époque, les rôles variés au sein des familles romaines et aristocratiques de cette période.

 

 

Cette lecture permet   de passer en revue les intrigues au sein de la plèbe et du Sénat romain. On y constate des manipulations, des trahisons, des brutalités, des magouilles, des scènes burlesques dignes d’un théâtre de boulevard. Il existe un côté fantastique et en même temps déroutant des événements racontés et une réalité quelque peu insaisissable. Cela n’empêche pas le déroulement logique et rationnel de l’histoire. En fin de compte, ce livre offre au lecteur l’opportunité de se cultiver et de se plonger en plein milieu d’un univers inconnu mais non dénué d’intérêt du point de vue humain et historique.

 

 

Avec une plume ample et incisive, l’auteur a su recréer l’atmosphère particulière de plusieurs siècles en arrière, bien avant l’Empire d’Auguste et de Jules César.  On plonge ainsi sans aucune résistance, dans les dédales d’un roman qui ne serait que le début d’une longue saga et de la  première République romaine, au passé prestigieux.

 

Enfin, on pourrait résumer ce premier livre par le passage suivant              « Vois-tu, Marcus, Rome s’est construite grâce à des hommes de pouvoir et d’action. Elle est née dans la souffrance, il y a de cela plusieurs siècles, et elle n’a pu grossir qu’en s’imposant face à des ennemis qui ont toujours voulu la détruire avant qu’elle arrive à l’âge d’homme. Parmi ces gens de bien, il y a toujours eu des Valerii. Notre famille est présente depuis le début, bien avant ton père et moi. Si nous sommes encore là aujourd’hui, c’est parce que notre mission a toujours été de faire en sorte que cette mémoire familiale, notre image sociale, continue de briller dans la pénombre que nous vivons aujourd’hui «  

 

Cedirc Plouvier
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Un plongeon dans la Rome antique
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La confrérie des mots de Philippe Caillaud.

Posté par khalfi1 le 3 décembre 2020

La confrérie des mots

Une confrérie est normalement une association pieuse, d’assistance mutuelle et d’entraide, souvent associée ou confondue avec les corporations au Moyen Âge.

Justement ce roman débute à partir de l’an 1208 après J.C, dans les premiers temps du Moyen-Âge, bien avant la Renaissance. La confrérie dont il est question est plutôt une organisation guerrière, à la recherche de plusieurs Livres sacrés liés au début de la Chrétienté, Il y est question d’Inquisition, de menace d’extermination des cathares et des albigeois.

C’est un roman historique assez saisissant par l’ampleur de ses descriptions et par la stature imposante des individus qui animent presque toutes les scènes et les événements. On y retrouve tous les ingrédients d’un récit historique avec plusieurs personnages ayant l’héroïsme dans les veines, comme le preux chevalier Rimbaud de Vacqueyras avec son esprit de décision, son intelligence, sa vaste culture et ses prises de risque pour faire triompher sa cause, A ses côtés évoluent d’autres guerriers tout aussi prestigieux, comme par exemple Jean le Preux, issu de l’ordre des Templiers, et Estienne de Coumargon, jeune cavalier à l’allure chevaleresque et plein de prestance.

Nous vivrons une sorte d’épopée dans une reconstruction historique magistrale pleine de rebondissements et à la saveur antique, A la faveur de cette ambiance particulière, nos héros traverseront bien des épisodes éprouvants et euphoriques, lors de leurs différents périples, sur des terres françaises, puis dans le nord de l’Italie, Ils seront obligés de mener de nombreux combats dans cette lutte pour le pouvoir des Mots, et pour compléter leurs Livres, au fur et à mesure de leurs avancées dans des paysages variés et des territoires pittoresques et féeriques. De nombreux obstacles leur seront opposés, et dans une guerre sans merci, leur volonté, leur ténacité, leur désir d’atteindre leur but, leur assureront une maîtrise certaine de leur force et de leurs nerfs. Dans la communauté de leur destin, se mélangent des sentiments d’amour et de haine, sans pour autant qu’ils perdent leurs qualités et l’aura qui entoure leurs actions.

Ouvrage donc intéressant, riche en détails de l’histoire de France au Moyen-Âge, et plein d’enseignements sur cette période  sortant de l’ordinaire et de l’âge des ténèbres.

Philippe Caillaud.
Album : Philippe Caillaud.
Roman intitulé La confrérie des mots
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Formulaire: votre choix pour mon roman Marie Christine

Posté par khalfi1 le 29 novembre 2020

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Les aveuglées de Vanessa Lagarde

Posté par khalfi1 le 13 novembre 2020

C’est un roman psychologique qui parle de deux mères qui ont perdu leurs filles. Et c’est une aventure où deux femmes particulièrement sensibles et indifférentes en même temps  se rencontrent à un tournant de leur existence. Par leur destin commun et par leurs caractères dissemblables et complémentaires, elles offrent ainsi au lecteur, leurs sentiments complexes. La description détaillée et variée de leur cheminement nous emmène vers les frontières de l’irréel .

Dans cette histoire claire comme l’eau de roche, tout se mêle avec des accents assez touchants : Tristesse, chagrin, oubli, souvenirs, espoir, peur, incertitude, déception, apparences trompeuses, tous les ingrédients d’un drame psychologique sont réunis et constituent l’armature du récit. A la limite du supportable, Cécilia et sa fille disparue, Célia, Annabelle et sa fille Alice qui s’est suicidée, font tout leur possible pour essayer de mener une vie normale. Avec des heurts et des incompréhensions qui constellent leurs malheurs. Et leurs deuils.

Ce n’est pas trop compliqué de comprendre tout ce que ces deux femmes ressentent, face à ce dilemme qui les fait chavirer sans trop perdre leur équilibre précaire et la stabilité de leur comportement où se côtoient la détresse et le désir de s’en sortir, en affichant une indifférence factice. Mais dans des cas pareils, la vie n’est pas toujours facile ou propice à la détente physique et morale, face  aux épreuves rencontrées. Il faut beaucoup de courage pour survivre, malgré les différends réciproques et les secrets bien gardés. Car souvent, toute vérité n’est pas bonne à dire. Même si la dualité confondue Alice-Célia et Célia-Alice apparaît à la fin du récit.

L’histoire est étrange et pleine  de mystère, par endroits, ce qui soulève les interrogations et la perplexité du lecteur. Une pareille expérience douloureuse laisse sur les non avertis, des traces, des doutes et nous plonge dans le brouillard.

 

Roman à lire et à faire lire pour mieux en saisir tout le sens profond et toute sa portée psychologique. C’est en même temps une leçon de vie, sur le meilleur moyen d’affronter les obstacles réels ou imaginaires, consciemment ou inconsciemment.

 

Les aveuglées
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Un roman de Vanessa Lagarde
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Belle critique de Marie Christine par Becdanlo

Posté par khalfi1 le 3 novembre 2020

Marie Christine
Une nouvelle critique sur un de vos livres par becdanlo  
   
Marie Christine de Yacine Khalfi
 
« Marie Christine est son premier ouvrage publié » peut-on lire sur la quatrième de couverture, mais ce n’est pas le premier récit de l’auteur. Certains auront notamment lu son remarquable témoignage « L’enfer des cadres », qui raconte l’épreuve vécue par un cadre dans l’administration algérienne des années 1970 et 1980. Marie Christine est par contre un vrai roman ; celui d’un jeune couple qui se découvre et se trouve confronté aux problèmes multiculturels : Marie Christine et Lynès sont tous deux nés en France, mais Lynès est issu d’une famille venue il y a plusieurs générations du sud de la Méditerranéenne. Ce qui est remarquable, c’est qu’à aucun moment ces différences ne comptent pour les jeunes amoureux. Marie Christine, pourtant confrontée à une agression aura ces mots :
« Il m’a reproché d’entretenir une relation répréhensible, selon ses termes, avec un musulman. Et il a ajouté qu’en tant que Française de souche, je me devais de respecter certains principes intangibles et notamment, de ne pas s’écarter de nos valeurs religieuses et raciales ancestrales ».
La réaction de Lynès sera sans hésitation : « le premier de mes sentiments fut la révolte intérieure que suscita le terme de musulman prononcé par Marie Christine… et puis me dis-je, nous sommes dans un pays réputé pour ses libertés religieuses… »
Et voilà les ingrédients du drame que vont vivre nos protagonistes, avec leur jeunesse, loin d’un passé colonial qu’a pu connaître leurs grands-parents. Un peu sur le ton d’une romance, le livre de Yacine Khalfi nous parle d’un sujet bien plus complexe et sérieux qu’il n’y paraît.
L’écriture de l’auteur possède indéniablement un certain charme : c’est loin d’une expression négligée, les mots sont choisis, précis, évoquant parfois des tournures que l’on retrouve dans des littératures plus anciennes, ce qui donne parfois un parfum étrange et charmant.
L’environnement où se déroule cette histoire est aussi important : Fontainebleau avec son atmosphère, son parc, et l’université de Versailles à Saint-Quentin en Yvelines. Les deux amoureux feront aussi un voyage en Algérie, ce pays si cher à l’auteur, avec la visite de Constantine, le joyau des villes du monde « même si elle ne possède pas les saphirs d’Ispahan, les diamants de Cordoue ou les émeraudes de Boukhara ».
Avec ce livre, Yacine Khalfi réussit à nous faire découvrir un autre monde mental, au-delà des difficultés actuelles, où les cultures doivent pouvoir se mêler sans toujours devoir se confronter
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marie christine
Album : marie christine
Marie Christine, roman sentimental et aussi de voyage.
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Le roman de Marie Christine. Présentation

Posté par khalfi1 le 18 octobre 2020

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