Nomades de Nina Landes

Posté par khalfi1 le 28 juin 2020

Dans ce roman, les personnages de Valentine, Bastian et Laure se croisent et s’entrecroisent dans un nomadisme digital de meilleur aloi. Le thème abordé est astucieusement habillé par des descriptions révélatrices de l’atmosphère particulière qui baigne ce monde numérique tout à fait spécial. Venant de France et débarquant impromptue aux Etats-Unis, Valentine se trouve ainsi surprise, en découvrant à New-York, une autre culture et d’autres moeurs dont auparavant, elle n’avait aucune idée. Mais elle s’adapte rapidement à cette situation tout à fait nouvelle pour elle.

D’autant plus qu’outre le fait d’éprouver une certaine nostalgie en vivant loin de son pays natal, et d’apprendre beaucoup de choses, dans l’univers des startups, elle s’attache progressivement à Bastian. Ce qui est loin de déplaire à ce dernier. Le tout est mélangé à des amitiés durables ou particulières, tout le long de leur parcours atypique. Dans le cadre de leur travail et avec le désir d’enrichir toutes les branches de leur métier, Valentine et Bastian joignent l’utile à l’agréable, en multipliant les voyages.

L’expérience de ce nomadisme digital leur va à merveille. En cours de chemin,  Bastian très inventif, a trouvé la recette d’une viande de synthèse, ce qui ne fait qu’agrémenter ce roman d’une touche remarquable. Avec toutefois des risques d’un retour de manivelle défavorable.

Mais l’image de grands voyageurs à la recherche de leur vocation ne s’en trouve pas ternie. Les nomades digitaux que sont devenus Valentine et Bastian sont emportés par des vagues ressemblant étrangement à des photos de synthèse et aux films savamment montés à Hollywood. Il ne faut pas hésiter à se plonger dans ce voyage plein de vie et d’humour et dans ces rencontres enrichissantes,  de New York à Bali, en passant par Barcelone. 

Ouvrage à lire par les amateurs des nouveautés en la matière.

 

 

Nomades
Album : Nomades
Nina Laures
1 image
Voir l'album
 

 

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

C’est l’instant où je t’ai aimé de Isabel Komorebi.

Posté par khalfi1 le 25 juin 2020

Dans cette nouvelle poétique, l’auteure n’a pas adopté une ligne de rédaction bien précise et des chapitres bien tranchés. Les situations s’alternent les unes par rapport aux autres avec une sorte de style télégraphique qui permet de les relier les unes aux autres. Les symboles et les sous-titres fort évocateurs sont employés à profusion. C’est presque caricatural mais la sensibilité de l’écrivaine, dans le texte, à fleur de peau, indique une maîtrise du vocabulaire et de la progression de l’intrigue. Le parfum de l’aventure baigne l’éloquence des mots et des phrases.

Le tout est dominé par une multitude de sentiments par-dessus lesquels planent le Dieu Soleil, des émotions indescriptibles, un amour sans bornes. Ce « récit » est bien particulier. Il nous fait voyager sans cesse entre le concret et l’abstrait, la crainte et l’espoir, l’hésitation et la maîtrise de soi, l’aller vers un horizon lointain et le retour vers la terre ferme. C’est poétique, c’est pathétique, c’est romantique. La passion, la jeunesse, l’euphorie sont dominantes et percent presque à chaque page.

L’amour de Morgan pour Léonie apparaît comme une vague de fraîcheur renouvelée à chaque tournant du texte. Léonie est pleine d’une naïveté juvénile, non dépourvue d’ardeur et de discrétion en même temps. L’innocence qui s’en dégage est vraiment incomparable et reste gravée dans les mémoires. Tout autour, les fleurs sont abondantes et ajoutent une touche lumineuse, comme des éclairs dans la brume. Ces deux âmes qui s’éveillent à l’amour, entourés de personnages vivants et divers, paraissent uniques en leur genre.

A noter les belles fresques et les belles couvertures présentées à la fin par l’auteure. Un épilogue plein de couleurs attrayantes. A recommander donc.

Cest linstant où je tai aimé
Album : C'est l'instant où je t'ai aimé
Isabel Komorebi
1 image
Voir l'album

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

SimPlement.Pro

Posté par khalfi1 le 22 juin 2020

SimPlement.pro

Publié dans divers, littérature, livres | Pas de Commentaire »

Un masaï à Zanzibar de Anne-Sophie Nédélec.

Posté par khalfi1 le 20 juin 2020

Le début de ce roman m’a rappelé un petit peu le film américain « Maman j’ai raté l’avion »

Courte mais assez bien écrite, avec un plan de rédaction précis et très clair, c’est une intrigue construite essentiellement sur la littérature du voyage et du dépaysement. Elle ne manque pas d’éveiller la curiosité du lecteur grâce à la place centrale qu’occupe la description des paysages et de la forte présence des principaux acteurs du roman. Les personnages de Christophe, Vanessa, et leurs enfants Morgane et Léo sont bien campés tout le long du récit. Depuis leur voyage à partir de la France jusqu’à Zanzibar, en passant par la Tanzanie, ils ne cessent de nous surprendre par leur comportement parfois alambiqué mais plein de vie.

En effet, on est en présence d’un registre différent du livre du même auteur, à savoir Mademoiselle Déjazet. Plongés tantôt dans la bigarrure des agglomérations tanzanienne et de Zanzibar, tantôt dans la faune et la flore africaines, au sein de la réserve tropicale de Serengeti, nous sommes transportés comme sur un tapis volant . Notre amour des voyages est pleinement satisfait  avec l’impression de prendre des vacances méritées, après les durs labeurs effectués dans les métropoles européennes. Quand on est un occidental soumis en permanence au « métro-boulot-dodo » presque quotidien, on aspire  à s’octroyer un repos bien mérité, au-delà des contraintes professionnelles et domestiques.

Une écriture « émotionnelle » et pleine d’une faconde plaisante, une famille avenante, permettent de goûter sans problème à un bel environnement et de se laisser émerveiller par un ensemble d’images palpitantes, au milieu d’une nature vierge et remplie de bonnes surprises. On s’évade ainsi vers des horizons bleutés et nostalgiques.  C’est une belle histoire qui se lit facilement avec un style ciselé. Malgré qu’en fin de compte, les masaïs de Tanzanie, venus à Zanzibar comme commerçants temporaires, n’apparaissent qu’en arrière-plan du Kilimandjaro, montagne mythique et prestigieuse. Mais ces masaïs savent en tout cas, comment négocier et traiter leurs affaires au mieux de leurs intérêts, en vendant intelligemment leurs objets artisanaux, avec une « publicité » propre à eux.

Ouvrage à recommander donc.

Zanzibar
Album : Zanzibar
Anne-Sophie Nédélec
1 image
Voir l'album

Publié dans Non classé, vacances | Pas de Commentaire »

L’Essentiel de Frédéric Marcou

Posté par khalfi1 le 18 juin 2020

« L’essentiel » est composé de plusieurs poèmes en prose avec des titres évocateurs, sur des sujets presque « politiques », comme ceux ayant trait à la Syrie ou à la Libye. Un autre poème comme par exemple « La machine à calculer le taux de pénétration dans l’air d’une matraque de CRS » est fort suggestif et plein de piquant. Tout le long de la lecture, on est agréablement surpris par les divers thèmes abordés, très courts, ressemblant à des maximes, à des postulats et parfois même à des leçons de morale. Quoique contenant par endroits, des définitions étanches et hermétiques.

Quand on prend la peine de lire entre les lignes qui paraissent anodines, on constate la précision du texte, la variété des phrases et des mots utilisés. Les énigmes apparemment posées sont en réalité des clés ouvrant sur des réalités concrètes et palpables. L’univers ainsi dévoilé aux profanes que nous sommes, est sans conteste, rempli de révélations sur tout ce qui nous entoure et demande des réflexions plus  appropriées.

J’ai retrouvé à travers cette lecture, dix ans d’écriture de l’auteur qui nous livre sans tabou, les fonds de sa pensée. faciles à comprendre et jetés comme une bouteille à la mer. Les poèmes ne sont pas rédigés en alexandrins classiques mais la prose employée à cet effet, permet de jeter un regard vif et curieux, même s’il renferme une part de banalité, sur un monde ouvert à tous les vents. Les formes légères du texte se confondent  allègrement avec les significations plus profondes des recueils mis ainsi à la disposition du lecteur averti. En tout cas, on se laisse emmener facilement par ces poèmes qui parlent d’eux-mêmes, ainsi que  par les courtes nouvelles mises en chantier avec précision à la fin du livre.

Lecture à recommander pour les amateurs de ce genre de littérature.

LEssentiel
Album : L'Essentiel
Frédéric Marcou
1 image
Voir l'album

Publié dans poésie | Pas de Commentaire »

musique deezer

Posté par khalfi1 le 15 juin 2020

solo dance

Publié dans musique | Pas de Commentaire »

Mademoiselle Déjazet de Anne-Sophie Nédélec.

Posté par khalfi1 le 15 juin 2020

Dès le début de ce roman, on respire à pleins poumons, l’atmosphère particulière qui régnait dans les théâtres du XIX ème siècle. Depuis sa naissance jusqu’à sa maturité, on assiste à l’évolution, à la progression et à la distinction de Virginie que certains appellent avec le diminutif de Ninie.  La vie de cette comédienne et directrice de théâtre est bien illustrée aux termes de descriptions pointues qui donnent une idée précise de sa riche carrière.  Sous divers angles et sous diverses narrations, chacun ou chacune avec sa propre sensibilité, on entre de plain-pied dans ce qui fut les événement du théâtre de boulevard, depuis la Révolution française, en passant par le règne de Louis Napoléon Bonaparte.

Petit à petit jusqu’à la fin,  on est plongé dans une sorte de monde féérique où les acteurs jouent à merveille les rôles qui leur ont été attribués  La multiplication des actes et des scènes d’une pièce qui ne semble pas finir et qui renferme des dialogues et une prose bien maîtrisée, donne un tonus certain à l’ensemble . Entourée par des personnages atypiques, Virginie ne cesse de nous offrir les aspects variés de son talent de « star », en cultivant discrétion et indépendance. Avec des anecdotes succulentes, étonnantes et une chronologie assurée.

Sa célébrité sur ce chapitre, n’est nullement usurpée, avec la multiplication des tableaux et des points de vue des intervenants dans ce texte. On dirait un roman historique mais divisé en parties comme les pièces de Molière ou de Racine. L’auteur a su ainsi donner une impulsion « joviale », à la rigueur que réclame une pareille écriture.

Ainsi depuis  l’âge de cinq ans, la petite Virginie apprend par coeur ses leçons « pratiques » et nous apprend par ailleurs les nombreuses facettes de sa personnalité hors norme. Après ses débuts épiques, et au milieu d’intrigues propres au Théâtre de Vaudeville,   elle sait manier avec art, aussi bien le verbe que le geste, ce qui l’intègre complètement dans tous les rôles qu’elle joue et qu’elle veut jouer. Du reste, elle est devenue une virtuose et une habituée des allées de cette espèce de spectacles. Des années plus tard, elle conserve  le même tempérament et elle n’a pas changé d’un iota, dans toutes ses démarches et ses comportements de « grande dame et de grande artiste » ?   Son physique de « jeune garçon raté » mais non dépourvu de charme et de beauté, ajoute un côté saisissant à son riche parcours de comédienne affirmée.

Insensible aux critiques mais sensible aux louanges, nous avons bien affaire à une femme méritant sa célébrité, même si elle fut oubliée par la suite.  Virginie Déjazet s’est forgé ainsi un nom sorti de l’anonymat dans lequel elle a été injustement immergée. A noter l’atmosphère épique et le romanesque imprégnant les  actes et les scènes de cet ouvrage tout à fait singulier mais rempli de belles perspectives prometteuses.

Lecture à encourager, sans aucun doute.

Virginie Déjazet
Album : Virginie Déjazet
Anne-Sophie Nédélec
1 image
Voir l'album

Publié dans culture, théâtre | Pas de Commentaire »

Le train Biskra Touggourt.

Posté par khalfi1 le 13 juin 2020

Publié dans géographie, Histoire, Tourisme | Pas de Commentaire »

Jamais sans toi Louna.

Posté par khalfi1 le 12 juin 2020

Image de prévisualisation YouTube
Image de prévisualisation YouTube" onclick="window.open(this.href);return false;" >

Publié dans actualité, vidéo | Pas de Commentaire »

Musique

Posté par khalfi1 le 12 juin 2020

Musique

Publié dans musique | Pas de Commentaire »

Hondelatte raconte.

Posté par khalfi1 le 11 juin 2020

Publié dans vidéo | Pas de Commentaire »

Juges et coupables, de Guillaume Herambourg.

Posté par khalfi1 le 10 juin 2020

Roman original et compliqué en même temps. On y entre difficilement et on en sort difficilement. Il faut sans cesse le relire pour comprendre le sens véritable des mots, des phrases et des paragraphes. L’auteur procède par bonds successifs, par saccades, par touches intelligentes qui permettent au fur et mesure de la lecture, de rentrer dans l’histoire. On croit au début, lire un thriller à suspense avec une intrigue bien ficelée. En fin de compte, on se trouve plongé dans une autre atmosphère. Il s’agit d’énigmes psychologiques tissées avec une certaine aisance de la plume. Et où sont les juges, où sont les coupables où sont les victimes ? Le juge juge-t-il vraiment les coupables et se juge-t-il lui-même ? Peut-il vraiment assener des sentences s’il ne se maîtrise pas lui-même et s’il ne maîtrise pas les outils de sa profession ? Quelles sont les vraies victimes ? Là sont les vraies questions du problème.
L’absence de linéarité du récit n’empêche pas de faire des efforts de réflexion pour pénétrer dans le monde abstrait et concret à la fois, créé ainsi par l’écrivain. Le style prismatique employé et les idées formulées permettent d’embrasser le plan global mis en chantier. Je pense qu’il faut posséder un certain niveau intellectuel pour mieux appréhender les diverses facettes et les diverses péripéties du roman.
Luce et sa délinquance, Lucia et son journal intime, Jack et son côté machiavélique, évoluent tantôt ensemble, tantôt séparément mais se complètent toutefois. L’écriture contient beaucoup de profondeurs philosophiques, psychologiques, métaphysiques, sans perdre sa qualité littéraire, pourtant renfermant par moments, un vocabulaire de choc, haut en couleurs, cru, difficilement appréciable en ce qui me concerne…

Et comment distinguer entre l’excellent et le médiocre, le bon et le mauvais, le gentil et le méchant, la blancheur et la noirceur des gens qui nous entourent ? L’angle de perception de l’histoire dépend de la sensibilité propre à chacun. Il n’en demeure pas moins que la complexité du texte oblige les simples lecteurs que nous sommes à se poser de nombreuses questions sur la société dans laquelle nous vivons, sur les aléas de la destinée, les écueils rencontrés dans notre parcours de tous les jours, les pièges à éviter. L’être humain est fragile, saisissant par sa simplicité et aussi par les détours qu’il emprunte pour mieux s’affirmer ou se perdre. Les métaphores et les digressions utilisées emportent le lecteur vers une frontière créée entre un monde réel et un monde virtuel. Tout ceci est intriguant, curieux, rébarbatif par endroits.
Lecture à recommander pour les amoureux du genre, du hors du commun, et sortant du style habituel des thrillers classiques et traditionnels. Le thème et les personnages mis en avant méritent qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour mieux entrer dans le bain de ce roman au caractère nouveau et particulier.

juges et coupables
Album : juges et coupables
roman philosophique et psychologique
1 image
Voir l'album

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

Pour un selfie avec lui. Roman de Sam Riversag.

Posté par khalfi1 le 9 juin 2020

Mary, vivant à Londres, est furieuse quand elle découvre que Simon, son petit ami, la trompe avec une autre femme. Après sa rupture, elle ne peut s’empêcher d’éprouver des sentiments de révolte et pense à se venger. La décrépitude de leur couple la pousse à des idées noires. Elle songe d’abord à provoquer sa jalousie en le trompant à son tour. Sur initiative de son amie Lola, elle s’inscrit à des clubs de danse ou cherche à développer son admiration pour un célèbre acteur. Simon revient à elle et lui demande pardon. Il la supplie de reprendre leur vie de couple. Mais est-il vraiment fait pour elle. Certains passages du roman sont jubilatoires et frôle un style à la San Antonio. Mary passe par divers états d’esprit. Tantôt, elle pardonne les infidélités de son compagnon. Tantôt, elle reprend purement et simplement sa parole. Ses décisions succèdent à ses indécisions. 

Les choses ne s’arrangent pas pour elle, dans une suite de réconciliations et de ruptures . Quelques accrocs dans son travail s’ajoutent à ses problèmes de coeur. Elle cherche alors ailleurs, des passions qui puissent la consoler et lui faire oublier momentanément tous ses déboires et ses peines. Avoir l’aide de Lola, elle parvient à se créer des dérivatifs qui puissent la consoler. Il faut dire que Lola est pleine de ressources et arrive souvent, par ses répliques amusantes et piquantes, à remonter le moral de Mary. Le tout dans une atmosphère « bon enfant », de détente propice au retour de la bonne humeur. Dans une alternance d’épisodes plus ou moins cocasses, la vie de Mary se déroule sur le fil du rasoir.

Ce roman est d’une lecture assez facile et provoque chez le lecteur, divers sentiments d’adhésion ou de reproches, quant au comportement de Mary, de Simon et des autres protagonistes du récit. A lire quand même.

Pour une selfie avec lui
Album : Pour une selfie avec lui
Roman de Sam Rivelsag
1 image
Voir l'album

 

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

Les ruines romaines en Algérie.

Posté par khalfi1 le 8 juin 2020

Publié dans culture | Pas de Commentaire »

Site SimPlement

Posté par khalfi1 le 7 juin 2020

SimPlement.pro

Publié dans culture, littérature, livres, Non classé | Pas de Commentaire »

Un roman de Alice Nevoso

Posté par khalfi1 le 7 juin 2020

Ce roman ne comporte pas de titre. Aussi, est-il un peu malaisé de résumer son essence et son contenu. Mais la phrase  du début « Moi jalouse ? Pourtant, j’ai eu une vie passionnante. » pourrait donner une idée globale de ce roman. feel-good, une sorte de comédie légère optimiste, comme le définit l’auteure. On aurait aimé voir de vrais chapitres bien séparés distinctement qui auraient donné une vision plus claire et plus ramassée de l’histoire racontée

Le décor est planté dès les premières phrases suivantes :

Aux yeux de ses parents, la narratrice a raté sa vie puisque :

1) Elle n’a jamais visité Prague, ni Riga.

2) Elle a rompu avec son petit copain et ne peut avoir d’enfants.

3) Elle n’est pas propriétaire de son logement  (Avec un père agent immobilier, cela fait un peu désordre).

La principale antagoniste, à savoir CLARA,  rêve de devenir une dessinatrice  de BD célèbre.  Elle aime les jeux de grattage et les hommes aux yeux clairs. Elle est à l’opposé de sa soeur Margot, qui est une beauté volcanique, qui foudroie tous les hommes qu’elle rencontre  et qui a tout réussi dans la vie, même son divorce ! 

CLARA exerce aussi le métier de comptable dans une société de vente de frigidaires. Bien entourée par ses copines et des personnages sympathiques tels par exemple, Emilie, Léna ou sa nounou Nicole, elle mène une sorte de vie de bohème à Paris. D’autant plus qu’à 38 ans 1/2, elle a rompu avec son petit ami  Adrien et se sent libre comme le vent.  Elle raconte  ainsi sa philosophie :  » Dans la vie, il y a des moments où l’on est prête. Prête à arrêter de jouer à des jeux de grattage. Ou de fantasmer sur des artistes cons et machos. Prête à arrêter de se plaindre, prête à arrêter de jouer les Caliméro, prête à arrêter de détester les femmes enceintes, les femmes en couple et les femmes avec enfants ». Tout un programme !

Bien que jetée en « vrac », l’histoire n’est pas dénuée d’intérêt. Sans être flamboyant, le style est correct. Les phrases courtes employées sont d’un bon niveau de compréhension.  Malgré sa « concurrence » avec sa soeur, Clara n’est pas vraiment jalouse et parvient à tirer son épingle du jeu dans des situations délicates et contradictoires, tout le long du récit. Il s’ensuit des épisodes assez truculents et hauts en couleurs.  Dans l’ensemble, on peut classer ce roman comme une sorte de synthèse des comportements différenciés, mais pouvant être classés dans un même moule.

Bonne lecture en tout cas, si l’auteure parvient à mieux aérer son texte et à le diviser en chapitres bien apparents.

Alice Nevoso
Album : Alice Nevoso
Jalouse moi ? Pourtant j'aime la vie passionnément
1 image
Voir l'album

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

Le vieil homme et moi, roman de Luca Tahtieazym

Posté par khalfi1 le 5 juin 2020

Le vieil homme est : Jules Ravinier. Moi : est Charlotte.

Résumé de l’essentiel : La première impression qui se dégage à la fin de la lecture de ce livre est:  » A coeur vaillant, rien d’impossible ». Car les caractères forts se révèlent dans l’adversité. Dans son domaine appelé Le grand Mazureau, Charlotte, jeune trentenaire, est confrontée à des difficultés financières, après la mort de son mari Greg, dans un accident de voiture. Surtout qu’elle est entourée de gens sans scrupules, comme le notable Gravaneur, et son beau-frère Frédéric. Voulant protéger son bien et son fils Valentin, elle leur tient tête et ne veut en aucune manière, céder à leurs propositions malhonnêtes.  Plusieurs rebondissements et plusieurs péripéties sont racontées au cours de l’histoire et se déroulent chronologiquement.

Durant ces épreuves, elle est aidée par Maxime (jeune apprenti au vocabulaire plein de lapsus) et le « vieil » homme, Jules Ravinier. Celui-ci, solitaire et bougon, s’est installé en face de sa ferme. Avec son caractère misanthrope (mais il ne faut pas se fier aux apparences), il parvient pourtant à tirer Charlotte de maints mauvais pas. Entre l’ours mal léché mais au coeur tendre, et ses voisins que sont Charlotte et Valentin, une entente forte et précieuse va apparaître, leur montrant que dans le malheur, il existe toujours des rayons de soleil bienfaisants. Bonne description des situations personnelles et de leur environnement.

La lecture de ce livre plein de vivacité, est agréable et plein d’enseignements sur les caractères des uns et des autres. Elle prouve que le bien et le mal peuvent s’alterner et qu’il ne faut jamais désespérer de la nature humaine.

Le vieil homme et moi
Album : Le vieil homme et moi

1 image
Voir l'album

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

Magari de Ryan Floch

Posté par khalfi1 le 4 juin 2020

J’ai particulièrement apprécié le roman intitulé Magari de Ryan Floch.

Résumé : Il s’agit au départ de l’histoire d’une déception sentimentale. Rodrigue, 37 ans, comptable dans une entreprise à Bordeaux, vivant en couple avec EVE, constate que celle-ci le trompe avec Hugo. Huit mois après cette déconvenue, il en tire sa conclusion : « Ma vie avec EVA a été un échec, et ma vie de célibataire aussi », dit-il.

Il décide alors  de quitter la France, pour un temps déterminé. après son licenciement par sa Société. Changer d’air, Partir dans un pays où on ne parle pas français, où les coutumes sont différentes, mais pas trop, et où les femmes sont belles. Malgré sa tendresse pour son frère Jean, il décide d’abandonner son domicile habituel pour « émigrer » temporairement en Italie. Son apprentissage de l’italien est un peu laborieux, mais réussi dans une certaine mesure. Après avoir vu le monde s’écrouler autour de lui, Rodrigue essaye de remonter la pente. Toute son histoire est racontée sur un ton « badin », drôle avec une certaine humour caustique. Sous le soleil d’Italie, sa tristesse fond comme beurre au soleil.

La lecture de ce roman est facile et ne demande pas beaucoup d’effort de compréhension. En découvrant qu’ailleurs, on peut aussi vivre ses rêves, notre héros est presque saisi d’euphorie. La fluidité des phrases permet de se mettre rapidement dans le bain. D’autant plus que le roman contient plusieurs morceaux de musique  évocateurs, qui bercent le lecteur et lui facilitent une évasion de l’esprit profitable. Texte à recommander donc.

Magari
Album : Magari
Rodrigue sous le soleil de l'Italie.
1 image
Voir l'album

Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »

Une agate rouge sang.

Posté par khalfi1 le 3 juin 2020

J’ai particulièrement apprécié le roman de Frédérick Maurès, intitulé Une agate rouge sang. 

Résumé : A son décès, Madame Marie Louise, une vieille dame habitant Paris, lègue son appartement à Mathieu, Professeur résidant à Saint-Grappin, une petite ville de province. Mathieu ne s’attendait pas à un tel héritage. Il s’avère donc qu’il connaissait mal la vieille dame, malgré qu’il a été en contact avec elle depuis sa prime jeunesse.

Le récit se déroule dans une « navette », un va-et-vient entre différentes dates (de 1938 à 2017), évoluant dans l’espace et surtout dans le temps. sans chronologie apparente. C’est dans ces « girouettes » que se tisse l’intrigue du roman, intrigue assez originale et plaisante.

On apprend beaucoup de choses sur différentes catégories de femmes. Les personnages sont vivants et se dévoilent progressivement, avec leurs qualités et leurs défauts,  avec leur variété et leur constance.

On comprend aussi pourquoi Mathieu était très attaché à Marie-Louise. Son admiration est justifiée au fur et à mesure de la progression de la lecture.  Les femmes d’ailleurs occupent une place centrale dans le texte et sa contexture.

En fin de compte, c’est un roman bien charpenté, bien que sa construction soit un peu disparate. Le style est clair et fluide. Le thème sur la place des femmes dans la société contemporaine est bien choisi.  Le verbe est agréable et des phrases foisonnantes de réalité. Lecture par conséquent, à recommander.

NB : Le début m’a rappelé le roman d’Albert Camus, à savoir L’étranger.

Une agate rouge sang
Album : Une agate rouge sang

1 image
Voir l'album

Publié dans actualité, littérature, livres | Pas de Commentaire »

A la campagne.

Posté par khalfi1 le 2 juin 2020

Une autre vue de notre campagne Le retour du printemps-720p from Yacine Khalfi on Vimeo.

Publié dans géographie, vidéo | Pas de Commentaire »

 

Le blog de Zizine |
SAVEURS AUX YEUX |
printemps des legendes 2009 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | DEMBELE MOUSSA
| Timoun Kòlbo
| ENTRE DEUX PORTES