Belle musique
Posté par khalfi1 le 24 avril 2021
Publié dans musique | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 9 avril 2021
S’agit-il du lac Leman ? Toute l’histoire tourne autour d’un lac au bord duquel évoluent des personnages réels ou fictifs, dans des paysages français, suisses ou italiens. L’auteur a su très bien construire son intrigue avec toutefois, parfois, des confusions sur les personnages et‘ quelques trous noirs qui demandent des efforts de compréhension de la part du lecteur.
Dans l’ensemble, le roman est bien écrit, avec des paragraphes bien structurés.
Bref, les personnages décrits dans ce roman peuvent-ils être dotés de leur propre existence et sortir de la fiction construite par l’auteur, pour circuler de façon autonome dans le monde réel ? Les ombres du passé de Stéphane Louquié, écrivain, « volatile » mais présent sans cesse dans le récit, toujours attablé à la terrasse d’un café pour écrire une histoire mystérieuse, sans début et sans fin, éveillent notre curiosité. Sa vie jusque-là bien réglée, devient déroutante quand une inconnue l’aborde et lui demande de devenir l’un des protagonistes du roman qu’il projette d’écrire. D’abord hésitant, il crée ainsi les personnages binaires de Déborah et d Debra.
Dans ce roman. on discerne bientôt plusieurs fictions mélangées à plusieurs réalités. En fin de compte, nous lisons divers romans dans un seul roman. Stefano Lurati chevauche plusieurs scénarios, tantôt d’un côté du lac, tantôt de l’autre côté du lac, à telle enseigne que tout devient énigmatique et pourtant bien dense par une écriture serrée et pleine de vivacité. Ce qui nous amène à douter et à croire que nous sommes dans un rêve ou plutôt dans des rêves. Car dans ce cas, la frontière entre les mirages suscités par un vocabulaire très riche et la vérité des faits tangibles, devient flottante et variable
Enfin, je ne terminerai pas ma chronique sans citer un passage fort révélateur de l’ouvrage :
« — Monsieur Stéphane, vous connaissez ma discrétion naturelle. alors, n’allez surtout pas croire que je sois atteint d’une subite crise de curiosité aiguë. Non, je vous le dis comme je le pense. Vous ne m’ôterez pas de la tête que ce Jeune homme est le plus autobiogra-phique de vos romans. Mais il me fait en quelque sorte songer à ce que je définirais, faute de mieux, d’autobiographie rêvée. une auto-biographie que, jusqu’à un certain point, vous auriez voulu faire vôtre, mais qui ne l’a pas été. J’en ai l’intime conviction : ce jeune homme vous ressemble en même temps qu’il ne vous ressemble pas, ce qui le rend encore plus énigmatique à mes yeux. »
Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »