Les violons de l’automne

Posté par khalfi1 le 31 août 2008

Dans ce fameux message de la BBC, il n’est pas fait référence au poème de M Verlaine. Mais à une chanson de M Trenet qui lui s’était inspiré de Verlaine.

Trenet :
Les sanglots longs des violons de l’automne
Bercent mon coeur d’une langueur monotone.
Tout chancelant et blême quand sonne l’heure
Je me souviens des jours anciens et je pleure
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte
De ci , de là, pareil à la feuille morte.

Verlaine :
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon coeur d’une langueur monotone.
Tout suffocant et blême quand sonne l’heure
Je me souviens des jours anciens et je pleure
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte
De çà , de là, pareil à la feuille morte.

 

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Incroyable mais vrai

Posté par khalfi1 le 31 août 2008

 

De nos jours, le tribalisme prévaut encore dans les Aurès. En témoigne cet article lu sur le journal El-Watan.  Incroyable mais vrai. Il faut le lire pour le croire.

Lors de l’épreuve orale du concours de recrutement de journalistes à la radio de Khenchela, dont le lancement est imminent, un jeune candidat – dont nous tairons le nom et le lieu de résidence pour ne pas hypothéquer ses chances – a été amené à répondre à la question suivante : êtes-vous Nemmouchi ou Ammari ? Sans exagération aucune, sa réponse, comme il le sait, déterminera sa réussite ou son échec, sans aucune considération pour le reste. Les Nemmemchas et les Amamras sont les deux grandes tribus qui composent la population chaouie dans la wilaya de Khenchela.

Khenchela De notre envoyé spécial

 

La première est majoritaire, l’autre domine actuellement tous les rouages de l’administration locale et, par conséquent, les leviers de gestion des fonds, des projets de développement, de recrutement, etc. La rivalité, tantôt sourde tantôt fracassante entre les deux tribus, rythme le quotidien des Khenchelis et forme l’unique grille de lecture des principaux événements dans la région, les jeux de positionnement et les enjeux qui les sous-tendent.

Il s’agit de ce qu’on a solennellement appelé « la plate-forme des arouchs pour la lutte contre les hors-la-loi ». Un document de droit coutumier (ôrfi) de 15 articles qui, soi-disant, comportent des pénalités appliquées aux auteurs de crimes ou délits, définis également par ce même document. Une véritable grille de dédommagement pécuniaire (diya) infligée aux personnes reconnues coupables et leurs familles, allant de 10 000 DA pour les coups et blessures nécessitant 14 jours de repos, à 500 000 DA pour le meurtre avec préméditation.

Les réactions ne se sont pas fait attendre pour dénoncer cette initiative venue, pour certains, comme la ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH), se substituer aux lois de la République et servir un Etat dans l’Etat. En parallèle, des groupes de Batna, Tébessa, Oum El Bouaghi, Biskra et même Ouargla ont fait le déplacement jusqu’à Khenchela pour se procurer le document et le ratifier. Lors des émeutes qui ont secoué la ville en juin 2001, Cheikh Zoheir, l’imam de la grande mosquée Emir Abdelkader et le Dr Mihoub Benzaïm, illustre notable spécialement dépêché de France, ont été plus efficaces pour calmer les émeutiers avec la méthode conciliatrice que l’ensemble des politiques ayant intervenu.

   Les comités de sages, composés de notables représentant les grandes familles, les communes et dechras, agissent dans le cadre de structures sans complexité (plutôt horizontales que verticales) et examinent les doléances deux jours par semaine quand il n’y a pas urgence. Autour d’un grand couscous, les parties opposées sont invitées, à savoir raison gardée, faire tarir la source de la vengeance et mettre fin à son cycle, la loi du talion étant ici une règle.

Le président de la LADDH attire l’attention aussi sur le caractère vicieux de certains articles et prend comme exemple celui qui a trait au viol de la femme mariée qui reflète, selon lui, la misogynie des rédacteurs du document et leur total mépris envers la femme. L’article stipule que dans ce cas, le coupable doit payer 200 000 DA de « diya », à verser non pas à la victime mais à son mari !

  Nemmemcha est le ârch majoritaire établi jusqu’au territoire de Tébessa et dont les ramifications s’étendent jusqu’à Gafsa dans le sud de la Tunisie. S’il est politiquement moins influent que son rival, économiquement il l’est encore moins ; d’ailleurs, la disparité s’offre au visiteur de Zoui sans la moindre omission. Les signes de misère extrême se manifestent partout sur ces terres gagnées par le désert ; l’analphabétisme d’un autre âge défie ici toutes les statistiques de Benbouzid (quelque 7 000 enfants sont privés d’école dans ces contrées éloignées). Les parents n’ont pas d’autre choix que d’exploiter leurs terres du Sahara.

En s’y établissant avec leurs familles, ils sont obligés de retirer leurs enfants de l’école sans pouvoir les placer là où ils vont puisque, là-bas, il n’y en a pas. Entre les différents sous-ârchs nemmouchis, les batailles, parfois meurtrières, pour la division et l’exploitation de ces terres, durent depuis plusieurs générations et alimentent l’actualité et les faits divers des colonnes de la presse. L’Etat observe de loin ces conflits fratricides et abandonne à leur sort les antagonistes qui semblent, de leur côté, incapables d’aboutir à un juste partage.

Aujourd’hui, toutes les promesses de développement ne sont guère tenues, hormis le gaz naturel, arrivé en 2008 devant les foyers sans pouvoir y pénétrer, puisque la majorité écrasante des familles est incapable de règler les frais de placement du compteur.

  Les jeunes n’en veulent plus. Défiant leurs aînés, ils rejettent ce modèle et aspirent à plus d’équité et à des chances basées sur le mérite et non sur l’identité. C’est à la lumière de cette réalité qu’il faut considérer ces faits qui ne manquent pas d’appeler d’autres interrogations : s’agit-il juste d’une actualisation des tarifs ou alors de la résurgence d’une pratique tombée en désuétude, traduisant l’impuissance de l’Etat dans la gestion des affaires publiques et des relations entre citoyens ? Selon le procureur général près la cour d’Oum El Bouaghi, dont dépend la juridiction de Khenchela, il n’existe pas d’interférence entre l’action de la justice et cette initiative, si celle-ci existe vraiment, affirme-t-il. Pour lui, l’institution judiciaire applique les textes contenus dans les différents codes et rien d’autre, et ne tient compte d’aucun autre procédé.

 

 A Khenchela, on sent qu’il y a une volonté de minimiser les choses. L’annonce de l’imam a visiblement gêné les autorités à cause des projecteurs, soudain allumés, au moment où l’action pouvait se passer dans la discrétion. Il faut dire que l’administration locale s’en accommode et il lui arrive même de faire appel au comité des sages dans des situations où ses propres outils se révèlent caducs ou impuissants.

 

Par Nouri Nesrouche

 

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Récits de Mohamed Dib

Posté par khalfi1 le 28 août 2008

 

Mohamed Dib est l’un des plus grands écrivains algériens. Depuis son entrée en littérature en 1951, il a enchaîné recueils de nouvelles, quatre recueils de poésie, une pièce de théâtre et plusieurs romans. Son livre Qui se souvient de la mer ? marque le passage résolu à une écriture moderne, loin de ses premières créations trop académiques. On y décèle la difficulté de vivre et le questionnement devant un réel impossible à appréhender dans sa totalité. Tellement il est fuyant et échappe entre nos mains comme une eau qui ruisselle. Dib nous explique ainsi son recours à ce type d’écriture  » La brusque conscience que j’avais prise à ce moment-là du caractère illimité de l’horreur et, en même temps, de son usure extrêmement rapide est, sans doute aucun, à l’origine de cette écriture de pressentiment et de vision. » Pour mieux se faire comprendre, il rappelle Guernica de Picasso :  » Pas un élément réaliste dans ce tableau -ni sang, ni cadavres- et cependant, il n’y a rien qui exprime autant d’horreur. C’est là l’aspect le plus important de cette démarche : celui d’accoucheur de rêves. »

 

Extrait de Qui se souvient de la mer ?

 » Ce nom de Nafissa qui a pour sens tant le lieu d’habitation que l’âme qui y trouve abri et son activité, désigne aussi notre lignée et l’enseignement qui nous est légué ; et nous n’appelons pas nos femmes autrement. Je la vois encore comme je la voyais en ces temps éloignés, je la vois, et je voudrais toujours m’étendre à son ombre, et, dans ses frondaisons dorées, suivre du regard, la trace de mes songes. Souviens-toi de moi ! N’oublie pas de te couvrir de fleurs au printemps ! Je ne soupçonnais pas la souffrance de l’arrachement, mais que de toi je fus privé, je vécus sur une terre de terreur permanente. »

(Qui se souvient de la mer ?, ed. du Seuil, Paris, 1962.)

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Tristesse

Posté par khalfi1 le 20 août 2008

 

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Serre-moi fort… J’ai froid.

Posté par khalfi1 le 13 août 2008

 

M’hammed B.Larbi vient de « commettre » son quatrième roman. Comme à son habitude, il excelle dans l’art de présenter ce que j’appelle des situations « renversées ». Son écriture n’est pas linéaire. Ses chapitres peuvent très bien commencer par la fin de l’histoire pour finir avec son commencement. Parfois même, c’est par le milieu qu’il tisse sa trame dans une sorte de spirale laquelle ne vous fait perdre en aucune manière, le fil conducteur et les principaux répères de l’écriture du roman. Tout est compréhensible et simple, émouvant et saisissant.

 » Il y avait la concupiscence des hommes dont les yeux s’éclairaient subitement d’une lueur lubrique à chaque fois que Sihem faisait état de son statut social.

Mais le problème le plus douloureux, l’épreuve la plus pénible, ce furent les questions de Salim qui s’étonnait de ne pas avoir de papa comme ses camarades. Salim qui demandait le sens du mot bâtard dont l’avaient traité ses copains. Elle dut consoler, mentir, inventer un père magique qui habitait le ciel et qui reviendrait bien un jour. Elle ne savait pas que Salim savait.

Malgré toutes ces vicissitudes, Sihem s’en était, dans l’ensemble, bien sortie, à force de courage, d’ardeur au travail et de tenacité. »

 

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Harry Potter. Et les reliques de la mort.

Posté par khalfi1 le 12 août 2008

« Ils consacraient leurs journées à tenter de déterminer où pouvait bien se trouver l’épée de Gryffondor, mais plus ils évoquaient les endroits où Dumbledore aurait pu la cacher, plus leurs spéculations devenaient excessives, désespérées. Il avait beau se creuser la cervelle, Harry ne parvenait pas à se souvenir que Dumbledore ait jamais mentionné un lieu quelconque dans lequel il aurait eu l’idée de dissimuler quelque chose. Parfois, il ne savait pas si c’était contre Ron ou contre Dumbledore qu’il était le plus en colère.  » On croyait que tu savais ce que tu faisais… On croyait que Dumbledore t’avait expliqué comment t’y prendre, on croyait que tu avais un véritable plan ! «  

Partie du chapitre Godric’s Hollow

J.K. Rowling est née en Angleterre. Elle est diplômée en littérature française et en philologie. C’est en 1990 que l’idée de Harry Potter et de son école de sorciers germe dans son esprit, lors d’un voyage en train.

La suite ressemble à un conte de fées. Le premier agent auquel elle envoie son manuscrit le retient et une petite maison d’édition britannique décide de publier le livre. Grâce au bouche à oreille, le succès deviendra phénoménale.

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Les livres

Posté par khalfi1 le 8 août 2008

Les livres sont un puissant dérivatif et permettent de rentrer dans les rêves des autres. Ils sont parfois une sorte de thérapie personnelle pour oublier les lourdeurs de la vie quotidienne. Quand on prend connaissance de l’écriture d’un auteur, il y a une sorte de magie qui s’opère. On oublie tout pour se plonger dans un irréel bienfaisant. On potasse des ouvrages qui vous font comprendre ceux  que vous lisez, le mouvement de leurs pensées et de leur personnages, la belle description des lieux et des paysages, les sentiments sublimes qu’éprouvent les héros de l’histoire. Un autre monde plein d’inconnu. Vous suivez avec délice, le cheminement du récit qui vous porte vers l’évasion et l’oubli de tout ce qui vous entoure. J’aime lire, aussi bien les écrivains anciens que les nouveaux que je découvre, ravi, au cours de mes pérégrinations sur Internet.
Quand j’ai un livre entre les mains, je ne peux empêcher la curiosité de me saisir et les frissons de me parcourir à l’idée que je vais découvrir la personnalité de l’auteur, son talent, son art, son habilité à raconter ce qui lui étreint le coeur ou submerge sa conscience. Les écrivains sont comme des dons de la nature, aptes à vous révéler les secrets qui vous échappent ou à vous donner une autre vision du monde. Ou parfois de vous-mêmes. Lire devient comme une drogue dont on ne peut plus s’en passer. Comme l’air qu’on respire ou les aliments qu’on mange. C’est en quelque sorte, la nourriture de l’esprit. Je ne veux pas être prétentieux mais la littérature me permet de mieux cerner le sens des amours éternelles, et de m’éloigner des vanités humaines périssables, basées sur l’argent, la fortune, les fausses gloires, les faux mirages, les notoriétés préfabriquées et les apparences trompeuses.

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Vacances ou galère?

Posté par khalfi1 le 6 août 2008

 

Aérogare internationale d’Alger. Lundi. Août, franchement moins caniculaire que ce que la terre Algérie a eu à subir par le passé, s’est invité depuis déjà quatre jours.
Tout près de nous, Rabah s’ajuste une grosse prise de chique sous la lèvre supérieure, flashe une fois de plus le tableau électronique d’affichage et grommelle quelque chose d’à peine audible, l’air de quelqu’un qui se retient difficilement de vomir une colère. Il n’a pas eu besoin, d’ailleurs, qu’on le sollicite expressément pour qu’il se libère de l’ire qui l’étouffe. Il lâche du haut débit dès qu’il saisit, au regard, notre besoin d’en savoir. «Encore un retard. C’est toujours pareil pour ces vols de la compagnie Air Algérie en provenance de Marseille. Hier, j’ai dû, pour cause de retard, poireauter jusqu’à 22 heures passées pour quitter les lieux», vocifère-t-il. Rabah est chauffeur de taxi. Dimanche, il était là pour accueillir et transporter Saïd qui rejoint ses parents rentrés, eux, quinze jours auparavant. Lundi, c’est Kamel, beau-frère de Saïd, que notre chauffeur de taxi est venu attendre. Kamel devra embarquer avec son épouse et leur petit garçon. «J’espère seulement que le retard ne sera pas aussi long qu’hier», prie Rabah qui voudra repartir à Bouira avant que le soleil ne se couche. 
Des mains qui poussent et des yeux qui cherchent
Une foule compacte agglutinée aux barrières délimitant un couloir de sortie pour passagers plante ce qui nous est permis d’observer comme décor de ces arrivées. Elle doit éprouver quelques amusements à guetter ainsi, des longs moments durant, les têtes et corpulences qui franchissent la sortie. «Non, ce n’est encore pas lui, ça sera certainement le prochain», doit se dire chacune des personnes à chaque fois qu’une silhouette pointe à la sortie et s’avère n’être pas le parent ou l’ami attendu.  Yacine, frêle silhouette, teint basané, pousse un chariot sur lequel sont posés une valise et un petit sac. Il a la trentaine et il arrive de Rome, la cité éternelle. Il a voyagé avec Alitalia, sur le vol AZ 800. Il ne dit pas ce qu’il fait exactement à Rome mais qu’il travaille et s’y être installé depuis 7 ans. C’était avant que les pirogues de chez nous ne soient autant prisées par les «harraga. Il est algérois et revient passer des vacances parmi sa famille et ses copains. Une vingtaine de jours seulement. «Je viens chaque été, à la même période.  Il atteste qu’il a plutôt bien voyagé, sans tracas singuliers. Il regrette juste que les compagnies aériennes internationales soient devenues avares et ne servent qu’une maigre pitance à bord. Il estime, en revanche, que les conditions de débarquement à l’aérogare d’Alger sont nettement meilleures que celles d’avant, lorsqu’il fallait faire des heures de queue avant de franchir le poste de la PAF. «C’est mieux qu’avant…», laisse-t-il tomber, avant de réimprimer un mouvement cinétique à son chariot et piquer droit vers l’extérieur. Kamel, que Rabah le chauffeur de taxi attendait, arrive, en compagnie de son épouse et de leur unique enfant, à 17 heures moins le quart. Il aurait dû être là aux environs de 16 heures. Le jeune couple est tout content d’être là. Les retards, ça lui connaît. Ça peut passer quand ce n’est pas excessivement long. Kamel est en France depuis six ans. Il s’est installé grâce au mariage. Sa femme dispose de la nationalité française. Il a changé de pays mais pas de métier. Il était maçon, ici, en Algérie. Il travaille dans le bâtiment à Marseille. C’est la seconde fois qu’il revient passer des vacances à Bouira depuis qu’il s’est installé en France.  Il ignore aussi qu’un programme spécial accueil des émigrés qui choisissent le pays comme destination de vacances est mis en place.
Repartir, c’est toujours mourir un peu
Pendant que des vols en provenance de Marseille, Toulouse, Frankfort, Genève, Rome, Barcelone, Tunis et d’autres villes déversent des flots d’émigrés de retour au pays pour des vacances, d’autres vols en partance d’Alger attendent d’embarquer ceux qui doivent repartir.  Ahmed doit embarquer vers Charles-de- Gaulle. Il voudrait bien prolonger son séjour mais il est bien obligé de repartir. Il doit reprendre le travail dans deux jours. Il travaille dans les assurances, un boulot qu’il a décroché après avoir trimé à faire les petits boulots. Son diplôme d’ingénieur en statistiques obtenu au début des années 90 à Alger lui a servi pour accéder à cet emploi. Il a passé ses vacances entre Alger, où réside sa famille, et Tipasa, où une bande de copains a loué un bungalow. En tout, il est resté 25 jours. Il a profité pour revoir les copains et bronzer. C’est pratiquement le même rituel chaque été : famille, plage et veillées entre copains. «Je passe mes vacances ici en Algérie. Ça me permet de me ressourcer. Il y a des ambiances qui forcent votre nostalgie». Ahmed n’est pas de ceux qui dégainent la complainte aisément. Mais lorsqu’il devait parler des conditions du retour, il ne met pas de bémol. «Il reste toujours que pour se rendre à l’aéroport, il faut s’y prendre suffisamment à l’avance. Si vous n’avez pas un parent qui vous y dépose, vous devez trimer pour trouver un taxi et lorsque vous le dénichez, il vous faudra payer le prix fort, environ 1000 dinars depuis Alger-Centre. C’est excessivement onéreux», dit-il, ajoutant : «Vous savez, j’ai dû patienter pendant 20 minutes dans la file d’automobilistes avant de franchir le poste de police dressé avant l’accès au parking de l’aérodrome. Imaginez ceux qui n’ont pas le privilège de la climatisation et qui doivent frire sous le soleil ou ceux qui viennent de loin et qui doivent vivre mille embouteillages avant d’arriver.» Il est vrai que, avant de parvenir à l’enceinte aéroportuaire, il vous faut subir un bouchon à vous faire rater votre avion. Ce lundi, le soleil lâche des rayons à vous transpercer le crâne. Vous n’êtes soulagé qu’une fois dans le grand hall. Mais pour cela, il faudra cheminer le long du préau qui vous mène du parking aux portes d’accès. Là, une chaîne, pas forcément la dernière, à faire pour devoir enfin humer l’air frais. Après fouille, paperasse, enregistrement avant de glisser dans le ventre de l’avion qui vous transporte loin d’Alger où vous avez abondamment transpiré quelques heures auparavant.
S. A. I.

 

Source : Le soir d’Algérie

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Adelhalim Hafez

Posté par khalfi1 le 1 août 2008

Belle chanson de Abdelhalim Hafez

« Dites lui dites lui la vérité

Dites lui dites lui que je l’aime dès la première minute..

 

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