Musique Douce Franz Schubert
Posté par khalfi1 le 25 janvier 2009
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Posté par khalfi1 le 25 janvier 2009
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Posté par khalfi1 le 23 janvier 2009
Personne ne peut donner une définition exacte de l’art. Il existe donc de multiples aspects de l’art mais chacun peut les interpréter à sa façon, selon sa propre sensibilité, le milieu où il vit, sa formation et son éducation. Par exemple, la littérature, la peinture et le théâtre sont des arts. En réalité, il me semble que l’art est la transposition du beau, dans ce qu’il renferme d’images réelles ou abstraites. La vision que nous en avons correspond toutefois à une perspective du regard particulière. Ce qui est beau pour certains peut paraître fade ou médiocre pour d’autres. Pour en revenir à la littérature, un roman ou un film peuvent très bien me plaire tandis qu’ils vont vous paraître à vous, sans intérêt ou complètement dépourvus de charme.
Par conséquent, les jugements de valeur en ce sens n’ont jamais de forme définitive. Car s’il y a l’art lié à la nature extérieure, il y a celui lié aux sentiments intérieurs de chacun, dans toute leur variété et dans toute leur complexité.
Voilà pourquoi me revient cette citation de Tolstoï qui définit l’art comme suit : » Une activité qui permet à l’homme d’agir sciemment sur ses semblables au moyen de certains signes extérieurs afin de faire naître en eux ou de faire revivre les sentiments qu’il a éprouvés »
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Posté par khalfi1 le 11 janvier 2009
Lorsqu’on y regarde de plus près, on constate que la science a permis à l’être humain de réaliser des rêves fabuleux : Qui aurait pensé par exemple du temps de Louis XIV qu’un jour l’homme construira des voitures et s’élèvera dans les airs en toute autonomie, comme les oiseaux. A considérer aussi les progrès dans les domaines médical, social, des réalisations matérielles en tout genre, on se dit que nous sommes arrivés à un stade d’évolution jamais atteint jusqu’ici. Malheureusement, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». En effet, la science contient des germes de destruction et de barbarie en constante progression, et amène des dangers qui menacent toute l’humanité : la pollution, l’invention d’armes d’anéantissement de plus en plus perfectionnées et sophistiquées n’augurent rien de bon pour l’avenir. Souvenez-vous : en août 1945, les deux bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasagi ont tué plus 300 000 personnes en quelques secondes. Sans compter les séquelles dues à la radioactivité.
Par conséquent, il est bien évident que si le monde moderne nous apporte des bienfaits et beaucoup de confort, il comporte par contre, beaucoup de méfaits, lesquels, si nous n’y faisions pas attention, nous rendent incapables de prévoir le pire. On peut même redouter qu’à plus ou moins brève échéance, nous serons dans l’impossibilité de mettre en harmonie les connaissances scientifiques avec une morale saine et un idéal universel qui puissent contribuer vraiment à faire triompher la raison et l’intelligence. Car comme a dit Paul Valéry » Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ».
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Posté par khalfi1 le 7 janvier 2009
Tu me dis que ces vers sont obscurs et peut-être
Qu’ils le sont moins pourtant que je ne l’ai voulu
Sur le bonheur volé fermons notre fenêtre
De peur que le jour n’y pénètre
Et ne voile à jamais la photo qui t’a plu
Tu me dis Notre amour s’il inaugure un monde
C’est un monde où l’on aime à parler simplement
Laisse là Lancelot laisse la Table Ronde
Yseut Viviane Esclarmonde
Qui pour miroir avaient un glaive déformant
Lis l’amour dans mes yeux et non pas dans les nombres
Ne grise pas ton cœur de leurs philtres anciens
Les ruines à midi ne sont que des décombres
C’est l’heure où nous avons deux ombres
Pour mieux embarrasser l’art des sciomanciens
La nuit plus que le jour aurait-elle des charmes
Honte à ceux qu’un ciel pur ne fait pas soupirer
Honte à ceux qu’un enfant tout à coup ne désarme
Honte à ceux qui n’ont pas de larmes
Pour un chant dans la rue une fleur dans les prés
Tu me dis laisse un peu l’orchestre des tonnerres
Car par le temps qu’il est il est de pauvres gens
Qui ne pouvant chercher dans les dictionnaires
Aimeraient des mots ordinaires
Qu’ils se puissent tout bas répéter en songeant
Si tu veux que je t’aime apporte-moi l’eau pure
A laquelle s’en vont leurs désirs s’étancher
Que ton poème soit le sang de ta coupure
Comme un couvreur sur la toiture
Chante pour les oiseaux qui n’ont où se nicher
Que ton poème soit l’espoir qui dit A suivre
Au bas du feuilleton sinistre de nos pas
Que triomphe la voix humaine sur les cuivres
Et donne une raison de vivre
A ceux que tout semblait inviter au trépas
Que ton poème soit dans les lieux sans amour
Où l’on trime où l’on saigne où l’on crève de froid
Comme un air murmuré qui rend les pieds moins lourds
Un café noir au point du jour
Un ami rencontré sur le chemin de croix
Pour qui chanter vraiment en vaudrait-il la peine
Si ce n’est pas pour ceux dont tu rêves souvent
Et dont le souvenir est comme un bruit de chaînes
La nuit s’éveillant dans tes veines
Et qui parle à ton cœur comme au voilier le vent
Tu me dis Si tu veux que je t’aime et je t’aime
Il faut que ce portrait que de moi tu peindras
Ait comme un ver vivant au fond du chrysanthème
Un thème caché dans son thème
Et marie à l’amour le soleil qui viendra
LOUIS ARAGON
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Posté par khalfi1 le 4 janvier 2009
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