L’exode parisien
Posté par khalfi1 le 28 mai 2021
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Posté par khalfi1 le 28 mai 2021
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Posté par khalfi1 le 25 mai 2021
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Posté par khalfi1 le 19 mai 2021
Un homo sapiens dessinant son cauchemar. Un homme d’affaires coincé dans les toilettes d’un aéroport. Dans une maison de retraite, les retrouvailles d’un aide-soignant et du prince noir de son enfance. Une inconnue croisée dans le métro. Les personnages de Disney engagés dans une lutte sociale. Un courtisan du roi à la vue altérée et la prostate fragile
Ces 250 micro-nouvelles de même forme (1000 caractères) sont avant tout une invitation à un voyage débridé. Les époques et les lieux sont traversés allègrement. On y croise des personnages de tout âge, de tout milieu, de tout caractère, de toute destinée. Les situations se succèdent dans une grande variété de tons : drôle, tragique, réaliste, poétique, pamphlétaire, intime…
Léger et virevoltant, ce ballet de contes n’est pas pour autant dénué de sens cachés et de ressentiments profonds. Par exemple, ce dictateur glissant sur une page envolée d’un livre interdit.
Il s’agit de plusieurs nouvelles paraissant indépendantes les unes par rapport aux autres mais liées par le même contexte psychologique, à savoir celui de donner des vues multiples avec un même cheminement intellectuel de la part de l’auteur. Une grande variété de personnages et des situations imbriquées dans des histoires distinctes, comme les marches d’un escalier dont on n’arrive à distinguer ni le début, ni la fin.. comme signalé dans les accroches du texte « c’est un voyage, ou plutôt plusieurs voyages dans le temps et dans l’espace, avec différents épisodes et différents acteurs » . Est-ce un pamphlet ou une tirade poétique ou une pièce de théâtre tragique. On ne saurait l’affirmer avec certitude, tellement les mots et les phrases de ces mini-nouvelles se succèdent sans interruption, dans une folle farandole, dont le déploiement est quand même bien maîtrisé. En tout cas, il est difficile de faire un résumé fidèle de toutes ces destinées qui se croisent et s’entrecroisent, sans jamais se confondre entièrement, à l’instar d’une gerbe d’étoiles filantes..
La recette de ces combinaisons littéraires et ces textes sous des formes ramassées semble bien .réussie. C’est une sorte de labyrinthe où se créent un vaste tableau avec des échantillons littéraires savamment tissés par l’auteur. Pourtant, à la lecture de toutes ces variantes de l’écriture, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur cette particularité de l’auteur, qui au lieu de nous présenter un récit uni, préfère axer son imaginaire sur la création de ces multiples micro-nouvelles souples, éparpillées et originales. Comme une quête d’une mémoire ressuscitée à chaque page de ce livre, avec des personnages des lieux et des décors différents.
Le style est alerte et l’auteur jongle avec les mots et les phrases, à telle enseigne que le lecteur glisse sur les titres des nouvelles, avec une grande facilité : On se demande alors s’il a la chance de ne pas en avoir. On marche sur une corde mais on n’a pas peur de tomber, tellement l’équilibre se nourrit de lui-même.
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Posté par khalfi1 le 10 mai 2021
Dans ce livre, pour sa rédemption, l’auteur nous invite à un voyage dans le Pacifique. Avant sa disparition, Jeanne sa compagne lui a laissé le soin de redécouvrir Clara, la fille qu’il n’a jamais connu auparavant. En effet, celle-ci est partie vivre dans une île du Pacifique, avec un enfant qu’elle a eu d’un mari irrascible. Il s »en suivra des épisodes tantôt émouvants, tantôt dramatiques. L’auteur nous dit que pour une part, (cette histoire est auto-biographique), bien qu’il ne soit pas lui-même chirurgien.(Mais pas loin quand même).
C’est sa façon à lui de s’inventer une autre vie pleine d’espoir mais aussi de souligner les chagrins et les désillusions éprouvés tout le long de son parcours. Malgré que le Paradis soit la demeure d’Eve et d’Adam, il n’en demeure pas moins que son séjour en Calédonie est illuminé par les coutumes et les traditions pures qui sont en train de se perdre au contact de pratiques occidendaales loin d’être conformes aux désirs des habitants de ces îles isolées, entourées de vagues se brisant sur leurs rivages. L’environnement et les personnages sont bien décrits et sympathiques. Mais malgré tout, le Paradis (il faut entendre par là, les endroits paradisiaques de ces paysages ), n’est effectivement plus ce qu’il était.
Nous cheminons parallèlement à ce monde plongé en plein milieu du Pacifique, avec des personnages atypiques, intenses mais fragiles à cause de la société patriarcale dans laquelle ils vivent. On ne sait pas si Paul est venu sauver sa fille, des griffes d’un homme violent. Ou s’il est venu se sauver lui-même, au milieu d’une nature dense et luxuriante ? A Motu’Hata, ceinture terrestre perdue dans l’immensité de l’océan, parviendra-il à retrouver son équilibre, le charme d’une vie paisible, et chasser au loin tous ces mauvais souvenirs qui encombrent sa mémoire. A noter que la fin du roman est assez énigmatique. après avoir évité le pire à sa fille Clara, est-il revenu vivre en Moselle ? Mais est-il toujours présent par l’esprit, à Nouméa ?
Passage assez significatif :
« Je sais que ce pacte nous liera pour toujours. Coupables, complices, bourreaux ou victimes, peu importe. Nous sommes un peu tout ça à la fois, chacun. …/… Je suis passé de l’autre côté d’un miroir difficilement franchissable. Dans le monde que j’ai laissé là-bas, le crime n’est pas exactement salutaire. La vie est affaire de compromissions, petites et grandes, le plus souvent redoutablement vaines et minables. D’autres fois moins. Le tour de force consiste à s’en accommoder. Vaille que vaille. »
Roman singulier où s’expriment plusieurs orateurs. Même l’endroit semble murmurer à l’oreille, la symphonie intarissable de la mer qui l’entoure. C’est aussi un mélange détonnant d’amour, de haine, et d’enchantements successifs avec des périodes de pression et de dépression. Comme un voyage interminable dont l’issue est aussi mouvante qu’incertaine. C’est la peinture de toute une vie avec tous ses avantages et tous ses déboires.
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Posté par khalfi1 le 1 mai 2021
Angèle, Aurore, Alizée, Aveleen, Abygaël sont les principaux protagonistes de ce roman, aux tournures inattendues et à l’atmosphère remplie d’insouciance mais aussi de bonne humeur. L’originalité du texte est que chacune va raconter, ä tour de rôle, les diverses péripéties de leur périple en Bretagne. Pour donner une idée du livre, voici un extrait raconté par l’une d’entre elles. « Ses yeux couleur d’obsidienne, flamboyaient sous ses sourcils froncés. Cet homme avait un don fantastique pour m’énerver. J’avais envie de frapper son visage aux angles nets, d’arracher ses joues couvertes d’une barbe de quelques jours, de briser son nez d’une incroyable perfection, de mordre jusqu’au sang, ses lèvres au renflement presque érotique. »
Bref, l’ouvrage est riche en événements pittoresques et en couleurs de diverses natures. Pour enterrer la vie de jeune fille d’Aurore qui va se marier, ses amies Alizée, Angèle, Aveleen et Abygaël décident d’aller passer quelques jours en Bretagne. C’est l’occasion pour elles de s’amuser follement et de manifester leur joie de vivre. En se promenant à travers les beaux paysages du pays qu’elles traversent « gaiement », elles trouvent le moyen de passer des vacances inoubliables. Ce sont leurs propres existences qu’elles mettent en valeur. Malgré les apparences (leur désir d’obliger Aurore à renoncer à son projet de mariage), elles rêvent chacune, de rencontrer son prince charmant, dans un décor charmant, non loin de l’océan.
Entre réunions d’anciens élèves qui leur permettent de revenir vers le passé, et de ressortir des souvenirs de collégiennes, plus ou moins agréables, elles ne manquent pas de revisiter des lieux qui ont marqué leur adolescence. Mais parviendront-elles à convaincre Aurore, de renoncer à son mariage ? C’est autour de ce dilemme essentiellement, que se situe l’intrigue et leur propension à réaliser leur projet. Pourtant, à travers ce voyage plein d’imprévus, dans une ambiance détendue, parfois loufoque, elles cherchent elles-mêmes à trouver l’homme de leur vie.
En tout état de cause, la lecture de ce roman est facile et le style est d’une souplesse remarquable.
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