Posté par khalfi1 le 10 juin 2008
L’homme est un drôle d’animal qui vit en société, tout en étant un être des plus solitaires. C’est piquant, mais j’ai constaté que c’est dans les grandes métropoles que les gens sont les plus calfeutrés dans leur solitude. Plus leur densité augmente au mètre carré, plus ils sont isolés les uns des autres. On dirait que les relations humaines dans pareil contexte sont paralysées par le manque de temps. Chacun est préoccupé avant tout par ses besoins immédiats : on a juste le temps d’aller au travail, pour être à l’heure avec les moyens de locomotion dont on dispose. Puis d’aller en courant au supermarché pour faire ses courses et acheter les aliments et objets nécessaires à notre consommation. Puis de revenir à la maison en courant, afin de préparer la nourriture et les repas sans lesquels, l’énergie nous manquerait pour mieux continuer notre cheminement dans notre vie quotidienne.
J’ai remarque qu’à la campagne, au contraire, l’existence est beaucoup moins trépidante. Les gens apprennent en général, à mieux se connaître et à sympathiser. Ils discutent et échangent des points de vue et des commentaires, sans se presser et sans connaître les tensions stressantes des grandes villes. En un mot, ils apprennent à mieux vivre et à profiter pleinement de l’air pur et de la nature. Leurs corps et leurs âmes ne sont pas malmenés par les turpitudes et les pollutions des agglomérations trop importantes. Aujourd’hui, il s’agit d’apprendre à laisser reposer son corps, seule condition nécessaire et suffisante pour maintenir notre moral à un bon niveau. Ne dit-on pas avoir un esprit sain dans un corps sain?
A présent, il est prouvé que l’esprit et le corps sont intimement liés. L’un ne va pas sans l’autre et tous les deux souffrent si d’aventure, ils subissent les assauts d’un environnement hostile. En d’autres termes, le physique et le moral constituent l’endroit et l’envers d’une même médaille.
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Posté par khalfi1 le 6 juin 2008
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Posté par khalfi1 le 26 mai 2008
On dit souvent qu’il vaut mieux suivre sa raison plutôt que d’écouter son coeur. Les temps modernes avec leurs disciplines consacrées aux technologies de pointe et aux sciences appliquées tendent à nous démontrer la supériorité de la raison froide sur la chaleur des études humaines.
L’observation des phénomènes extérieurs et de leur interprétation par le raisonnement scientifique conduisent, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à négliger notre propre devenir intérieur. Ne dit-on pas » Connais-toi d’abord toi-même avant de formuler un jugement sur les autres. » Mais dans ces conditions, comment ne pas verser dans le domaine de l’exagération et du narcissisme?
Toutefois, cela n’empêche pas d’exprimer ses sentiments avec une certaine poésie, je dirais même un certain lyrisme. Car la poésie nous berce par la musique qui s’en dégage. Elle relate avec une puissance évocatrice très forte, ce qui remue le plus, notre imagination et notre coeur. Elle nous transporte hors de la réalité, des pesanteurs quotidiennes et nous fait vibrer comme les cordes d’une guitare ou les touches d’un piano.
Il semble donc qu’il est pratiquement impossible de supprimer la part de la raison qui existe dans le coeur et la part du coeur qui se dissimule dans la raison. Leur complémentarité ne peut que résulter de la complémentarité de tout être humain avec son semblable. Les deux concepts forment un tout indissociable dans le conscient et l’inconscient de l’individu. C’est à dire que la raison elle-même peut être poésie et les savants qui inventent chaque jour des théories ou des choses nouvelles sont en quelque sorte, eux-mêmes, des poètes.
Pour résumer, l’homme a besoin aussi bien de son coeur que de sa raison. Bien que parfois, le coeur a ses raisons que la raison ignore.
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Posté par khalfi1 le 22 mai 2008
Il y a le bonheur d’aimer et le bonheur d’être aimé. Il y a le bonheur de se sentir libre comme le vent, d’aller où on veut sans contrainte, de sentir la brise du large ou de la montagne vous caresser le visage. Pouvoir s’exprimer librement , écrire des romans, chanter et danser avec un coeur en fête rend incontestablement l’individu plus heureux. Le bonheur s’acquiert ou se conquiert. Quand on peut faire des études, acquérir des connaissances et accumuler du savoir sert à l’épanouissement de chacun. C’est justement cette satisfaction de l’être et cette volonté de la personne humaine d’élever son niveau moral et intellectuel, son souhait d’être toujours en bonne santé, son désir de vivre en symbiose avec la nature, sa capacité à aimer et à se faire aimer par ses proches et par ses amis, c’est tout cela qui élève son esprit. Les bases du bonheur ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Chacun de nous, pourtant, aspire au bonheur, selon sa situation géographique, son niveau intellectuel, sa place dans la société, ses convictions religieuses et personnelles, ses capacités de communiquer avec les autres, le milieu culturel où il vit. C’est comme la beauté ou la laideur. Chacun les apprécie à sa manière, selon sa vision et sa sensibilité du moment. Car les canons sur la base desquels on les juge, ne sont pas des éléments invariables.
Jean Jacques Rousseau a donné une bonne définition du bonheur. Du point de vue littéraire, il est comblé car son écriture est appréciée presque partout. Néanmoins, sa condition sociale n’était pas des plus brillantes. C’est pourquoi, il a écrit : » Je suis né avec un amour naturel pour la solitude qui n’a fait qu’augmenter à mesure que j’ai mieux connu les hommes. » Et d’ajouter, lorsqu’il habitait aux Charmettes : » Je me levais avec le soleil et j’étais heureux; je me promenais et j’étais heureux; je voyais maman et j’étais heureux; je la quittais et j’étais heureux … »
En conclusion, on peut affirmer que le bonheur n’est jamais acquis définitivement. Il est constamment en évolution, en fuite, comme le temps, et demande un effort permanent pour éviter les écueils douloureux de la vie qui le ternissent. Il dépend de notre état psychologique et mental. Et des incidences extérieures. Les différentes formes du bonheur se conçoivent donc en fonction des conditions de l’heure, de la conjoncture qui prévaut tout autour de nous, des facteurs chance, et du tempérament de chaque être humain.
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Posté par khalfi1 le 16 mai 2008
Sommes-nous condamnés à vivre et à agir seuls? Presque chacun de nous a remarqué l’indifférence apparente des visages que nous croisons. Ils nous paraîssent à priori fermés ou étrangers. Nous sommes alors contraints de nous renfermer à notre tour dans un isolement où il semblerait qu’il n’y a aucun sentiment. Est-ce pour autant que la communication avec les autres devient impossible?
Je ne le pense pas. Car la communion entre les consciences se sert de deux outils essentiels que sont le langage et l’écriture. En effet, l’utilisation de la langue est un instrument efficace pour franchir les barrières. Elle permet de communiquer directement à nos interlocuteurs, nos états d’âme ou des explications sur telle ou telle situation. Le langage est donc nécessaire pour discuter avec nos semblables et leur exposer ce qui nous tient à coeur ou exige tout simplement une communication directe pour mieux se faire comprendre.
Il y a également l’écriture laquelle cependant semble être un moyen de communication plus récent que la parole, dans l’histoire de l’humanité. Mais son efficacité sur le plan de la connaissance scientifique, littéraire, technique, artistique , culturelle, est nettement supérieure à la transmission orale. Ne dit-on pas « Les paroles s’envolent, les écrits restent »?
C’est pourquoi les sentiments, les raisonnements ou la personnalité d’autrui demeurent invisibles tant qu’ils ne sont pas exprimés par la parole ou par l’écrit. Ainsi la véritable communication se trouve dans la volonté d’agir avec les deux outils dont nous disposons, sans transgresser les limites et les règles morales propres à la vie en société. Sans pour autant, renier le « moi » de notre individualité qui possède ses propres références.
En conclusion, on peut affirmer que l’individu a toujours besoin de passer à l’acte pour montrer son existence et de réaliser des oeuvres communes pour ne pas laisser s’éteindre, la flamme qui l’habite intérieurement. Comme quoi, l’indifférence qu’il affiche ne l’empêche pas de venir au secours de son semblable, dans les moments propices à l’expression de son humanité.
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Posté par khalfi1 le 2 mai 2008
J’ai voulu chercher dans les différents dictionnaires la définition du mot « idéal », comme une élévation de l’esprit vers une vie telle qu’elle devrait être et non telle qu’elle est. Ce mot est surtout de nature morale et correspond la plupart du temps à une forme de rêve ou de tendance intime de l’individu pour rendre accessibles ses aspirations les plus élevées.
Le Littré considère l’idéal comme un assemblage abstrait de perfections dont l’âme se forme l’idée mais sans pouvoir y atteindre complètement..
Le Larousse ajoute : type de perfection imaginée par l’esprit , combinant valeurs morales et intellectuelles qu’on aimerait bien qu’elles se réalisent : femme ou homme idéal, métier idéal, paysage idéal, société idéale…
Le Robert précise : l’idéal est ce qui, dans un ordre quelconque, donnerait une parfaite satisfaction aux aspirations de l’esprit et du coeur.
En réalité, chacun de nous a besoin d’un idéal pour vivre. la noblesse et le grandeur d’un objectif valent la peine qu’on se mobilise et qu’on se dévoue pour l’atteindre. Il faut donc éviter de s’engager dans une mauvaise voie. L’essentiel est de toujours demeurer ferme dans ses choix, de galvaniser notre désir de bien faire et de nous donner une raison de vivre et d’espérer.
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Posté par khalfi1 le 29 avril 2008
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Posté par khalfi1 le 24 avril 2008
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Posté par khalfi1 le 17 avril 2008

Chaque fois que je me rappelle la princesse Diana disparue le 31 août 1997, je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au coeur. A-t-elle été réellement victime d’un accident? Ou a-t-elle été l’objet d’un piège criminel? Nous sommes en plein mystère comparable à celui ayant enveloppé l’assassinat du président J.F.Kennedy ou du président Mohamed Boudiaf. Ce qui est sûr en tout, c’est qu’elle a laissé un vide dans le coeur de nombreuses personnes. En témoignent les montagnes de fleurs déposées à chaque anniversaire, sur le lieu de son accident et sur sa tombe.
Elle représente à mes yeux, beauté, bonté et amour. Pendant son mariage et après son divorce avec le prince Charles, elle s’est déplacée dans les contrées les plus déshéritées du monde pour apporter soutien moral et financier à des populations en détresse, démunies de tout ou victimes des affres des guerres civiles. Elle a souvent parlé avec son coeur et aussi avec son intelligence pour laisser un message de paix et montrer son attachement aux valeurs universelles qui caractérisent toute l’humanité.
De plus, sa liaison avec Dody Al Fayed illustre de façon éclatante sa recherche permanente du vrai amour. Les deux amoureux ont partagé ensemble, dans un monde ingrat et envieux, les perpectives exaltantes d’une entente parfaite. Et la promesse de se consacrer exclusivement l’un à l’autre.
Diana a tourné le dos aux fastes tapageurs de la Cour d’Angleterre et de l’aristocratie anglaise, pour vivre sa propre vie, loin des projecteurs tant recherchés par les célébrités. Elle a abandonné le titre d’Altesse pour chercher à devenir une simple femme du monde. Hélas, le destin en a décidé autrement.
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Posté par khalfi1 le 16 avril 2008
Dans le cadre de ses activités culturelles, l’Association Cheikh El-Alawi pour l’éducation et la culture soufies organise à l’occasion de Youm-El-Ilm (journée du savoir), une projection d’un film documentaire intitulé Soufisme : tradition et modernité, le 16 avril 2008, à 15h à la Bibliothèque nationale d’Alger. La projection sera suivie d’une causerie autour du thème avec les membres de l’association. Les invités auront à débattre sur les origines et le développement du mouvement soufi. Rappelons que ce dernier est un mouvement mystique de l’islam né au 8 ième siècle, à l’instigation d’El-Halladj et El-Ghazali. Le soufi croyait qu’une discipline de vie était nécessaire pour la révélation mystique de Dieu qu’il aime pour lui-même et non pour recevoir une récompense.
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Posté par khalfi1 le 16 avril 2008
Nous savons tous que le premier avril revêt une grande signification pour ceux qui veulent réserver des surprises à leur entourage. “Poisson d”avril sur le dos des imbéciles”. Non, nous ne sommes pas aussi “imbéciles” que çà. Seulement, il faut savoir s’amuser sans pousser trop loin la plaisanterie et sans perdre la face.
Il semble qu’à l’origine, c’était une fête religieuse. A Pâques, les chrétiens rendent hommage aux derniers jours du Christ, puis célèbrent sa résurrection. Les chrétiens font le carême. Ils ne mangent que du poisson parce qu’il est le symbole du Christ.
Pour terminer, je dirai que le poisson d’avril existe vraiment. On le trouve dans le détroit du Mozambique, en Afrique sub-saharienne. Il doit son nom à sa drôle de tête qui donne l’impression qu’il sourit sans cesse. Il y a même certaines ethnies qui le considèrent comme le symbole de l’amour.
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