Marie Christine
Posté par khalfi1 le 31 décembre 2019
Posté par khalfi1 le 31 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 29 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 26 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 26 décembre 2019
Roman bientôt disponible sur les sites des éditions Publiwiz, Spinelle, la FNAC, Amazon et diverses librairies en France.
Marie Christine est une femme sportive, épanouie, aimant la vie et une existence paisible. Elle fait régulièrement du Jogging dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris. Ses fonctions d'éducatrice et d'enseignante dans une école de la même ville.
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Posté par khalfi1 le 15 décembre 2019
C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est par la pratique qu’on s’initie aux règles de l’écriture, et surtout qu’on s’expose aux talents de la littérature. Comment progresser si l’on n’a pas de référence voire de réfèrent.
Un apprenti pâtissier qui ne goûterait jamais de gâteaux, a peu de chances de s’exposer au savoir faire de ses congénères, peu de chance de connaître les bons alliages et les nouvelles saveurs, peu de chances de découvrir les subtilités des modes de cuisson…Et beaucoup de chances de redécouvrir la roue : le beurre, la crème et le chocolat, c’est bon. En bref il aura à redécouvrir ce qui l’a déjà été : les acquis.
Concrètement, les auteurs qui ne lisent pas auront à perdre beaucoup de temps pour accéder à un standard déjà acquis par nombre d’écrivains. Dans tous les domaines artistiques et culturels, il faut se nourrir du travail de ses pairs, ne serait ce que pour se repérer soi même par rapport à un étalon.
Il y a eu Shakespeare, Molière, Zola, Voltaire, Proust, Baudelaire, Cervantès, Goethe, Gogol, Dante et vous.
Goûter aux grands écrivains, c’est prendre une grande leçon d’humilité. Pas une humilité qui doit vous inhiber, mais une humilité qui doit renforcer le niveau d’exigence que vous vous imposez, et qui doit aussi vous aider à mesurer la quantité de travail à fournir pour les atteindre.
Si vous avez des difficultés à lire, entrez par un genre littéraire qui vous séduit.
Policier, Fantasy, Poésie, Jeunesse, roman… selon votre sensibilité, vous découvrirez à travers votre genre de prédilection la relation particulière entre la lecture et l’écriture…
Le « devoir » qui consiste à lire les « grands classiques » peut au contraire devenir un « mur » qui vous éloignera pour longtemps du goût de la lecture.
Contribuer à un genre littéraire qui vous sied, est certainement un moteur, un déclencheur pour fixer vos standards d’écriture et d’exigence. Car ce que vous lisez, vous devez avoir envie de le lire. Lire sans plaisir et sans vibration est contreproductif. Car c’est la passion qui anime, et sortir d’un livre qui vous a fait de vous » un autre » est le moyen le plus sûr d’élever son niveau et de progresser.
Ah oui, adieu les puristes, sauf si vous écrivez pour vous même (soyez clair), vous écrivez pour être lu.
Il faut lire, mais il faut lire activement. Si vous écrivez dans un genre littéraire bien précis, les lecteurs attendront une série de codes propres au genre littéraire que vous aurez élu, sauf si vous êtes un génie (et dans ce cas, cet article est inutile), mais les accidents sont rares.
Mais plus encore, il faut connaître la littérature porteuse de ventes. Goncourt, Renaudot, Médicis et les quelques Best-sellers qui font tourner le commerce du livre. Et ne vous enfermez pas dans une tour d’ivoire, il faut aller au lecteur, connaître ses goûts, le comprendre. Votre volonté d’écrire, si elle ne tient pas qu’à des raisons propres à vous consiste à rencontrer le lecteur et le séduire.
En tant qu’écrivain ou écrivant. La valeur d’attention à ses lectures doit être supérieure à celle d’un lecteur lambda. Certes, il faut se laisser prendre par le plaisir de lire, mais il faut aussi savoir « apprécier sa lecture, l’évaluer »
Savoir s’arrêter, faire une pause, relire, revenir sur un passage. Découvrir et comprendre ce qui nous plait, ce qui nous émeut. Le style, le ton, les personnages, l’intrigue, le rythme.
La lecture attentive permet l’appréhension des techniques de construction narrative, la compréhension des niveaux de lecture. Car les bons écrits portent souvent en eux une part d’ambiguïté : analyser, s’inspirer, transposer ou au contraire s’éloigner, garder en mémoire. Mais avant tout comprendre ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas…
Plus cérébral, la structure du livre dans son entier doit être évaluée. En particulier le phénomène de cohésion de tout ce qui compose le livre (personnages, rythme, style, syntaxe, dialogue). Comprendre en quoi cette cohésion nous plait, en quoi elle est aspirante. En quoi elle a peut avoir une influence sur votre travail et votre identité d’auteur.
En bref : quand vous écrivez, votre lecture de plaisir doit aussi être une lecture analytique, une lecture consciente qui s’inscrit dans la compréhension d’un mouvement, d’un esprit, d’un courant. Tout simplement pour comprendre quel type d’auteur vous êtes et ou réside votre talent.
Car votre capacité à écrire naît de vos lectures. Elles vous tendent un miroir.
Mais attention : prendre en référence ne veut pas dire plagier ou copier
Pas dans l’emprunt d’un style : car le style, c’est cela qui définira définitivement votre patte d’auteur et c’est votre tampon, votre signature.
Mais attention, le style s’impose à force d’écrire. C’est la pratique de l’écriture qui le forgera. Dans ce cadre, la notion de temps, d’expérience est essentielle. Et votre personnalité n’apparaîtra qu’au fil d’une pratique assidue.
Tout comme la lecture, l’écriture se pratique seul. Et cette solitude sans baromètre peut conduire à des dérives. D’abord celle de ne plus avoir de regard sur votre travail, puis celle d’évoluer dans l’inconnu sans une présence qui vous soutient dans la dynamique de l’écriture.
Les méthodes américaines, toutes critiquables qu’elles soient, ont le mérite d’exister et de fonctionner pour nombre d’entre nous. Celle ci consiste à prendre un auteur réfèrent naturel. Cela peut soutenir moralement un écrivain en phase de travail et lui permettre de formaliser concrètement ses objectifs par une comparaison permanente (un benchmark) entre son travail et l’auteur auquel il se réfère.
Ce réfèrent qu’on considère comme un « auteur/ tuteur » , (choisi parmi l’un de vos auteurs favoris) donnera à l’auteur le sentiment d’être accompagné dans son acte d’écriture et surtout de modéliser concrètement son texte avec des exemples.
Comment cet auteur a t’il réussi à rendre ce « non événement » intéressant ? Comment est-il parvenu à donner de la densité à ses personnages ? Pourquoi fait-il passer 10 ans en une page, et un mois en 100 pages ? Pourquoi cette longue description n’est-elle pas ennuyeuse ?
Cela vous permettra à la fois d’avoir un modèle (que vous admirez) et un standard auquel se confronter.
Car peut être qu’en littérature, comme en gastronomie, nous sommes ce que nous lisons.
Mais le statut d’écrivain consiste t’il uniquement à avoir lu ce qui est important. Il ne faut pas bien sûr que l’on lise avec comme unique objectif d’en tirer des qualités de style et de structure pour sa propre écriture ? Dans ce cas comment la lecture interfère t’-elle exactement au moment de la conception d’un texte ? Et à quel stade ? Sans doute l’inconscient joue t’il un rôle ?
Et la pratique de l’écriture assidue est peut être le seul moment d’éveil à cette connaissance et référence à ce que nous avons lu. Dans ce cas, l’écriture serait elle même un stimulant pour l’écriture et son optimisation. Tout est une question de dosage.
Qu’il s’agisse d’écrire vos souvenirs de famille, un drame personnel, un essai philosophique, un roman, les exigences de lecture diffèreront et devront s’orienter le genre littéraire de prédilection.
1-Pour avoir des standards de référence : mieux vaut avoir lu Verlaine si vous pensez avoir la plume d’un poète.
2- Pour maitriser les techniques narratives, la qualité de structure d’un roman si vous vous sentez romancier.
3- Pour s’appuyer sur des techniques éprouvées : construction d’un personnage, utilité et fluidité des dialogues, si vous cherchez la justesse et l’équilibre de vos écrits.
4- Pour comprendre la « vastitude » de l’imagination et de l’univers des auteurs. Tout cela pour aérer l’esprit et oxygéner vos recherches et votre imagination, sortir d’un milieu restreint et étriqué. (argument à débattre)
5- Pour maîtriser l’art de l’intrigue.
Dans ce cadre, toutes les lectures de tous les genres littéraires sont utiles. Même les mauvaises, elles vous apprendront elles aussi à détecter ce qu’il ne faut pas faire
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Posté par khalfi1 le 6 décembre 2019
Le manque de transition intelligente entre les paragraphes, la rationalité des écrits, le manque de clarté de l’histoire, une confusion entre les situations et les personnages, les actions des principaux protagonistes sans queue ni tête, les fins de récits en queue de poisson.
— khalfi (@aminelicia) December 6, 2019
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Posté par khalfi1 le 6 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 4 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 2 décembre 2019
“La France peut mieux faire”. Tel est le constat tiré par l’Institut économique Molinari (IEM) qui, dans une étude publiée ce lundi 2 décembre, a évalué le système d’éducation et de formation français en comparant ses performances à celles de ses voisins européens. Et les 155 milliards d’euros investis chaque année ne suffisent pas pour permettre à l’Hexagone de se hisser parmi les meilleurs élèves. Classée 17e sur 27 pays européens étudiés, la France se situe loin derrière des pays du Nord comme la Finlande alors que ses dépenses sont supérieures de 27%.
>> A lire aussi – Comment Coorpacademy est devenu le Netflix de la formation professionnelle
Outre le fait que la France ne parvient toujours pas à réduire les inégalités de réussite scolaire entre les élèves issus de différents milieux sociaux, l’IEM juge sévèrement son système éducatif qu’elle considère généralement inefficace et surtout en inadéquation avec le monde du travail. Pour preuve, alors que l’Hexagone compte plus de diplômés de l’enseignement supérieur que la moyenne européenne (45,21%, contre 38,7%), leur taux d’emploi est plus faible : 79,2%, contre 81,9% pour l’Union européenne. Une bien mauvaise performance, d’autant que des pays qui dépensent presque autant que la France, comme les Pays-Bas et le Royaume-Uni affichent un taux d’emploi des élèves de l’enseignement supérieur de 90% ! L’étude souligne aussi que dans plusieurs secteurs, en France, le nombre de personnes surqualifiées par rapport à l’emploi qu’elles occupent est supérieur à la moyenne européenne. Par exemple, 13,5% des emplois scientifiques et techniques sont occupés par des personnes surqualifiées, contre 7,5% en moyenne sur le Vieux continent.
“La volonté de conduire la majorité des étudiants jusqu’au baccalauréat général se traduit par une sous-utilisation de l’apprentissage, pourtant plus efficace que l’enseignement professionnel pour trouver un emploi”, estime l’IEM. “Plus grave encore cette stratégie réduit dans les faits la possibilité pour les élèves n’appréciant pas le système scolaire de se tourner vers un parcours professionnalisant”. Ce qui expliquerait en partie, selon l’étude, le taux de jeunes ni scolarisé, ni employé, ni en formation qui atteint le chiffre impressionnant de 13% dans l’Hexagone.
Selon l’IEM, si la France prenait davantage exemple sur les pays qui préparent le mieux les élèves vers le marché de l’emploi, comme la Finlande, l’Islande, ou la Norvège, elle pourrait économiser jusqu’à 43 milliards d’euros. Contrairement à l’Hexagone, ces pays valorisent beaucoup les cursus professionnalisants, notamment l’apprentissage, et prônent une forte autonomie des enseignants, c’est-à-dire plus de liberté dans le contenu de leurs cours, le choix des supports et des méthodes, mais également dans les modalités d’évaluation des élèves.
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Posté par khalfi1 le 2 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 30 novembre 2019
Nous aimons nos auteurs.
Nous faisons le maximum pour eux, à travers les conseils gratuits, l’offre auto-édition, les formations et coachings sur la promotion de son livre.
Le blog de Publier son Livre est truffé de conseils, issus de mon expérience et mon expertise. Mais il est important que vous puissiez voir ce qui marche concrètement, ce qu’on fait d’autres auteurs. Leurs erreurs, et leurs succès.
Certains d’entre eux réussissent à merveille, grâce à un savant cocktail réunissant 3 ingrédients : un bon livre, de bonne méthodes de promotion, et un temps passé significatif pour faire connaître son livre.
Sur cette page, je vous présente 3 belles réussites dont nous sommes fiers, des auteurs à succès en auto édition. Nathalie Bianco, Pierre Berville, et Yann Courchelle. Merci à eux pour leurs témoignages et leur transparence. Vous allez tous, j’en suis sûr, apprendre des choses grâce à eux.
Et nous ferons tout pour que votre publication soit également une réussite.
Mon roman s’appelle « Les courants d’air », c’est un roman contemporain, un peu humoristique, un peu « feel good » mais pas que…dont voici le « pitch » : « Comment reconstruire sa vie, quand on est une quadragénaire fraichement divorcée, flanquée d’une sœur ainée loufoque, qui aime le whisky et Dominique de Villepin, d’un « Adokon » qui préfère dégommer des ennemis dans Call of Duty plutôt que de préparer son bac, de prétendants Tinder qui postillonnent des miettes de pizzas, d’une bande d’amis fêtards et déjantés, d’un chat rebelle autoritaire et bourré d’antipuces et d’un petit dernier qui se prend pour Chuck Norris ? Comment concilier son projet de ressembler à l’élégante Inès de La Fressange avec sa passion pour la cancoillotte et le vin rouge ? Entre crises de rire, tranches de vie, aventures hilarantes et accès de nostalgie, entre l’avenir à construire et le passé à archiver, il faudra beaucoup d’humour et d’amour à Nahéma pour réussir le grand saut vers une nouvelle vie…
Je suis assez présente sur les réseaux sociaux, notamment à travers Facebook où j’ai la chance d’avoir pas mal de « contacts ». J’écris des chroniques, des billets d’humeur et des textes, dont certains ont déjà été repris dans différents médias (Type le Huffington post). J’avais donc déjà, très modestement un petit « public ».
C’est donc tout naturellement par le biais des réseaux sociaux que j’ai annoncé la sortie de mon livre à mes contacts.
J’ai contacté une bonne cinquantaine de chroniqueurs littéraires, que ce soit sur des blogs, Instagram ou Facebook. J’ai attendu pour cela d’avoir suffisamment d’évaluation sur Amazon, et j’ai envoyé un joli montage photo, avec la couverture de mon livre et quelques extraits des commentaires élogieux.
Je proposais donc d’expédier gratuitement mon roman aux « influenceurs ». Ce procédé m’a fait avoir une vingtaine de chroniques, la plupart très élogieuses.
C’est un investissement assez lourd, mais rentable au final. Financièrement, chaque envoi m’est revenu à environ 10 euros (prix coutant du livre + affranchissement). C’est aussi un gros travail en terme de temps, afin identifier les blogueurs à contacter : Il faut repérer ceux qui chroniquent des genres littéraires correspondant à son livre. Il faut bien étudier à chaque fois si le lectorat est dans notre cible (ex, il y a des chroniqueuses très jeunes, avec un lectorat adolescent, des chroniqueuse spécialisées dans la romance, la fantasy, le polar, des chroniqueurs qui ne lisent pas d’auto-édités etc)
Il faut passer du temps sur le blog ou le compte qui nous intéresse, et bien repérer le degré de réelle influence du compte. Il y a par ex, sur Instagram des comptes littéraires qui sont très populaires mais plus grâce à la qualité de leurs compositions photographiques que de leurs chroniques. Une photo peut très bien récolter 600 « like » et ne rapporter aucun lecteur. A contrario, certains petits blogs ou comptes plus modestes en termes d’abonnés, se révèlent être de véritables prescripteurs. On les repère souvent au nombre de commentaires qui suivent leur publication, plus que au nombre de « like ».
=> Consultez mon article sur les méthodes pour contacter les blogueurs littéraires
Ceci dit, les commentaires sont indispensables, je n’aurais pas pu attirer l’attention des blogueurs et des chroniqueurs si je n’avais pas pu leur envoyer les montages et captures d’écran des avis de lecteurs.
Je sais que certains auteurs mettent à la fin de leur livre un petit mot pour inciter les lecteurs à laisser un commentaire. C’est une initiative que je trouve sympathique mais je ne l’ai pas fait.
J’ai organisé un concours sur Facebook, avec obligation pour participer de partager la page du livre et de taguer une personne…Ce n’est pas très original et je n’ai pas l’impression que ça m’ait rapporté énormément de lecteurs, mais ça ne coute rien, à part les envois de livres aux gagnants. Et un peu de notoriété c’est toujours bon à prendre.
J’ai aussi répondu à quelques interviews sur des blogs littéraires, c’est un moyen très agréable de promouvoir son livre.
Sur la forme, je me suis rendue compte que la couverture est très importante, on m’a souvent fait la remarque que la mienne était jolie et attirait l’œil. Je ne regrette donc pas d’avoir fait appel à un professionnel.
Sur le fond, mon roman est assez universel, il parle à tout le monde. Il amuse beaucoup les hommes et les femmes se reconnaissent. Et puis, en ces temps troublés, un roman qui fait vraiment rire les gens rencontre toujours son public…
Tout d’abord, je ne mettrai plus mon roman en exclusivité sur Amazon, beaucoup de lecteurs sont réticents à passer par cette entreprise. De plus, leur politique de rédaction de commentaires est trop contraignante, il faut être déjà client chez eux, et avoir commandé au moins pour 51 euros pour pouvoir poster une évaluation. Autant dire qu’on se prive ainsi d’un grand nombre d’avis de la part de tous les lecteurs qui ne sont pas clients habituels…
=> Voir le livre de Nathalie : http://www.amazon.fr/courants-dair-Nathalie-BIANCO-ebook/dp/B07SJYBL8Y
Mon livre s’appelle « J’enlève le haut » C’est une non-fiction autobiographique (je suis le publicitaire qui a créé la fameuse campagne d’affichage qui a lancé ce slogan.) Son sujet est résumé dans le sous-titre : » Les dessous de la Pub à l’âge d’Or. Récit. » ,
Avec ma propre histoire de « wonder boy » de la Pub comme fil conducteur, il raconte sur 424 pages, au travers de nombreux portraits et d’anecdotes bien documentées l’histoire du métier dans les années 70’ et 80’, quand tout le monde adorait encore la Publicité. J’ai voulu expliquer une époque géniale, sans embêter le lecteur.
L’anticipation est le maitre-mot. Un lancement, il faut le préparer en détail. Après, une fois que le train est parti, c’est trop tard. Les conseils du site publiersonlivre.fr (pub gratuite) sont vraiment précieux.
Après avoir fait le tour des solutions d’édition, j’ai opté pour l’auto édition orientée principalement autour du « print-on-demand » d’Amazon, une solution vraiment magique en terme de logistique et d’efficacité. Il y a un inconvénient : vous n’êtes pas en librairie. Mais il y a un avantage énorme –en tous cas pour moi- c’est que je n’ai pas délégué mon savoir faire promo et marketing à un éditeur « classique » qui, avec tout le respect dû, en sait en général un peu moins que moi sur le sujet de la communication et s’en fiche même souvent un peu. Surtout, je connaissais intimement ma cible.
Je pense qu’à l’arrivée, le pari a été largement gagnant. Et je n’exclus pas de trouver des solutions (édition de poche, co-édition sous autre format…) pour attaquer à son tour le circuit des libraires. Il n’y a aucune raison sérieuse pour que les deux formes de distributions ne cohabitent pas pour l’auto édition. Ça ne pose aucun problème pour l’édition traditionnelle. Il y a une certaine prévention un peu irrationnelle des libraires. Il faudrait que les acteurs dialoguent mieux.
J’ai préparé un plan marketing assez précis. Après tout c’est mon métier !)
J’ai visé en priorité mon cœur de cible, c’est à dire les professionnels de la communication qui représente quand même selon les chiffres officiels plus de 700 000 personnes aujourd’hui. Un sacré vivier de lecteurs ! Pour cela, j’ai d’abord fait le plein de mes réseaux sociaux,( facebook, instagram et linkedin, très performant sur une cible pro). Puis je suis allé mendier de l’espace publicitaire gratuit à des amis afficheurs qui m’ont offert quelques emplacements dans le métro parisien et sur des sucettes Decaux. Merci à eux ! Un autre coup de main formidable m’a été donné par le génial Frank Papazian, un grand éditeur de l’univers professionnel qui a aimé mon projet, m’a ouvert les colonnes des titres principaux de la communication et offert gentiment des bannières sur ces sites. Qu’il soit béni pour l’éternité. En quelques temps, toute cette communication gratuite a créé du buzz et le jour du lancement, beaucoup de personnes de cet univers proche de moi attendaient plus ou moins la sortie du livre.
Je suis conscient que l’accès à ces médias est une chance que peu d’ auteurs, ni même éditeurs ont, mais je suis sûr que chacun, s’il a réfléchi à qui s’adresse son livre, peut à force d’obstination et d’imagination, trouver des solutions équivalentes dans son propre entourage. Ca va de la petite note chez les commerçants du quartier, au simple appel à la presse locale près de chez soi (elle adore les auteurs locaux) en passant par tous les systèmes de partage, voire de crowdfunding sur internet. On peut aussi générer des tas de petits évènements sympas. Les idées sont innombrables en fonction des particularités de l’environnement de chacun. Et les petits ruisseaux font les grandes rivières.
J’ai investi financièrement sur 3 postes. Un site internet, un lancement dans un bar, et une géniale attaché de presse. Les deux premiers ont été utiles, la troisième a été formidable. J’aurais pu me contenter d’un gentil succès auprès de mes anciens confrères de la communication, et faire l’économie de cette dépense, mais j’espérai atteindre un public plus vaste. J’ai eu énormément de chance avec elle car c’est une profession où le talent et l’efficacité sont rares. Elle m’a obtenu beaucoup d’interviews et de papier dans des titres à qui mon livre a plu, au delà de ma cible initiale. La presse et les émissions tv économique dans un premier temps, puis des media grand public. Le Figaro, l’Obs, Forbes, Europe1, quelques télés… Du coup mon audience s’est étendue, ma cible s’est élargie, et j’ai conquis un nouveau lectorat.
Sans vouloir la jouer prétentieux, j’ai quand même la faiblesse de penser que la qualité de mon livre a un peu joué, mais là aussi j’avais beaucoup préparé mes outils de lancement : communiqué de presse, bio, argumentaire, quelques éléments de langage pour ne pas rester bête pendant les interviews, des bonnes photos réalisées par une copine de talent, mille détails indispensables. Je répète, comme Léonard de Vinci avant moi : « ne pas être prêt, c’est déjà souffrir » Anticipez tout !
=> Consultez mon article sur les 3 piliers d’un auteur à succès
Je ne sais pas. Bien sûr au départ, je suppose que tout le monde demande à deux ou trois proches qui ont acheté le livre de poster des commentaires sympas pour amorcer la pompe. Ensuite, ça dépend de la carrière du livre. Après, pour moi, ça s’est fait tout seul, et jusqu’à maintenant avec seulement des commentaires vraiment positifs. Je touche du bois et remercie mes lecteurs. Peut-être que mon bouquin n’était pas si nul. Et c’est bien sûr un élément de com à ne pas négliger.
Oui sans doute, (voir plus haut), mais j’ai surtout couru après tous les ballons. Imaginer et construire les opportunités est un travail presque à temps plein. Après avoir été deux ans obsédé par l’écriture de mon livre, j’ai été obsédé un an par sa promotion. Heureusement tout s’est passé au delà de mes espérances et je peux maintenant me consacrer de nouveau à l’écriture. C’est un choix à faire.
Personne ne sait vraiment pourquoi un premier livre se vend. Et les professionnels encore moins, sinon il n’y aurait que des best-sellers ! Je crois une chose : une fois qu’on a fait tout, mais vraiment tout ce qu’on pouvait, il faut s’en remettre à la chance. Le plus important pour moi, c’était d’avoir écrit ce livre et d’y avoir pris beaucoup de plaisir. Peut-être que ça s’est ressenti.
Bonne question. Rendez-vous au prochain !
=> Voir le livre de Pierre : http://www.amazon.fr/Jenlève-haut-dessous-lâge-dor-ebook/dp/B07JK5J5RL/
Mon livre est un hybride, il s’appelle :
« Et Si ?» – « A force de croire savoir, on oublie de voir » !
C’est un guide pratique, à la croisée entre les sciences, l’accomplissement de soi, et l’ouverture aux questions fondamentales sur notre place à tous, dans notre décor !
Qui part du principe que Tout est lié, Tout est connecté ! La science le prouve, mais si 10% de la population comprend les équations, cela me paraît être le maximum, alors « Et SI ? » le simplifie pour les 90% restant.
De la physique quantique à la spiritualité, ou des philosophie anciennes aux citations courantes, tout est lié et connecté mais c’est toujours une question de points de vues, de référentiels, de connaissances, mais surtout de perceptions !
Le sujet, c’est nous ! Ici et maintenant, et après ?
Le lancement a été un régal ! Une bonne pression ! Mais toute fluide, car je me sentais en toute confiance avec Olivier, alors même que je savais que, jamais rien n’arrive ni comme on veut, ni comme on craint, l’important c’est de tenir !
Un mélange donc de beaucoup d’excitations, de surprises, et la stratégie a bien fonctionnée ! On était dans les temps, et dans les rails ! Prêt à dégainer ! Un mois de teasing sur 3 réseaux sociaux choisis avec Olivier, le site internet avec les moyens de paiements opérationnels. Amazon, c’était Olivier, et les autres bien sur, donc je ne m’en suis pas soucié ! Et puis le jour du lancement, l’adrénaline à son TAUX MAXIMAL ! Une séance de dédicaces prévue à la maison de la presse la semaine du lancement par chez moi, avec un teasing également sur le net. On a eu la livraison In Extremis le matin même !!! Commencer local et s’étendre de plus en plus national, et International! J’ai vendu très rapidement en Belgique, en Espagne, en Thailande, à Dubai, puis en Australie !
C’était partie pour une nouvelle aventure que je pressentais déjà d’incroyable, et qui continue aujourd’hui avec son lot de surprises et de petits miracles !
Un maximum d’actions, l’idée c’est vraiment de faire feu de tout bois, être judicieux, astucieux, je dirais, être inspiré, et être attentif à tous les signes pour continuer d’avancer.
C’est ce que j’ai fait ! J’ai d’abord fait parler de moi sur les réseaux en amorçant une pompe ! J’ai suscité la curiosité par un sondage, en vérifiant (prétextant aussi, faut avouer) l’algorithme de FB : « Bonjour tout le monde, j’ai quelque chose à vous annoncer, mais avant, je tiens juste à vérifier combien de gens verront ce message, pour être sur de l’annoncer sur le bon réseaux » !!! « Ca vous coutera juste un mouvement du pouce sur le pouce en bas ! ». « D’avance merci…. »
Cela a eu d’autant plus de réactions intéressantes, que je ne publiais vraiment plus beaucoup, si ce n’est rien depuis déjà un moment, alors les gens se sont pris au jeu direct ! On a vérifié 12% ! Ce qui est peu, mais ciblé, c’est efficace quand même !
Aller au culot aux studios de RTL à Neuilly, du groupe M6, de France TV, Radio France, maison de production de Ardisson ! En laissant à chaque fois des exemplaires dédicacés (personnalisés EVIDEMMENT !!!), où je m’arrangeais à chaque fois pour trouver une personne du service courrier et faire « copain » pour être sûr qu’il aille bien dans la bannette correspondante, et non pas, volés ou jetés ! Bref, des échanges humains, c’est primordial !!!
Idem à l’accueil de Radio France Bleu sur Lille.
Ensuite, le culot sur les réseaux sociaux aussi! Instagram avec des célébrités, ou influenceur(e)s, Michelle Laroque, Ingrid Chauvin, Sophie Marceau, Nagui, Will Smith etc. et j’en passe des dizaines et des dizaines! Bref des gens qui je sais seront réceptives, évidemment !
Ecrire un communiqué de presse ! L’envoyer aux journalistes de ceux que tu connais, ou que tu as connus grâce aux gens que tu connais et à qui tu as demandé… Des recherches sur internet aussi, via LinkedIn
L’envoyer aussi à tout ton carnet d’adresse de tes boites e-mails !
Le faire, comme je l’ai écrit, avec mes tripes ! Y mettre Tout mon cœur, ma vision, mes actions, mon authenticité et donc ma confiance dans mon histoire, mon discours, mes intentions, mon intégrité. Car comme tout est lié et que tout est connecté ! Mon livre (après parution) ca a été, et ça l’est toujours d’ailleurs, mon chemin, et mon propre accomplissement ! Je marche sur mes paroles ! Je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis ! Et ca marche ! C’est la mise en pratique de ce que je raconte ! Ne rien attendre de personne, faire ce qu’on a à faire en suivant son intuition, ce qu’on a de meilleur à donner et DIRE MERCI à ceux qui nous ont dit NON !!!! On leur doit rien, et on a apprit à le faire seul ! Donc on a pu évoluer! En sortant des chantiers battus ! Trop facile sinon!
Aussi, à mon humble avis, c’est l’énergie, et le contenu lui même, car il renvoi à tout le monde ! Ma vision est que 100% des habitants de la planète doivent le lire ! C’est pour ça que j’ai une motivation qui n’a pas de mesure, elle est sans limite ! C’est là où se trouve la créativité intuitive, insoupçonnée ! D’ailleurs à ce titre, c’est comme je l’écris aussi d’ailleurs, à ce stade, je ne parle même plus de motivations, c’est pour les nazes ! Si t’as besoin de mettre du feu sous ton cul pour avancer comme une casserole de lait, t’auras toujours besoin de qq’un pour te le mettre, et puis le soufflé retombe quand tu stoppe les gazs ! Alors que si tu trouves, TOI seul, ton INSPIRATION, que tu puisses reprendre ton souffle sur ta propre fréquence, reprendre tes propres gazs, et ben mon pote, tu te dresses TOUT SEUL comme un grand, tu suis tes tripes et dans cet élan, crois moi, les liens invisibles se libèrent ! ET la magie opère ! (je m’arrête là sinon je pars en sketch !!)
=> Voir le livre de Yann : http://www.amazon.fr/Si-force-croire-savoir-oublie-ebook/dp/B07V4NF4DF
Site :
Olivier
https://publiersonlivre
Merci à Nathalie, Pierre et Yann pour leurs réponses et témoignage
Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 24 novembre 2019
Publié dans Histoire | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 23 novembre 2019
En tant qu’auteurs, nous salivons tous devant nos camarades qui parviennent à obtenir des chroniques de blogs littéraires. A la clé : des visites sur nos blogs et des ventes de livres pendant longtemps, par effet de propagation. Mais voir son livre chroniqué et critiqué est une affaire de méthode.
Les auteurs ont généralement deux freins, que je lis souvent :
Trop d’auteurs tentent leur chance en envoyant des e-mails à la cantonnade, ou en multipliant les messages privés lacunaires sur Twitter. C’est bien de tenter, mais l’essentiel ici, ce n’est pas de participer, mais de réussir.
Regardez cette citation d’Aurélie du blog Des livres et moi :
Normal, non ? Pourtant, dans la précipitation, trop d’auteurs agissent encore comme cela.
La critique littéraire, c’est une affaire d’humain. Les blogueurs ne sont pas des machines, qui publient des critiques mécaniquement. Ils ont leur emploi du temps, leurs goûts, leur personnalité et leurs passions. Si vous voulez rentrer en contact avec eux, il faut apprendre à les connaître.
Les blogueurs littéraire sont des défricheurs, des dénicheurs de talent. Ils lisent beaucoup, mais ils sélectionnent leurs lectures. Et ce qu’ils aiment par dessus tout, c’est être surpris en bien.
Voici comment je vous suggère de faire.
Nb : dans tout l’article, je parle “des blogueurs”, bien que plus de la moitié des blogs littéraires soient tenus par des femmes. Ne m’en tenez pas rigueur, je fais cela par facilité d’écriture.
Il faut vous organiser.
La toute première étape est de savoir quels types de blogueurs vous allez cibler. Il est important de ne cibler que des blogueurs:
Pour savoir cela, il faut d’une part être capable de définir le positionnement de votre livre, et d’autre part passer quelques minutes par blog cible, pour vous assurer de la compatibilité de celui-ci avec votre cahier des charges.
Etablir une liste claire et documentée de blogs est la seconde étape de votre travail. Listez dans un tableau Excel tous les blogs que vous pouvez connaitre ou trouver. Où trouver des blogs littéraires qui seraient susceptibles de critiquer votre livre? Allez donc sur :
Dans votre recherche ayez toujours un filtre de lecture : acceptent-ils les auteurs indépendants, ou auto-édités, ou édités chez de “petites” maisons d’édition ?
Pour cela, consultez leurs dernières chroniques ou leur onglet PAL (Pile à Lire). Si vous y voyez des auteurs indépendants ou édités chez de petits éditeurs, bingo !
Pour ceux qui n’ont pas de temps : j’ai compilé une liste complète de 304 blogueurs :
Après ces quelques heures de recherches, vous devriez avoir une liste désordonnée de blogs que vous pourriez contacter. Mais il est très important de prioriser cette liste.
Je vous suggère d’organiser votre tableau excel, selon ces critères : nom du blog, niveau d’activité, genre littéraire.
Organisez ensuite la liste de manière à placer en haut les contacts les plus importants.
2 conseils :
En détail, la méthode pour rentrer en contact :
Je sais que c’est difficile, et que vous aimeriez savoir si oui, ou non, vous allez avoir une critique prochainement ; mais n’attaquez pas en demandant directement une critique ou un service. Ne jetez pas votre service presse à la figure du blogueur, en attendant une réponse. Vous courrez à la catastrophe.
Il faut plus de tact. Commencez donc par envoyer un e-mail, et
Encore une fois, les blogueurs ne sont pas des écrans, ce sont des humains. Le plus efficace pour obtenir des critiques est d’aller leur parler en vrai.
Reprenez votre liste de blogs. Allez fouiller les fils Twitter ou Facebook des uns et des autres, et essayez de trouver des évènements, des salons ou soirées littéraires, où ils seraient présents.
Allez-y également, et faites connaissance. Il n’y a pas de lien plus fort qu’une rencontre physique, et je suis prêt à parier que les blogueurs avec lesquels vous aurez noué une vraie relation seront prêts à chroniquer votre livre, ou au moins le mentionner.
Voici quelques exemples, pris parmi des dizaines, de soirées littéraires où des blogueurs sont présents :
Une approche encore plus douce : abonnez-vous aux blogs, suivez les articles et laissez des commentaires. Le blogueur va vous répondre, et la conversation sera entamée. Ainsi, vous serez identifié, et vous pourrez envoyer un e-mail en étant sûr d’être lu.
J’en ai déjà parlé dans l’article sur les 3 piliers qui font un auteur à succès, au sujet de la méthode pour promouvoir son livre, il faut collaborer, et prendre son temps si l’on veut promouvoir son livre. Les blogueurs, eux aussi, ont besoin de se faire connaître. La méthode :
Après tous ces efforts, vous avez noué contact avec quelques blogueurs. C’est beaucoup !
Maintenant, il faut transformer l’essai.
Tout d’abord, pensez que la critique littéraire n’est pas le seul type de promotion que ces blogueurs peuvent vous apporter. Si vous sentez le blog réservé à des livres d’auteurs réputés, ou le blogueur surchargé (regardez sa PAL), alors pensez à demander plutôt un partage de votre livre, de sa page Amazon, ou de votre blog sur sa page Facebook ou sur Twitter. Ou encore une mention dans une newsletter. Cela génère déjà beaucoup de trafic sur la page de votre livre.
Ensuite, si vous sentez que vous pouvez proposer votre livre pour une chronique littéraire, je vous suggère de :
Bonjour Marie,
Je suis Olivier Morel, profession / passionné de ... , nous avons échangé sur cette page / par mail le 3 juin / lors de la soirée Z …
J’ai écrit un livre, Y, qui est un roman/thriller/guide/romance/etc et qui met en scène l’histoire de … .
Il est proche dans le style de W, que tu as déjà chroniqué, et je pense qu’il pourrait te plaire.
Est-ce que tu serais intéressé par le lire ?
Je peux te l’envoyer au format ebook ou papier. Ci-dessous un bref résumé.
Au plaisir d’échanger
Olivier
J’entends parfois des auteurs qui hésitent sur le format à proposer. “Est-ce que je propose le format papier ? Cela va me coûter de l’argent…”. Bon, honnêtement c’est une question de choix. Que voulez-vous vraiment ? Un blogueur qui vous répond et vous demande un format papier a 95% de chances de chroniquer votre livre. Est-ce que vous allez alors refuser d’imprimer votre livre sous prétexte que cela vous coûte trop cher ? Non, une chronique vaut largement l’impression.
Donc, ne vous posez pas la question. Proposez les deux formats. Si un blogueur souhaite le format papier, exécutez-vous.
En revanche, ce n’est pas la peine de dépenser 200 € en impression et d’envoyer votre livre à des blogueurs sans avoir eu de contacts préalables. Là c’est de l’argent gâché, oui.
Les blogueurs sont comme vous, ils cherchent à étendre leur lectorat. Sitôt la critique parue, remerciez le blogueur, faites-lui un retour de qualité si vous avez des choses à dire, et publiez la critique sur tous vos réseaux. Parlez-en sur facebook, sur twitter, voire même dans la description de votre livre sur Amazon ou Kobo.
Les blogueurs sont sensibles à ce genre d’initiatives.
Plus tard, vous pourrez aussi partager d’autres articles du blogueur. N’oubliez pas que votre but est de nouer une relation à long terme. Vous allez peut-être écrire un deuxième livre …
Pensez long terme, et respectez ceux qui ont fait un travail qui vous a rendu service.
Je vous ai donné une méthode complète, qui a fait ses preuves et qui n’est pas si compliquée. Elle prend simplement beaucoup de temps. Je sais que vous vous dites que vous n’avez pas le temps.
Alors, voici ce que je vous propose : demain, plutôt que d’écrire quelques lignes, ou de réfléchir à votre prochain livre, prenez le temps pour démarrer la méthode. Rappelez-vous : il faut passer autant de temps à promouvoir son livre qu’à l’écrire.
Vous êtes vraiment maîtres du niveau de promotion de votre livre. Je pense sincèrement que vous pouvez avoir de nombreuses chroniques littéraires sur des blogs, et donc un impact sur vos ventes. Mais pour cela il faut en passer par quelques heures de travail laborieux et peu passionnant, je vous l’accorde.
Pensez à partager les bonnes pratiques, je suis sûr que cette méthode peut être utile à bien d’autres auteurs. Les boutons sont juste à gauche.
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Posté par khalfi1 le 18 novembre 2019
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Posté par khalfi1 le 7 novembre 2019
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Posté par khalfi1 le 5 novembre 2019
par M.T.Hamiani*
Dans un contexte de chômage donné (élevé ou non), l’existence d’emplois ne trouvant pas preneur est un paradoxe fréquemment dénoncé dans le débat public. Les causes avancées pour décrire cette situation sont nombreux et imprécis, révélant l’absence de diagnostic clair sur le sujet.
Recruter n’est pas une tâche bien difficile en soi. En revanche savoir bien recruter est moins facile qu’il n’y paraît.Même lorsque la tendance est à la baisse, cer tains secteurs continuent d’embaucher. Les entreprises qui le font cherchent non seulement des candidats dotés de compétences techniques à la fine pointe des évolutions, mais également des jeunes qui contribueront à l’expansion de l’entreprise par leur optimisme, leur capacité à travailler en équipe et leur faculté d’adaptation.
Deux des enjeux cruciaux à la gestion des ressources humaines consistent à embaucher une main-d’œuvre compétente et à affecter les employés à des postes où ils seront efficaces et satisfaits. Le succès économique et social d’une entreprise en dépend. À cette fin, les dirigeants doivent se doter d’outils concrets afin de cibler les bons candidats. Ainsi, après avoir planifié adéquatement leurs besoins de main-d’œuvre, les entreprises doivent dénicher des candidats qui possèdent un savoir-faire concurrentiel, ainsi qu’un savoir-être et des valeurs cohérentes avec la mission de l’entreprise. Cette tâche n’est pas simple et représente un défi de taille dans un contexte où les exigences de la main-d’œuvre envers les employeurs sont de plus en plus élevées.
Il est important de bien définir le besoin de l’entreprise en matière de main-d’œuvre avant de procéder aux étapes du recrutement. Cette étape est habituellement réalisée lors de la planification des besoins en ressources humaines.
Lors de l’analyse des besoins, il est important de préciser les compétences recherchées chez le candidat. Rédiger le profil du poste consiste à définir les activités liées à l’emploi, la rémunération prévue et l’établissement du profil du
candidat recherché. De même, les exigences de base doivent être clarifiées : la formation et l’expérience souhaitées, la connaissance des langues utilisées, la maîtrise des logiciels, etc.
Le profil du poste est très important dans la planification des projets et l’organisation du travail. De plus, il constitue un aide-mémoire précieux en ce qui a trait à l’appréciation du rendement car il présente les résultats attendus.
Les causes des difficultés de recrutement sont nombreuses et leur hiérarchie varie selon les métiers et les secteurs.
Les recrutements sont des processus complexes, susceptibles d’être influencés par un grand nombre de facteurs intervenant à différentes étapes, que ce soit très en amont du recrutement (orientation scolaire, formation initiale, formation continue) jusqu’au moment du recrutement et même ensuite dans l’exercice du métier (des conditions de travail difficiles pouvant aboutir à un contre objectif).
De l’ensemble des facteurs intervenant aux différentes étapes du processus aboutissant à un recrutement, on peut déduire trois grands types de causes potentielles des difficultés de recrutement :
– le déficit d’attractivité de certains métiers, qu’il soit lié à des facteurs objectifs (conditions de travail difficiles, horaires atypiques, etc.) ou à des facteurs subjectifs (manque d’information, image négative du métier ou du secteur) ;
– l’inadéquation entre les compétences attendues par les recruteurs et celles disponibles, en raison d’un déficit (réel ou ressenti) de compétences des candidats (formation initiale ou continue inadaptée, manque d’expérience professionnelle) ;
– le manque de fluidité du marché du travail en raison d’une segmentation du marché du travail selon les métiers (marché externe, interne, professionnel) ou le genre, d’une mobilité géographique insuffisante ou encore de certaines règles et du fonctionnement du service public de l’emploi. Le manque d’information de certains demandeurs d’emploi en matière de recherche d’emploi (et le manque de maîtrise de ces techniques) ainsi que les difficultés rencontrées par certains employeurs (notamment dans les entreprises de petite taille qui embauchent plus rarement) interviennent également
En outre, il existe d’autres facteurs explicatifs qui renvoient à certaines problématiques transversales pouvant aggraver les difficultés de recrutement. C’est le cas de certaines caractéristiques temporelles d’une activité (forte saisonnalité, cycles longs, sensibilité à la conjoncture, etc.) ou certains aspects liés à la dimension géographique de l’emploi (dynamiques territoriales particulières, problématique de la mobilité géographique).
Ces différents facteurs sont difficiles à pondérer. Leur importance est en effet très variable selon les métiers et secteurs (les questions d’attractivité pesant davantage pour certains, les questions d’inadéquation des compétences pour d’autres), mais aussi selon le niveau de qualification (les difficultés de mobilité géographique n’étant pas aussi prégnantes chez les cadres que chez des ouvriers peu qualifiés par exemple et les avantages liés au poste pourvu), la situation personnelle du candidat potentiel et le contexte socio-économique local (une localité qui n’est pas confrontée aux mêmes contraintes en matière de recrutement qu’un territoire mal desservi par les transports par exemple).
Le déficit d’attractivité de certains emplois dépend à la fois de facteurs objectifs et subjectifs
Une explication souvent avancée pour expliquer les difficultés de recrutement est le manque d’attractivité de certains métiers et secteurs, qui limiterait le nombre de candidatures et favoriserait les départs précoces en raison d’une difficile fidélisation des employés dans certains métiers ou secteurs. Ce déficit d’attractivité serait notamment lié à la difficulté des conditions de travail, à une organisation du travail favorisant une succession de contrats courts, à la faiblesse des rémunérations ou des perspectives de carrières offertes ou encore à la concentration de certaines activités dans des territoires peu attractifs.
Certains métiers se caractérisent en effet par des conditions de travail moins attractives. Un tel déficit d’attractivité pèse en amont des recrutements sur l’orientation des jeunes vers certains métiers (et donc vers certaines formations) mais aussi sur les besoins de recrutement des employeurs, s’il aboutit à un turn-over élevé (difficulté à fidéliser la main d’œuvre).
Toutefois, il n’y a pas de corrélation générale entre les métiers en tension et les métiers avec des conditions de travaux difficiles ou de faibles niveaux de salaires. La problématique, très significative sur certains métiers ou situations de travail, n’est pas générale : tous les métiers en tension n’ont pas des conditions de travail difficiles ou de faibles niveaux de salaires, et réciproquement.
En outre, l’attractivité est une notion en partie subjective. Le manque d’attractivité de certains emplois semble parfois tenir davantage à un déficit de visibilité de certains métiers ou secteurs ainsi qu’à un décalage entre la réalité du métier ou du secteur et leur image.
Enfin, l’attractivité est également une notion relative. L’attractivité d’un emploi dépend de la situation de la personne, notamment de ses prétentions salariales mais aussi d’autres critères pouvant influencer ses arbitrages.
Certains métiers rencontrent des difficultés de recrutement en raison d’une insuffisante adaptation de l’offre de formation
L’inadéquation de la formation des candidats aux besoins du marché du travail est l’explication la plus souvent mise en avant par les employeurs pour expliquer leurs difficultés de recrutement.
De nombreux exemples attestent de cette réalité, notamment dans certains cas spécifiques comme pour les métiers émergents (métiers verts, métiers du numérique, etc.), en forte évolution ou mobilisant des compétences dites critiques caractérisées par leur rareté et dont l’acquisition repose sur l’expérience professionnelle.
Toutefois, il est constaté que de fortes exigences des employeurs sur le profil des candidats qu’ils souhaitent recruter (le bon niveau d’exigence étant difficile à objectiver) ainsi que des pratiques habituelles de recrutement propre à certains marchés du travail peuvent tendre à limiter le vivier des candidats potentiels.
Plus fondamentalement, des approches par métiers et par grands types de marché du travail selon les métiers permettent de sortir d’un débat trop global sur l’opportunité d’une plus grande adéquation de l’offre de formation aux besoins du marché du travail. En effet, la situation est différente selon le caractère réglementé ou non des métiers, selon le mode de recrutement (concours exigeant un niveau de diplôme, mais par une spécialisation par exemple) ou selon le type de compétences (spécifiques, transférables ou transversales).
Une plus grande adaptation de l’offre de formation est nécessaire mais pas pour tous les types de métiers. C’est notamment le cas pour les métiers pour lesquels il existe un lien fort entre l’emploi et la spécialité de formation (par exemple : métiers de l’informatique intelligence artificielle….) ainsi que pour beaucoup d’autres métiers, où le critère de la spécialité de formation reste important, même s’il est concurrencé par d’autres critères (comme le niveau de formation, l’expérience, etc.). Cela nécessite donc une méthodologie rigoureuse reposant notamment sur une meilleure identification des compétences disponibles et attendues sur le marché du travail.
Des enquêtes ayant trait aux besoin de main d’œuvre doivent être menées auprès des employeurs de différents secteurs d’activité démontrant une certaine convergence sinon dans les ordres de grandeur, du moins dans la hiérarchie des causes, plaçant en tête les problématiques de pénurie de candidats ou d’inadéquation des compétences disponibles, loin devant les problématiques d’attractivité (conditions de travail, salaire, image du secteur d’activité).
La recherche de l’efficacité et de la synergie dans la mise en œuvre de la politique générale du service public de l’emploi, s’articule autour de l’intermédiation entre l’offre et la demande d’emplois à travers des activités d’information, d’orientation, d’appui-conseil et de prospection des potentialités d’emplois
En lien avec les objectifs du plan de travail, l’offre de services de l’ANEM aux entreprises doit évoluer, se basant en général sur une méthodologie de prospection traditionnelle de prospection auprès des employeurs. Celle-ci se fonde sur la collecte d’offres correspondant aux profils des demandeurs d’emploi inscrits. Une évaluation aléatoire de la prospection pour mesurer les effets de ces modalités de prospection.
De nouvelles techniques visseront à la fois à déterminer les effets de la prospection sur les entreprises (en termes d’offres collectées et de recrutements réalisés), et les demandeurs d’emploi (en termes de placements) mais également à caractériser les approches et les pratiques des acteurs de terrain en la matière (en termes de moyens déployés et de modalités de contact avec les employeurs notamment)
La Nomenclature Algérienne des Métiers et Emplois doit être le maillon fort de toute activité auprès des employeurs du fait que l’intermédiation à travers un accompagnement professionnel est le cœur de métier de l’ANEM.
Les Conseillers à l’emploi accompagnent les employeurs lors des entretiens conseils où plusieurs rencontres successives permettent à ces cibles de bénéficier de différents appuis.
Chaque Conseiller à l’emploi dispose d’une mission (chercheurs d’emploi et entreprises) qu’il assure. Ainsi, il a l’obligation d’aller en visite d’entreprise de prospection pour faire connaitre les offres de service aux entreprises et les conseiller. Par la même occasion, le Conseiller à l’emploi prospecte les entreprises afin d’identifier les opportunités d’emploi, de stages et d’offres disponibles. Cela lui permet de constituer à travers ses tâches, une bourse d’emplois qui permettent de satisfaire les nombreuses demandes d’emploi inscrites au niveau de son organisation.
*Cadre du secteur de l’emploi
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Posté par khalfi1 le 30 octobre 2019
Les difficultés d’accéder à la propriété devraient finalement avoir une incidence sur les prix, juge une étude de l’UBS.
Par Joël Morio
Faut-il redouter l’explosion d’une bulle immobilière à Paris ? Oui, répond l’UBS à l’occasion de la publication de l’indice UBS Global Real Estate Bubble 2019, qui analyse les prix des biens immobiliers dans 24 grandes villes à travers le monde.
Dans la capitale française, après une hausse de 5 % au cours des quatre derniers trimestres, les prix réels des logements ont atteint un nouveau sommet historique. « Par conséquent, le marché des propriétaires résidents se découple de plus en plus des fondamentaux en termes de revenus et de rendements locatifs. En outre, depuis 2006, les prix parisiens sont découplés du reste du pays. En conséquence, le marché de la capitale française est entré dans la zone à risque de bulle », note l’étude de l’UBS menée par Mark Haefele, Global Chief Investment Officer d’UBS Wealth Management.
Elle juge également que les perspectives d’évolution des prix de l’immobilier résidentiel vont être mises à « rude épreuve » par la difficulté d’accéder à la propriété. « Un employé qualifié du secteur tertiaire devrait consacrer en moyenne près de quinze ans de ses revenus pour pouvoir acquérir un appartement de 60 m2 à proximité du centre-ville. A ce niveau de prix, Paris est la ville européenne la moins abordable », souligne l’étude.
Dans le reste du monde, le risque de bulle est très élevé à Munich (Allemagne), suivie par Toronto (Canada), Hongkong et Amsterdam (Pays-Bas), Francfort (Allemagne), Vancouver (Canada). On constate aussi de forts déséquilibres à Zurich (Suisse), Londres (Royaume-Uni), San Francisco (Etats-Unis), Tokyo (Japon) et Stockholm (Suède). Les évaluations sont tendues à Los Angeles (Etats-Unis), Sydney (Australie), Genève (Suisse) et New York (Etats-Unis).
En revanche, les marchés de l’immobilier de Singapour, Boston (Etats-Unis) et Milan (Italie) semblent évalués à leur juste valeur, alors que Chicago (Etats-Unis) reste sous-évalué. Intégrées pour la première fois dans l’édition de cette année de l’indice, Madrid (Espagne), Moscou (Russie) et Tel Aviv (Israël) sont surévaluées, alors que Dubaï (Emirats arabes unis) est estimée à sa juste valeur. « A l’échelle mondiale, en ce qui concerne la demande de logements urbains, l’incertitude économique l’emporte sur les effets des baisses de taux d’intérêt. Cependant, dans certaines régions de la zone euro, les taux bas continuent d’entraîner les évaluations immobilières dans la zone de risque de bulle », juge Mark Haefele.
Pour Claudio Saputelli, responsable de l’immobilier chez UBS Global Wealth Management : « L’effondrement mondial des taux d’intérêt ne viendra pas secourir les marchés immobiliers. Dans bon nombre de villes, les taux d’intérêt hypothécaires ne sont plus la principale difficulté pour les acheteurs. Beaucoup de foyers manquent simplement des fonds propres nécessaires pour satisfaire les critères de financement des banques. Nous estimons que cela représente un des plus gros risques pour les valeurs de l’immobilier en centre-ville. »
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Posté par khalfi1 le 26 octobre 2019
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Posté par khalfi1 le 25 octobre 2019
Certains auteurs et internautes se contentent de faire la promotion de leurs livres ou de visiter les sites web pendant quelques secondes sans daigner laisser un commentaire, une remarque ou des observations étayées par des motifs pertinents. Ils devraient lire les romans et les oeuvres des auteurs peu connus ou auto-édités pour les aider à progresser et acquérir un lectorat plus développé et plus large. Ainsi, ils participent activement à rendre plus lisible une littérature souvent de qualité et à satisfaire leurs goûts et leur propre curiosité. Il ne faut pas que seuls ceux récompensés par les prix Nobel, Renaudot, Goncourt et autres, soient les uniques bénéficiaires de la publicité à grande échelle pratiquée par les grandes maisons de l’édition.
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Posté par khalfi1 le 16 octobre 2019
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Posté par khalfi1 le 4 octobre 2019
En emménageant dans leur nouvelle demeure, la famille Detreille y voyait le synonyme d’un nouveau départ. Cependant, leur nouveau foyer ne leur offre pas la quiétude tant espérée. Des bruits se font entendre, des ombres se faufilent… C’est alors que la fille aînée, Virginie, décide de mener l’enquête. Elle découvrira l’horrible passé de la maison et quels actes immondes y furent perpétrés. Ces investigations vont, bien malgré elle, la mener au-delà de la terreur !
Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Sema pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.
Lorsque la famille Detreille décide d’emménager dans leur nouvelle demeure, ils y voient là un nouveau départ. Les parents et leurs trois enfants, Virginie, Joey et Laura tombent sous le charme de cette nouvelle demeure. Et pourtant, des événements pour le moins étranges vont se multiplier et lorsque virginie décide d’enquêter, ce qu’elle va découvrir la fera basculer dans l’horreur.
Quel roman ! Je pense pouvoir affirmer que j’ai rarement lu un livre aussi angoissant et anxiogène. J’étais en apnée pendant toute ma lecture. Ici, tout est suggéré, et la tension va monter crescendo. L’auteur a su instaurer peu à peu une atmosphère sombre, angoissante.
Les détails distillés au fil des pages de la part de Frédéric Livyns produisent leur petit effet avec brio. Les pièces du puzzle se rassemblent tout doucement, et je n’ai pu m’empêcher de tourner les pages avec frénésie. J’ai ressenti des frissons tout au long de cette lecture.
L’intrigue est menée tambour battant et servie par une adolescente forte, Virginie. Je me suis énormément attachée à elle, j’ai eu peur pour elle. L’auteur en a fait un personnage fort et sensible, attachée à sa famille avant tout.
La plume est tout simplement parfaite. Elle est entraînante et l’auteur a su instiller la peur avec des mots choisis avec grand soin. Les pages ont défilé sans même m’en rendre compte et j’en aurais lu davantage avec plaisir, ce qui est synonyme de réussite tant sur le plan du fond que de la forme.
Un roman qui m’aura procuré de réels frissons, à l’ambiance sombre et anxiogène, le tout porté par une héroïne forte et attachante. C’est une excellente lecture que je ne peux que vous recommander.
Bonjour à tous. Je me lance dans l’aventure du blog, dans le but de partager avec vous mes lectures, qu’elles aient été bonnes ou mauvaises. Je suis très éclectique dans mes goûts et je lis de tout. Je suis également très intéressée par les romans auto édités et j’espère que mes modestes avis pourront les aider à se faire connaître davantage. Voir tous les articles par mavoixauchapitre
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Posté par khalfi1 le 24 septembre 2019
Extrait :
Mon avis :
Plongé dans l’action dès les premières lignes, nous faisons la connaissance de Rachel qui a vécu des années difficiles. Son grand-père est décédé six ans plus tôt; puis, le lendemain, c’est Vincent qui a eu un accident de moto. Après une longue période de déprime, Rachel a réussi à remonter la pente et vit plus sereinement. Elle est entourée de sa famille, et plus particulièrement de Carole et Gautier. Les sœurs et leur cousin ont été élevés ensemble, puisque la famille habite un domaine viticole qui comprend trois maisons : celle de Madeleine et André, les grands-parents; celle de Clotilde et Philippe, les parents des jumelles; et celle de Cécile et Adrien, les parents de Gautier. Ce clan, très soudé, se réuni tous les dimanches pour le déjeuner, autour de Grand-Ma, désormais atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Tous avec des caractères différents, les différents protagonistes sont attachants. On ressent une grande générosité et beaucoup d’affection au sein de cette famille. C’est donc naturellement que Carole et Gautier ont décidé d’aider Rachel; puis le reste des membres de la famille a aussi contribué à la résolution de cette affaire.
Très prenant, ce roman est addictif : impossible de le lâcher. J’ai trouvé l’histoire originale, bien écrite et aboutie. Le lecteur sera étonné plus d’une fois par les différents éléments de l’intrigue. J’ai aimé réfléchir en même temps que les personnages. Métaphoriquement, ce roman est comme une poupée gigogne : on ouvre la première, et on découvre la deuxième; puis dans la deuxième, on trouve la troisième, etc. Chaque rebondissement était l’une des poupées et le dénouement la toute dernière. Même si l’intrigue est alambiquée, le récit est toutefois facile à lire et dynamique. J’ai apprécié la plume de l’auteure : fluide, subtile et agréable. C’est un coup de cœur pour moi !
Ma note : 5/5
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Posté par khalfi1 le 23 septembre 2019
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Posté par khalfi1 le 19 septembre 2019
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Posté par khalfi1 le 11 septembre 2019
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Posté par khalfi1 le 9 septembre 2019
À Constantine, je me suis toujours senti heureux d’exister. Quoique je dise, je ne décrirai jamais avec précision, mes émotions de tendresse devant le vertige que me procure le spectacle féerique et plein de beauté, de la ville des ponts, à l’histoire plusieurs fois millénaire. Son site ressemble à un canyon taillé dans la roche et aux dimensions impressionnantes. On dirait qu’un géant, sorte d’Hercule invisible de la mythologie, armé d’une grande hache, ne s’était pas privé du plaisir, de creuser sur le vif, les entrailles de la terre pour en sortir un dessin harmonieux et presque unique au monde. Je vous demande pardon mais il faut que je vous raconte. Avant que je prenne ma retraite, j’ai beaucoup voyagé et vu tant de pays plus merveilleux et plus pittoresques les uns que les autres. J’ai vécu un instant à San-Francisco, observé les chutes du Niagara, grimpé sur les flancs du Kilimandjaro, traversé l’Australie, admiré les sites incomparables d’Ushuaïa et de la baie de Naples, les temples d’Angkor et de Louqsor, la finesse et la beauté marbrée du Taj Mahal. J’ai navigué sur les gondoles à Venise, sur les bateaux-mouches du Nil et de la Seine. Je me suis promené dans les quartiers historiques de Saint-Pétersbourg, les faubourgs chics de Londres, les villes surpeuplées de Bombay et de Calcutta, les endroits reculés des contrées asiatiques et africaines, puis j’ai fait un saut à Johannesburg et Pretoria. J’ai joui des paysages sublimes et glacés de l’Arctique et de l’Antarctique. Tant de fois, je me suis pâmé devant le style architectural du Panthéon de Rome et de l’Acropole d’Athènes. La poésie poignante du Sahara, les îles vierges du Pacifique et les profondeurs de la forêt amazonienne m’ont réchauffé le cœur et apporté à mon imagination, de quoi la nourrir des jours et des jours. J’ai vibré devant la mer toujours recommencée à Acapulco, Bahia, et les côtes de Java et de Bornéo. J’ai revisité en rêve les jardins suspendus de Babylone, le phare d’Alexandrie, le colosse de Rhodes et les autres merveilles du monde. Je me suis envolé vers les cieux azurés et les côtes turquoises des régions méditerranéennes où la vie s’exhale et s’exalte sous le souffle de l’air marin. Mais nulle part ailleurs, je n’ai senti l’amour que j’éprouve pour Constantine, rebâtie par l’empereur romain Constantin, et dont le site se confond avec l’antique Cirta, capitale de la Numidie. Mes yeux se plaisent toujours à la contempler. Le vent qui vient de ses hauteurs pénètre dans ma poitrine avec une telle douceur que mon cœur se gonfle chaque fois que j’entends sa musique cachée dans les plis les plus profonds, les plus intimes de ses murs séculaires et de sa mémoire inaltérable. C’est la terre de mes aïeux, de Massinissa, de Jugurtha, de Saint-Augustin[1], de La Kahina[2], des beys Salah et Ahmed[3], d’Ibn Badis[4], de Kateb Yacine[5] et de Malek Haddad[6]. Pour moi, elle est toujours la plus belle et le joyau des villes, même si elle ne possède pas les saphirs d’Ispahan, les diamants de Cordoue ou les émeraudes de Boukhara. J’aime la contempler quand le lever du soleil colore son rocher escarpé d’un halo divin, et l’enveloppe de sa clarté matinale. J’aime son nom, ce poids de l’histoire qui lui confère sa prestigieuse renommée, ses ravins profonds, son incomparable médina, ses souks animés, la fierté de ses habitants, les chansons de Fergani[1], sa fine cuisine, le faste particulier de ses fêtes, la « mélaya[2] » constantinoise, enfin, son immortelle beauté. Oui, excusez encore une fois mon enthousiasme mais c’est cette vérité ou plutôt ce sont ces vérités qui emplissent tout mon être et m’amènent à cette irrésistible envie de vous parler sans cesse, de ma ville de cœur. Son seul aspect architectural ne manque pas de réveiller des sensations et des images évanescentes enfouies au fond de moi-même
[1] Fergani : Célèbre chanteur de Constantine, pratiquant surtout le malouf et les chansons andalouses, mélange de mélodies algériennes et d’influences musicales espagnoles.
[2] Mélaya : Vêtement féminin en forme de voile noir, porté par les femmes constantinoises, en souvenir de Salah Bey, et pour faire part de leur deuil.
[1] Saint-Augustin : Prêtre et évêque d’Hyppone, Natif de Madaure, près de Souk-Ahras. Docteur de l’Église romaine de l’époque.
[2] La Kahina : ou Dyhia, célèbre reine berbère.
[3] Bey Ahmed : Bey turc ayant commandé la région de Constantine, pendant le début de la conquête coloniale française.
[4] Ibn Badis : Intellectuel et religieux algérien.
[5] Kateb Yacine : Romancier algérien, auteur du livre Nedjma.
[6] Malek Haddad : Écrivain algérien, auteur de Je t’offrirai une gazelle.
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