L’historique Constantine.
Posté par khalfi1 le 25 mai 2021
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Posté par khalfi1 le 25 mai 2021
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Posté par khalfi1 le 19 mai 2021
Un homo sapiens dessinant son cauchemar. Un homme d’affaires coincé dans les toilettes d’un aéroport. Dans une maison de retraite, les retrouvailles d’un aide-soignant et du prince noir de son enfance. Une inconnue croisée dans le métro. Les personnages de Disney engagés dans une lutte sociale. Un courtisan du roi à la vue altérée et la prostate fragile
Ces 250 micro-nouvelles de même forme (1000 caractères) sont avant tout une invitation à un voyage débridé. Les époques et les lieux sont traversés allègrement. On y croise des personnages de tout âge, de tout milieu, de tout caractère, de toute destinée. Les situations se succèdent dans une grande variété de tons : drôle, tragique, réaliste, poétique, pamphlétaire, intime…
Léger et virevoltant, ce ballet de contes n’est pas pour autant dénué de sens cachés et de ressentiments profonds. Par exemple, ce dictateur glissant sur une page envolée d’un livre interdit.
Il s’agit de plusieurs nouvelles paraissant indépendantes les unes par rapport aux autres mais liées par le même contexte psychologique, à savoir celui de donner des vues multiples avec un même cheminement intellectuel de la part de l’auteur. Une grande variété de personnages et des situations imbriquées dans des histoires distinctes, comme les marches d’un escalier dont on n’arrive à distinguer ni le début, ni la fin.. comme signalé dans les accroches du texte « c’est un voyage, ou plutôt plusieurs voyages dans le temps et dans l’espace, avec différents épisodes et différents acteurs » . Est-ce un pamphlet ou une tirade poétique ou une pièce de théâtre tragique. On ne saurait l’affirmer avec certitude, tellement les mots et les phrases de ces mini-nouvelles se succèdent sans interruption, dans une folle farandole, dont le déploiement est quand même bien maîtrisé. En tout cas, il est difficile de faire un résumé fidèle de toutes ces destinées qui se croisent et s’entrecroisent, sans jamais se confondre entièrement, à l’instar d’une gerbe d’étoiles filantes..
La recette de ces combinaisons littéraires et ces textes sous des formes ramassées semble bien .réussie. C’est une sorte de labyrinthe où se créent un vaste tableau avec des échantillons littéraires savamment tissés par l’auteur. Pourtant, à la lecture de toutes ces variantes de l’écriture, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur cette particularité de l’auteur, qui au lieu de nous présenter un récit uni, préfère axer son imaginaire sur la création de ces multiples micro-nouvelles souples, éparpillées et originales. Comme une quête d’une mémoire ressuscitée à chaque page de ce livre, avec des personnages des lieux et des décors différents.
Le style est alerte et l’auteur jongle avec les mots et les phrases, à telle enseigne que le lecteur glisse sur les titres des nouvelles, avec une grande facilité : On se demande alors s’il a la chance de ne pas en avoir. On marche sur une corde mais on n’a pas peur de tomber, tellement l’équilibre se nourrit de lui-même.
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Posté par khalfi1 le 10 mai 2021
Dans ce livre, pour sa rédemption, l’auteur nous invite à un voyage dans le Pacifique. Avant sa disparition, Jeanne sa compagne lui a laissé le soin de redécouvrir Clara, la fille qu’il n’a jamais connu auparavant. En effet, celle-ci est partie vivre dans une île du Pacifique, avec un enfant qu’elle a eu d’un mari irrascible. Il s »en suivra des épisodes tantôt émouvants, tantôt dramatiques. L’auteur nous dit que pour une part, (cette histoire est auto-biographique), bien qu’il ne soit pas lui-même chirurgien.(Mais pas loin quand même).
C’est sa façon à lui de s’inventer une autre vie pleine d’espoir mais aussi de souligner les chagrins et les désillusions éprouvés tout le long de son parcours. Malgré que le Paradis soit la demeure d’Eve et d’Adam, il n’en demeure pas moins que son séjour en Calédonie est illuminé par les coutumes et les traditions pures qui sont en train de se perdre au contact de pratiques occidendaales loin d’être conformes aux désirs des habitants de ces îles isolées, entourées de vagues se brisant sur leurs rivages. L’environnement et les personnages sont bien décrits et sympathiques. Mais malgré tout, le Paradis (il faut entendre par là, les endroits paradisiaques de ces paysages ), n’est effectivement plus ce qu’il était.
Nous cheminons parallèlement à ce monde plongé en plein milieu du Pacifique, avec des personnages atypiques, intenses mais fragiles à cause de la société patriarcale dans laquelle ils vivent. On ne sait pas si Paul est venu sauver sa fille, des griffes d’un homme violent. Ou s’il est venu se sauver lui-même, au milieu d’une nature dense et luxuriante ? A Motu’Hata, ceinture terrestre perdue dans l’immensité de l’océan, parviendra-il à retrouver son équilibre, le charme d’une vie paisible, et chasser au loin tous ces mauvais souvenirs qui encombrent sa mémoire. A noter que la fin du roman est assez énigmatique. après avoir évité le pire à sa fille Clara, est-il revenu vivre en Moselle ? Mais est-il toujours présent par l’esprit, à Nouméa ?
Passage assez significatif :
« Je sais que ce pacte nous liera pour toujours. Coupables, complices, bourreaux ou victimes, peu importe. Nous sommes un peu tout ça à la fois, chacun. …/… Je suis passé de l’autre côté d’un miroir difficilement franchissable. Dans le monde que j’ai laissé là-bas, le crime n’est pas exactement salutaire. La vie est affaire de compromissions, petites et grandes, le plus souvent redoutablement vaines et minables. D’autres fois moins. Le tour de force consiste à s’en accommoder. Vaille que vaille. »
Roman singulier où s’expriment plusieurs orateurs. Même l’endroit semble murmurer à l’oreille, la symphonie intarissable de la mer qui l’entoure. C’est aussi un mélange détonnant d’amour, de haine, et d’enchantements successifs avec des périodes de pression et de dépression. Comme un voyage interminable dont l’issue est aussi mouvante qu’incertaine. C’est la peinture de toute une vie avec tous ses avantages et tous ses déboires.
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Posté par khalfi1 le 1 mai 2021
Angèle, Aurore, Alizée, Aveleen, Abygaël sont les principaux protagonistes de ce roman, aux tournures inattendues et à l’atmosphère remplie d’insouciance mais aussi de bonne humeur. L’originalité du texte est que chacune va raconter, ä tour de rôle, les diverses péripéties de leur périple en Bretagne. Pour donner une idée du livre, voici un extrait raconté par l’une d’entre elles. « Ses yeux couleur d’obsidienne, flamboyaient sous ses sourcils froncés. Cet homme avait un don fantastique pour m’énerver. J’avais envie de frapper son visage aux angles nets, d’arracher ses joues couvertes d’une barbe de quelques jours, de briser son nez d’une incroyable perfection, de mordre jusqu’au sang, ses lèvres au renflement presque érotique. »
Bref, l’ouvrage est riche en événements pittoresques et en couleurs de diverses natures. Pour enterrer la vie de jeune fille d’Aurore qui va se marier, ses amies Alizée, Angèle, Aveleen et Abygaël décident d’aller passer quelques jours en Bretagne. C’est l’occasion pour elles de s’amuser follement et de manifester leur joie de vivre. En se promenant à travers les beaux paysages du pays qu’elles traversent « gaiement », elles trouvent le moyen de passer des vacances inoubliables. Ce sont leurs propres existences qu’elles mettent en valeur. Malgré les apparences (leur désir d’obliger Aurore à renoncer à son projet de mariage), elles rêvent chacune, de rencontrer son prince charmant, dans un décor charmant, non loin de l’océan.
Entre réunions d’anciens élèves qui leur permettent de revenir vers le passé, et de ressortir des souvenirs de collégiennes, plus ou moins agréables, elles ne manquent pas de revisiter des lieux qui ont marqué leur adolescence. Mais parviendront-elles à convaincre Aurore, de renoncer à son mariage ? C’est autour de ce dilemme essentiellement, que se situe l’intrigue et leur propension à réaliser leur projet. Pourtant, à travers ce voyage plein d’imprévus, dans une ambiance détendue, parfois loufoque, elles cherchent elles-mêmes à trouver l’homme de leur vie.
En tout état de cause, la lecture de ce roman est facile et le style est d’une souplesse remarquable.
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Posté par khalfi1 le 9 avril 2021
S’agit-il du lac Leman ? Toute l’histoire tourne autour d’un lac au bord duquel évoluent des personnages réels ou fictifs, dans des paysages français, suisses ou italiens. L’auteur a su très bien construire son intrigue avec toutefois, parfois, des confusions sur les personnages et‘ quelques trous noirs qui demandent des efforts de compréhension de la part du lecteur.
Dans l’ensemble, le roman est bien écrit, avec des paragraphes bien structurés.
Bref, les personnages décrits dans ce roman peuvent-ils être dotés de leur propre existence et sortir de la fiction construite par l’auteur, pour circuler de façon autonome dans le monde réel ? Les ombres du passé de Stéphane Louquié, écrivain, « volatile » mais présent sans cesse dans le récit, toujours attablé à la terrasse d’un café pour écrire une histoire mystérieuse, sans début et sans fin, éveillent notre curiosité. Sa vie jusque-là bien réglée, devient déroutante quand une inconnue l’aborde et lui demande de devenir l’un des protagonistes du roman qu’il projette d’écrire. D’abord hésitant, il crée ainsi les personnages binaires de Déborah et d Debra.
Dans ce roman. on discerne bientôt plusieurs fictions mélangées à plusieurs réalités. En fin de compte, nous lisons divers romans dans un seul roman. Stefano Lurati chevauche plusieurs scénarios, tantôt d’un côté du lac, tantôt de l’autre côté du lac, à telle enseigne que tout devient énigmatique et pourtant bien dense par une écriture serrée et pleine de vivacité. Ce qui nous amène à douter et à croire que nous sommes dans un rêve ou plutôt dans des rêves. Car dans ce cas, la frontière entre les mirages suscités par un vocabulaire très riche et la vérité des faits tangibles, devient flottante et variable
Enfin, je ne terminerai pas ma chronique sans citer un passage fort révélateur de l’ouvrage :
« — Monsieur Stéphane, vous connaissez ma discrétion naturelle. alors, n’allez surtout pas croire que je sois atteint d’une subite crise de curiosité aiguë. Non, je vous le dis comme je le pense. Vous ne m’ôterez pas de la tête que ce Jeune homme est le plus autobiogra-phique de vos romans. Mais il me fait en quelque sorte songer à ce que je définirais, faute de mieux, d’autobiographie rêvée. une auto-biographie que, jusqu’à un certain point, vous auriez voulu faire vôtre, mais qui ne l’a pas été. J’en ai l’intime conviction : ce jeune homme vous ressemble en même temps qu’il ne vous ressemble pas, ce qui le rend encore plus énigmatique à mes yeux. »
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Posté par khalfi1 le 31 mars 2021
Site ayant inspiré mon roman « Marie Christine » disponible sur
https://publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine
Site ayant inspiré mon roman "Marie Christine" disponible sur https://publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine" onclick="window.open(this.href);return false;" >Publié dans actualité, vidéo | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 28 février 2021
Réginald et Caroline, ainsi que leurs enfants, Karen et Raphaël sont les principaux protagonistes de cette entrée en matière qui s’annonce intrigante, prometteuse et intéressante. Mais les apparences sont-elles vraiment trompeuses ? On en saura peut-être un peu plus dans le développement futur du thème choisi par l’auteur.
En tout cas dans ce résumé de cette saga, on sent que les choses ne sont pas aussi simples qu’il paraît. En effet l’auteur nous entraîne dans un tourbillon d’images et de souvenirs qui s’entrechoquent entre eux. C’est un voyage dans le temps et dans l’espace qui s’ouvre à nous. Les événements narrés se suivent à un rythme régulier et nous emmènent vers des horizons insondables.
On voit ainsi défiler, en compagnie des héros de ce court feuilleton, les dates variant de 1956 à 2011. Les paysages et les faits se situent essentiellement entre la Belgique et le Zaïre ( actuellement la République démocratique du Congo). La suite sera certainement plus édifiante et plus fertile.
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Posté par khalfi1 le 4 février 2021
Ce qui retient l’attention dans ce livre, c’est la multitude de références à la société de consommation et la course au profit immédiat. Cette évidence n’est vraiment visible qu’en surface, Commerce, business, recrutement du personnel et des compétences deviennent des jeux du hasard. Car tout est ramené à l’argent.
Par exemple cette phrase donne une idée de ce monde mercantile : «Au début, il riait avec Mebelline…. Ah mes salauds, si vous croyez que je vais vous raconter comment je tire mes journées ! Mes reporting à moi sont mes chiffres, that ‘s it ! Il atteignait déjà à la fin de cette deuxième année un chiffre d’affaire de deux millions d’euros, à lui tout seul dans six pays d’Europe, rien qu’avec son téléphone et un petit agenda pour les rendez-vous. » Tout est dit.
Walter est l’un des principaux acteurs de ce monde sulfureux et plein d’imprévus. Il faut d’autres efforts et beaucoup de volonté pour parvenir à créer sa société et réussir dans un monde des affaires aussi compliqué. Il doit faire face à de nombreuses situations assez sombres, De poste en poste, il cherche à se créer un métier stable et assurer son avenir. Pourtant, malgré ses maigres pécules, il ne cesse de rêver de se hausser sur l’échelle sociale et de devenir son propre patron avec une liberté financière et acquérir ainsi son indépendance et sa liberté de mouvement. EN effet, les choses pourraient bien changer avec ce nouveau poste de commis voyageur qu’on lui propose. Même le retour dans le giron familial ne lui pas valu, les ressources espérées. Etre manager confirmé n’est pas à la portée de n’importe qui.
Le monde de l’entreprise et du commerce de Walter n’est pas aussi idyllique que cela. Il y a un réel fossé entre qui ce qu’il fait et ce qu’il veut vraiment faire pour construire sa vie professionnelle et sa vie propre, dans une organisation viable, loin des mauvaises méthodes qui rapportent rarement de la satisfaction. La modernisation ne lui réussit pas beaucoup parce que dans le laps de temps de dix ans, les commerces et les entreprises ont beaucoup progressé et sont en pleine mutation. L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication y est pour beaucoup dans l’évolution des mentalités sur ce chapitre.
Les professions ont changé et les exigences aussi. Mais l’adaptation de Walter est difficile car il s’habitue petit à petit à ce nouvel univers qui lui paraissait inconnu, et assez fermé, hostile même. En lisant les aventures ou mésaventures de Walter, on comprend aisément les embûches qu’il a dû rencontrer sur son parcours professionnel et individuel. Toutefois, même s’il n’est pas parfait dans son évolution au sein de cette société aux multiples facettes, sa jeunesse constitue un antidote à ses déboires et lui permet de conserver une certaine maîtrise de soi, vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de sa hiérarchie. C’est en fait à une lutte pour les privilèges et les avantages que nous assistons, à une course entre les anciennes et les nouvelles élites, pour s’accaparer les pouvoirs de décision économique et financière. Même si cela se passe parfois dans une entreprise familiale mise sur le rail de la mondialisation et du capitalisme, où l’humain est marginalisé
.
Roman assez intéressant à lire et à méditer
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Posté par khalfi1 le 26 janvier 2021
Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges sont l’emblème de la passion
C’est l’occasion d’offrir mon roman « Marie Christine » à vos amis et à vos proches.
www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine
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Posté par khalfi1 le 16 janvier 2021
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Posté par khalfi1 le 2 janvier 2021
Frida et Charles sont les principaux protagonistes et amoureux de ce roman aux accents déchirants par endroits. Avoir la peau bleue, depuis des générations, n’est pas toujours facile et attire des cancans et des ennuis notables. Tel est le cas en effet, de Jean Carson et de son fils Charles. Les préjugés dans ce domaine sont tenaces. Et « les pires tragédies naissent d’une bonne intention ».
Jean Carson, après le suicide de sa femme Marie, doit élever tout seul son fils Charles, auquel il tient comme à la prunelle de ses yeux. Mais la vie au Village n’est pas toujours sereine. Les causes en sont multiples, notamment à cause de la couleur bleue de leur peau. Il s’ensuivra, au cours de divers épisodes beaucoup de tracasseries. Surtout que les fourberies de Louis et Maurice Duriez ne sont pas étrangères à cette situation et à ce dilemme.
Un Directeur de cirque débarque un jour chez les Carson et leur propose d’intégrer sa compagnie, moyennant une célébrité et beaucoup d’argent. Refus catégorique des intéressés car ils ne veulent pas devenir des animaux destinés à distraire le public. D’autres événements tapissés d’émotions et d’interrogations agrémentent ce récit plein de rebondissements et de faits sordides comme par exemple, la proposition indécente effectuée par Louis Duriez à Frida, la fille adoptive de Guillaume et de Rose.
Le suicide de Frida et le retour inattendu de Charles, après sa disparition mystérieuse et son absence injustifiée ajoutent un grain de sel à l’histoire racontée. Car il y a aussi que l’enlèvement d’Arthur, le fils de Frida et de Charles, pour le soigner par des médecins parisiens, achèvent de brouiller les cartes, dans une atmosphère digne de Kafka. La guérison interviendra au bout du chemin et « la peau bleue » ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Enfin, la narration est plaisante et les chapitres denses et pleins de vivacité se succèdent à un rythme régulier. Ce roman mérite d’être lu, apprécié et classé dans sa bibliothèque.
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Posté par khalfi1 le 29 décembre 2020
Publié dans Non classé | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 27 décembre 2020
Le roman de Cedric Plouvier, à savoir Pax Deorum (Paix des Dieux) offre une lecture simple et complexe à la fois, par la multitude des scènes et des personnages aux consonances latines nombreuses et uniformes, à telle enseigne qu’il arrive qu’on se trompe dans leur identification exacte. Il est difficile de ne pas les confondre, tellement ils se ressemblent dans la présentation de leurs noms et de leurs généalogies, par l’auteur de l’ouvrage.
En effet, nous sommes au IVième siècle avant J.C et le commencement de la brillante civilisation romaine, héritière de la civilisation grecque. Elle se bâtit aussi sur la confrontation victorieuse avec les précédents habitants de la péninsule italienne, à savoir les Etrusques.
Les loups géants, le mystère du Lac et d’autres épisodes sont ainsi cités tout le long de la narration. Ils ajoutent des touches pittoresques au déroulement des événements dans ce roman aux multiples rebondissements, comme un thriller.
Dans Ce tome 1, on retrouve plusieurs familles romaines, des gens du peuple, des artisans, des paysans, des brigands, des enfants, des personnalités plus hautement placées, la plèbe, les tribuns, les sénateurs, les consuls et les centurions. Le tout est enveloppé dans une atmosphère de légende et nous offre une vue assez précise et vaste de la société romaine de l’époque : Les descriptions des mœurs et des lieux sont abordées avec beaucoup de détails qui montrent la richesse et le faste dans l’ascension de la Rome antique. Il y a également la peinture des villas romaines, les paysages grandioses de l’Italie, la consistance des vêtements de l’époque, les rôles variés au sein des familles romaines et aristocratiques de cette période.
Cette lecture permet de passer en revue les intrigues au sein de la plèbe et du Sénat romain. On y constate des manipulations, des trahisons, des brutalités, des magouilles, des scènes burlesques dignes d’un théâtre de boulevard. Il existe un côté fantastique et en même temps déroutant des événements racontés et une réalité quelque peu insaisissable. Cela n’empêche pas le déroulement logique et rationnel de l’histoire. En fin de compte, ce livre offre au lecteur l’opportunité de se cultiver et de se plonger en plein milieu d’un univers inconnu mais non dénué d’intérêt du point de vue humain et historique.
Avec une plume ample et incisive, l’auteur a su recréer l’atmosphère particulière de plusieurs siècles en arrière, bien avant l’Empire d’Auguste et de Jules César. On plonge ainsi sans aucune résistance, dans les dédales d’un roman qui ne serait que le début d’une longue saga et de la première République romaine, au passé prestigieux.
Enfin, on pourrait résumer ce premier livre par le passage suivant « Vois-tu, Marcus, Rome s’est construite grâce à des hommes de pouvoir et d’action. Elle est née dans la souffrance, il y a de cela plusieurs siècles, et elle n’a pu grossir qu’en s’imposant face à des ennemis qui ont toujours voulu la détruire avant qu’elle arrive à l’âge d’homme. Parmi ces gens de bien, il y a toujours eu des Valerii. Notre famille est présente depuis le début, bien avant ton père et moi. Si nous sommes encore là aujourd’hui, c’est parce que notre mission a toujours été de faire en sorte que cette mémoire familiale, notre image sociale, continue de briller dans la pénombre que nous vivons aujourd’hui «
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Posté par khalfi1 le 18 décembre 2020
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Posté par khalfi1 le 3 décembre 2020
La confrérie des mots
Une confrérie est normalement une association pieuse, d’assistance mutuelle et d’entraide, souvent associée ou confondue avec les corporations au Moyen Âge.
Justement ce roman débute à partir de l’an 1208 après J.C, dans les premiers temps du Moyen-Âge, bien avant la Renaissance. La confrérie dont il est question est plutôt une organisation guerrière, à la recherche de plusieurs Livres sacrés liés au début de la Chrétienté, Il y est question d’Inquisition, de menace d’extermination des cathares et des albigeois.
C’est un roman historique assez saisissant par l’ampleur de ses descriptions et par la stature imposante des individus qui animent presque toutes les scènes et les événements. On y retrouve tous les ingrédients d’un récit historique avec plusieurs personnages ayant l’héroïsme dans les veines, comme le preux chevalier Rimbaud de Vacqueyras avec son esprit de décision, son intelligence, sa vaste culture et ses prises de risque pour faire triompher sa cause, A ses côtés évoluent d’autres guerriers tout aussi prestigieux, comme par exemple Jean le Preux, issu de l’ordre des Templiers, et Estienne de Coumargon, jeune cavalier à l’allure chevaleresque et plein de prestance.
Nous vivrons une sorte d’épopée dans une reconstruction historique magistrale pleine de rebondissements et à la saveur antique, A la faveur de cette ambiance particulière, nos héros traverseront bien des épisodes éprouvants et euphoriques, lors de leurs différents périples, sur des terres françaises, puis dans le nord de l’Italie, Ils seront obligés de mener de nombreux combats dans cette lutte pour le pouvoir des Mots, et pour compléter leurs Livres, au fur et à mesure de leurs avancées dans des paysages variés et des territoires pittoresques et féeriques. De nombreux obstacles leur seront opposés, et dans une guerre sans merci, leur volonté, leur ténacité, leur désir d’atteindre leur but, leur assureront une maîtrise certaine de leur force et de leurs nerfs. Dans la communauté de leur destin, se mélangent des sentiments d’amour et de haine, sans pour autant qu’ils perdent leurs qualités et l’aura qui entoure leurs actions.
Ouvrage donc intéressant, riche en détails de l’histoire de France au Moyen-Âge, et plein d’enseignements sur cette période sortant de l’ordinaire et de l’âge des ténèbres.
Publié dans littérature, livres | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 29 novembre 2020
Publié dans librairie, littérature, livres | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 27 novembre 2020
Publié dans culture | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 18 novembre 2020
https://www.patreon.com/home?utm_source=organic&utm_medium=email&utm_campaign=pro_launched_fr&utm_content=em01&utm_term=checklist
https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine
https://www.patreon.com/home?utm_source=organic&utm_medium=email&utm_campaign=pro_launched_fr&utm_content=em01&utm_term=checklist https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine" onclick="window.open(this.href);return false;" >Publié dans Fiction, littérature, Non classé | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 13 novembre 2020
C’est un roman psychologique qui parle de deux mères qui ont perdu leurs filles. Et c’est une aventure où deux femmes particulièrement sensibles et indifférentes en même temps se rencontrent à un tournant de leur existence. Par leur destin commun et par leurs caractères dissemblables et complémentaires, elles offrent ainsi au lecteur, leurs sentiments complexes. La description détaillée et variée de leur cheminement nous emmène vers les frontières de l’irréel .
Dans cette histoire claire comme l’eau de roche, tout se mêle avec des accents assez touchants : Tristesse, chagrin, oubli, souvenirs, espoir, peur, incertitude, déception, apparences trompeuses, tous les ingrédients d’un drame psychologique sont réunis et constituent l’armature du récit. A la limite du supportable, Cécilia et sa fille disparue, Célia, Annabelle et sa fille Alice qui s’est suicidée, font tout leur possible pour essayer de mener une vie normale. Avec des heurts et des incompréhensions qui constellent leurs malheurs. Et leurs deuils.
Ce n’est pas trop compliqué de comprendre tout ce que ces deux femmes ressentent, face à ce dilemme qui les fait chavirer sans trop perdre leur équilibre précaire et la stabilité de leur comportement où se côtoient la détresse et le désir de s’en sortir, en affichant une indifférence factice. Mais dans des cas pareils, la vie n’est pas toujours facile ou propice à la détente physique et morale, face aux épreuves rencontrées. Il faut beaucoup de courage pour survivre, malgré les différends réciproques et les secrets bien gardés. Car souvent, toute vérité n’est pas bonne à dire. Même si la dualité confondue Alice-Célia et Célia-Alice apparaît à la fin du récit.
L’histoire est étrange et pleine de mystère, par endroits, ce qui soulève les interrogations et la perplexité du lecteur. Une pareille expérience douloureuse laisse sur les non avertis, des traces, des doutes et nous plonge dans le brouillard.
Roman à lire et à faire lire pour mieux en saisir tout le sens profond et toute sa portée psychologique. C’est en même temps une leçon de vie, sur le meilleur moyen d’affronter les obstacles réels ou imaginaires, consciemment ou inconsciemment.
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Posté par khalfi1 le 8 novembre 2020
Publié dans Histoire | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 3 novembre 2020
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Posté par khalfi1 le 1 novembre 2020
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Posté par khalfi1 le 18 octobre 2020
Publié dans littérature, livres, vidéo | Pas de Commentaire »
Posté par khalfi1 le 26 septembre 2020
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Posté par khalfi1 le 21 septembre 2020
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Posté par khalfi1 le 19 juillet 2020
Dans ce roman bien construit, les mots sont des images et les images se reflètent dans les mots. Et l’ensemble claque comme des coups de fouet. La richesse du vocabulaire aidant, l’auteure a su créer un monde spirituel bien à elle, où les plus atteints psychologiquement ne sont pas ceux à qui l’on pense. Ainsi au fil de la narration, on découvre l’hospitalisation de Lou et l’incompréhension de son sort, plongée dans une atmosphère remplie de mystère.
Au fil du temps qui passe et les événements qui se précipitent, découvrira-t-elle, les réponses qu’elle recherche ? Comment échapper à sa condition d’internée psychiatrique incapable de se défaire des liens qui lient son corps et son âme ? Personne ne paraît être en mesure de lui apporter une aide quelconque ou de voler à son secours. Elle est prisonnière de son propre personnage et de l’enclos virtuel au sein duquel, elle circule.
Une autre histoire parallèle vient s’ajouter à cette aventure intrigante, avec son lot de surprises, de fables et d’énigmes, dans un milieu difficile à entrevoir du point de vue du commun des mortels. Sans oublier tous ces voyages et ces va et vient entre le Vietnam et Paris, en passant par la Bretagne et Malte. Par touches délicates et subtiles, le récit se poursuit avec de nombreuses citations et d’encadrés écrits par des écrivains célèbres. Effectivement, on se croirait embarqués dans un tableau de Chagall, avec un surréalisme spéculaire et une bonne dose de mystère non éclairci.
Ce roman est également assez poétique pour soulever des émotions chez le lecteur. Car sa part de rêverie permet de créer une ambiance propre à ce genre de littérature fine, raffinée et pleine de savants détours. Certains passages sont difficiles à interpréter et demandent des efforts de compréhension, avec une sensation d’inachevé.
Mais ce défaut est compensé par la qualité du texte, les métaphores utilisées et la richesse du vocabulaire. Une belle langue aboutie caractérise cette oeuvre au style original et accompagne un thème rarement abordé. Tout cela créé des sentiments variés et contradictoires mais qui n’en demeurent pas moins vivaces et renforcés.
Ouvrage donc à lire pour en comprendre l’essence.
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Posté par khalfi1 le 16 juillet 2020
Edouard, Mathilde, Pierre, Charles-Marie, Jade et bien d’autres sont les personnages de ces nouvelles répertoriées dans un seul recueil
Bref résumé : A la lecture de ces récits, nous avons l’impression de baigner dans une mer toujours « recommencée ». En effet, le thème principal de ce recueil est de faire sentir au lecteur, le vent du large et la brise marine avec son odeur particulièrement iodée. Il existe même au sein de ces histoires, une extrapolation portant vers l’anticipation, le fantastique et les extra-terrestres. Ce qui n’est pas sans apporter une pointe d’originalité à l’ensemble de la narration.
Des séjours sur la terre ferme, vers les voyages ordinaires et extraordinaires dans toutes les mers du globe, on assiste à des aventures captivantes, où les émotions ne manquent pas. Etape après étape, avec des fragments et des blocs littéraires portant sur les divers épisodes racontés, il est aisé de franchir les espaces et de compter les heures, toujours portés par les vagues de l’océan, par temps calme ou par temps agité. Le tout est dirigé vers des horizons infinis mais où le ciel finit par rejoindre la mer. C’est poétique et contient des passages remplis de fraîcheur et nous rappellent notre enfance.
Nous avons bien affaire à un ouvrage qui fait rêver. Nous sommes transportés sur un nuage voguant d’une extrémité de la terre, vers les limites insondables des océans. La beauté des panoramas ainsi offerts à la vue, est saisissante et nous éblouit par son éclat et ses clartés . Ce qui ne fait qu’accroître ses significations profondes et le désir de connaître davantage ses mystérieux attraits. Cela donne même envie de s’enfoncer dans ces paysages marins grandioses et d’en devenir un acteur agissant. Le métier de marin devient singulièrement attachant.
Ouvrage dont la lecture est recommandée.
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Posté par khalfi1 le 13 juillet 2020
Ce roman de science-fiction ou d’anticipation repose sur l’histoire d’extra-terrestres venus d’ailleurs et qui évolueraient sur terre sous forme d’animaux divers. En outre, leur « civilisation » offrirait de nombreuses connexions avec les civilisations terrestres, notamment celle égyptienne. Mais pour mieux fixer les idées, commençons par donner un aperçu du livre en question, en citant le début comme suit :
« Excuser moi je ne me suis pas présenté, je manque à tous mes devoirs. Je m’appelle Dédetès mais mes amis m’appellent juste Tess, je suis la princesse héritière du royaume d’Anthribis et fille de Ahmasis, la pharaonne.
Mon père Ahmès l’ancien pharaon est mort il y a bien longtemps dans un accident, nous laissant seule avec ma petite sœur Isis. Ma mère est tellement occupée que nous passons très peu de temps avec elle, nous avons donc été élevés par une nourrice depuis toujours, pratique très courante chez nous.
Je passe le plus clair de mon temps quand je ne suis pas à l’ERA, l’école royale d’Anthribis ou moi et tous les futurs hauts fonctionnaires vont, à me promener dans le monde des humains. A l’aide des trous vert que nous avons découvert il y a plusieurs siècles, je peux aller et venir d’un monde à l’autre comme bon me semble. Je dis monde mais nous sommes sur la même planète que vous, la planète bleue. Juste que nous sommes sur un continent caché quelque part dans le pacifique. »
Le prologue est fort prometteur. Malheureusement la suite du roman nécessite de nombreuses améliorations. L’auteure doit entreprendre la suppression des lacunes constatées. Des fautes d’orthographe existent à chaque page. Certaines incohérences ont été relevées. L’écrivaine doit donc procéder à la confection de son texte, de façon qu’il soit plus clair et plus présentable. Il faudrait combler ces erreurs flagrantes par une réécriture et une relecture plus attentive et plus complète de l’ensemble de cet ouvrage. C’est la seule manière de le rendre compréhensible, accessible à la critique et susceptible d’intéresser le lecteur potentiel. Cette condition « sine qua non », est essentielle, afin qu’il soit évalué à sa juste valeur.
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Posté par khalfi1 le 11 juillet 2020
C’est l’histoire des tribulations d’un jeune coopérant français, Philippe Ramou. Parti en Afrique pour y dispenser son savoir aux étudiants africains, dans une école Polytechnique, au sein d’une « Deuxième république », il devra faire face à diverses situations rocambolesques et rencontrer toutes sortes de personnages plus ou moins sympathiques, plus ou moins drôles, plus ou moins arides.
En ces années 80, l’Afrique est en pleine transformation. Pour ces raisons, il devra faire preuve de beaucoup de volonté et de tact. Car dans certains cas, les préjugés sont tenaces et incontournables. Seules la prudence et la tolérance sont de mise et payantes. Mais son enthousiasme, sa vivacité et sa crédulité lui permettront d’enseigner ses leçons dans les meilleures conditions, sans trop de dégâts apparents.
Tantôt par sa voix, tantôt par la voix de son boy Joseph (outre Justinien, son autre domestique), nous allons apprendre beaucoup de choses sur les coutumes africaines et sur l’atmosphère particulière qui va régner tout le long de son séjour. Il travaille peut-être pour la « Sûreté ». Mais il n’en demeure pas moins très attaché à son métier. Bonaventure, le directeur de l’institut ajoute son grain de sel à l’histoire.
Ce qui est certain, on assiste à la peinture et à la description détaillée et ironique du monde des expatriés et des coopérants, avec des pointes d’humour, abordant ainsi des sujets essentiels, en conformité avec le milieu africain, dans lequel Ramou vit et évolue. Les défauts, les qualités et les détours de certains « Blancs » sont exposés en plein jour, à la grande joie du lecteur. Une sorte de choc des cultures.
Il ne faut pas oublier le personnage de Fortunata, dans ce roman, dont le ton est par endroits, caustique et piquant. En effet, la séduisante et plantureuse Fortunata apporte, grâce à sa silhouette attachante, un plus au récit raconté par l’auteure.
C’est une sorte de Vénus africaine qui baigne dans un univers créé de façon subtile par l’écrivaine qui arrive pourtant savamment à nous distraire, avec une certaine volubilité bien « réfléchie ». Une intrigue intelligente se trouve développée en parallèle, avec des personnages jouant parfaitement leur rôle, dans une ambiance « cocasse ».
Ouvrage à lire par les plus avertis.
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Posté par khalfi1 le 7 juillet 2020
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