Les 3 livres qui changent une vie

Posté par khalfi1 le 8 août 2023

Après avoir eu la bonne idée d’écrire le livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études: Comment devenir libre, vivre à fond et réussir en-dehors du système », Olivier Roland a eu l’initiative de créer le concours intitulé « Les 3 livres qui peuvent changer une vie ». Cette opération est une bonne chose car elle permet à de nombreux internautes de présenter leurs choix et leurs préférences. Elle stimule l’imagination et laisse apparaître incontestablement, les meilleurs ouvrages de la littérature moderne, contemporaine ou ancienne. Je donne ci-après le lien sur Amazon de ce livre que chacun devrait lire.

https://www.amazon.fr/Tout-monde-chance-rater-%C3%A9tudes/dp/B01EW8YO2A

Ensuite je passe à l’étape suivante qui est l’essentiel de ma contribution, détaillé ci-après, toujours dans le cadre de l’événement interblogueurs.

Les 3 livres qui ont changé une vie

 

Je vous livre ci-dessous, les 3 histoires qui ont changé une vie :

 

Paul et Virginie : Roman de Bernardin de Saint-Pierre: L’histoire se passe au 18iéme siècle : Elle est narrée par un jeune homme se trouvant en Île-de-France, à Port-Saint Louis,

L’amour entre Paul et Virginie est un grand amour d’une sensibilité extrême : Il se distingue par son intensité, Sa tragique issue ne fait que démontrer sa beauté, sa grandeur et illustre l’esprit du sacrifice des deux protagonistes, En effet, lorsque  Virginie, après une expérience malheureuse, revient finalement, le navire qui la ramène de France est pris dans une tempête et échoue sur les rochers sous les yeux de Paul qui tente vainement de la sauver des flots. Virginie décide, par pudeur selon l’auteur, de ne pas se déshabiller même si cela l’empêche de nager plus facilement et de se sauver. Quant à Paul, il ne tarde pas à succomber à la douleur de la perte de sa bien-aimée.

 

Autant en emporte le vent : Roman de Margaret Mitchell : Le titre est déjà plein d’intonations musicales, L’histoire se déroule pendant la guerre de Sécession aux Etats-Unis d’Amérique, de 1861 à 1865. Scarlett O’hara est une jeune fille issue d’un famille de planteurs de coton du Sud-Est américain, en Géorgie, Sa désillusion est grande, car son amour pour  Ashley Wilkes, passionné de musique, de poésie et de littérature, semble sans issue. Malgré qu’elle accepte de se marier avec Charles, le frère de Mélanie, celui-ci meurt et la laisse enceinte, Après de multiples péripéties, elle se marie avec le ténébreux capitaine Rhett Butler, Sa fille Bonnie, issue de ce mariage, meurt en faisant une chute de son cheval, Rhett est bouleversé et Scarlett l’accuse d’en être la responsable, A la fin, Scarlett se rend compte qu’elle a oublié Ashlev, et qu’elle est plutôt plus attaché à Rhett. Elle reste dans cette perspective, malgré le départ et son abandon, par Rhett. Elle continue dans le rêve de le reconquérir.

 

Ce beau roman a été porté à l’écran, comme film, dont les principaux interprètes sont Clark Gable et Vivien Leigh, Les personnages sont tous bien caractérisés dans leur figuration et le déroulement des scènes menées magistralement par le metteur en scène, Victor Fleming.

 

La mer cruelle : Roman de Nicolas de Monsarrat : les faits se déroulent pendant la Seconde Guerre Mondiale : Pour introduction et pour mieux comprendre le récit, je cite les termes du prologue qui nous éclairent davantage sur le thème abordé par l’écrivain : Ceci est l’histoire-la longue et véridique histoire- d’un océan, de deux navires et d’environ 150 hommes, L’histoire est longue parce qu’elle raconte une interminable et furieuse bataille, la plus dure qui puisse être livrée au cours d’une guerre. On y met en scène deux navires parce que le premier fut coulé et remplacé par le second, Elle concerne 150 hommes parce que c’est un nombre d’individus dont on peut facilement relater les aventures. C’est une histoire vraie, enfin, parce que seule une histoire vraie mérite d’être écrite. Si les hommes sont les vedettes du récit, les navires en sont les véritables héros. Mais il y a un traître : la mer cruelle.

 

A remarquer, mon article participe à l’événement interblogueurs.

Lien avec l’événement interblogueurs initié par Olivier Roland et qui caractérise une partie seulement de l’ensemble de sa production  très variée :

 

https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/evenement-interblogueurs-2023-les-3-livres-qui-ont-change-ma-vie/?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_content=Quels+livres+ont+le+plus+boulversé+votre+vie+?&utm_campaign=Carnaval+DL+2023+-+relance+non+ouverts+-+Engaged&vgo_ee=0lj4OjBNadD6wBlJAtiZMR2CZLowBwuFCh+8apzgmCWgDsqIpGMIBA==:SDHvqd9CoQ+z+kZ6diGRuvTc5bP5nzN9

 

Complément d’article en lien avec l’événement interblogueurs :

 

Comment se faire des amis :

 

https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/comment-se-faire-des-amis/

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Les Abba

Posté par khalfi1 le 6 juillet 2023

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Musique relaxante

Posté par khalfi1 le 18 avril 2023

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Mon ouvrage « L’enfer des cadres »

Posté par khalfi1 le 18 avril 2023

Dans les pays sous-développés, les « opérations mains propres » s’apparentent à un véritable vaudeville. On laisse de côté les grosses pointures du régime enrichis sur le dos de leurs peuples et on ne s’attaque qu’aux lampistes, devenus les dindons de la farce. Rarement, les chefs d’Etat, les ministres, les préfets…etc sont mis en cause dans les affaires scabreuses, de corruption ou de détournements de fonds. Pour amuser la galerie et occuper l’opinion publique, on livre à la vindicte populaire et à la machine judiciaire, les commis de l’Etat sans grande responsabilité, juste pour couvrir les vrais grands coupables.

Lenfer des cadres
Album : L'enfer des cadres
L'enfer des cadres
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L’enfer des cadres

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Mes romans et ouvrages

Posté par khalfi1 le 28 janvier 2023

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/lenfer-des-cadres/paperback/product-1j2y56j.html?q=l%27enfer+des+cadres+&page=1&pageSize=4

 

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/elodie/paperback/product-1g2ee847.html?q=elodie+khalfi+yacine&page=1&pageSize=4

 

https://www.lulu.com/fr/shop/yacine-khalfi/larbi-ben-mhidi/paperback/product-1yv49md6.html?q=larbi+ben+m%27hidi+khalfi+yacine&page=1&pageSize=4

 

https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine

 

https://www.leseditionsdunet.com/livre/marie-laure

 

https://www.amazon.fr/dp/1521229236

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Marie-Laure

Posté par khalfi1 le 31 octobre 2022

marie-laure
Album : marie-laure

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Marie Laure est une pied-noire vivant en Algérie. Au cours de sa scolarité, elle se lie d’amitié avec un camarade de classe avec lequel elle partage de nombreuses choses, de nombreux points communs et de nombreuses occupations. Cette communauté d’intérêts et d’émotions ne manque pas de se transformer peu à peu en une relation durable, fidèle et plus profonde. La guerre éclate en Algérie le premier novembre 1954. Leurs liens resisteront-ils à la tempête et seront-ils en mesure d’éviter les pièges qui pourront les rompre ? En effet, au pied des Aurès, non loin du Mont Chélia, leur aventure particulière comportera diverses péripéties guerrières et autres faits romanesques, non dénués de drames, de l’esprit de décision, de sentiments divers, de poésie, du parfum de l’aventure et de pittoresque.

Marie-Laure

Marie Laure est une pied-noire vivant en Algérie. Au cours de sa scolarité, elle se lie d’amitié avec un camarade de classe avec lequel elle partage de nombreuses choses, de nombreux points communs et de nombreuses occupations. Cette communauté d’intérêts et d’émotions ne manque pas de se transformer ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Belle mélodie.

Posté par khalfi1 le 28 octobre 2022

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Le grand Farid.

Posté par khalfi1 le 12 octobre 2022

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Toi qui voyage au loin.

Posté par khalfi1 le 28 septembre 2022

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C’est encore moi Luc Marandet

Posté par khalfi1 le 10 septembre 2022

cest encore moi
Album : c'est encore moi

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C’est encore moi ou Chronique d’une fin de vie annoncée.
Les années se suivent, finissent par se ressembler et surtout par se rapprocher. Aussi l’auteur plonge-t-il une ultime fois dans le grand bain pour réviser son itinéraire avant la fin.
Enfin, presque la fin.

On sent tout le long de son récit que l’auteur a vécu des expériences qui l’ont aidé à se forger une idée de la vie et de ses retournements parfois douloureux. Les expressions comme par exemple « D’où je viens »   ou  « Où je vais », en disent assez long sur son état d’esprit. Cela ressemble à un voyage vers des rivages inconnus.

  Je veux aussi citer un petit paragraphe de son texte pour avoir une idée de son parcours un petit peu pyramidal, et presque chaotique :  » En accord avec moi-même, j’aurais plutôt tendance par les temps qui courent, à aller où je peux. Avec les moyens de bord, qui semblent bien dérisoires. Les années ont fait leur oeuvre. Il subsiste un trop plein de souvenirs que j’ai peine à ranger. »

On découvre aussi d’autres expressions suggestives qui permettent de mesurer le désarroi de l’écrivain qui sème pêle-mêle ses états d’âme et ses réflexions sur la vie, sur la mort, Ainsi que sur les nombreuses autres facettes de l’existence, avec des pointes lancinantes de métaphysique et de philosophie anxieuses. 

Dans cette oeuvre, il n’existe pas de plan bien établi, ni une intrigue avec un fil conducteur visible et accessible, facilement identifiable. Les mots et les phrases sont construites comme des objets et des choses prêtes à être jetées à la mer. On se sent comme emporté par les vagues d’un océan houleux dont on n’arrive pas à deviner la destination exacte. C’est la vive impression du temps qui passe irrémédiablement, et de le consistance éphémère du monde qui nous entoure. Malgré une certaine ambiance semblable « à l’ombre des jeunes filles en fleurs », il n’en demeure pas moins vrai, au fil des paragraphes variés qui défilent à vive allure, mais uniformes, qu’il existe un fond d’espérance et de désir de vivre assez intense.  

Le style est bon et assez agréable dans l’ensemble.

C’est encore moi ou Chronique d’une fin de vie annoncée. Les années se suivent, finissent par se ressembler et surtout par se rapprocher. Aussi l’auteur plonge-t-il une ultime fois dans le grand bain pour réviser son itinéraire avant la fin. Enfin, presque la fin. On sent ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Posté par khalfi1 le 5 septembre 2022

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Toi qui voyage au loin.

Posté par khalfi1 le 25 août 2022

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Mes livres et romans.

Posté par khalfi1 le 23 août 2022

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Une chanson de Farid El Atrache.

Posté par khalfi1 le 19 août 2022

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Mines et une nuit. Florent Maerten

Posté par khalfi1 le 5 août 2022

mines et une nuit
Album : mines et une nuit

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À cheval entre le XIXème et XX ème siècle, ce récit raconte le parcours torturé d’une bande de vauriens originaires du Nord depuis l’enfance à l’âge adulte, vrillant entre les villes dans un pays et une époque en constante mutation, certains voyages s’annoncent sans retour. Ferdinand, Lucien, Eugène et Albert forment la bande des Picoreurs. D’écoliers en travailleurs, de jeunes révoltés aux révolutionnaires, des quatre cents coups au coup du siècle. Mais, les dés étaient-ils pipés dès le début ?

Dans ce roman il s’agit essentiellement de quatre jeunes garçons  lesquels après l’école  -Ferdinand, Eugène et Lucien- choisissent de travailler dans les mines. Est-ce cela qui a inspiré le titre ? Albert, lui, s’oriente vers la profession  d’ingénieur. Un récit touffu sur la société  des gens  du Nord de la France, à l’époque du roman Germinal d’Emile Zola.. Ferdinand, est le chef incontesté de ce groupe un peu disparate, Il envisage d’autres projets peu recommandables. Pour lui ce sera une vie de hors-la-loi mais libre, Pourtant il continue à considérer  ses amis comme ses plus  fidèles compagnons, avec à l’esprit de nombreux tâches illicites à concrétiser.

 On suit ainsi l’itinéraire d’un groupe de jeunes en pleine effervescence caractérielle, d’individus divers, animés de bonnes et moins bonnes intentions. depuis leur enfance à leur vie adulte. Grâce à eux, on parvient à un véritable voyage dans le temps, entrecoupé par les réalités sociales et historiques de l’époque

« Passage significatif «  : Lucien s’immisça dans le débat en pointant son couteau maculé de gouttes de sang contre sa mâchoire : « Hé, baltringue, je te jure que si  t’grouilles pas, je te taille un sourire jusqu’aux oreilles avec ça ». Une coulée pourpre s’élança le long de la joue du patron. Le taulier accéléra la cadence.

Une fois la portière blindée du bahut béant dans le vide, Ferdinand se dépêcha d’enfourner des tas de pièces et de billets à l’intérieur d’un sac en toile. Il décampa. « C’est bon, on s’ tire » adressa-t-il à Lucien, dont la lame de Lucien était en train de se diriger vers le ventre du chef.

Les deux acolytes regagnèrent le hall d’accueil et embarquèrent Eugène qui avait installé les caboches des victimes face au mur, les mains derrière l’occipital »

En fin de compte, nous avons affaire à un mélange et un côtoiement de destins et de personnages si proches et si lointains les uns des autres. Dans leurs méthodes et leurs agissements, se reflètent leurs méfaits et leurs comportements peu recommandables. Pourtant leurs origines et leurs éducations premières ne semblent pas les disposer à devenir aussi dangereux. Le déroulement des événements, l’apparition progressive des protagonistes et la description des lieux cadrent parfaitement avec le sujet abordé. C’est la projection du thème du banditisme à l’orée du vingtième siècle, avec toutes les conséquences que cela comporte. A lire par les amateurs du genre. 

 

 

  

   À cheval entre le XIXème et XX ème siècle, ce récit raconte le parcours torturé d'une bande de vauriens originaires du Nord depuis l'enfance à l'âge adulte, vrillant entre les villes dans un pays et une époque en constante mutation, certains voyages s'annoncent ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Imbrications de Marie-Pierre Garnier.

Posté par khalfi1 le 3 juillet 2022

imbrications
Album : imbrications

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Le 1er novembre 1755, à neuf heures quarante-cinq minutes, la terre se met à trembler à Lisbonne, plusieurs secousses à l’intensité destructrice qui ravageront l’une des plus grandes capitales d’Europe. Thomas, un jeune négociant britannique, se retrouve enseveli sous les ruines de sa maison. Blessé, assoiffé, manquant d’air, il croit sa dernière heure venue.
Deux cent cinquante ans plus tard, Katja, à Vienne, se bat vaillamment contre le spectre de la solitude et les démons du passé, tandis que Neil, à Cambridge, rêve d’un prix Nobel.
Deux personnages d’origines, de cultures, d’horizons différents qui, a priori, n’ont rien en commun. Pourtant, ils présentent des similitudes flagrantes dans leur physionomie, dans leur caractère, dans leurs habitudes. Ils sont régulièrement hantés par le même cauchemar.
Sans le savoir, Katja et Neil portent en eux les gènes, mais aussi les traumatismes de Thomas, leur lointain aïeul.
Sans le savoir, ils sont liés par un fil invisible, celui de l’hérédité.

Dans ce roman, l’histoire se décompose en plusieurs parties et en plusieurs plans, étalés dans le temps et dans l’espace. Une vraie imbrication d’interrogations philosophiques et métaphysiques favorisant l’imagination et les envolées littéraires. Il y a plusieurs regards critiques sur les différents tableaux décrits dans le texte. Le tout est agrémenté par les évocations scientifiques ayant trait surtout à la physique quantique qui donnera lieu à des discussions passionnées entre les principaux protagonistes du roman. Au fur et à mesure du déroulement de l’intrigue, se greffent des thèmes variés et des scènes multiples pleines de saveur.

Remontant le fil du temps, depuis les années 1700, on découvre les mésaventures arrivées à Thomas Percy, lors du tremblement de terre de Lisbonne au Portugal. Ensuite, nous avons affaire à Katja et son fils Jérôme. Leur mode de vie pittoresque est chambardée par leurs relations trop profondes et en même temps ambiguës et parfois tendues. Avec en sus, des rebondissements inattendus. D’autres personnages gravitent tout autour, avec des cérémonies de mariage et des scènes surgies au moment opportun.

Les bouleversements technologiques jouent un grand rôle dans l’ensemble de l’ouvrage. Les descriptions d’une société moderne et civilisée, sont précises et montrent le degré de progrès d’une civilisation bien avancée. On voyage ainsi allègrement de Londres vers Paris, de Lisbonne vers Vienne. Les similitudes et les ressemblances avec quelques personnages centraux amènent à se poser des questions sur leur généalogie, et l’hérédité transmise entre les générations humaines. 

Des particularités génétiques sont notamment mis en évidence. Elles se transmettent à travers les âges et les distances. Des gens séparés par des milliers de kilomètres peuvent sans le savoir, avoir des liens de parenté insoupçonnés jusqu’alors. Comme c’est le cas par exemple, de Neil et de Katja.

Le roman est très détaillé, au style dépouillé, au présent de l’indicatif et avec des phrases courtes et pleines de symbolique. Lecture recommandée.

Le 1er novembre 1755, à neuf heures quarante-cinq minutes, la terre se met à trembler à Lisbonne, plusieurs secousses à l’intensité destructrice qui ravageront l’une des plus grandes capitales d’Europe. Thomas, un jeune négociant britannique, se retrouve enseveli sous les ruines de sa maison. Blessé, ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Du Gévaudan au Château de Versailles par Florence Metge.

Posté par khalfi1 le 13 mai 2022

Du Gévaudan au Château de Versailes
Album : Du Gévaudan au Château de Versailes

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Quand une rescapée de la bête du Gévaudan rencontre le roi de France…

En 1764, sous le règne de Louis XV, le Gévaudan est ravagé par la terreur : une bête mystérieuse attaque, égorge et tue femmes et enfants. Les méfaits de ce prédateur insaisissable engendrent une véritable psychose collective. Les événements tragiques sont amplifiés par les journaux qui se moquent du roi.

Le premier fait divers de l’histoire devient vite une affaire d’État. Qui sème la terreur dans la province : un loup, un fléau de Dieu, un animal hybride ou exotique, un loup-garou, un sadique ?

Attaquée par la bête, Hélix est la première qui réussit à la faire fuir en la blessant. Pour la récompenser de son courage, Louis XV l’invite à Versailles.

Cette rencontre va bouleverser la vie de cette jeune mariée en quête de liberté.

« Du Gévaudan à Versailles : l’emprise de la bête » est une immersion dans la France du XVIIIe siècle. Mêlant histoire, suspense, thriller et romance, le roman aborde toutes les facettes de l’affaire de la bête du Gévaudan, complexe et sensationnelle.

Roman historique qui met en scène la terrible bête du Gévaudan. C’est aussi une sorte de témoignage sur les faits et méfaits de cette créature sauvage dont on n’arrivait pas à délimiter exactement la forme et les aspects : est-ce un loup-garou ou un homme déguisé en loup ?

Hélix est la principale héroïne de l’histoire. Dans ce récit, il existe une alternance continue entre les événements anecdotiques et tragiques provoqués par la bête sauvage qui tue, décapite et dévore des dizaines de personnes, surtout des femmes et des enfants, sur son passage. Et l’histoire de Hélix, fille de Pierre Dalle et qui a échappé par miracle à la mort.  Convoqué par Le Roi Louis XV  au château de Versailles, pour témoigner de ce qui lui est arrivé et décrire avec précision, la scène qu’elle a vécue, c’est l’occasion rêvée pour la jeune femme de fuir Saint-Chély et un mari tyrannique, ivrogne et violent. Chemin faisant, elle noue une relation amoureuse avec Louis XV, tout en apprenant l’équitation et la « science des chevaux ».

 Voici un passage révélateur d’une des facettes du récit  » Le notaire d’Aumont prend à coeur sa mission de représentant du peuple du Gévaudan. Hélix, elle, est contente d’avoir quitté Saint-Chély et son mari ».   Donc, le parcours de la bête du Gévaudon est assez célèbre et atypique, car celle-ci a sévi pendant plusieurs semaines contre les populations de la région. L’auteur a su relater très bien les événements qui se sont passés pendant cette période trouble et tourmentée. Pour les amoureux des récits historiques peu ordinaires, c’est le moment de s’y plonger car la plume de l’auteur est souple et fluide. Le style est plaisant, direct et attirant, sans détours. Mots simples et phrases courtes font la qualité et le charme de ce livre. 

Quand une rescapée de la bête du Gévaudan rencontre le roi de France... En 1764, sous le règne de Louis XV, le Gévaudan est ravagé par la terreur : une bête mystérieuse attaque, égorge et tue femmes et enfants. Les méfaits ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Ecrire un livre, ce n’est pas pouvoir le vendre tout de suite.

Posté par khalfi1 le 22 avril 2022

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Une chanson du nord par Gabriel Joyce Blake

Posté par khalfi1 le 22 avril 2022

La chanson du nord
Album : La chanson du nord

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Gabriel Joyce Blake

Synopsis : Au décès d’Iùrnan Faulkner, son fils entre par hasard en possession d’un manuscrit inachevé, dont l’écriture semble avoir débuté durant la jeunesse de son père. Étudiant ce qui semble être un récit historique ponctué d’événements étranges, Blayne Faulkner tente de terminer cette chronique inachevée, sans se douter que ce qui y est relaté a contribué à forger le royaume d’Écosse. Racontant les derniers sursauts de tribus pictes face à la domination scandinave et à la puissance du royaume gaël du Dál Riata, la saga initiée par Iùrnan Faulkner va faire voyager son fils à travers les âges, pour révéler entre récits et poèmes que la magie du monde n’a pas été totalement engloutie par le temps.

J’ai particulièrement retenu un passage très suggestif «  Il y avait dans son texte, une certaine délicatesse. Les lignes vacillaient entre l’inspiration romanesque et chronique insulaire. De nombreux fragments poétiques, détaillent également des lieux, des événements d’un réalisme convaincant et on ne pouvait nier l’aspect descriptif du tableau, qui donnait finalement de la contenance à la fable. Les éléments imaginaires n’atténuaient pas la crédibilité des faits historiques relatés. »

Alternance entre le poétique et la prose historique et romanesque. C’est un moyen de nous plonger, dans les contes et légendes de la Scandinavie (les noms des personnages et des lieux nous disent assez longuement sur cela). Avec en arrière-plan, l’Ecosse et son histoire millénaire. Après la découverte du manuscrit d’Iùrnan Falkner, son fils se lance dans l’aventure de la Chanson du Nord. Les introductions sont parfois en vers, parfois comme un extrait d’écrits romanesques. Ce mélange fait l’originalité de l’histoire racontée. On dirait une pièce de théâtre où les rôles sont joués de manière authentique. Surtout le côté historique qui est bien souligné et mis en exergue.

Toutefois, il faut relire deux à trois fois le texte pour comprendre le vrai sens du récit. Le monde décrit fait penser beaucoup aux brumes d’où émergent les bateaux des Vikings. On est bien dans le Grand Nord avec toutes ses facettes particulières et son atmosphère correspondant au sens que l’auteur veut imprimer à son roman. Les noms sont parfois difficiles à retenir mais c’est cela justement qui fait la spécificité des mots et des phrases mis en avant et employés pour les descriptions des tableaux, des événements et des individus intervenant dans les actions et sur cette scène de « théâtre », similaire quand même à une réalité tangible. Le style est sobre et direct malgré quelques passages trop touffus.

A lire par les amateurs de littérature segmentée et triangulaire.

Roman écrit par Gabriel Joyce Blake.

Gabriel Joyce Blake Synopsis : Au décès d’Iùrnan Faulkner, son fils entre par hasard en possession d’un manuscrit inachevé, dont l’écriture semble avoir débuté durant la jeunesse de son père. Étudiant ce qui semble être un récit historique ponctué d’événements étranges, Blayne ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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L’écume des eaux

Posté par khalfi1 le 22 mars 2022

Lécume des eaux
Album : L'écume des eaux

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CIAO Bella de Melinda Schilge

Posté par khalfi1 le 19 mars 2022

CIAO Bella
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Ingénieur, Benjamin se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au cœur des villes. Il pressent que le programme est un danger pour les populations, même si l’engin doit bénéficier de son propre réseau, mais il est entravé par le poids du suicide de sa tante, et son enthousiasme pour la haute technologie a pris fin en Afghanistan, où il a appris à ses dépens qu’un esprit malveillant peut transformer le drone en arme.
Les intérêts de Buleo, son entreprise, et ceux du ministre des transports, ou même ceux de Tanya, sublime arriviste en charge de la communication du projet, sont autant d’obstacles à franchir, et les stratagèmes qu’il imagine ne suffisent pas à ébranler une machinerie bien huilée, soi-disant au service de tous. Parallèlement, Habib Khan, l’Afghan à l’origine du drame qu’il a vécu en Afghanistan, poursuit ses manœuvres pour parvenir à utiliser le Junction à des fins de vengeance. Il compte sur son frère Mahdi, et sur sa femme Asima, réfugiés en France, avec qui il a engagé une lutte contre les talibans…Benjamin parviendra-t-il à recouvrer l’envie de se battre ? En aura-t-il les moyens ? Sera-t-il de taille face à l’ambition démesurée des Français, et à la détermination de Khan ?

 Ce roman est d’une actualité brûlante avec tout ce qui se passe autour de nous avec le risque de conflits catastrophiques. Benjamin est un ingénieur spécialisé dans les drones. Il aime parcourir le monde puis il revient dans sa société avec le souci de la développer au niveau de sa ville natale. La fréquentation des nombreuses filiales et annexes de la société lui ont permis d’acquérir beaucoup d’expérience et de se familiariser avec la technique des drones.

 Conformément aux progrès de la technique et de la technologie modernes, tout semble être en bonne voie de réalisation. Seulement il va y avoir un problème de taille car cette belle réalisation risque d’être détournée de son affection initiale, à savoir devenir utile à l’ensemble des populations du globe terrestre :En effet, au début,  personne ne veut accorder de l’importance aux avis et aux instincts de Benjamin, que ce soit la direction de l’entreprise, les autorités gouvernementales et même ses  proches et ses amis, comme par exemple Mario. Il est seul contre tous à essayer de mieux faire comprendre les choses et les dangers qui pointent à l’horizon. La vie de milliers d’êtres humains peut basculer du meilleur au pire, surtout en cas de conflits imprévus ou planifiés. Mario en sait quelque chose. Même et  surtout  Stella, une enfant de neuf ans qui va apparaître et modifier le train de vie de Benjamin. Elle va lui apprendre, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à mieux maîtriser son destin soumis aux houles d’une mer agitée, à mieux se comporter en cas de difficultés psychologiques et mentales. Les bonnes initiatives sont à cette seule condition

Ce roman  est très révélateur du monde actuel, de ses dangers malgré les progrès scientifiques et la marche de l’humanité vers une meilleure destinée et un meilleur confort. L’auteur marche avec son temps. On plonge ainsi au coeur des avancées technologiques et les résultats négatifs ou positifs qui en découlent. C‘est clair, net et précis. Melinda Schilge nous amène à nous poser de nombreuses questions sur le sujet de l’ère moderne et de la modernité des progrès technologiques, sur les risques de guerre avec des milliers de morts innocents, sur les avantages et les inconvénients de l’utilisation des découvertes scientifiques et industrielles. Ce livre nous livre des choses attendues de ce qui se passe autour de nous dans le monde actuel, avec la primauté du matérialisme sur le spirituel. C’est une découverte avec un style direct, limpide et non ampoulé. La plume de l’auteure est par endroits, très fluide et multipliée en trois dimensions, afin de nous montrer tous les espaces invisibles et visibles du décor ainsi planté.

 

 

Ingénieur, Benjamin se révèle incapable de réagir à un projet visant à déverser des drones autonomes au cœur des villes. Il pressent que le programme est un danger pour les populations, même si l’engin doit bénéficier de son propre réseau, mais il est entravé ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Mes romans surtout « Marie Christine ».

Posté par khalfi1 le 8 mars 2022

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Promotion de livres sur Amazon

Posté par khalfi1 le 26 février 2022

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Paroles de consul de Denis Matton-Perry

Posté par khalfi1 le 19 février 2022

Paroles de consul
Album : Paroles de consul

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Ce livre est lui-même la chronique d’une vie de diplomate bien remplie, de 1981 à 2018. Le style est alerte, incisif. Le ton est léger et humoristique avec des anecdotes croustillantes, constellées en nuances et en subtilités. La plume manipulée avec une aisance littéraire certaine, laisse apparaître une grande maîtrise du verbe et des sujets abordés dans cet ouvrage où les surprises sont légions, avec une originalité remarquable à plus d’un titre.

Les idées sont exprimées de façon claire, nette et sans aucune bavure. Avec les souvenirs de l’auteur exposés chronologiquement et judicieusement, accumulés au fil de ses « aventures », nous voyageons allègrement dans le temps et dans l’espace. Les tranches de vie adjacentes, racontées sans artifice, nous dévoilent la vie d’un diplomate à l’activité intense et débordante, non dépourvue de charme et de fraîcheur. Décidemment, bien que ce ne soit pas l’existence d’un château, elle n’en referme pas moins beaucoup d’attraits et d’émotions dignes d’un roman.

Le déroulement des actions, des scènes, des tableaux, des descriptions, et des situations se fait au millimètre. Le rythme de la narration, bien que varié, est soutenu de bout en bout, ayant pour but de maintenir intacts, l’attention et l’intérêt du lecteur potentiel.

Dès le départ du texte, le thème principal est lancé. L’auteur, après un préambule, va droit au sujet. Il nous fait rentrer d’office dans l’atmosphère épaisse et moyen-orientale d’Islamabad au Pakistan. Les rues sont bondées et bruyantes, une population remuante, très dense et un peu désordonnée. On sent le drame dans un périple riche en couleurs et en odeurs, semi-tragique, semé d’embûches mais où le dépaysement n’est nullement absent. En effet, l’Afghanistan et ses moudjahidines ne sont pas loin. Les menaces sont visibles et invisibles, propres au monde pakistanais.

Une écriture soignée et aérée nous montre ensuite, entre autres, l’univers ouaté et bleuté de la Tunisie, avec ses sites touristiques et ses paysages enchanteurs, sa population vivante et accueillante. Nous transitons vers l’Amérique, New-York et ses gratte-ciel vertigineux, les villes immenses et hollywoodiennes, avec notamment l’épisode du passe-droit accordé à certains hauts représentants de l’Etat. Sans oublier la belle Suisse, Copenhague, le Danemark à l’atmosphère un peu triste, les séjours un peu mornes au sein de l’Administration centrale du Ministère des Affaires Etrangères. L’histoire pour ainsi dire se termine à Jérusalem, ce lieu antique tant convoité par les trois religions monothéistes, avec l’éternel drame palestinien, impossible à résoudre.

Cet ouvrage retraçant le riche itinéraire d’un consul de France, est très intéressant car il nous fait connaître les arcanes insoupçonnés d’un métier pas comme les autres. Un diplomate qui a connu des hauts et des bas, dans une carrière brillante et brûlante tout le long de son parcours atypique. A remarquer le rôle prépondérant joué par la gastronomie, notamment française pendant toute l’histoire racontée.

Ce livre est lui-même la chronique d'une vie de diplomate bien remplie, de 1981 à 2018. Le style est alerte, incisif. Le ton est léger et humoristique avec des anecdotes croustillantes, constellées en nuances et en subtilités. La plume manipulée avec une aisance ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Les morts insignifiants de Gaëtan Ballester.

Posté par khalfi1 le 15 février 2022

Les morts insignifiants
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Paris est une capitale monstrueuse. Elle dévore et vomit ses habitants sur ses trottoirs, sans demander son reste. Cédric pensait pouvoir y vivre sa nouvelle vie… Sa rencontre avec Marion Müller, une dirigeante de friperie atypique, arrivera-t-elle à le sortir du trou à rat dans lequel il s’est enterré ? La Grandeur n’a pas de prix. Prostitution, ambition et richesse s’entrechoquent face à un passé sombre et au souvenir d’Amélia.

Dans ce roman, comme dans tant d’autres, l’utilisation du présent met le lecteur en plein milieu du récit et dans le vif du sujet.

 Cédric, le principal héros de l’histoire, après quelques errances et quelques échecs qui le marquent profondément, surtout après la mort de son père, arrive à Paris et décroche un travail chez Marion. C’est une occupation commerciale dans la vente de la friperie de luxe, fort appréciée par les dames parisiennes.

Avec le souvenir d’Alméria qui le hante, il passe par quelques péripéties « juteuses »  où les scènes érotiques ne sont pas absentes.

Dans  « les morts insignifiants » de Gaëtan Ballester, on se plonge dans un environnement parisien, pas toujours régi par la morale ou les bonnes mœurs..

En quelques mots, la friperie dont il s’agit cache derrière, quelques agissements pas toujours recommandables quand il s’agit de gagner  beaucoup d’argent. Cédric qui était complètement fauché au départ, se voit offrir un pactole consistant par des femmes d’un certain âge, soucieuses d’éprouver de nouveau, en sa compagnie, les « sensations » de leur première jeunesse. On le voit donc, c’est un magasin de friperie bien spécial qui n’empêche pas notre héros, de fréquenter des lieux et des hôtels de standing où il se passe des choses proches de la prostitution. Et où la richesse est à portée de la main.
Chaque chapitre débute par une illustration et une image simplifiée qui donne déjà une idée du contenu, avec des paragraphes bien mis en page et bien structurés. Il n’y a pas à dire. L’auteur a bien soigné la présentation de son roman.
Et les personnages comme Marion Müller ajoute avec bonheur leur grain de sel et leur présence un peu sulfureuse et piquante. Le tableau est complété par la personnalité de Cédric, parfois hésitant, parfois audacieux dans les choix que lui dicte Marion, son mentor et son employeur.. Mais à la fin, retrouvera  -t-il Alméria ? Au lecteur de le découvrir dans ce roman dédié, me semble-t-il à cette société de surconsommation..

Paris est une capitale monstrueuse. Elle dévore et vomit ses habitants sur ses trottoirs, sans demander son reste. Cédric pensait pouvoir y vivre sa nouvelle vie... Sa rencontre avec Marion Müller, une dirigeante de friperie atypique, arrivera-t-elle à le sortir du trou à ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Sur le Chemin de nos rêves par Alice Nevoso

Posté par khalfi1 le 9 février 2022

Sur le chemin de nos rêves
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Lola, 30 ans, est professeur de danse Street-Jazz. La vie s’effondre pour elle le jour où, victime d’un grave accident, elle se met à boiter et ne peut plus assurer ses cours de danse. En mode régression, elle passe sa vie sur son canapé, à manger des tartines de fromage fondu et de ketchup et à jouer aux jeux vidéo

C’est sans compter l’apparition de Camille, 40 ans, prof de latin-grec, éprise de culture classique, et un peu psychorigide sur les bords. Camille est morte il y a deux jours, et ne peut se résoudre à disparaître sans transmettre encore un peu ses valeurs et son mode de vie à ses trois enfants.

Camille va alors proposer un pacte un peu étonnant à Lola. Dans cette nouvelle configuration, Lola va devoir s’adapter au mari de Camille, un original fan d’insectes et adepte de lessive faite maison. Mais elle va aussi faire la connaissance de Giulia, une extravagante quinquagénaire qui vient d’être larguée, d’Alexis, un beau brun intello aux yeux clairs, mais aussi d’un hérisson presque moribond, et d’Inès, une jeune danseuse urbaine au talent fou. Lola va-t-elle réussir à faire taire ses pulsions d’autodestruction, et à comprendre qu’elle a encore des choses à donner au monde ?

Ce roman parle de démons intérieurs et de reconstruction, de danses urbaines, de sororité, d’essoreuse à salade, de philosophie stoïcienne, et d’amour évidemment !

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Dans ce récit, l’emploi du présent de l’indicatif, fait vivre de façon plus vivante et plus directe, les personnages et les situations vécues, avec une envergure particulière. Les différents protagonistes évoluent dans un monde surréaliste et kafkaïen. Un style léger et aérien avec de nombreux dialogues peu anodins et pleins d’humour.    Un fantôme que personne ne voit, ä part Lola.  Ce fantôme parle, agit et montre le chemin à Lola, au milieu d’un indescriptible charivari. Il apparaît et disparaît au gré des aventures intervenant et suivant le fil de la narration. Les scènes sont cocasses et inattendues.   

La  plume d’Alice Nevoso nous fait ainsi découvrir les tenants et les aboutissants d’une histoire rocambolesque..

On retrouve des passages fantastiques et fantasques,, avec quand même de l’amour et de la tendresse dans un environnement attachant et plein de clarté.  Avec toujours cet humour décapant. et sulfureux par endroits..  .

Lola, ancienne professeur de danse est atteinte par une dépression nerveuse à la suite d’un accident l’ayant rendue boiteuse et l’empêchant donc de pratiquer sa plus grande passion, à savoir la danse.  Camille ou son fantôme, puisqu’elle est décédée depuis deux jours survient dans son appartement. de façon inopinée. Elle demande à Lola de s’occuper de ses enfants. Et pourtant leurs deux caractères ne sont pas identiques. . Lola  pratique la danse urbaine, mange des tartines de fromage fondu avec du ketchup.. Camille, elle,  était professeur de latin-grec et  jouit d’une grande culture générale. elle aimerait que ses enfants suivent le même chemin fructueux.  Lola profite ainsi de la présence de Camille pour essayer de se refaire une santé. Et rencontrer de nouvelles connaissances.  Le fantôme de Camille, de son côte va apprendre beaucoup de choses qu’elle n’aurait jamais suspectées si elle était restée en vie.
Les phrases de ce roman sont courtes et s’enchaînent de façon particulièrement logique et sans accroc. Le thème principal semble être la mort, la dépression, la solidarité entre les individus, l’amitié et bien d’autres sentiments entrant dans la nature humaine. C’est une invitation au voyage dans un monde métaphysique peu commun et de feel-good comme l’affirme l’auteure..
 
A lire par les amateurs de ce genre de littérature.

Lola, 30 ans, est professeur de danse Street-Jazz. La vie s'effondre pour elle le jour où, victime d'un grave accident, elle se met à boiter et ne peut plus assurer ses cours de danse. En mode régression, elle passe sa ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Les chroniques du Québec libre.

Posté par khalfi1 le 3 février 2022

Chroniques du Québec libre
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A ma gauche : Paul Niemand. Ancien légionnaire. Président de l’entreprise Accurate Security. Dur, impitoyable, froid comme la glace. Aime : sa mère, son frère, sa soeur, ses neveux, ses nièces ses frères d’arme, le metal, (surtout Metallica et Rammstein), les armes et son ex Laure qui l’a quitté récem¬ment. Déteste : les politiciens, les journalistes et par-dessus tout les bran-leurs à mèches prétentieux qui croient que la terre tourne autour d’eux. A ma droite : Nathan Turner. Maire de Québec et chanteur de VersusJames. Borderline, excessif, libertin, libertaire, politicien, accomplissement ultime du branleur à mèches. A une conviction intime : la terre tourne autour de lui. Aime : sa femme Lola, ses six enfants, ses amis et ses ex qui sont les mêmes, la musique, (surtout les Rolling Stones, die Cure, the Smiths Thié¬faine et Eels), le whisky canadien, la royal caramel, le sexe et l’indépendance du Québec. Déteste : qu’on lui dise ce qu’il doit faire et par- dessus-tout le gouvernement fédéral canadien. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Pourtant, quand Nathan Turner est victime de plusieurs tentatives de meurtre, ses amis engagent Paul Niemand pour le protéger. Travailler ensemble ? Impossible. Développer une estime et un respect réciproque ? Encore plus impossible. Devenir amis ? Allons, soyons sérieux ! Sur fond de lutte pour l’indépendance du Québec, un roman plein d’humour et d’action, dans la veine de « l’arme fatale » et de « Tango et Cash », sur deux hommes que tout oppose et pourtant… Impossible n’est pas français. Mais est-ce québécois ?

 

Marilène Pujol et Pierre Noratlas forment un duo un peu barré. Elle aime les groupes de rock, les rapports humains dans les groupes de rock et l’indépendance du Québec. Il aime les hauts faits guerriers, les militaires et les jolies filles. Nathan Turner est sa part masculine. Paul Niemand est son alter ego.

 

 Une multitude de personnages et la complexité de certaines situations rendent la lecture de ce roman d’une longueur respectable un peu ardue.  On se perd de temps à autre entre les lignes et les chapitres. Il faut scruter chaque page pour mieux comprendre l’intrigue et suivre le fil conducteur de l’histoire. Compte tenu de la longueur du texte, les tenants et les aboutissants sont à décortiquer avec soin..

Les principaux acteurs nombreux, se croisent et s’entrecroisent dans une folle farandole qui n’est pas sans attrait.  Mais le rôle de chacun dans l’histoire, est bien précisé.  Ce qui rend l’accès à une meilleure compréhension du déroulement des faits et des scènes. Au fur et à mesure de l’avancement de la lecture, on saisit mieux le comportement des individus et le cheminement de chacun dans un environnement  que l’auteur cherche à simplifier grâce à un vocabulaire adapté

Tout en ajoutant une foule de détails qui rendent très denses, les explications et les en-têtes de chaque chapitre abordé.

Les liens de parenté, d’amitié et d’amour se tissent lentement sous nos yeux. Les relations se nouent se dénouent sans porter préjudice à l’unité d’action, de temps et de lieu, aux événements racontés.  

A noter les innombrables dialogues touffus et incontournables.

L’histoire tourne surtout autour de Paul Niemand et Nathan Turner.

Des légendes et des faits réels se tissent autour d’eux, dans une ambiance de musique et de rock. Mais tout ce qui brille n’est pas or. Néanmoins, on se plonge dans l’aventure comme si on était acteur, tout en étant spectateur.

Roman à lire pour les amateurs fascinés par ce genre de littérature au style peu conventionnel.

A ma gauche : Paul Niemand. Ancien légionnaire. Président de l'entreprise Accurate Security. Dur, impitoyable, froid comme la glace. Aime : sa mère, son frère, sa soeur, ses neveux, ses nièces ses frères d'arme, le metal, (surtout Metallica et Rammstein), les armes et son ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Belle musique.

Posté par khalfi1 le 31 janvier 2022

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L’auteur indépendant.

Posté par khalfi1 le 13 janvier 2022

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Alger la blanche.

Posté par khalfi1 le 13 janvier 2022

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Alger

Posté par khalfi1 le 13 janvier 2022

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MAY de Laurent Cappe.

Posté par khalfi1 le 18 décembre 2021

Belle est lasse de sa vie parisienne, lasse de son époque. Elle décide de tout quitter, et d’investir sa fortune dans l’achat d’un domaine du 18ème siècle, à Broclemet, dans le nord de la France. Elle est alors à mille lieues d’imaginer que May, l’ancienne propriétaire, a semé pour elle des lettres, comme autant de petits cailloux blancs sur le chemin de leurs destins croisés. Prédestination, hasard ? Belle, en tous cas, en est persuadée : ces courriers lui sont directement adressés, et cette révélation bouscule sa conception rationnelle de l’existence. Commence alors, entre les deux femmes, un dialogue à travers le temps et par-delà la mort, un jeu de piste . Le château livrera  -t-il ses secrets les plus enfouis ? Entourée de Jasmine, sa meilleure amie, de Marc et Elisa, le gardien du domaine et son épouse, Belle parviendra-t-elle à s’arracher à son ancienne existence, à s’enraciner, à bâtir un avenir solide et enchanté pour sa fille Victoire ?
Un roman qui nous transporte dans le temps, nous fait voyager à travers les époques, et nous entraine dans le tourbillon de ses personnages en mal de racines et de transmission.

Ce  roman met en parallèle trois personnages essentiels à des époques différentes mais adjacentes. Une sorte de voyage dans le temps et dans l’espace. De la Première Guerre mondiale à nos jours. Chacun des personnages raconte son histoire qui s’intègre  parfaitement dans un ensemble fait de décors et de descriptions détaillées des acteurs du livre.  Les parcours sont atypiques et riches en émotions.  La situation de tous les protagonistes du récit dévoile les caractères et les imaginaires dans des décors différents, tantôt parisien, tantôt autour du château  que Belle a choisi pour fuir son travail routinier et  Paris. Se retrouver dans une campagne verdoyante et faire des projets lui procurent des sentiments de bien-être et d’un devoir bien accompli.   Une ambiance de fête ne manque pas de régner au sein d’un grand nombre de chapitres. On découvre les différentes facettes de May,  Belle, Elisa, Marc, Mathieu,  Jasmine… L’écriture est fluide et agréable. Le déroulement des faits est intense et le récit alterne les dialogues et les sentiments profonds de chacun des personnages. Les destinées, l’attachement à la terre, mais aussi des trahisons sont montrées sous leur véritable jour.  L’auteur a su mener à bien son roman jusqu’à la fin, de façon fine, prenante et audacieuse.

Ouvrage à lire et à apprécier.

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Lambada

Posté par khalfi1 le 12 octobre 2021

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Quand ma tête perd les pédales

Posté par khalfi1 le 9 octobre 2021

Quand ma tête perd les pédales
Album : Quand ma tête perd les pédales

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« Quand ma tête perd les pédales ». C’est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l’auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux et d’autres petites localités plus charmantes les unes que les autres. On découvre des paysages merveilleux et des personnes et des familles très sympathiques, accueillantes et chaleureuses. On se laisse emporter par des doux sentiments, dans une atmosphère douce et festive. Tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième personne, l’écrivain nous promène au-delà des Pyrénées, dans sa promenade vers le Portugal, en passant par l’Espagne. Son but, tout en jouissant du spectacle en parcourant des centaines de kilomètres, de recueillir des fonds  financiers suffisants pour une association d’handicapés. Initiative louable en soi.

Son parcours lumineux et utile; est agrémenté de temps à autre par des séjours dans des campings, des auberges de jeunesse et même des familles qui lui ouvrent les portes de leurs demeures, avec grand plaisir. Non sans nouer des amitiés de passage comportant des émotions propres à ce genre de rencontres fort instructives. C’est une sorte d’aventure à vélo où l’on apprécie les différents panoramas de la France et des autres pays traversés, parfois à couper le souffle. L’auteur ne se prive pas de laisser sa plume féconde, décrire ce qui lui tient à coeur, à savoir d’abord  son entreprise philanthropique, ensuite les sentiments qu’il éprouve à chaque tournant de son échappée vers des terres plus ou moins connues, avec des peintures précises de villes, de campagnes charmantes et de montagnes saisissantes. On a même le droit d’assister à la finale de la Coupe du Monde de 2006 entre la France et l’Italie, où cette dernière triomphe dans un climat houleux, émaillé d’incidents regrettables.

Les actions se déroulent de façon chronologique depuis 1991 jusqu »aux alentours de l’année 2006, avec pour toile de fond, des parents aimants et aimables. Les  phrases se suivent ainsi dans une ambiance conviviale, où apparaît un sens de la répartie et du dialogue assez remarquable. Même si une certaine monotonie se dégage et surgit dans la lecture de quelques endroits du texte.

Quelques intervalles du roman sont fort révélateurs de l’état d’esprit de l’auteur, comme dans une autobiographie fournie en détails remplis de richesse : » Atteint par le virus du voyage, j’ai bien peur de ne pouvoir m’en passer ».  Autres aspects de cette aventure pittoresque, remplie d’imprévus et d’attraits « Je profite de quelques minutes de la traversée pour prendre des photos en repensant à ce qui vient de m’arriver ». 

Ce livre plaira aux lecteurs philanthropiques et aux amateurs d’émotions fortes, de cyclisme et aimant pratiquer le vélo comme sport d’endurance.  

"Quand ma tête perd les pédales". C'est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l'auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Quand ma tête perd les pédales

Posté par khalfi1 le 9 octobre 2021

Quand ma tête perd les pédales
Album : Quand ma tête perd les pédales

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« Quand ma tête perd les pédales ». C’est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l’auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux et d’autres petites localités plus charmantes les unes que les autres. On découvre des paysages merveilleux et des personnes et des familles très sympathiques, accueillantes et chaleureuses. On se laisse emporter par des doux sentiments, dans une atmosphère bonne et festive. Tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième personne, l’écrivain nous promène au-delà des Pyrénées, dans sa promenade vers le Portugal, en passant par l’Espagne. Son but, tout en jouissant du spectacle, en parcourant des centaines de kilomètres, de recueillir des fonds  financiers suffisants pour une association d’handicapés. Initiative louable en soi.

Son parcours lumineux et utile, est agrémenté de temps à autre par des séjours dans des campings, des auberges de jeunesse et même des familles qui lui ouvrent les portes de leurs demeures, avec grand plaisir. Non sans nouer des amitiés de passage comportant des émotions propres à ce genre de rencontres fort instructives. C’est une sorte d’aventure à vélo où l’on apprécie les différents panoramas de la France et des autres pays traversés, parfois à couper le souffle. L’auteur ne se prive pas de laisser sa plume féconde, décrire ce qui lui tient à coeur, à savoir d’abord  son entreprise philanthropique, ensuite les sentiments qu’il éprouve à chaque tournant de son échappée vers des terres plus ou moins connues, avec des peintures précises de villes, de personnages rencontrés, de campagnes charmantes et de montagnes saisissantes. On a même le droit d’assister à la finale de la Coupe du Monde de 2006 entre la France et l’Italie, où cette dernière triomphe dans un climat houleux, émaillé d’incidents regrettables.

Les actions se déroulent de façon chronologique depuis 1991 jusqu »aux alentours de l’année 2006, avec pour toile de fond, des parents aimants et aimables. Les  phrases se suivent ainsi dans une ambiance conviviale, où apparaît le sens de la répartie et du dialogue. Même si certains endroits se font signaler par une certaine monotonie non préjudiciable à l’ensemble de la construction du roman..

Quelques intervalles du texte qui retiennent l’attention  » Bruno se réveille. A travers les volets, il aperçoit une lumière jaune. On est en avril 1991 et les jours commencent à s’allonger. Les rayons du soleil caressent enfin les jardins, les corps et les esprits ».    »Les rouages de la machine de mon projet, un vélo dans la tête, sont enfin enclenchés ».  

« Je profite de quelques minutes de la traversée pour prendre des photos en repensant à ce qui vient de m’arriver ».  Les autres paragraphes sont dans le même style et la même veine. Livre donc à découvrir pour les amoureux de la littérature du voyage et de l’inconnu.

"Quand ma tête perd les pédales". C'est le cas de le dire. Avec un verbe ramassé et pointu, l'auteur nous convie à un voyage agréable à bicyclette, à travers la France du Sud-ouest, en passant par la Rochelle, Rochefort, les Landes , Bordeaux ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Ottawan

Posté par khalfi1 le 29 septembre 2021

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Boney M

Posté par khalfi1 le 23 septembre 2021

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Au creux de l’anse de Florence Tachoires

Posté par khalfi1 le 22 septembre 2021

la baie dArcachon
Album : la baie d'Arcachon

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1927. Sur fond historique de l’entre-deux-guerres, un couple, tourné vers l’avenir, s’installe sur les rives d’un bassin d’Arcachon en plein essor balnéaire.

Lui est architecte. Sur le bateau qui le conduit à Arcachon, hanté par les souvenirs, il rencontre le sosie de sa première femme morte pendant la Grande Guerre. Il se lance en quête de son amour perdu. D’autre part, pour réaliser son rêve de constructions avant-gardistes, il intègre le syndicat d’initiative dirigé par un pharmacien qui intrigue pour se faire élire maire. Elle est hôtelière et poursuivie par son ancien amant qui revendique la paternité de son fils. Témoin d’un accident de la route, elle se retrouve mêlée à une affaire de diamants et lorsqu’elle découvre un foulard taché de sang dans la voiture de son mari, elle engage un détective. Chaque personnage qu’ils croisent sur leur route s’immisce dans leurs vies. Les événements vont alors se précipiter et les secrets enfouis depuis trop longtemps vont ressurgir. Au rythme des marées de cet environnement qu’ils avaient choisi pour paradis, le destin va leur faire vivre l’enfer.  Le jour de la fête, les vérités éclatent et le lecteur découvre les prénoms du couple.

 Ainsi on se laisse emporter par l’écriture de ce roman vers des rivages tantôt sombres, brumeux, inconnus et insaisissables, tantôt familiers, lumineux et très palpables. Il faut dire que le début du récit, avec la rencontre de Mr Té, architecte, et Mr Harry Pol, ingénieur, nous incite à poursuivre notre exploration. On plonge ensuite dans le déroulement des faits imprévus, et un dépaysement assez agréable. De surprise en surprise, on voyage de la baie d’Arcachon jusqu’au village de Claouey.

L’ossature du roman comprend des assemblages urbains assez originaux, dans un décor où évoluent des personnages nombreux et atypiques. Les mots au départ sont précis  telle la phrase « Mr Té s’accroche à la rambarde. Il se revoyait quatorze ans plus tôt, à enseigner des formules de calcul de surfaces à une jeune fille qui deviendra sa première femme, Georgette »

D’autres scènes plus ou moins piquantes, plus ou moins pittoresques, complètent les descriptions des moeurs de la région. Le style est clair avec des phrases courtes qui n’en demeurent pas moins assez énigmatiques et rompent par endroits, le fil conducteur de toutes ces intrigues mises en chantier. A Claouey, on a tout le temps et le loisir d’observer le monde et les gens qui gravitent tout autour. Le champ est ouvert à toutes sortes de vibrations humaines et les mystères se dévoilent peu à peu. Au fil de la narration, on apprend beaucoup de choses sur certaines manigances et les rôles parfois peu clairs des différents personnages mis en oeuvre dans l’ouvrage.

L’histoire se déroule par accrocs et par saccades qui donnent une empreinte particulière à la plume de l’autrice, avec un rythme en ligne brisée dans quelques passages de la narration. Ce qui n’enlève rien à la qualité du vocabulaire et des locutions employées. En effet, il s’agit en l’occurrence de plusieurs histoires dans une même histoire, dirigées vers une unité de lieu et d’action.  A petites doses, l’autrice a construit de façon intelligente, le cours de ses pensées mises noir sur blanc. Que ce soit à travers les Landes, la ville de Bordeaux ou la baie d’Arcachon, le lecteur ne se perd pas et trouve aisément son compte et son plaisir.

C’est un kaléidoscope de situations entremêlées, cocasses, liées à des tableaux bien achalandés pour faire ressortir à la fin, un ensemble de paragraphes homogènes et faciles à comprendre. Le tout est bien ficelé, malgré quelques passages demandant une deuxième lecture afin d’en saisir le vrai sens ou l’expression cachée. En tout cas, le creux de l’anse sent la fraîcheur de la brise marine et ce, en dépit des comportements inhabituels de certains habitants.

Lecture donc à recommander.

1927. Sur fond historique de l’entre-deux-guerres, un couple, tourné vers l’avenir, s’installe sur les rives d’un bassin d’Arcachon en plein essor balnéaire. Lui est architecte. Sur le bateau qui le conduit à Arcachon, hanté par les souvenirs, il rencontre le sosie de sa ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

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Très instructif.

Posté par khalfi1 le 1 septembre 2021

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Hanaë Dragonfly de Esméralda Cicchetti.

Posté par khalfi1 le 20 août 2021

Hanaë Dragonfly de Esméralda Cicchetti. dans littérature

Dans ce roman peu ordinaire, on apprécie à leur juste valeur et on respire à pleins poumons, les suaves odeurs qui se dégagent tout le long du récit. Nous assistons à des voyages visuels et olfactifs, qui permettent l’identification rapide (comme la madeleine de Proust), des acteurs mis en scène par l’auteur. Comme ce policier dont le parfum qu’il dégage, sert à cette jeune femme arrêtée dans la nuit, de disparaître dans la nature environnante. Elle est bien décidée à tout recommencer, s’il le faut.

Par endroits, le développement du texte correspond peu à la couverture du roman et déroute quelque peu l’attention du lecteur. En tout état de cause, la suite est intrigante et comble cette lacune car le style employé est calme, serein et direct. C’est poétique, charmant et donne la possibilité de passer au-delà du mystère et de la solitude contenus dans le livre, grâce surtout à une plume souple et sans trop de raccourcis. Les méthodes de rédaction ainsi employées suscitent de la passion et la curiosité. On a envie de mieux connaître toutes ces odeurs -qui sont la base du roman- diffusées dans un univers différent de celui qu’on a l’habitude de fréquenter. C’est cela la magie de la littérature par le truchement de laquelle, on s’évade du quotidien, pour mieux vivre ses rêves. Le transport vers un autre monde est ainsi garanti. Dans ce cas précis, Hanaë a pu partiellement sortir de son amnésie et a pu reconstituer une grande partie, de son passé et son itinéraire personnel. D’autres acteurs du récit, comme par exemple la solitaire Iris, personnage quelque peu énigmatique mais plein de ressources, laissent le loisir de plonger dans la description des êtres et des choses.

Enfin, cette histoire employant tantôt la troisième personne, tantôt la première personne de la conjugaison, est intéressante dans la mesure où elle donne toutes les formules, tous les ingrédients afin de mieux comprendre la mentalité, la psychologie et même les pensées intimes des « héros », servant le thème principal, à savoir les parfums et les pouvoirs olfactifs de chacun d’entre eux. Roman dont  la lecture est recommandée pour ceux qui veulent mieux comprendre les amours impossibles, telles les pièces d’un puzzle.

 

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