Le roman de Marie Christine. Présentation
Posté par khalfi1 le 18 octobre 2020
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Posté par khalfi1 le 18 octobre 2020
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Posté par khalfi1 le 21 septembre 2020
https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine
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Posté par khalfi1 le 19 juillet 2020
Dans ce roman bien construit, les mots sont des images et les images se reflètent dans les mots. Et l’ensemble claque comme des coups de fouet. La richesse du vocabulaire aidant, l’auteure a su créer un monde spirituel bien à elle, où les plus atteints psychologiquement ne sont pas ceux à qui l’on pense. Ainsi au fil de la narration, on découvre l’hospitalisation de Lou et l’incompréhension de son sort, plongée dans une atmosphère remplie de mystère.
Au fil du temps qui passe et les événements qui se précipitent, découvrira-t-elle, les réponses qu’elle recherche ? Comment échapper à sa condition d’internée psychiatrique incapable de se défaire des liens qui lient son corps et son âme ? Personne ne paraît être en mesure de lui apporter une aide quelconque ou de voler à son secours. Elle est prisonnière de son propre personnage et de l’enclos virtuel au sein duquel, elle circule.
Une autre histoire parallèle vient s’ajouter à cette aventure intrigante, avec son lot de surprises, de fables et d’énigmes, dans un milieu difficile à entrevoir du point de vue du commun des mortels. Sans oublier tous ces voyages et ces va et vient entre le Vietnam et Paris, en passant par la Bretagne et Malte. Par touches délicates et subtiles, le récit se poursuit avec de nombreuses citations et d’encadrés écrits par des écrivains célèbres. Effectivement, on se croirait embarqués dans un tableau de Chagall, avec un surréalisme spéculaire et une bonne dose de mystère non éclairci.
Ce roman est également assez poétique pour soulever des émotions chez le lecteur. Car sa part de rêverie permet de créer une ambiance propre à ce genre de littérature fine, raffinée et pleine de savants détours. Certains passages sont difficiles à interpréter et demandent des efforts de compréhension, avec une sensation d’inachevé.
Mais ce défaut est compensé par la qualité du texte, les métaphores utilisées et la richesse du vocabulaire. Une belle langue aboutie caractérise cette oeuvre au style original et accompagne un thème rarement abordé. Tout cela créé des sentiments variés et contradictoires mais qui n’en demeurent pas moins vivaces et renforcés.
Ouvrage donc à lire pour en comprendre l’essence.
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Posté par khalfi1 le 16 juillet 2020
Edouard, Mathilde, Pierre, Charles-Marie, Jade et bien d’autres sont les personnages de ces nouvelles répertoriées dans un seul recueil
Bref résumé : A la lecture de ces récits, nous avons l’impression de baigner dans une mer toujours « recommencée ». En effet, le thème principal de ce recueil est de faire sentir au lecteur, le vent du large et la brise marine avec son odeur particulièrement iodée. Il existe même au sein de ces histoires, une extrapolation portant vers l’anticipation, le fantastique et les extra-terrestres. Ce qui n’est pas sans apporter une pointe d’originalité à l’ensemble de la narration.
Des séjours sur la terre ferme, vers les voyages ordinaires et extraordinaires dans toutes les mers du globe, on assiste à des aventures captivantes, où les émotions ne manquent pas. Etape après étape, avec des fragments et des blocs littéraires portant sur les divers épisodes racontés, il est aisé de franchir les espaces et de compter les heures, toujours portés par les vagues de l’océan, par temps calme ou par temps agité. Le tout est dirigé vers des horizons infinis mais où le ciel finit par rejoindre la mer. C’est poétique et contient des passages remplis de fraîcheur et nous rappellent notre enfance.
Nous avons bien affaire à un ouvrage qui fait rêver. Nous sommes transportés sur un nuage voguant d’une extrémité de la terre, vers les limites insondables des océans. La beauté des panoramas ainsi offerts à la vue, est saisissante et nous éblouit par son éclat et ses clartés . Ce qui ne fait qu’accroître ses significations profondes et le désir de connaître davantage ses mystérieux attraits. Cela donne même envie de s’enfoncer dans ces paysages marins grandioses et d’en devenir un acteur agissant. Le métier de marin devient singulièrement attachant.
Ouvrage dont la lecture est recommandée.
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Posté par khalfi1 le 13 juillet 2020
Ce roman de science-fiction ou d’anticipation repose sur l’histoire d’extra-terrestres venus d’ailleurs et qui évolueraient sur terre sous forme d’animaux divers. En outre, leur « civilisation » offrirait de nombreuses connexions avec les civilisations terrestres, notamment celle égyptienne. Mais pour mieux fixer les idées, commençons par donner un aperçu du livre en question, en citant le début comme suit :
« Excuser moi je ne me suis pas présenté, je manque à tous mes devoirs. Je m’appelle Dédetès mais mes amis m’appellent juste Tess, je suis la princesse héritière du royaume d’Anthribis et fille de Ahmasis, la pharaonne.
Mon père Ahmès l’ancien pharaon est mort il y a bien longtemps dans un accident, nous laissant seule avec ma petite sœur Isis. Ma mère est tellement occupée que nous passons très peu de temps avec elle, nous avons donc été élevés par une nourrice depuis toujours, pratique très courante chez nous.
Je passe le plus clair de mon temps quand je ne suis pas à l’ERA, l’école royale d’Anthribis ou moi et tous les futurs hauts fonctionnaires vont, à me promener dans le monde des humains. A l’aide des trous vert que nous avons découvert il y a plusieurs siècles, je peux aller et venir d’un monde à l’autre comme bon me semble. Je dis monde mais nous sommes sur la même planète que vous, la planète bleue. Juste que nous sommes sur un continent caché quelque part dans le pacifique. »
Le prologue est fort prometteur. Malheureusement la suite du roman nécessite de nombreuses améliorations. L’auteure doit entreprendre la suppression des lacunes constatées. Des fautes d’orthographe existent à chaque page. Certaines incohérences ont été relevées. L’écrivaine doit donc procéder à la confection de son texte, de façon qu’il soit plus clair et plus présentable. Il faudrait combler ces erreurs flagrantes par une réécriture et une relecture plus attentive et plus complète de l’ensemble de cet ouvrage. C’est la seule manière de le rendre compréhensible, accessible à la critique et susceptible d’intéresser le lecteur potentiel. Cette condition « sine qua non », est essentielle, afin qu’il soit évalué à sa juste valeur.
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Posté par khalfi1 le 11 juillet 2020
C’est l’histoire des tribulations d’un jeune coopérant français, Philippe Ramou. Parti en Afrique pour y dispenser son savoir aux étudiants africains, dans une école Polytechnique, au sein d’une « Deuxième république », il devra faire face à diverses situations rocambolesques et rencontrer toutes sortes de personnages plus ou moins sympathiques, plus ou moins drôles, plus ou moins arides.
En ces années 80, l’Afrique est en pleine transformation. Pour ces raisons, il devra faire preuve de beaucoup de volonté et de tact. Car dans certains cas, les préjugés sont tenaces et incontournables. Seules la prudence et la tolérance sont de mise et payantes. Mais son enthousiasme, sa vivacité et sa crédulité lui permettront d’enseigner ses leçons dans les meilleures conditions, sans trop de dégâts apparents.
Tantôt par sa voix, tantôt par la voix de son boy Joseph (outre Justinien, son autre domestique), nous allons apprendre beaucoup de choses sur les coutumes africaines et sur l’atmosphère particulière qui va régner tout le long de son séjour. Il travaille peut-être pour la « Sûreté ». Mais il n’en demeure pas moins très attaché à son métier. Bonaventure, le directeur de l’institut ajoute son grain de sel à l’histoire.
Ce qui est certain, on assiste à la peinture et à la description détaillée et ironique du monde des expatriés et des coopérants, avec des pointes d’humour, abordant ainsi des sujets essentiels, en conformité avec le milieu africain, dans lequel Ramou vit et évolue. Les défauts, les qualités et les détours de certains « Blancs » sont exposés en plein jour, à la grande joie du lecteur. Une sorte de choc des cultures.
Il ne faut pas oublier le personnage de Fortunata, dans ce roman, dont le ton est par endroits, caustique et piquant. En effet, la séduisante et plantureuse Fortunata apporte, grâce à sa silhouette attachante, un plus au récit raconté par l’auteure.
C’est une sorte de Vénus africaine qui baigne dans un univers créé de façon subtile par l’écrivaine qui arrive pourtant savamment à nous distraire, avec une certaine volubilité bien « réfléchie ». Une intrigue intelligente se trouve développée en parallèle, avec des personnages jouant parfaitement leur rôle, dans une ambiance « cocasse ».
Ouvrage à lire par les plus avertis.
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Posté par khalfi1 le 7 juillet 2020
C’est un roman, c’est une comédie, en même temps : c’est une tragédie. A leur lecture, on comprend mieux la devise qui stipule que « cela n’arrive pas qu’aux autres » ou que nul n’est à l’abri d’un accident de parcours ou d’une mauvaise surprise. Une oscillation permanente entre le hasard et le déterminé caractérise le fond de cette intrigue bien menée par l’auteur. Les principaux éléments en sont Peter, le pilote rêveur qui s’ennuie, Elsa la contrôleuse du ciel pleine d’ambition, Manuel, le manutentionnaire alcoolique et inconscient du drame qu’il va provoquer, le fringant Jean-Marc, le manager enrichi grâce aux affaires qu’il a réalisées dans le monde des hôtels.
Ce livre bien écrit en bon français, avec des descriptions affinées et raffinées, se développe de lui-même dans une ambiance euphorique et apocalyptique en même temps. C’est vraiment une collision au sens propre et au sens figuré, entre des situations, des engins volants et des personnages très différents les uns des autres, mais qu’un même sort va réunir dans leur cheminement si particulier et si dramatique. La rencontre et le rendez-vous de quatre destins si divergents dans un même moule, dans un même contexte, avec parfois des écarts significatifs, nous permet d’entrer au cœur de l’histoire, avec des avancées et des reculs successifs. Le comportement curieux et la psychologie des personnages sont la clef qui font que le lecteur s’intéresse au dénouement de cette affaire qui se termine assez mal, avec toutefois une pointe d’espoir pour Elsa. Le tout est intégré dans des tensions individuelles et collectives, l’ensemble se dessinant comme les couleurs d’un arc-en-ciel, avec ses variétés de l’infra-rouge à l’ultra-violet (symboliquement).
A noter l’incorporation judicieuse, vers la fin du roman, de coupures de presse qui informent le public et expliquent mieux le but et la finalité du fil conducteur de cette sorte de pièce de théâtre assez envoûtante et spectaculaire.
Livre à découvrir
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Posté par khalfi1 le 2 juillet 2020
Dans ce roman, on découvre le mode de vie de plusieurs personnes et surtout, comment le téléphone portable et les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont devenus un phénomène de société, un outil essentiel de la vie de tous les jours. Certes, Laura, Adèle, Henri, Mélanie sont les héros de premier plan pendant ce parcours rempli d’incidents divers, d’anecdotes croustillantes et humoristiques, avec des descriptions précises et détaillées de tout ce qui les entoure. Mais ce qui me semble essentiel dans ce récit, c’est la psychologie des personnages, leurs manières d’évoluer dans un milieu pas toujours clair ou avenant, leurs réactions devant des situations parfois ambiguës ou apparentées à des impasses.
Ces personnages parviennent presque toujours à tirer leur épingle du jeu, même parfois au prix de concessions assez douloureuses. En effet, comment, entre autres, Adèle trouve le moyen de s’accommoder de l’homosexualité de sa fille Laura, qu’elle juge tout à fait déplacée et peu conforme aux exigences d’une bonne moralité et d’une conduite en adéquation avec les traditions et les coutumes d’une saine société ?
Le cheminement de l’histoire est atypique et divisé en deux visions parallèles qui se rejoignent vers la fin. D’un côté, la disparition « mystérieuse » d’Adèle, au grand désespoir de Laura et sa réapparition soudaine, avec auparavant, le décès de Roger Cornet. Après la mort de son père et l’épisode de l’aller-retour de sa mère, Laura est dans tous ses états. Ayant « goûté » aux douceurs du climat méditerranéen, aux plaisirs de la table du Sud de la France Adèle refait surface quelques jours plus tard comme si rien ne s’était passé, dans une ambiance familiale très détendue. Aussitôt, sa fille l’oblige à acheter un téléphone portable de manière à rester joignable. Dès lors, sa vie va prendre une tournure peu attendue ou peu envisageable, entraînant Laura par la même occasion, dans des interrogations sans issue.
Dans un autre chapitre, parallèle, au contexte rocambolesque, Mélanie fait la connaissance d’Henri, homme vivant difficilement son veuvage. Mélanie l’avait secouru dans son domicile cossu au terme d’une intervention personnelle mouvementée. Ils deviennent amis. Entre eux, une grande complicité s’installe rapidement. Pour éviter qu’une situation semblable ne se répète, elle l’invite à acheter un smartphone qui lui permettra de rester en contact avec le monde extérieur, lorsqu’il est confronté à des situations pareilles, difficiles à résoudre rapidement. Peu adepte de ces nouvelles technologies, il n’arrivera pas à se convaincre de leur utilité. Peu partisan du changement nécessaire et attaché à ses habitudes, il se laissera difficilement à aller dans le sens souhaité par Mélanie.
Tous ces épisodes convergeront à la fin de l’histoire pour constituer un même aboutissement.
Pour ceux qui veulent connaître la suite, je les invite à lire cet ouvrage plein de surprises, au style vif et simple.
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Posté par khalfi1 le 1 juillet 2020
Elodie est une jeune femme éprise de littérature. Issue de la noblesse bretonne, la belle châtelaine ne peut s’empêcher d’acquérir les dernières nouveautés littéraires et les derniers romans. D’ailleurs, la bibliothèque de son château en Bretagne est remplie de livres en instance de lecture. Mais il lui manque l’essentiel pour compléter sa copieuse collection, à savoir le « roman de Jugurtha », vieux de deux mille ans, inconnu et très rare. Elle décide de se le procurer en allant jusqu’à Constantine, où se trouve la bibliothèque abritant cette oeuvre du Roi berbère, héros de la guerre contre les Romains quand ces derniers occupaient une grande partie de l’Afrique du Nord.
C’est une histoire passionnante concernant la découverte du petit parcours de l’aguellid Jujhurta, Roi numide ayant vécu vers 112 avant Jésus-Christ. En même temps, ce roman nous permet d’aller à la découverte de sites prestigieux de la Bretagne et de l’Algérie. Nous avons la possibilité de visiter Alger, les ruines romaines de Timgad ainsi que Constantine, surnommée la ville des ponts et des aigles.
Roman à lire donc pour les amateurs de l’histoire ancienne et même moderne.
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Posté par khalfi1 le 28 juin 2020
Dans ce roman, les personnages de Valentine, Bastian et Laure se croisent et s’entrecroisent dans un nomadisme digital de meilleur aloi. Le thème abordé est astucieusement habillé par des descriptions révélatrices de l’atmosphère particulière qui baigne ce monde numérique tout à fait spécial. Venant de France et débarquant impromptue aux Etats-Unis, Valentine se trouve ainsi surprise, en découvrant à New-York, une autre culture et d’autres moeurs dont auparavant, elle n’avait aucune idée. Mais elle s’adapte rapidement à cette situation tout à fait nouvelle pour elle.
D’autant plus qu’outre le fait d’éprouver une certaine nostalgie en vivant loin de son pays natal, et d’apprendre beaucoup de choses, dans l’univers des startups, elle s’attache progressivement à Bastian. Ce qui est loin de déplaire à ce dernier. Le tout est mélangé à des amitiés durables ou particulières, tout le long de leur parcours atypique. Dans le cadre de leur travail et avec le désir d’enrichir toutes les branches de leur métier, Valentine et Bastian joignent l’utile à l’agréable, en multipliant les voyages.
L’expérience de ce nomadisme digital leur va à merveille. En cours de chemin, Bastian très inventif, a trouvé la recette d’une viande de synthèse, ce qui ne fait qu’agrémenter ce roman d’une touche remarquable. Avec toutefois des risques d’un retour de manivelle défavorable.
Mais l’image de grands voyageurs à la recherche de leur vocation ne s’en trouve pas ternie. Les nomades digitaux que sont devenus Valentine et Bastian sont emportés par des vagues ressemblant étrangement à des photos de synthèse et aux films savamment montés à Hollywood. Il ne faut pas hésiter à se plonger dans ce voyage plein de vie et d’humour et dans ces rencontres enrichissantes, de New York à Bali, en passant par Barcelone.
Ouvrage à lire par les amateurs des nouveautés en la matière.
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Posté par khalfi1 le 25 juin 2020
Dans cette nouvelle poétique, l’auteure n’a pas adopté une ligne de rédaction bien précise et des chapitres bien tranchés. Les situations s’alternent les unes par rapport aux autres avec une sorte de style télégraphique qui permet de les relier les unes aux autres. Les symboles et les sous-titres fort évocateurs sont employés à profusion. C’est presque caricatural mais la sensibilité de l’écrivaine, dans le texte, à fleur de peau, indique une maîtrise du vocabulaire et de la progression de l’intrigue. Le parfum de l’aventure baigne l’éloquence des mots et des phrases.
Le tout est dominé par une multitude de sentiments par-dessus lesquels planent le Dieu Soleil, des émotions indescriptibles, un amour sans bornes. Ce « récit » est bien particulier. Il nous fait voyager sans cesse entre le concret et l’abstrait, la crainte et l’espoir, l’hésitation et la maîtrise de soi, l’aller vers un horizon lointain et le retour vers la terre ferme. C’est poétique, c’est pathétique, c’est romantique. La passion, la jeunesse, l’euphorie sont dominantes et percent presque à chaque page.
L’amour de Morgan pour Léonie apparaît comme une vague de fraîcheur renouvelée à chaque tournant du texte. Léonie est pleine d’une naïveté juvénile, non dépourvue d’ardeur et de discrétion en même temps. L’innocence qui s’en dégage est vraiment incomparable et reste gravée dans les mémoires. Tout autour, les fleurs sont abondantes et ajoutent une touche lumineuse, comme des éclairs dans la brume. Ces deux âmes qui s’éveillent à l’amour, entourés de personnages vivants et divers, paraissent uniques en leur genre.
A noter les belles fresques et les belles couvertures présentées à la fin par l’auteure. Un épilogue plein de couleurs attrayantes. A recommander donc.
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Posté par khalfi1 le 22 juin 2020
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Posté par khalfi1 le 10 juin 2020
Roman original et compliqué en même temps. On y entre difficilement et on en sort difficilement. Il faut sans cesse le relire pour comprendre le sens véritable des mots, des phrases et des paragraphes. L’auteur procède par bonds successifs, par saccades, par touches intelligentes qui permettent au fur et mesure de la lecture, de rentrer dans l’histoire. On croit au début, lire un thriller à suspense avec une intrigue bien ficelée. En fin de compte, on se trouve plongé dans une autre atmosphère. Il s’agit d’énigmes psychologiques tissées avec une certaine aisance de la plume. Et où sont les juges, où sont les coupables où sont les victimes ? Le juge juge-t-il vraiment les coupables et se juge-t-il lui-même ? Peut-il vraiment assener des sentences s’il ne se maîtrise pas lui-même et s’il ne maîtrise pas les outils de sa profession ? Quelles sont les vraies victimes ? Là sont les vraies questions du problème.
L’absence de linéarité du récit n’empêche pas de faire des efforts de réflexion pour pénétrer dans le monde abstrait et concret à la fois, créé ainsi par l’écrivain. Le style prismatique employé et les idées formulées permettent d’embrasser le plan global mis en chantier. Je pense qu’il faut posséder un certain niveau intellectuel pour mieux appréhender les diverses facettes et les diverses péripéties du roman.
Luce et sa délinquance, Lucia et son journal intime, Jack et son côté machiavélique, évoluent tantôt ensemble, tantôt séparément mais se complètent toutefois. L’écriture contient beaucoup de profondeurs philosophiques, psychologiques, métaphysiques, sans perdre sa qualité littéraire, pourtant renfermant par moments, un vocabulaire de choc, haut en couleurs, cru, difficilement appréciable en ce qui me concerne…
Et comment distinguer entre l’excellent et le médiocre, le bon et le mauvais, le gentil et le méchant, la blancheur et la noirceur des gens qui nous entourent ? L’angle de perception de l’histoire dépend de la sensibilité propre à chacun. Il n’en demeure pas moins que la complexité du texte oblige les simples lecteurs que nous sommes à se poser de nombreuses questions sur la société dans laquelle nous vivons, sur les aléas de la destinée, les écueils rencontrés dans notre parcours de tous les jours, les pièges à éviter. L’être humain est fragile, saisissant par sa simplicité et aussi par les détours qu’il emprunte pour mieux s’affirmer ou se perdre. Les métaphores et les digressions utilisées emportent le lecteur vers une frontière créée entre un monde réel et un monde virtuel. Tout ceci est intriguant, curieux, rébarbatif par endroits.
Lecture à recommander pour les amoureux du genre, du hors du commun, et sortant du style habituel des thrillers classiques et traditionnels. Le thème et les personnages mis en avant méritent qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour mieux entrer dans le bain de ce roman au caractère nouveau et particulier.
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Posté par khalfi1 le 9 juin 2020
Mary, vivant à Londres, est furieuse quand elle découvre que Simon, son petit ami, la trompe avec une autre femme. Après sa rupture, elle ne peut s’empêcher d’éprouver des sentiments de révolte et pense à se venger. La décrépitude de leur couple la pousse à des idées noires. Elle songe d’abord à provoquer sa jalousie en le trompant à son tour. Sur initiative de son amie Lola, elle s’inscrit à des clubs de danse ou cherche à développer son admiration pour un célèbre acteur. Simon revient à elle et lui demande pardon. Il la supplie de reprendre leur vie de couple. Mais est-il vraiment fait pour elle. Certains passages du roman sont jubilatoires et frôle un style à la San Antonio. Mary passe par divers états d’esprit. Tantôt, elle pardonne les infidélités de son compagnon. Tantôt, elle reprend purement et simplement sa parole. Ses décisions succèdent à ses indécisions.
Les choses ne s’arrangent pas pour elle, dans une suite de réconciliations et de ruptures . Quelques accrocs dans son travail s’ajoutent à ses problèmes de coeur. Elle cherche alors ailleurs, des passions qui puissent la consoler et lui faire oublier momentanément tous ses déboires et ses peines. Avoir l’aide de Lola, elle parvient à se créer des dérivatifs qui puissent la consoler. Il faut dire que Lola est pleine de ressources et arrive souvent, par ses répliques amusantes et piquantes, à remonter le moral de Mary. Le tout dans une atmosphère « bon enfant », de détente propice au retour de la bonne humeur. Dans une alternance d’épisodes plus ou moins cocasses, la vie de Mary se déroule sur le fil du rasoir.
Ce roman est d’une lecture assez facile et provoque chez le lecteur, divers sentiments d’adhésion ou de reproches, quant au comportement de Mary, de Simon et des autres protagonistes du récit. A lire quand même.
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Posté par khalfi1 le 7 juin 2020
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Posté par khalfi1 le 7 juin 2020
Ce roman ne comporte pas de titre. Aussi, est-il un peu malaisé de résumer son essence et son contenu. Mais la phrase du début « Moi jalouse ? Pourtant, j’ai eu une vie passionnante. » pourrait donner une idée globale de ce roman. feel-good, une sorte de comédie légère optimiste, comme le définit l’auteure. On aurait aimé voir de vrais chapitres bien séparés distinctement qui auraient donné une vision plus claire et plus ramassée de l’histoire racontée
Le décor est planté dès les premières phrases suivantes :
Aux yeux de ses parents, la narratrice a raté sa vie puisque :
1) Elle n’a jamais visité Prague, ni Riga.
2) Elle a rompu avec son petit copain et ne peut avoir d’enfants.
3) Elle n’est pas propriétaire de son logement (Avec un père agent immobilier, cela fait un peu désordre).
La principale antagoniste, à savoir CLARA, rêve de devenir une dessinatrice de BD célèbre. Elle aime les jeux de grattage et les hommes aux yeux clairs. Elle est à l’opposé de sa soeur Margot, qui est une beauté volcanique, qui foudroie tous les hommes qu’elle rencontre et qui a tout réussi dans la vie, même son divorce !
CLARA exerce aussi le métier de comptable dans une société de vente de frigidaires. Bien entourée par ses copines et des personnages sympathiques tels par exemple, Emilie, Léna ou sa nounou Nicole, elle mène une sorte de vie de bohème à Paris. D’autant plus qu’à 38 ans 1/2, elle a rompu avec son petit ami Adrien et se sent libre comme le vent. Elle raconte ainsi sa philosophie : » Dans la vie, il y a des moments où l’on est prête. Prête à arrêter de jouer à des jeux de grattage. Ou de fantasmer sur des artistes cons et machos. Prête à arrêter de se plaindre, prête à arrêter de jouer les Caliméro, prête à arrêter de détester les femmes enceintes, les femmes en couple et les femmes avec enfants ». Tout un programme !
Bien que jetée en « vrac », l’histoire n’est pas dénuée d’intérêt. Sans être flamboyant, le style est correct. Les phrases courtes employées sont d’un bon niveau de compréhension. Malgré sa « concurrence » avec sa soeur, Clara n’est pas vraiment jalouse et parvient à tirer son épingle du jeu dans des situations délicates et contradictoires, tout le long du récit. Il s’ensuit des épisodes assez truculents et hauts en couleurs. Dans l’ensemble, on peut classer ce roman comme une sorte de synthèse des comportements différenciés, mais pouvant être classés dans un même moule.
Bonne lecture en tout cas, si l’auteure parvient à mieux aérer son texte et à le diviser en chapitres bien apparents.
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Posté par khalfi1 le 5 juin 2020
Le vieil homme est : Jules Ravinier. Moi : est Charlotte.
Résumé de l’essentiel : La première impression qui se dégage à la fin de la lecture de ce livre est: » A coeur vaillant, rien d’impossible ». Car les caractères forts se révèlent dans l’adversité. Dans son domaine appelé Le grand Mazureau, Charlotte, jeune trentenaire, est confrontée à des difficultés financières, après la mort de son mari Greg, dans un accident de voiture. Surtout qu’elle est entourée de gens sans scrupules, comme le notable Gravaneur, et son beau-frère Frédéric. Voulant protéger son bien et son fils Valentin, elle leur tient tête et ne veut en aucune manière, céder à leurs propositions malhonnêtes. Plusieurs rebondissements et plusieurs péripéties sont racontées au cours de l’histoire et se déroulent chronologiquement.
Durant ces épreuves, elle est aidée par Maxime (jeune apprenti au vocabulaire plein de lapsus) et le « vieil » homme, Jules Ravinier. Celui-ci, solitaire et bougon, s’est installé en face de sa ferme. Avec son caractère misanthrope (mais il ne faut pas se fier aux apparences), il parvient pourtant à tirer Charlotte de maints mauvais pas. Entre l’ours mal léché mais au coeur tendre, et ses voisins que sont Charlotte et Valentin, une entente forte et précieuse va apparaître, leur montrant que dans le malheur, il existe toujours des rayons de soleil bienfaisants. Bonne description des situations personnelles et de leur environnement.
La lecture de ce livre plein de vivacité, est agréable et plein d’enseignements sur les caractères des uns et des autres. Elle prouve que le bien et le mal peuvent s’alterner et qu’il ne faut jamais désespérer de la nature humaine.
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Posté par khalfi1 le 4 juin 2020
J’ai particulièrement apprécié le roman intitulé Magari de Ryan Floch.
Résumé : Il s’agit au départ de l’histoire d’une déception sentimentale. Rodrigue, 37 ans, comptable dans une entreprise à Bordeaux, vivant en couple avec EVE, constate que celle-ci le trompe avec Hugo. Huit mois après cette déconvenue, il en tire sa conclusion : « Ma vie avec EVA a été un échec, et ma vie de célibataire aussi », dit-il.
Il décide alors de quitter la France, pour un temps déterminé. après son licenciement par sa Société. Changer d’air, Partir dans un pays où on ne parle pas français, où les coutumes sont différentes, mais pas trop, et où les femmes sont belles. Malgré sa tendresse pour son frère Jean, il décide d’abandonner son domicile habituel pour « émigrer » temporairement en Italie. Son apprentissage de l’italien est un peu laborieux, mais réussi dans une certaine mesure. Après avoir vu le monde s’écrouler autour de lui, Rodrigue essaye de remonter la pente. Toute son histoire est racontée sur un ton « badin », drôle avec une certaine humour caustique. Sous le soleil d’Italie, sa tristesse fond comme beurre au soleil.
La lecture de ce roman est facile et ne demande pas beaucoup d’effort de compréhension. En découvrant qu’ailleurs, on peut aussi vivre ses rêves, notre héros est presque saisi d’euphorie. La fluidité des phrases permet de se mettre rapidement dans le bain. D’autant plus que le roman contient plusieurs morceaux de musique évocateurs, qui bercent le lecteur et lui facilitent une évasion de l’esprit profitable. Texte à recommander donc.
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Posté par khalfi1 le 3 juin 2020
J’ai particulièrement apprécié le roman de Frédérick Maurès, intitulé Une agate rouge sang.
Résumé : A son décès, Madame Marie Louise, une vieille dame habitant Paris, lègue son appartement à Mathieu, Professeur résidant à Saint-Grappin, une petite ville de province. Mathieu ne s’attendait pas à un tel héritage. Il s’avère donc qu’il connaissait mal la vieille dame, malgré qu’il a été en contact avec elle depuis sa prime jeunesse.
Le récit se déroule dans une « navette », un va-et-vient entre différentes dates (de 1938 à 2017), évoluant dans l’espace et surtout dans le temps. sans chronologie apparente. C’est dans ces « girouettes » que se tisse l’intrigue du roman, intrigue assez originale et plaisante.
On apprend beaucoup de choses sur différentes catégories de femmes. Les personnages sont vivants et se dévoilent progressivement, avec leurs qualités et leurs défauts, avec leur variété et leur constance.
On comprend aussi pourquoi Mathieu était très attaché à Marie-Louise. Son admiration est justifiée au fur et à mesure de la progression de la lecture. Les femmes d’ailleurs occupent une place centrale dans le texte et sa contexture.
En fin de compte, c’est un roman bien charpenté, bien que sa construction soit un peu disparate. Le style est clair et fluide. Le thème sur la place des femmes dans la société contemporaine est bien choisi. Le verbe est agréable et des phrases foisonnantes de réalité. Lecture par conséquent, à recommander.
NB : Le début m’a rappelé le roman d’Albert Camus, à savoir L’étranger.
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Posté par khalfi1 le 14 mai 2020
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Posté par khalfi1 le 10 mai 2020
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Posté par khalfi1 le 1 mai 2020
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Posté par khalfi1 le 28 avril 2020
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Posté par khalfi1 le 7 mars 2020
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Posté par khalfi1 le 2 mars 2020
Roman ou je parle beaucoup de Constantine, la Cirta des Romains, surnommée la Ville des ponts suspendus et des Aigles.
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Posté par khalfi1 le 13 février 2020
J’ai récemment été sollicitée par Natasha Boyd, une auteure que j’apprécie beaucoup, pour lire et vous présenter son nouveau bébé : Eversea. Une duologie dont le premier tome sort ce vendredi 14 février, pile pour la Saint-Valentin ^^
J’avais adoré son roman Des étoiles dans la mer, que vous pouvez retrouver juste ici, alors c’est avec un grand plaisir que j’ai accepté !
Lorsque sa partenaire de film et petite amie dans la vie fait la une de la presse people en compagnie d’un autre homme, Jack Eversea, un beau gosse du gratin d’Hollywood, choisit de fuir et atterrit à Butler Cove, petite cité endormie de Caroline du Sud.
Jack espère que la chaleur étouffante du sud dans cette petite ville côtière de la Lowcountry le mettra à l’abri non seulement des tabloïds et de sa copine infidèle, mais aussi de sa vie de plus en plus insipide et des gens qui la dirigent. Il n’avait pas prévu de rencontrer Keri Ann Butler.
Depuis la mort de ses parents et face aux responsabilités de l’entretien de la demeure historique de sa famille, Keri Ann a tant compter sur elle-même que les garçons et certainement le choix réduit qu’en offre Butler Cove, n’ont jamais figuré dans son projet de vie. Mais le destin a d’autres projets.
Face à Jack, celui qui a joué le rôle de son personnage de fiction préféré, Keri Ann se met à désirer tout ce qu’elle a évité jusqu’à présent… Et Jack devra décider si cette fille drôle et insolente vaut la peine qu’il change de vie, avant que ses propres erreurs ne le rattrapent.
Dire qu’il y avait un trou béant en moi d’où mon coeur avait été sauvagement arraché était un euphémisme. C’était un vide écrasant et physiquement douloureux qui a fait place à un sentiment de panique pur et simple lorsque j’ai réalisé que je ne sentais plus l’odeur de ma mère.
C’était un chouette moment de lecture ! Eversea ne ressemble en rien au premier livre que j’ai pu lire de cette auteure.
Le contexte du héros acteur de cinéma ultra célèbre est quelque chose qu’on ne voit pas souvent dans l’univers de la romance. On a généralement plus droit aux musiciens. Du coup j’ai trouvé ça sympa de changer un peu, d’avoir accès à un autre univers.
Je me suis attachée aux personnages, notamment à Jack. Il illustre assez bien le fait qu’on peut être malheureux alors qu’on possède tout ce qu’on pourrait désirer. J’ai beaucoup aimé son ambivalence entre l’amour qu’il a pour son travail et le fait qu’il déteste tous les aléas à côté.
Je l’ai trouvé assez humain, même si je n’ai pas toujours été d’accord avec certains de ses choix. Ils ont parfois fait résonner en moi cette impression de ne pas être assez. Ce sentiment que, parfois, tu ne suffis pas et qu’on choisira toujours quelque chose ou quelqu’un d’autre que toi. Ce n’est pas quelque chose de très agréable à ressentir et c’est vrai que je lui en ai un peu voulu par moment.
Keri Ann était, quant à elle, souvent hésitante et craintive. Je l’ai trouvé touchante mais aussi très frustrante. Elle a peur de se lancer, dans beaucoup de domaines, me rappelant trop souvent ma propre personnalité. Alors j’ai pas mal oscillé entre mon attachement pour elle et mon insatisfaction.
Leur histoire d’amour était un vrai coup de foudre et même si on peut par moment la trouver un peu rapide, ça a bien fonctionné pour moi.
Les personnages secondaires étaient, eux aussi, bien travaillés. Ils ne font pas seulement partie du décor, mais participent à part entière à l’histoire et j’ai trouvé ça cool. À quand un tome sur la meilleure amie Jazz hein ^^ ?
Pour finir, j’ai été vraiment surprise par la fin ! Je ne m’y attendais pas une seconde et après un tel cliffhanger, je me devais d’enchaîner avec le second tome. Je vous en parlerai un peu avant sa sortie, au mois de mars !
Titre : Eversea, tome 1
Auteur(s) : Natasha Boyd
Date de parution : 14 février 2020
Editeur(s) : Auto-édité
Thème(s) : Célébrité, Acteur, Hollywood, Romance
Prix : 18€71
Où le trouver ? Amazon
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Posté par khalfi1 le 4 février 2020
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Posté par khalfi1 le 2 février 2020
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Posté par khalfi1 le 31 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 26 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 26 décembre 2019
Roman bientôt disponible sur les sites des éditions Publiwiz, Spinelle, la FNAC, Amazon et diverses librairies en France.
Marie Christine est une femme sportive, épanouie, aimant la vie et une existence paisible. Elle fait régulièrement du Jogging dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris. Ses fonctions d'éducatrice et d'enseignante dans une école de la même ville.
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Posté par khalfi1 le 15 décembre 2019
C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est par la pratique qu’on s’initie aux règles de l’écriture, et surtout qu’on s’expose aux talents de la littérature. Comment progresser si l’on n’a pas de référence voire de réfèrent.
Un apprenti pâtissier qui ne goûterait jamais de gâteaux, a peu de chances de s’exposer au savoir faire de ses congénères, peu de chance de connaître les bons alliages et les nouvelles saveurs, peu de chances de découvrir les subtilités des modes de cuisson…Et beaucoup de chances de redécouvrir la roue : le beurre, la crème et le chocolat, c’est bon. En bref il aura à redécouvrir ce qui l’a déjà été : les acquis.
Concrètement, les auteurs qui ne lisent pas auront à perdre beaucoup de temps pour accéder à un standard déjà acquis par nombre d’écrivains. Dans tous les domaines artistiques et culturels, il faut se nourrir du travail de ses pairs, ne serait ce que pour se repérer soi même par rapport à un étalon.
Il y a eu Shakespeare, Molière, Zola, Voltaire, Proust, Baudelaire, Cervantès, Goethe, Gogol, Dante et vous.
Goûter aux grands écrivains, c’est prendre une grande leçon d’humilité. Pas une humilité qui doit vous inhiber, mais une humilité qui doit renforcer le niveau d’exigence que vous vous imposez, et qui doit aussi vous aider à mesurer la quantité de travail à fournir pour les atteindre.
Si vous avez des difficultés à lire, entrez par un genre littéraire qui vous séduit.
Policier, Fantasy, Poésie, Jeunesse, roman… selon votre sensibilité, vous découvrirez à travers votre genre de prédilection la relation particulière entre la lecture et l’écriture…
Le « devoir » qui consiste à lire les « grands classiques » peut au contraire devenir un « mur » qui vous éloignera pour longtemps du goût de la lecture.
Contribuer à un genre littéraire qui vous sied, est certainement un moteur, un déclencheur pour fixer vos standards d’écriture et d’exigence. Car ce que vous lisez, vous devez avoir envie de le lire. Lire sans plaisir et sans vibration est contreproductif. Car c’est la passion qui anime, et sortir d’un livre qui vous a fait de vous » un autre » est le moyen le plus sûr d’élever son niveau et de progresser.
Ah oui, adieu les puristes, sauf si vous écrivez pour vous même (soyez clair), vous écrivez pour être lu.
Il faut lire, mais il faut lire activement. Si vous écrivez dans un genre littéraire bien précis, les lecteurs attendront une série de codes propres au genre littéraire que vous aurez élu, sauf si vous êtes un génie (et dans ce cas, cet article est inutile), mais les accidents sont rares.
Mais plus encore, il faut connaître la littérature porteuse de ventes. Goncourt, Renaudot, Médicis et les quelques Best-sellers qui font tourner le commerce du livre. Et ne vous enfermez pas dans une tour d’ivoire, il faut aller au lecteur, connaître ses goûts, le comprendre. Votre volonté d’écrire, si elle ne tient pas qu’à des raisons propres à vous consiste à rencontrer le lecteur et le séduire.
En tant qu’écrivain ou écrivant. La valeur d’attention à ses lectures doit être supérieure à celle d’un lecteur lambda. Certes, il faut se laisser prendre par le plaisir de lire, mais il faut aussi savoir « apprécier sa lecture, l’évaluer »
Savoir s’arrêter, faire une pause, relire, revenir sur un passage. Découvrir et comprendre ce qui nous plait, ce qui nous émeut. Le style, le ton, les personnages, l’intrigue, le rythme.
La lecture attentive permet l’appréhension des techniques de construction narrative, la compréhension des niveaux de lecture. Car les bons écrits portent souvent en eux une part d’ambiguïté : analyser, s’inspirer, transposer ou au contraire s’éloigner, garder en mémoire. Mais avant tout comprendre ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas…
Plus cérébral, la structure du livre dans son entier doit être évaluée. En particulier le phénomène de cohésion de tout ce qui compose le livre (personnages, rythme, style, syntaxe, dialogue). Comprendre en quoi cette cohésion nous plait, en quoi elle est aspirante. En quoi elle a peut avoir une influence sur votre travail et votre identité d’auteur.
En bref : quand vous écrivez, votre lecture de plaisir doit aussi être une lecture analytique, une lecture consciente qui s’inscrit dans la compréhension d’un mouvement, d’un esprit, d’un courant. Tout simplement pour comprendre quel type d’auteur vous êtes et ou réside votre talent.
Car votre capacité à écrire naît de vos lectures. Elles vous tendent un miroir.
Mais attention : prendre en référence ne veut pas dire plagier ou copier
Pas dans l’emprunt d’un style : car le style, c’est cela qui définira définitivement votre patte d’auteur et c’est votre tampon, votre signature.
Mais attention, le style s’impose à force d’écrire. C’est la pratique de l’écriture qui le forgera. Dans ce cadre, la notion de temps, d’expérience est essentielle. Et votre personnalité n’apparaîtra qu’au fil d’une pratique assidue.
Tout comme la lecture, l’écriture se pratique seul. Et cette solitude sans baromètre peut conduire à des dérives. D’abord celle de ne plus avoir de regard sur votre travail, puis celle d’évoluer dans l’inconnu sans une présence qui vous soutient dans la dynamique de l’écriture.
Les méthodes américaines, toutes critiquables qu’elles soient, ont le mérite d’exister et de fonctionner pour nombre d’entre nous. Celle ci consiste à prendre un auteur réfèrent naturel. Cela peut soutenir moralement un écrivain en phase de travail et lui permettre de formaliser concrètement ses objectifs par une comparaison permanente (un benchmark) entre son travail et l’auteur auquel il se réfère.
Ce réfèrent qu’on considère comme un « auteur/ tuteur » , (choisi parmi l’un de vos auteurs favoris) donnera à l’auteur le sentiment d’être accompagné dans son acte d’écriture et surtout de modéliser concrètement son texte avec des exemples.
Comment cet auteur a t’il réussi à rendre ce « non événement » intéressant ? Comment est-il parvenu à donner de la densité à ses personnages ? Pourquoi fait-il passer 10 ans en une page, et un mois en 100 pages ? Pourquoi cette longue description n’est-elle pas ennuyeuse ?
Cela vous permettra à la fois d’avoir un modèle (que vous admirez) et un standard auquel se confronter.
Car peut être qu’en littérature, comme en gastronomie, nous sommes ce que nous lisons.
Mais le statut d’écrivain consiste t’il uniquement à avoir lu ce qui est important. Il ne faut pas bien sûr que l’on lise avec comme unique objectif d’en tirer des qualités de style et de structure pour sa propre écriture ? Dans ce cas comment la lecture interfère t’-elle exactement au moment de la conception d’un texte ? Et à quel stade ? Sans doute l’inconscient joue t’il un rôle ?
Et la pratique de l’écriture assidue est peut être le seul moment d’éveil à cette connaissance et référence à ce que nous avons lu. Dans ce cas, l’écriture serait elle même un stimulant pour l’écriture et son optimisation. Tout est une question de dosage.
Qu’il s’agisse d’écrire vos souvenirs de famille, un drame personnel, un essai philosophique, un roman, les exigences de lecture diffèreront et devront s’orienter le genre littéraire de prédilection.
1-Pour avoir des standards de référence : mieux vaut avoir lu Verlaine si vous pensez avoir la plume d’un poète.
2- Pour maitriser les techniques narratives, la qualité de structure d’un roman si vous vous sentez romancier.
3- Pour s’appuyer sur des techniques éprouvées : construction d’un personnage, utilité et fluidité des dialogues, si vous cherchez la justesse et l’équilibre de vos écrits.
4- Pour comprendre la « vastitude » de l’imagination et de l’univers des auteurs. Tout cela pour aérer l’esprit et oxygéner vos recherches et votre imagination, sortir d’un milieu restreint et étriqué. (argument à débattre)
5- Pour maîtriser l’art de l’intrigue.
Dans ce cadre, toutes les lectures de tous les genres littéraires sont utiles. Même les mauvaises, elles vous apprendront elles aussi à détecter ce qu’il ne faut pas faire
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Posté par khalfi1 le 6 décembre 2019
Le manque de transition intelligente entre les paragraphes, la rationalité des écrits, le manque de clarté de l’histoire, une confusion entre les situations et les personnages, les actions des principaux protagonistes sans queue ni tête, les fins de récits en queue de poisson.
— khalfi (@aminelicia) December 6, 2019
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Posté par khalfi1 le 6 décembre 2019
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Posté par khalfi1 le 30 novembre 2019
Nous aimons nos auteurs.
Nous faisons le maximum pour eux, à travers les conseils gratuits, l’offre auto-édition, les formations et coachings sur la promotion de son livre.
Le blog de Publier son Livre est truffé de conseils, issus de mon expérience et mon expertise. Mais il est important que vous puissiez voir ce qui marche concrètement, ce qu’on fait d’autres auteurs. Leurs erreurs, et leurs succès.
Certains d’entre eux réussissent à merveille, grâce à un savant cocktail réunissant 3 ingrédients : un bon livre, de bonne méthodes de promotion, et un temps passé significatif pour faire connaître son livre.
Sur cette page, je vous présente 3 belles réussites dont nous sommes fiers, des auteurs à succès en auto édition. Nathalie Bianco, Pierre Berville, et Yann Courchelle. Merci à eux pour leurs témoignages et leur transparence. Vous allez tous, j’en suis sûr, apprendre des choses grâce à eux.
Et nous ferons tout pour que votre publication soit également une réussite.
Mon roman s’appelle « Les courants d’air », c’est un roman contemporain, un peu humoristique, un peu « feel good » mais pas que…dont voici le « pitch » : « Comment reconstruire sa vie, quand on est une quadragénaire fraichement divorcée, flanquée d’une sœur ainée loufoque, qui aime le whisky et Dominique de Villepin, d’un « Adokon » qui préfère dégommer des ennemis dans Call of Duty plutôt que de préparer son bac, de prétendants Tinder qui postillonnent des miettes de pizzas, d’une bande d’amis fêtards et déjantés, d’un chat rebelle autoritaire et bourré d’antipuces et d’un petit dernier qui se prend pour Chuck Norris ? Comment concilier son projet de ressembler à l’élégante Inès de La Fressange avec sa passion pour la cancoillotte et le vin rouge ? Entre crises de rire, tranches de vie, aventures hilarantes et accès de nostalgie, entre l’avenir à construire et le passé à archiver, il faudra beaucoup d’humour et d’amour à Nahéma pour réussir le grand saut vers une nouvelle vie…
Je suis assez présente sur les réseaux sociaux, notamment à travers Facebook où j’ai la chance d’avoir pas mal de « contacts ». J’écris des chroniques, des billets d’humeur et des textes, dont certains ont déjà été repris dans différents médias (Type le Huffington post). J’avais donc déjà, très modestement un petit « public ».
C’est donc tout naturellement par le biais des réseaux sociaux que j’ai annoncé la sortie de mon livre à mes contacts.
J’ai contacté une bonne cinquantaine de chroniqueurs littéraires, que ce soit sur des blogs, Instagram ou Facebook. J’ai attendu pour cela d’avoir suffisamment d’évaluation sur Amazon, et j’ai envoyé un joli montage photo, avec la couverture de mon livre et quelques extraits des commentaires élogieux.
Je proposais donc d’expédier gratuitement mon roman aux « influenceurs ». Ce procédé m’a fait avoir une vingtaine de chroniques, la plupart très élogieuses.
C’est un investissement assez lourd, mais rentable au final. Financièrement, chaque envoi m’est revenu à environ 10 euros (prix coutant du livre + affranchissement). C’est aussi un gros travail en terme de temps, afin identifier les blogueurs à contacter : Il faut repérer ceux qui chroniquent des genres littéraires correspondant à son livre. Il faut bien étudier à chaque fois si le lectorat est dans notre cible (ex, il y a des chroniqueuses très jeunes, avec un lectorat adolescent, des chroniqueuse spécialisées dans la romance, la fantasy, le polar, des chroniqueurs qui ne lisent pas d’auto-édités etc)
Il faut passer du temps sur le blog ou le compte qui nous intéresse, et bien repérer le degré de réelle influence du compte. Il y a par ex, sur Instagram des comptes littéraires qui sont très populaires mais plus grâce à la qualité de leurs compositions photographiques que de leurs chroniques. Une photo peut très bien récolter 600 « like » et ne rapporter aucun lecteur. A contrario, certains petits blogs ou comptes plus modestes en termes d’abonnés, se révèlent être de véritables prescripteurs. On les repère souvent au nombre de commentaires qui suivent leur publication, plus que au nombre de « like ».
=> Consultez mon article sur les méthodes pour contacter les blogueurs littéraires
Ceci dit, les commentaires sont indispensables, je n’aurais pas pu attirer l’attention des blogueurs et des chroniqueurs si je n’avais pas pu leur envoyer les montages et captures d’écran des avis de lecteurs.
Je sais que certains auteurs mettent à la fin de leur livre un petit mot pour inciter les lecteurs à laisser un commentaire. C’est une initiative que je trouve sympathique mais je ne l’ai pas fait.
J’ai organisé un concours sur Facebook, avec obligation pour participer de partager la page du livre et de taguer une personne…Ce n’est pas très original et je n’ai pas l’impression que ça m’ait rapporté énormément de lecteurs, mais ça ne coute rien, à part les envois de livres aux gagnants. Et un peu de notoriété c’est toujours bon à prendre.
J’ai aussi répondu à quelques interviews sur des blogs littéraires, c’est un moyen très agréable de promouvoir son livre.
Sur la forme, je me suis rendue compte que la couverture est très importante, on m’a souvent fait la remarque que la mienne était jolie et attirait l’œil. Je ne regrette donc pas d’avoir fait appel à un professionnel.
Sur le fond, mon roman est assez universel, il parle à tout le monde. Il amuse beaucoup les hommes et les femmes se reconnaissent. Et puis, en ces temps troublés, un roman qui fait vraiment rire les gens rencontre toujours son public…
Tout d’abord, je ne mettrai plus mon roman en exclusivité sur Amazon, beaucoup de lecteurs sont réticents à passer par cette entreprise. De plus, leur politique de rédaction de commentaires est trop contraignante, il faut être déjà client chez eux, et avoir commandé au moins pour 51 euros pour pouvoir poster une évaluation. Autant dire qu’on se prive ainsi d’un grand nombre d’avis de la part de tous les lecteurs qui ne sont pas clients habituels…
=> Voir le livre de Nathalie : http://www.amazon.fr/courants-dair-Nathalie-BIANCO-ebook/dp/B07SJYBL8Y
Mon livre s’appelle « J’enlève le haut » C’est une non-fiction autobiographique (je suis le publicitaire qui a créé la fameuse campagne d’affichage qui a lancé ce slogan.) Son sujet est résumé dans le sous-titre : » Les dessous de la Pub à l’âge d’Or. Récit. » ,
Avec ma propre histoire de « wonder boy » de la Pub comme fil conducteur, il raconte sur 424 pages, au travers de nombreux portraits et d’anecdotes bien documentées l’histoire du métier dans les années 70’ et 80’, quand tout le monde adorait encore la Publicité. J’ai voulu expliquer une époque géniale, sans embêter le lecteur.
L’anticipation est le maitre-mot. Un lancement, il faut le préparer en détail. Après, une fois que le train est parti, c’est trop tard. Les conseils du site publiersonlivre.fr (pub gratuite) sont vraiment précieux.
Après avoir fait le tour des solutions d’édition, j’ai opté pour l’auto édition orientée principalement autour du « print-on-demand » d’Amazon, une solution vraiment magique en terme de logistique et d’efficacité. Il y a un inconvénient : vous n’êtes pas en librairie. Mais il y a un avantage énorme –en tous cas pour moi- c’est que je n’ai pas délégué mon savoir faire promo et marketing à un éditeur « classique » qui, avec tout le respect dû, en sait en général un peu moins que moi sur le sujet de la communication et s’en fiche même souvent un peu. Surtout, je connaissais intimement ma cible.
Je pense qu’à l’arrivée, le pari a été largement gagnant. Et je n’exclus pas de trouver des solutions (édition de poche, co-édition sous autre format…) pour attaquer à son tour le circuit des libraires. Il n’y a aucune raison sérieuse pour que les deux formes de distributions ne cohabitent pas pour l’auto édition. Ça ne pose aucun problème pour l’édition traditionnelle. Il y a une certaine prévention un peu irrationnelle des libraires. Il faudrait que les acteurs dialoguent mieux.
J’ai préparé un plan marketing assez précis. Après tout c’est mon métier !)
J’ai visé en priorité mon cœur de cible, c’est à dire les professionnels de la communication qui représente quand même selon les chiffres officiels plus de 700 000 personnes aujourd’hui. Un sacré vivier de lecteurs ! Pour cela, j’ai d’abord fait le plein de mes réseaux sociaux,( facebook, instagram et linkedin, très performant sur une cible pro). Puis je suis allé mendier de l’espace publicitaire gratuit à des amis afficheurs qui m’ont offert quelques emplacements dans le métro parisien et sur des sucettes Decaux. Merci à eux ! Un autre coup de main formidable m’a été donné par le génial Frank Papazian, un grand éditeur de l’univers professionnel qui a aimé mon projet, m’a ouvert les colonnes des titres principaux de la communication et offert gentiment des bannières sur ces sites. Qu’il soit béni pour l’éternité. En quelques temps, toute cette communication gratuite a créé du buzz et le jour du lancement, beaucoup de personnes de cet univers proche de moi attendaient plus ou moins la sortie du livre.
Je suis conscient que l’accès à ces médias est une chance que peu d’ auteurs, ni même éditeurs ont, mais je suis sûr que chacun, s’il a réfléchi à qui s’adresse son livre, peut à force d’obstination et d’imagination, trouver des solutions équivalentes dans son propre entourage. Ca va de la petite note chez les commerçants du quartier, au simple appel à la presse locale près de chez soi (elle adore les auteurs locaux) en passant par tous les systèmes de partage, voire de crowdfunding sur internet. On peut aussi générer des tas de petits évènements sympas. Les idées sont innombrables en fonction des particularités de l’environnement de chacun. Et les petits ruisseaux font les grandes rivières.
J’ai investi financièrement sur 3 postes. Un site internet, un lancement dans un bar, et une géniale attaché de presse. Les deux premiers ont été utiles, la troisième a été formidable. J’aurais pu me contenter d’un gentil succès auprès de mes anciens confrères de la communication, et faire l’économie de cette dépense, mais j’espérai atteindre un public plus vaste. J’ai eu énormément de chance avec elle car c’est une profession où le talent et l’efficacité sont rares. Elle m’a obtenu beaucoup d’interviews et de papier dans des titres à qui mon livre a plu, au delà de ma cible initiale. La presse et les émissions tv économique dans un premier temps, puis des media grand public. Le Figaro, l’Obs, Forbes, Europe1, quelques télés… Du coup mon audience s’est étendue, ma cible s’est élargie, et j’ai conquis un nouveau lectorat.
Sans vouloir la jouer prétentieux, j’ai quand même la faiblesse de penser que la qualité de mon livre a un peu joué, mais là aussi j’avais beaucoup préparé mes outils de lancement : communiqué de presse, bio, argumentaire, quelques éléments de langage pour ne pas rester bête pendant les interviews, des bonnes photos réalisées par une copine de talent, mille détails indispensables. Je répète, comme Léonard de Vinci avant moi : « ne pas être prêt, c’est déjà souffrir » Anticipez tout !
=> Consultez mon article sur les 3 piliers d’un auteur à succès
Je ne sais pas. Bien sûr au départ, je suppose que tout le monde demande à deux ou trois proches qui ont acheté le livre de poster des commentaires sympas pour amorcer la pompe. Ensuite, ça dépend de la carrière du livre. Après, pour moi, ça s’est fait tout seul, et jusqu’à maintenant avec seulement des commentaires vraiment positifs. Je touche du bois et remercie mes lecteurs. Peut-être que mon bouquin n’était pas si nul. Et c’est bien sûr un élément de com à ne pas négliger.
Oui sans doute, (voir plus haut), mais j’ai surtout couru après tous les ballons. Imaginer et construire les opportunités est un travail presque à temps plein. Après avoir été deux ans obsédé par l’écriture de mon livre, j’ai été obsédé un an par sa promotion. Heureusement tout s’est passé au delà de mes espérances et je peux maintenant me consacrer de nouveau à l’écriture. C’est un choix à faire.
Personne ne sait vraiment pourquoi un premier livre se vend. Et les professionnels encore moins, sinon il n’y aurait que des best-sellers ! Je crois une chose : une fois qu’on a fait tout, mais vraiment tout ce qu’on pouvait, il faut s’en remettre à la chance. Le plus important pour moi, c’était d’avoir écrit ce livre et d’y avoir pris beaucoup de plaisir. Peut-être que ça s’est ressenti.
Bonne question. Rendez-vous au prochain !
=> Voir le livre de Pierre : http://www.amazon.fr/Jenlève-haut-dessous-lâge-dor-ebook/dp/B07JK5J5RL/
Mon livre est un hybride, il s’appelle :
« Et Si ?» – « A force de croire savoir, on oublie de voir » !
C’est un guide pratique, à la croisée entre les sciences, l’accomplissement de soi, et l’ouverture aux questions fondamentales sur notre place à tous, dans notre décor !
Qui part du principe que Tout est lié, Tout est connecté ! La science le prouve, mais si 10% de la population comprend les équations, cela me paraît être le maximum, alors « Et SI ? » le simplifie pour les 90% restant.
De la physique quantique à la spiritualité, ou des philosophie anciennes aux citations courantes, tout est lié et connecté mais c’est toujours une question de points de vues, de référentiels, de connaissances, mais surtout de perceptions !
Le sujet, c’est nous ! Ici et maintenant, et après ?
Le lancement a été un régal ! Une bonne pression ! Mais toute fluide, car je me sentais en toute confiance avec Olivier, alors même que je savais que, jamais rien n’arrive ni comme on veut, ni comme on craint, l’important c’est de tenir !
Un mélange donc de beaucoup d’excitations, de surprises, et la stratégie a bien fonctionnée ! On était dans les temps, et dans les rails ! Prêt à dégainer ! Un mois de teasing sur 3 réseaux sociaux choisis avec Olivier, le site internet avec les moyens de paiements opérationnels. Amazon, c’était Olivier, et les autres bien sur, donc je ne m’en suis pas soucié ! Et puis le jour du lancement, l’adrénaline à son TAUX MAXIMAL ! Une séance de dédicaces prévue à la maison de la presse la semaine du lancement par chez moi, avec un teasing également sur le net. On a eu la livraison In Extremis le matin même !!! Commencer local et s’étendre de plus en plus national, et International! J’ai vendu très rapidement en Belgique, en Espagne, en Thailande, à Dubai, puis en Australie !
C’était partie pour une nouvelle aventure que je pressentais déjà d’incroyable, et qui continue aujourd’hui avec son lot de surprises et de petits miracles !
Un maximum d’actions, l’idée c’est vraiment de faire feu de tout bois, être judicieux, astucieux, je dirais, être inspiré, et être attentif à tous les signes pour continuer d’avancer.
C’est ce que j’ai fait ! J’ai d’abord fait parler de moi sur les réseaux en amorçant une pompe ! J’ai suscité la curiosité par un sondage, en vérifiant (prétextant aussi, faut avouer) l’algorithme de FB : « Bonjour tout le monde, j’ai quelque chose à vous annoncer, mais avant, je tiens juste à vérifier combien de gens verront ce message, pour être sur de l’annoncer sur le bon réseaux » !!! « Ca vous coutera juste un mouvement du pouce sur le pouce en bas ! ». « D’avance merci…. »
Cela a eu d’autant plus de réactions intéressantes, que je ne publiais vraiment plus beaucoup, si ce n’est rien depuis déjà un moment, alors les gens se sont pris au jeu direct ! On a vérifié 12% ! Ce qui est peu, mais ciblé, c’est efficace quand même !
Aller au culot aux studios de RTL à Neuilly, du groupe M6, de France TV, Radio France, maison de production de Ardisson ! En laissant à chaque fois des exemplaires dédicacés (personnalisés EVIDEMMENT !!!), où je m’arrangeais à chaque fois pour trouver une personne du service courrier et faire « copain » pour être sûr qu’il aille bien dans la bannette correspondante, et non pas, volés ou jetés ! Bref, des échanges humains, c’est primordial !!!
Idem à l’accueil de Radio France Bleu sur Lille.
Ensuite, le culot sur les réseaux sociaux aussi! Instagram avec des célébrités, ou influenceur(e)s, Michelle Laroque, Ingrid Chauvin, Sophie Marceau, Nagui, Will Smith etc. et j’en passe des dizaines et des dizaines! Bref des gens qui je sais seront réceptives, évidemment !
Ecrire un communiqué de presse ! L’envoyer aux journalistes de ceux que tu connais, ou que tu as connus grâce aux gens que tu connais et à qui tu as demandé… Des recherches sur internet aussi, via LinkedIn
L’envoyer aussi à tout ton carnet d’adresse de tes boites e-mails !
Le faire, comme je l’ai écrit, avec mes tripes ! Y mettre Tout mon cœur, ma vision, mes actions, mon authenticité et donc ma confiance dans mon histoire, mon discours, mes intentions, mon intégrité. Car comme tout est lié et que tout est connecté ! Mon livre (après parution) ca a été, et ça l’est toujours d’ailleurs, mon chemin, et mon propre accomplissement ! Je marche sur mes paroles ! Je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis ! Et ca marche ! C’est la mise en pratique de ce que je raconte ! Ne rien attendre de personne, faire ce qu’on a à faire en suivant son intuition, ce qu’on a de meilleur à donner et DIRE MERCI à ceux qui nous ont dit NON !!!! On leur doit rien, et on a apprit à le faire seul ! Donc on a pu évoluer! En sortant des chantiers battus ! Trop facile sinon!
Aussi, à mon humble avis, c’est l’énergie, et le contenu lui même, car il renvoi à tout le monde ! Ma vision est que 100% des habitants de la planète doivent le lire ! C’est pour ça que j’ai une motivation qui n’a pas de mesure, elle est sans limite ! C’est là où se trouve la créativité intuitive, insoupçonnée ! D’ailleurs à ce titre, c’est comme je l’écris aussi d’ailleurs, à ce stade, je ne parle même plus de motivations, c’est pour les nazes ! Si t’as besoin de mettre du feu sous ton cul pour avancer comme une casserole de lait, t’auras toujours besoin de qq’un pour te le mettre, et puis le soufflé retombe quand tu stoppe les gazs ! Alors que si tu trouves, TOI seul, ton INSPIRATION, que tu puisses reprendre ton souffle sur ta propre fréquence, reprendre tes propres gazs, et ben mon pote, tu te dresses TOUT SEUL comme un grand, tu suis tes tripes et dans cet élan, crois moi, les liens invisibles se libèrent ! ET la magie opère ! (je m’arrête là sinon je pars en sketch !!)
=> Voir le livre de Yann : http://www.amazon.fr/Si-force-croire-savoir-oublie-ebook/dp/B07V4NF4DF
Site :
Olivier
https://publiersonlivre
Merci à Nathalie, Pierre et Yann pour leurs réponses et témoignage
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Posté par khalfi1 le 23 novembre 2019
En tant qu’auteurs, nous salivons tous devant nos camarades qui parviennent à obtenir des chroniques de blogs littéraires. A la clé : des visites sur nos blogs et des ventes de livres pendant longtemps, par effet de propagation. Mais voir son livre chroniqué et critiqué est une affaire de méthode.
Les auteurs ont généralement deux freins, que je lis souvent :
Trop d’auteurs tentent leur chance en envoyant des e-mails à la cantonnade, ou en multipliant les messages privés lacunaires sur Twitter. C’est bien de tenter, mais l’essentiel ici, ce n’est pas de participer, mais de réussir.
Regardez cette citation d’Aurélie du blog Des livres et moi :
Normal, non ? Pourtant, dans la précipitation, trop d’auteurs agissent encore comme cela.
La critique littéraire, c’est une affaire d’humain. Les blogueurs ne sont pas des machines, qui publient des critiques mécaniquement. Ils ont leur emploi du temps, leurs goûts, leur personnalité et leurs passions. Si vous voulez rentrer en contact avec eux, il faut apprendre à les connaître.
Les blogueurs littéraire sont des défricheurs, des dénicheurs de talent. Ils lisent beaucoup, mais ils sélectionnent leurs lectures. Et ce qu’ils aiment par dessus tout, c’est être surpris en bien.
Voici comment je vous suggère de faire.
Nb : dans tout l’article, je parle “des blogueurs”, bien que plus de la moitié des blogs littéraires soient tenus par des femmes. Ne m’en tenez pas rigueur, je fais cela par facilité d’écriture.
Il faut vous organiser.
La toute première étape est de savoir quels types de blogueurs vous allez cibler. Il est important de ne cibler que des blogueurs:
Pour savoir cela, il faut d’une part être capable de définir le positionnement de votre livre, et d’autre part passer quelques minutes par blog cible, pour vous assurer de la compatibilité de celui-ci avec votre cahier des charges.
Etablir une liste claire et documentée de blogs est la seconde étape de votre travail. Listez dans un tableau Excel tous les blogs que vous pouvez connaitre ou trouver. Où trouver des blogs littéraires qui seraient susceptibles de critiquer votre livre? Allez donc sur :
Dans votre recherche ayez toujours un filtre de lecture : acceptent-ils les auteurs indépendants, ou auto-édités, ou édités chez de “petites” maisons d’édition ?
Pour cela, consultez leurs dernières chroniques ou leur onglet PAL (Pile à Lire). Si vous y voyez des auteurs indépendants ou édités chez de petits éditeurs, bingo !
Pour ceux qui n’ont pas de temps : j’ai compilé une liste complète de 304 blogueurs :
Après ces quelques heures de recherches, vous devriez avoir une liste désordonnée de blogs que vous pourriez contacter. Mais il est très important de prioriser cette liste.
Je vous suggère d’organiser votre tableau excel, selon ces critères : nom du blog, niveau d’activité, genre littéraire.
Organisez ensuite la liste de manière à placer en haut les contacts les plus importants.
2 conseils :
En détail, la méthode pour rentrer en contact :
Je sais que c’est difficile, et que vous aimeriez savoir si oui, ou non, vous allez avoir une critique prochainement ; mais n’attaquez pas en demandant directement une critique ou un service. Ne jetez pas votre service presse à la figure du blogueur, en attendant une réponse. Vous courrez à la catastrophe.
Il faut plus de tact. Commencez donc par envoyer un e-mail, et
Encore une fois, les blogueurs ne sont pas des écrans, ce sont des humains. Le plus efficace pour obtenir des critiques est d’aller leur parler en vrai.
Reprenez votre liste de blogs. Allez fouiller les fils Twitter ou Facebook des uns et des autres, et essayez de trouver des évènements, des salons ou soirées littéraires, où ils seraient présents.
Allez-y également, et faites connaissance. Il n’y a pas de lien plus fort qu’une rencontre physique, et je suis prêt à parier que les blogueurs avec lesquels vous aurez noué une vraie relation seront prêts à chroniquer votre livre, ou au moins le mentionner.
Voici quelques exemples, pris parmi des dizaines, de soirées littéraires où des blogueurs sont présents :
Une approche encore plus douce : abonnez-vous aux blogs, suivez les articles et laissez des commentaires. Le blogueur va vous répondre, et la conversation sera entamée. Ainsi, vous serez identifié, et vous pourrez envoyer un e-mail en étant sûr d’être lu.
J’en ai déjà parlé dans l’article sur les 3 piliers qui font un auteur à succès, au sujet de la méthode pour promouvoir son livre, il faut collaborer, et prendre son temps si l’on veut promouvoir son livre. Les blogueurs, eux aussi, ont besoin de se faire connaître. La méthode :
Après tous ces efforts, vous avez noué contact avec quelques blogueurs. C’est beaucoup !
Maintenant, il faut transformer l’essai.
Tout d’abord, pensez que la critique littéraire n’est pas le seul type de promotion que ces blogueurs peuvent vous apporter. Si vous sentez le blog réservé à des livres d’auteurs réputés, ou le blogueur surchargé (regardez sa PAL), alors pensez à demander plutôt un partage de votre livre, de sa page Amazon, ou de votre blog sur sa page Facebook ou sur Twitter. Ou encore une mention dans une newsletter. Cela génère déjà beaucoup de trafic sur la page de votre livre.
Ensuite, si vous sentez que vous pouvez proposer votre livre pour une chronique littéraire, je vous suggère de :
Bonjour Marie,
Je suis Olivier Morel, profession / passionné de ... , nous avons échangé sur cette page / par mail le 3 juin / lors de la soirée Z …
J’ai écrit un livre, Y, qui est un roman/thriller/guide/romance/etc et qui met en scène l’histoire de … .
Il est proche dans le style de W, que tu as déjà chroniqué, et je pense qu’il pourrait te plaire.
Est-ce que tu serais intéressé par le lire ?
Je peux te l’envoyer au format ebook ou papier. Ci-dessous un bref résumé.
Au plaisir d’échanger
Olivier
J’entends parfois des auteurs qui hésitent sur le format à proposer. “Est-ce que je propose le format papier ? Cela va me coûter de l’argent…”. Bon, honnêtement c’est une question de choix. Que voulez-vous vraiment ? Un blogueur qui vous répond et vous demande un format papier a 95% de chances de chroniquer votre livre. Est-ce que vous allez alors refuser d’imprimer votre livre sous prétexte que cela vous coûte trop cher ? Non, une chronique vaut largement l’impression.
Donc, ne vous posez pas la question. Proposez les deux formats. Si un blogueur souhaite le format papier, exécutez-vous.
En revanche, ce n’est pas la peine de dépenser 200 € en impression et d’envoyer votre livre à des blogueurs sans avoir eu de contacts préalables. Là c’est de l’argent gâché, oui.
Les blogueurs sont comme vous, ils cherchent à étendre leur lectorat. Sitôt la critique parue, remerciez le blogueur, faites-lui un retour de qualité si vous avez des choses à dire, et publiez la critique sur tous vos réseaux. Parlez-en sur facebook, sur twitter, voire même dans la description de votre livre sur Amazon ou Kobo.
Les blogueurs sont sensibles à ce genre d’initiatives.
Plus tard, vous pourrez aussi partager d’autres articles du blogueur. N’oubliez pas que votre but est de nouer une relation à long terme. Vous allez peut-être écrire un deuxième livre …
Pensez long terme, et respectez ceux qui ont fait un travail qui vous a rendu service.
Je vous ai donné une méthode complète, qui a fait ses preuves et qui n’est pas si compliquée. Elle prend simplement beaucoup de temps. Je sais que vous vous dites que vous n’avez pas le temps.
Alors, voici ce que je vous propose : demain, plutôt que d’écrire quelques lignes, ou de réfléchir à votre prochain livre, prenez le temps pour démarrer la méthode. Rappelez-vous : il faut passer autant de temps à promouvoir son livre qu’à l’écrire.
Vous êtes vraiment maîtres du niveau de promotion de votre livre. Je pense sincèrement que vous pouvez avoir de nombreuses chroniques littéraires sur des blogs, et donc un impact sur vos ventes. Mais pour cela il faut en passer par quelques heures de travail laborieux et peu passionnant, je vous l’accorde.
Pensez à partager les bonnes pratiques, je suis sûr que cette méthode peut être utile à bien d’autres auteurs. Les boutons sont juste à gauche.
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