Posté par khalfi1 le 12 octobre 2009
Publié le 19/01/2008 à 12:00 par oufakkir
L’amour c’est comme l’alcool, plus on est impuissant et saoul, et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits
La beauté, c’est comme l’alcool ou le confort, on s’y habitue, on n’y fait plus attention.
Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues.
La vie c’est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit.
Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent.
La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage.
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Posté par khalfi1 le 30 septembre 2009
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Saïd Bouterfa nous invite à un voyage dans les bibliothèques de la région d’Adrar, dans cette partie centrale du Nord de l’Afrique, où le commerce transsaharien, qui permettait le transit de diverses marchandises, d’Afrique du Nord vers le Mali et l’Afrique noire, en passant par la région du Touat, assura pendant longtemps la prospérité de grandes villes caravanières telles Ouadane, Sijilmassa ou Chinguetti. Ces centres de rassemblement de pèlerins en partance pour La Mecque voyaient affluer les érudits et les étudiants dans leurs écoles, leurs bibliothèques et leurs mosquées, et devinrent des villes de première importance pour les musulmans.
L’auteur dresse à cette occasion un vaste tableau de l’état préoccupant du patrimoine manuscrit actuellement conservé dans ces bibliothèques et présente le projet Manumed Euromed Héritage (1419/1998) dont les objectifs sont la sauvegarde et la conservation préventive des manuscrits de l’ensemble de l’aire méditerranéenne. Coordonné par le Centre de Conservation du Livre d’Arles (France), ce projet comprend une dizaine de partenaires parmi lesquels l’Institut de bibliothéconomie d’Alger, qui s’assure le concours de la Bibliothèque Nationale d’Algérie pour ce qui concerne les aspects liés à la conservation préventive et à la restauration : ainsi, pour la région du Touat, la mise en place d’un programme de sauvetage est en cours de réalisation avec, comme objectif prioritaire, la constitution d’inventaires devant aboutir à un catalogage général des manuscrits de la Wilaya d’Adrar.
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Posté par khalfi1 le 16 juillet 2009
Notre époque est dite technicienne. Aussi gardons-nous l’impression d’être parvenus à la période annoncée par Descartes dans la Sixième partie de son Discours sur la Méthode.
Descartes avait prévu que grâce à la science, les hommes parviendraient à employer les phénomènes naturels en même temps que « les métiers d’artisan », qu’ils dompteraient ces phénomènes, s’en serviraient à la façon de « purs mécanismes » et deviendraient ainsi comme maîtres et possesseurs de la nature.
Cette évolution leur confèrerait alors une puissance sans limites sur les forces de la nature qui leur deviendraient totalement soumises.
Selon P. Valéry, les choses auraient évolué comme le prévoyait Descartes, mais une étrangeté a surgi du côté social.
Les progrès des sciences et des techniques n’ont en somme, amélioré en rien la condition sociale de l’individu. Loin de le libérer, ils l’auraient rendu aussi esclave de la collectivité qu’il l’était des « forces naturelles aveugles » des premiers âges de l’humanité.
Comme quoi, le progrès matériel constaté tout autour de nous, n’engendre pas toujours le bien-être individuel. Chacun est soumis aux contraintes de son environnement et ne peut échapper aux règles dictées par le milieu dans lequel il vit.
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Posté par khalfi1 le 12 mai 2009
Francis Ponge,
le dialogue des arts
Repères chronologiques : 1899-1944, 1944-1988.
Francis Ponge, Douze petits écrits,
manuscrit prêté par M. Garcia
des Editions « CAHIERS D’ART »
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« On peut rêver sur un portrait de l’artiste : en jeune arbre, en ultime nouvelle feuille de la Tradition, en révolutionnaire bondissant, en phénoménologue surréaliste, en rationaliste onirique, en rationaliste dialecticien, en préhistorien d’avant-garde, en baroque-et-classique, en précieux avec simplicité, en naïf encyclopédiste, en chantre subjectif de l’objectivité, en lyrique de l’anti-lyrisme, en protestant, en sensualiste, en agnostique, en polythéiste, en animiste matérialiste, en épicurien de longue date, en existentialiste malgré lui, en communiste solitaire, en activiste paresseux, en Romain, en philologue atteint de logoscopie, en franciscain, en voyeur, en naturaliste-humaniste, en littérateur, en académicien libertaire, en telquelien des années soixante, en malherbien viril, en disciple foudroyant de Mallarmé-La Fontaine-Horace, en musicien de la peinture, en claudélien athée, et, pourquoi pas, en poète. »
Jean-Marie Gleize, Cahier de l’Herne Francis Ponge, 1986
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