L’Internet sous surveillance?

Posté par khalfi1 le 6 juin 2008

Exclusif PC INPact : Le gouvernement tente actuellement de faire signer d’ici le 10 juin par les FAI, les opérateurs de télécom et les prestataires (fournisseurs en ligne et éditeurs) une charte dite sur la « confiance en ligne ». Ce document issu du ministère de l’Intérieur, est une petite bombe pour ces fournisseurs de tuyaux plus habitués à la neutralité de leur fonction. S’ils signent, ces grands acteurs devront en effet apporter tout leurs concours et l’art technique pour nettoyer le web français.

 

  La Charte concoctée par le gouvernement dessine (page 2) également les premiers traits de la labellisation, qui permet de garantir la salubrité morale des données publiées en ligne. Les FAI et éditeurs devront là mettre une sorte de ligne d’appel d’urgence vers le ministère de l’Intérieur en cas de contenu ou comportement illicite.

Signalement automatisé des infractions

Les FAI, opérateurs et éditeurs en ligne devront volontairement signaler aux autorités les contenus et comportements interdits (racisme, haine raciale, crimes contre l’humanité, etc.) et les cas de pédophilie. Un comportement identique leur sera réclamé en cas de risque « immédiat pour la sécurité des personnes et des biens ». Un dispositif déjà annoncé à demi mot par Alliot-Marie.

Sauf qu’en s’appuyant simplement sur les engagements des uns et des autres, cette Charte court-circuite le pouvoir législatif, pourtant plus à même de décider sur ces questions de société épineuses (voir à ce titre notre actualité).

Baisse du formalisme des réquisitions judiciaires

Enfin, le texte enfonce le clou : sans rougir, il demande aux FAI de s’efforcer de répondre avec le plus grand soin aux réquisitions et demandes officielles « non standards » et à apporter dans ce cas une première réponse (accusé de réception, indication du délai estimé de réponse à la demande, etc.). En clair, lorsqu’un ayant droit fera une demande directe d’identification d’IP à un FAI sans passer par la voie judiciaire, le bon FAI devra apporter toutes ses connaissances pour satisfaire ces demandes d’informations « officielles ». C’est une énième manifestation de la volonté de déconnecter le pouvoir judiciaire des contrôles de base sur les droits et liberté de chacun, en demandant aux FAI de ne pas respecter le Code de procédure civil ou pénal.

Des traces conservées docilement

D’ailleurs, dans les derniers points de la Charte, le prestataire s’engagera à conserver à tour de bras toutes les adresses IP et autres données de connexion relative à du contenu un peu trop louche.

Précisions pour terminer que les FAI devront s’engager dans le filtrage le plus approprié des sites pédopornographiques. Le projet rejoint celui défendu par Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille. Naturellement, cette demande intervient comme un test au regard de la loi Olivennes, comme nous l’exposions ci-dessus. Il est évident que les propriétaires de contenus (musique, cinéma) lorgneront de près ces mesures en cas d’efficacité. La lutte contre la pédopornographie peut facilement être un cheval de Troie qui cache d’autres mesures en suscitant une vaste adhésion.

C’est peu de le dire, les FAI ont accueilli avec une certaine tiédeur et retenue ce projet de Charte.

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Le séisme de Boumerdès

Posté par khalfi1 le 21 mai 2008

Source : Le soir d’Algérie:

Mercredi 21 mai 2003. Il était 19 heures 44 minutes lorsque des entrailles de la terre parvenaient des grondements terribles, le sol se mit à onduler, le rivage s’éloignait, la pénombre s’accélérait. Le temps était devenu subitement plus long. Rien n’était réel. La vie de chacun ne tenait qu’à un fil. Survenaient ensuite des instants de silence lourd.
Derrière les nuages de poussière parvenaient du néant des cris de douleur. Il était 19 h 45. Les villes et les villages du centre du pays entraient dans une nuit cauchemardesque. Il y a 5 ans, mercredi 21 mai 2003, à 19 heures 44 minutes, la terre a tremblé secouant le centre du pays. La secousse, qui a duré moins d’une minute et dont l’épicentre a été localisé en mer au nord de Zemmouri, a causé des ravages. Ce nouveau drame après ceux vécus à El Asnam, Aïn-Témouchent… et d’autres localités du pays martyrisées par d’autres secousses telluriques, a définitivement fait prendre conscience aux populations que désormais l’Algérie fait partie des régions du monde à haute activité sismique. Mais le traumatisme a été immense. Cinq ans après, le temps n’a sûrement pas atténué la douleur de cette mère qui, en l’espace d’un instant, a perdu, à la cité 1200 Logements de Boumerdès deux êtres de sa chair. Ou cette famille de Dellys qui vit la fête du mariage se transformer en hécatombe dont étaient victimes 80 personnes. Ces hommes et femmes vivront sûrement en ce 21 mai 2008 des moments pénibles. Leur solidarité du cœur sera probablement plus affermie envers les populations chinoises qui vivent comme eux des moments douloureux. Cinq ans après, il reste toujours les traces du cataclysme et des souvenirs, tristes pour une partie de la population, mais également faits de bravoure. Il y a le souvenir de cette jeunesse que le régime, par son incurie et son incapacité à lui offrir une perspective, transforme en kamikazes ou en harraga, qui a donné l’exemple de bravoure. Des centaines de jeunes des localités de Boumerdès ont pris en charge, dès les premiers instants de la catastrophe, les opérations de sauvetage. Des jeunes venus de Bab-El-Oued, de Haute-Kabylie, de Bouira et d’autres régions ont également accouru pour apporter leur aide. Dans un élan instinctif et généreux, ils se sont portés au secours des victimes. Abachi L.

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La future baie d’Alger

Posté par khalfi1 le 20 mai 2008

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Où va l’Algérie

Posté par khalfi1 le 18 mai 2008

Source : Le Matin d’Algérie

La corruption a fait des ravages lors des élections locales de novembre 2007, notamment lors de la phase de dépôt des candidatures, et des « critères » qui ont prévalu lors de l’acceptation ou le rejet de candidatures : à noter les pouvoirs exorbitants des walis et des chefs de sûreté de wilaya dans nombre de régions, qui avaient souvent droit de vie ou de mort sur certains candidats, parfois moyennant des pots-de-vin. Mouvement des walis : changement dans la continuité prédatrice et gangsters autorisés. Le mouvement des walis rendu public le 7 mai dernier, a suscité un énorme mécontentement exprimé par un grand nombre de citoyens. Mouvement fait dans l’urgence et la précipitation, suite aux émeutes dans la wilaya de Chlef : tentative de créer une illusion de changement, mais la politique du changement dans la continuité a prévalu. Mais c’est un mouvement sans surprise pour nombre de citoyens avisés : le pouvoir a de plus en plus peur de la dynamique citoyenne locale en faveur du changement, de la transparence, du progrès et de la modernité.

Peur de rendre des comptes mais les comptes sont établis : la prédation est très souvent la règle des commis aux ordres du pouvoir. Pour se perpétuer et se protéger, le pouvoir protège ses commis aux ordres. Certains walis gèrent et agissent comme des commis pyromanes du pouvoir et de ses officines.
Dans les wilayas, daïras et communes, la petite corruption qui est devenue systémique, dopée par l’argent qui coule à flot : c’est-à-dire qu’elle est la règle et non l’exception ; elle est banalisée.
« Aucune wilaya, aucune commune n’y échappe. La petite corruption constitue la négation même de l’État dans la seule finalité qui puisse le légitimer, c’est-à-dire la recherche de l’intérêt public. Elle vide les politiques publiques de leur contenu et mine le fonctionnement des services publics les plus indispensables à la vie quotidienne. Dès qu’il y a possibilité d’interaction avec le public, tout service, tout contrôle, tout acte administratif, toute sanction, sont monnayables et passibles de transactions occultes. Bien sûr, les stratégies, tout comme les tactiques utilisées par les acteurs des échanges corruptifs, diffèrent selon les contextes et les enjeux. » D’autres formes de corruption utilisent la contrainte comme levier principal pour solliciter le pot-de-vin ou la faveur de la part des usagers (simples citoyens, entrepreneurs ou fournisseurs). Elles sont vécues par ces derniers comme des pratiques d’extorsion, dans lesquelles aucun service n’est véritablement fourni et les possibilités de transaction et de négociation se réduisent fortement. – Violations dans la gestion des marchés publics au niveau des wilayas et des communes sont nombreux, et la liste n’est pas complète.
- Inflation des dépenses personnelles des chefs des Exécutifs, ponctionnées sur le budget de fonctionnement. Le train de vie d’un certain nombre de walis est proprement scandaleux, et ce, aux frais de la République et avec l’argent des contribuables : luxueuses résidences des walis et des résidences d’accueil des délégations officielles, ministérielles notamment ;
- la régie, une caisse noire qui ne dit pas son nom : de l’argent en espèces, distribué très souvent sans reçu et sans facture, caisse placée auprès de la direction de l’administration locale (DAL), comme c’est le cas à Khenchela ?
Les sorties de certains walis sur chantiers et dans les communes mobilisent des centaines de fonctionnaires de tous les services et d’énormes convois de véhicules tous terrains, comme c’est le cas à Khenchela : ces déplacements sont très coûteux et ont des rendements douteux

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Le blog

Posté par khalfi1 le 17 mai 2008

 

Qu’est-ce un blog? Ce mode d’expression fort convivial est à la portée de chacun. On peut y formuler chaque jour ses pensées et le manier très facilement. Son étendue progressive supplante peu à peu les sites Internet personnels. Cela permet à des dizaines de millions de personnes de se donner des audiences de toutes tailles et de tout type. Ce phénomène des temps de l’informatique et des moyens modernes de communication a donné ainsi naissance à des échanges humains très constructifs et enrichissants. Tout est direct et instantané, dans les deux sens, visiteur et visité, lui conférant ainsi une façon incomparable de “contacter” le monde entier. Et plus particulièrement auprès de ses amis, parents et connaissances. Dans l’immense toile du Web qui s’étend de jour en jour, un monde nouveau se tisse comme fabriqué par une immense machine à voyager presque gratuitement à travers toute la planète. Métier à tisser gigantesque et très attrayant.

 

Les médias traditionnels comme la télévision, la radio ou les journaux en papier ne sont pas aussi “bi-directionnels”. Je ne parle pas des aspects commerciaux ou professionnels de cet outil remarquable d’échange et de connaissance du mode de vie des autres, mais surtout de sa portée culturelle, humaine ou tout simplement littéraire.

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La maison de Mohamed Larbi Ben M’hidi à Biskra

Posté par khalfi1 le 14 mai 2008

Source Wikipédia

 

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Mohamed Larbi Ben M’hidi naquit en 1923 près de Aïn M’lila dans une famille rurale aisée. Il fit ses études primaires à l’école française où il obtint son Certificat d’études, puis entreprit des études secondaires à Biskra.

 

 

Il travailla ensuite comme comptable au service du Génie civil de Biskra, puis s’installa à Constantine où il fut proche de l’Association des Oulémas et en particulier de Moubarek el-Mili. Ben M’hidi adhéra au mouvement des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) fondé par Ferhat Abbas et participa au congrès de mars 1945. Les massacres du 8 mai 1945 marquèrent sa volonté de poursuivre ses activités clandestines. Il adhéra au (MTLD) et à l’Organisation Spéciale (OS) à laquelle participèrent également Ben Bella, Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf (dont il fut l’assistant). En 1950, vainement recherché par les services de police, il est condamné par défaut à dix ans de prison pour « menée subversive et activité illégale ». En avril 1954, Ben M’hidi fut l’un des 9 fondateurs du C.R.U.A qui le 10 octobre 1954 transformèrent le CRUA en FLN et décidèrent de la date du 1er novembre 1954 comme date du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance algérienne. On lui confia la Wilaya 5 (l’Oranie) qu’il organisa efficacement malgré un démarrage difficile.

 

En 1956, laissant le commandemant de la Wilaya 5 à son lieutenant Abdelhafid Boussouf il devint membre du Conseil National de la Révolution Algérienne; il était proche des idées de Abane Ramdane et Krim Belkacem. Le premier fut assassiné au Maroc à la fin de décembre 1957, le second à Francfort le 18 octobre 1970. Il participa à l’organisation des premiers attentats de la bataille d’Alger.

 

Arrêté le 23 février 1957 par les parachutistes, il refusa de parler sous la torture avant d’être pendu extra-judiciairement par le général Aussaresses dans la nuit du 3 au 4 mars 1957.

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Séisme meurtrier en Chine

Posté par khalfi1 le 14 mai 2008

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Les copains et les coquins.

Posté par khalfi1 le 10 mai 2008

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Hadj Moussa et Moussa Hadj, walis éternels

Les citoyens de Chlef ont commis une erreur régionale. En demandant le départ du wali, ils n’ont pas précisé qu’ils n’en voulaient nulle part. Résultat, le Président les a écoutés et a fait partir le wali de Chlef mais pour le placer wali à Annaba, ce qui est une promotion, Annaba étant beaucoup plus jolie, agréable, maritime et féminine que Chlef. C’est finalement le wali de Annaba qui a tout perdu puisqu’il cède sa place, « appelé à d’autres fonctions », ce qui dans le langage officiel signifie une préretraite. Récapitulatif donc de ce nouvel épisode du grand feuilleton « l’Etat algérien gère l’Algérie » : le wali de Chlef utilise la justice pour mettre au pas un responsable d’association qui s’indigne que des gens vivent encore dans des préfabriqués bourrés d’amiante depuis 28 ans. Les citoyens de Chlef se mettent en colère et cassent tout. Le Président nomme le wali de Chlef à la tête de la wilaya de Annaba, à l’autre bout du pays, là où il y a très peu de Chelfis. Le dorénavant ex-wali de Annaba peut en vouloir aux gens de Chlef, il n’a rien fait et ce sont eux qui l’ont chassé de là où il était. Dans ce jeu pervers de la gestion par sens giratoire, on permute les walis sans les changer. Avantage au centre dans ce cas, le nouveau wali de Annaba n’a pas à répondre de ses responsabilités à Chlef. En attendant la réaction des citoyens de Annaba, il est bon de savoir qu’en Algérie les walis sont cooptés par de puissants réseaux dont le centre de gravité n’est pas forcément à la présidence. Dans ce contexte, la palme d’or revient certainement au secrétaire général de la wilaya de Chlef qui, récompensé pour son travail, devient wali de Tindouf. Qui gagne quoi dans cette affaire ? L’Etat, le régime, les Chelfis, les Annabis ou le corps très décrié des walis d’Algérie ? C’est encore l’inertie qui a gagné. On ne change pas une équipe qui perd.

 

Chawki Amari

 

Mais M.Chawki Amari, ne connaissez-vous pas le proverbe populaire qui dit : Si tu veux qu’on te nomme ministre, détruis une wilaya. Si tu veux qu’on te nomme ambassadeur, détruis un ministère?

 

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La science

Posté par khalfi1 le 9 mai 2008

Ces dernières décennies ont été marquées par les progrès fulgurants de la science et de la technologie.  Des savants célèbres ont marqué leur satisfaction devant l’avancée de l’humanité dans ce domaine. Déjà, Descartes avait affirmé :  » Nous voici parvenus au moment où l’homme deviendra comme maître et possesseur de la nature ».

Malheureusement, il existe l’envers de la médaille. La multiplication des usines, des moyens de locomotion modernes, la pollution des mers et de l’atmosphère ont eu pour corollaire, l’apparition de plus en plus nombreuses, de catastrophes à l’échelle planétaire : Typhons, déséquilibres climatiques, montée des niveaux des océans, inondations soudaines… ont montré à quel point, notre civilisation est fragile.

La science peut également prendre un côté très négatif. Pensons à la guerre 1914-18 où les hommes n’ont pas hésité, pour s’entretuer, à utiliser des gaz asphyxiants. Avec la guerre 1939-1945, l’inimaginable a été atteint avec les explosions des bombes atomiques sur Hiroschima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. On ne peut dans ces conditions que se représenter dans quel abîme effroyable, l’humanité pourrait tomber, si elle continue une telle fuite en avant. Ne dit-on pas que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »?.

C’est pourquoi, au lieu des croisades guerrières, les classes politiques qui dirigent le monde devraient emprunter les voies de la sagesse  et éviter que la célèbre formule de Paul Valéry, à savoir  » Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.! », ne devienne une triste réalité.

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Mon Dieu, où est passée Maddie

Posté par khalfi1 le 4 mai 2008

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