LOI Travail.

Posté par khalfi1 le 27 décembre 2016


SMIC, vitres teintées, cigarettes ou divorce... par lesechos

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Yasmina Khadra

Posté par khalfi1 le 9 décembre 2016


"Dieu n’habite pas la Havane" à Cuba, Yasmina... par OrangeLecteurs

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Centre International de Conférences Alger

Posté par khalfi1 le 27 novembre 2016

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Images de Grenoble.

Posté par khalfi1 le 14 novembre 2016

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Le salon du livre 2016 Alger

Posté par khalfi1 le 7 novembre 2016

Clôture du SILA 2016 : Un vif intérêt populaire

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	l L&rsquo;ouverture du 22e Salon international du livre d&rsquo;Alger aura lieu le 25 octobre 2017.<br /><br /><br />

l L’ouverture du 22e Salon international du livre d’Alger…
 Le salon du livre 2016 Alger dans actualité trans trans littérature dans culture

La 21e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) a confirmé, encore une fois, que cet événement culturel est le plus important du pays. «Rien que pour la journée du mardi 1er novembre 2016, le nombre des visiteurs a approché les 400 000, plus que l’année passée.

Ce jour-là, les moyens de transport public étaient gratuits. Ceux qui doutent de ces chiffres n’ont pas visité le Salon», a annoncé hier Hamidou Messaoudi, commissaire du Sila, lors d’une conférence de presse à la salle du pavillon central du Palais des expositions des Pins maritimes,  quelques heures avant la clôture.

Jusqu’à vendredi, nous avons enregistré la venue de 1 225 000 visiteurs. Selon nos prévisions, nous allons atteindre le nombre enregistré en 2015, c’est-à-dire 1,5 million visiteurs. Cette année, les vacances scolaires ont été de courte durée, les élèves n’ont eu que les journées du 30 et 31 octobre pour se reposer.

C’est ce qui explique que nous n’avons pas pu réaliser l’objectif que nous avons tracé, à savoir deux millions de visiteurs», nous a confié Hamidou Messaoudi, le commissaire du Salon.

Il a précisé qu’il n’avait «aucun intérêt à gonfler ou à réduire les chiffres» relatifs au nombre de visiteurs. «Beaucoup de lecteurs visitent le Salon le dernier jour avec l’espoir de bénéficier de réductions décidées par certains éditeurs étrangers, qui préfèrent baisser les prix que de subir les frais de transport pour le retour au pays. J’ai vu que des visiteurs venaient avec une liste d’ouvrages à acquérir.

C’est bon signe», a-t-il noté. M. Messaoudi a indiqué que 966 maisons d’édition (deux ont fait défection) représentant 50 pays étaient au Sila 2016. L’Algérie a été représentée par 290 éditeurs.

Plus de 35 000 titres ont été exposés durant le Salon. «J’ai constaté que tous les visiteurs ont trouvé ce qu’ils cherchaient tant pour les ouvrages scientifiques que pour les livres de littérature ou d’histoire, ceux pour enfants, les livres religieux et même les parascolaires.

Durant la journée du 1er novembre, la demande sur les ouvrages sur l’histoire a été très forte. Des voix ont laissé entendre que les visiteurs s’intéressaient surtout aux livres de cuisine ! Ce n’est pas vrai. Cela dit, la cuisine est également un art. D’autres ont dit que les visiteurs venaient en touristes. Tant mieux, puisqu’il s’agit de tourisme culturel», a souligné le premier responsable du Sila en évoquant l’importance des ventes cette année.

La venue de la romancière algérienne Ahlem Mosteghanemi a été, selon M. Messaoudi, l’événement phare du Sila 2016 : «C’était une journée mémorable, dimanche 30 octobre. Les lecteurs sont venus de partout attendre la romancière dès 10h. Elle était émerveillée par cette présence. Certains ont osé dire qu’Ahlem Mostaghenemi aurait reçu 150 millions de centimes pour venir au Salon.

C’est faux. L’écrivaine n’a eu qu’une voiture mise à sa disposition et un bouquet de roses. Elle a même refusé d’être prise en charge à l’hôtel, préférant loger dans sa famille. Certains adorent gâcher la fête et propager des ragots.» Ce responsable a parlé également de l’engouement suscité par la présence des romanciers Waciny Laredj et Amin Zaoui.

Yasmina Khadra invité en 2017

Interrogé sur les critiques de Yasmina Khadra faites sur facebook, à propos de sa non-invitation au Sila, M. Messaoudi a déclaré qu’il n’existe aucun problème avec l’auteur algérien établi à l’étranger : «Yasmina Khadra a été invité à plusieurs reprises au Salon. Il sera invité en 2017.

Cela dit, je ne comprends pas comment des écrivains algériens qui vivent en Algérie disent qu’ils boycottent le Salon du livre parce qu’ils n’ont pas été invités. Cela veut dire qu’ils boycottent leurs lecteurs et leur public. Le Salon appartient à l’Algérie. Certains romanciers et poètes ont exigé d’être seuls sur l’estrade. A suivre cette logique, nous devrions organiser le Salon sur 350 jours !»

Hamidou Messaouadi a salué l’initiative du ministère de l’Education nationale qui a assuré l’encadrement et le transport de plus 30 000 élèves depuis 40 wilayas. «Cela a permis aux enfants de découvrir l’univers du livre.

Certains d’entre eux visitaient Alger pour la première fois de leur vie. L’amélioration des supports et de la méthode de communication autour des événements du Salon ont fait que la présence du public était plus importante cette année dans les débats et conférences», a-t-il souligné. Il a salué les efforts fournis par certaines maisons d’édition : «Ils ont permis aux lecteurs de rencontrer les auteurs. Ailleurs à l’étranger, le programme culturel des salons est assuré par les éditeurs, pas par les organisateurs.»

Répondant à une question sur la faible présence de pays sud-américains au Sila, l’orateur a indiqué que des invitations seront lancées pour l’année prochaine aux pays du sous-continent américain. «Surtout que beaucoup d’étudiants en langue espagnole nous en ont fait la demande pour les besoins de leurs études et recherches», a-t-il précisé.

Le commissaire du Sila a remercié le personnel de la Safex pour les facilités accordées aux organisateurs du Salon cette année. «Nous avons mis en demeure 45 maisons d’édition, dont 22 algériennes, qui ont déposé les ouvrages à même le sol, violant ainsi le règlement intérieur. Certains éditeurs arabes ont pris le soin de se conformer au règlement et ont acheté des tables pour déposer leurs livres alors que des éditeurs algériens, qui ont parfois des sièges proches du Palais des expositions, n’ont pris aucune initiative.

Aussi, avons décidé d’interdire de Salon 13 éditeurs pour l’édition 2017», a-t-il expliqué.
Le Sila 2016 s’est déroulé globalement dans de bonnes conditions. Seul regret : l’absence du cinéaste franco-grec Costa Gavras, qui s’est excusé en raison d’une grosse fatigue. «Nous avons frôlé le parfait et nous nous approchons du professionnalisme bien que le budget ait été moins important que les années précédentes. Nous avons été soutenus par des sponsors.

Certains ont réduit leurs prestations de 50% alors que d’autres ont dégagé une enveloppe financière. En tout, nous avons reçu un soutien financier de 12 millions de dinars. Le budget du Salon a été de 100 millions», a-t-il détaillé.

Dans la foulée, M. Messaoudi a répondu à une campagne sournoise qui semble le cibler depuis quelque temps : «Depuis 2000, je suis le cinquième commissaire du Salon. Celui qui veut prendre le Salon n’a qu’à contacter le ministère de la Culture et présenter son CV. Je serais le premier à le féliciter. Ils ont osé dire que Hamidou Messaoudi faisait l’apologie du terrorisme.

Un véritable délire. Ils n’ont qu’à demander aux journalistes, au comité de lecture, aux Douanes ou aux éditeurs.» Et d’ajouter que ses relations avec Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, sont «excellentes». «J’ai 34 ans de carrière, j’ai changé sept fois d’entreprise. Je n’ai jamais été limogé», a-t-il ajouté, refusant de dévoiler l’identité de la partie qu’il l’a attaqué.

L’ouverture de la 22e édition du Sila aura lieu le mercredi 25 octobre 2017. «Nous allons commencer les préparatifs dès décembre prochain. Nous voulons inviter de grands écrivains étrangers. Les Nobel ont des agendas chargés. Donc il faut les contacter des mois à l’avance. Cette année, le Nobel chinois de littérature de 2012 (Mo Yan) devait être avec nous, mais s’est excusé à la dernière minute», a-t-il déclaré.

Hamidou Messaoudi a confirmé que le Sila 2017 aura bien lieu au Palais des expositions des Pins maritimes malgré le lancement d’un projet de restructuration de cet espace, qui a été construit en 1969. «Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a donné instruction à Tayeb Zitouni, PDG de la Safex, d’entamer les travaux de restructuration. Il y a suffisamment d’espace  ici pour organiser le Sila», a-t-il précisé.

Fayçal Métaoui

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Musique en gare SNCF

Posté par khalfi1 le 5 août 2016

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La gare d’Alger en rénovation

Posté par khalfi1 le 5 août 2016

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Le Soir d’Algérie

Posté par khalfi1 le 26 juillet 2016

Le verdict sur les destinations des vacances 2016 vient de tomber. La Tunisie demeure la destination la plus prisée par les touristes algériens, notamment ceux de la ville de Guelma, qui seront encore très nombreux cet été à passer leurs vacances dans ce pays du Maghreb.
Le succès touristique de la Tunisie auprès des vacanciers de Calama s’explique, principalement, par ses stations balnéaires fascinantes, ses magnifiques plages de sable fin et sa large palette de loisirs, à la grande satisfaction des enfants, mais aussi pour la proximité. Le nombre important de vacanciers algériens et leur choix massif pour la Tunisie, s’illustrent par exemple dans les réservations effectuées depuis le mois sacré du Ramadhan, auprès des agences touristiques de la ville de Guelma.
Ces données ont été recueillies par le Soir d’Algérie. Elles concernent la destination Tunisie pour l’été 2016. «Désormais, la Turquie, où les séjours touristiques étaient nombreux, n’enregistre pratiquement aucune réservation depuis la tentative du coup d’Etat qu’a connu ce pays, du moins pour le moment», affirme un propriétaire d’une agence de voyages à Guelma.
Ce professionnel des vacances confirme les modifications de comportement des Algériens en départ. Même les familles à revenu moyen de cette ancienne cité, sont plus nombreux à partir cette année, même si leurs bourses ont été profondément affectées par les dépenses du Ramadhan, de l’Aïd et autres fêtes familiales, en attendant la rentrée scolaire. Ils privilégient la Tunisie. Décidément l’aventure est de mise chez les Guelmis, qui sont encore plus nombreux à choisir ce pays voisin.
On a pu constater de visu que des vacanciers venus des quatre coins de l’Algérie, même des villes côtières, séjournent en ce mois de juillet dans les plus importants sites touristiques de Hammamet. Ils affinent la donne en affirmant qu’ils avaient depuis quelques mois, l’intention d’opter pour cette destination qui, selon eux, leur offre la possibilité de passer un séjour en toute plénitude. Sachant que, dans un passé pas si lointain, l’immense majorité des familles algériennes qui faisaient des séjours en Tunisie, logeaient dans des maisons de famille, en location, entre 20 et 40 dinars tunisiens la nuit. Mais la plupart rencontrées à Hammamet ce week-end, affirment avoir choisi la formule hôtelière, «plus chère, mais beaucoup plus confortable», déclare un habitué.
«Les établissements de Hammamet nord et sud, et de Yassmine El Hammamet affichent un taux d’occupation acceptable», révèle Samir, un gérant d’une agence de voyage du centre-ville de Tunis, rencontré à l’hôtel Nesrine de Hammamet Sud. L’embellie annoncée doit toutefois être tempérée. Le budget vacances des familles algériennes a relativement fondu par rapport aux années précédentes. Conséquence, le séjour dure moins longtemps. Toutefois, les Algériens maintiennent leur intérêt pour la destination Tunisie ; nombre de Guelmis, Annabis, Sétifiens… et même des Algérois et des Oranais, rencontrés cette semaine à Hammamet, ont ainsi décidé de filer au bord de la mer tunisienne, ne serait-ce que quelques jours, contribuant ainsi au maintien du nombre de départs pour ce pays, dont le tourisme est au seuil d’un labyrinthe depuis quelques années.
La quasi-totalité des régions tunisiennes, Hammamet, Sousse, Nabeul, Bizerte, Monastir, Mahdia… constate la forte progression des offres de formules hôtelières.
Par ailleurs s’ajoute le recours, mais de moins en moins fréquent, aux locations chez les familles tunisiennes, dans des studios, des étages de villas ou des maisons meublées à des prix oscillant entre 80 et 100 dinars tunisiens la nuit, en fonction du confort et des commodités proposés. Un gros argument : le tarif est bien plus abordable que celui des hôtels touristiques. «La démarche répond à un souci d’économies», révèle un père de famille, retraité de la Direction de l’éducation de Guelma, rencontré au centre-ville de Nabeul, précisant qu’elle résulte aussi du souhait d’être plus nombreux en famille et d’en profiter. Un créneau qui convient donc aux budgets plus ou moins minces des familles moyennes.
Il n’empêche, cette formule permet à cette frange de la société de changer d’air. Cette catégorie de vacanciers qu’on a rencontrés sur les belles plages de Nabeul sont assurément convaincus qu’ils ont fait le bon choix. «En Algérie, les vacances ne sont plus à la portée des revenus modestes, les hôtels sont chers et les prix pratiqués par les commerçants des villes côtières algériennes en période estivale échappent à tout contrôle ; ici au moins, le stationnement et l’accès à la plage sont gratuits», nous dira un père de famille, qui déplore les comportements de certains groupes de jeunes qui imposent leur diktat aux alentours des plages algériennes. Et d’ajouter «on n’a même pas le droit d’utiliser nos accessoires de plage, tout devient payant».
L’Algérie, riche par son histoire et sa diversité culturelle, est pourtant l’un des pays de la région les moins sollicités par les flux touristiques. Pourtant le pays possède un potentiel énorme pour attirer les visiteurs. Les pouvoirs publics pourraient certainement consacrer plus de moyens pour réorganiser ce secteur, mais surtout le marketing touristique, notamment en assurant une présence beaucoup plus importante et visible à l’échelle nationale et internationale.
N. G.

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Paris le 14 juillet

Posté par khalfi1 le 15 juillet 2016

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La fête de l’indépendance

Posté par khalfi1 le 13 juillet 2016

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Notre planete

Posté par khalfi1 le 8 mai 2016


Cette magnifique vidéo a fait le tour du monde... par carrefourdunet

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Virée à la campagne

Posté par khalfi1 le 24 avril 2016

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WEB tv culture

Posté par khalfi1 le 20 avril 2016

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Le téléphone portable

Posté par khalfi1 le 11 avril 2016

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Cirta

Posté par khalfi1 le 11 avril 2016

 

800px-Constantine10

 

Antichambre de toutes les ascensions carriéristes, sourira-t-elle encore aux aspirants parmi son exécutif et ses cadres ? Rien n’est moins sûr devant l’incommensurable gâchis dont ils se sont rendus coupables sur des terres qui ne portent pas en elles une malédiction divine, mais certainement un blasphème fait homme.
Constantine ! «Elle est une présence, un rêve qui continue. A ses genoux, les mots sont de pauvres courtisans. Le doigt de Dieu s’est posé par ici et la main de l’homme ne peut que s’élever pour cette ovation qui, à son paroxysme, avoue déjà son impuissance», écrivait Malek Haddad il y a déjà un demi-siècle.
Rêve trahi d’un poète éperdument épris de son rocher. Constantine ne compte plus ses échecs, plutôt, ceux de ses intendants. Pallier l’incompétence par le mensonge était devenu le modus operandi par excellence de ses autorités, ses édiles et autres rastaquouères qui s’affairent ces derniers jours à exhumer l’ornement de la dépouille. Une feuille de vigne asséchée qui craque au premier zéphyr. Le folklore qui avait précédé le lever de rideau sur l’évènement qui allait, disait-on il y a une année, restituer à la capitale numide ses lettres de noblesse, est reconduit à la veille de ce 16 avril telle une galéjade à répétition.
Le gouvernement qui sera partiellement présent à Constantine samedi prochain pour l’extinction des projecteurs sur «la capitale de l’Année de la culture arabe» fera-t-il part de son désappointement devant tant de gaspillage de deniers publics pour des résultats quasi nuls ou bien ménagera-t-il encore ses représentants locaux qui ont lamentablement échoué ? Une débâcle qui fait l’unanimité parmi les Constantinois longtemps bernés par la promesse de lendemains radieux pour la cité et ses âmes.
Engagements maintes fois ressassés par le premier responsable de la wilaya qui eut le privilège de patronner un projet exceptionnel doté d’une manne rarement allouée par l’Etat. Le scepticisme manifesté, y compris par les observateurs les moins avisés, quant à la concrétisation de la foultitude de chantiers annoncés pour l’échéance du 16 avril 2016, est balayé du revers de la main par Hocine Ouadah himself qui persiste à ce jour à assurer que tous les objectifs ont été atteints au moment où plus de 50% des opérations promises sont en souffrance ou carrément à l’abandon. Jardin botanique, Pavillon des expositions, musées, bibliothèque, réfections et réhabilitation des salles de cinéma, des mosquées antiques, des vieux édifices, de la ville ancienne… une liste de la démesure encore plus longue des chantiers en peine qui trahissent les serments non tenus du wali qui fut relayé de manière solennelle à une certaine époque, notamment par les ex-ministres Khalida Toumi et Nadia Labidi.
L’opportunité donnera, en effet, le coup de starter à une course effrénée entre prédateurs déjà dans le circuit fermé des malversations et une nouvelle caste de postulants pour des marchés juteux puant la corruption. Peu importe les qualifications des uns et des autres, le morcellement des opérations était à même de satisfaire tout le monde alors que l’administration n’avait, elle, ni les compétences, ni les moyens humains pour assurer un suivi rigoureux des travaux. La ville est plongée alors dans un désordre indescriptible pendant plus de deux années. Une période jalonnée par des sorties périodiques de l’exécutif sur le terrain et à travers les médias médisant effrontément les retards considérables, les travaux bâclés et leurs surcoûts prohibitifs et récusant l’irrégularité des transactions avec les néo-entrepreneurs devenus maîtres de la cité.
La tromperie était pourtant criarde notamment quand le chef de l’exécutif sermonnait sans ménagement les préposés aux réalisations en brandissant à chaque occasion la menace de remplacer tout ce beau monde par les Chinois sans jamais passer à l’acte. Car au milieu du chaos résultant, les entreprises chinoises avaient réussi des prouesses dans les délais impartis, le Novotel et la grande salle de spectacles Ahmed-Bey. Ceci, au moment où les réhabilitations du Palais de la culture Mohamed-El Aïd-El Khalifa et la Maison de la culture Malek-Haddad ont coûté plus cher que de nouvelles acquisitions plus imposantes. Tout sera recentré sur le parcours protocolaire qu’empruntera le cortège du Premier ministre à quelques jours de l’échéance. L’écran de vinyle en trompe-l’œil qui lui est offert abusera, le temps d’un passage, les visiteurs.
Abdelmalek Sellal qui était revenu dans sa ville natale s’enquérir du sort de «l’offrande» du Président s’était accommodé des mirages auxquels l’on avait greffé, question de combler le vide, des réalisations relevant du programme de développement local. Certes, ces derniers impactent significativement le vécu des Constantinois et constituent un pôle d’intérêt des préoccupations du chef de l’exécutif mais pour la circonstance, un premier audit de la destination des 6 000 milliards de centimes alloués à la wilaya hôte de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» afin de la débarrasser de ses haillons devait déjà avoir lieu à cette époque. Et ce n’était que partie remise. Une année plus tard, les mêmes scenarii sont reproduits à la veille de ce 16 avril marqué par une frénésie inhabituelle.
Des collectivités locales, y compris celles qui ne sont pas concernées par le programme de visite du Premier ministre, sommées ouvertement de consentir tous leurs efforts et moyens dans l’embellissement de l’itinéraire tracé pour cette visite. Programme communiqué à la presse locale près de 20 jours avant la visite en question, ce qui est inédit en soi pour un tel évènement et qui ne recèle en termes d’inaugurations et inspections que trois haltes inhérentes aux chantiers inscrits dans le cadre de la manifestation qu’il clôturera le même jour sur une vingtaine de points indiqués. L’objectif étant vraisemblablement la mise en avant des acquis qui seront lancés et/ou réceptionnés à l’occasion de cette visite, lesquels de par leur importance seraient à même de faire oublier le sort des projets en souffrance. Aussi, le parcours traditionnel des officiels au centre-ville connaît également les badigeonnages à tout-va alors que les bâtisses qui ont subi de graves dégradations et effondrements du fait des travaux dits de réhabilitation ont été abandonnées à leur sort sans qu’une voie de l’administration voire celle de son premier ordonnateur ne s’élève pour rappeler à l’ordre les pseudo-entrepreneurs qu’ils ont eux- même payés, insoucieux qu’ils sont des supplices qu’ils font endurer à des dizaines de familles otages depuis plus de deux ans des échafaudages et amas de pierrailles, gravats et détritus hétéroclites. Le cas du petit immeuble de la rue Bouderbala qui ne regroupe pas plus de quatre habitations et un commerce, jouxtant pourtant le Palais de la culture qui a absorbé plusieurs centaines de milliards en aménagement, partiellement anéanti et odieusement défiguré puis délaissé à ses occupants menaçant ruine avec des conséquences périlleuses qu’ils encourent chaque jour que Dieu fait, est édifiant à plus d’un titre.
Des plaies béantes que Sellal ne verra pas lors de son prochain périple constantinois tel des pans entiers de la cité qui croulent sous les ordures et une vieille ville qui se sépare d’une partie de son âme à la moindre averse. Il s’en ira avec sa délégation par contre, entourés des artisans de l’échec, officier à une cérémonie de clôture que l’on veut, aussi éclatante que l’artifice lâcher il y a tout juste une année pour une manifestation qui aura desservi Constantine et toute sa région plus qu’elle n’a profité à la prédation et au règne de la médiocrité et de l’incompétence.
L’échec n’était pas l’apanage des seules autorités locales, le commissaire de la manifestation Samy Bencheikh El Hocine et son alter ego Lakhdar Bentorki, qui ont brillé par leur absence durant la majeure partie de la manifestation sous couvert des charges professionnelles qui sont les leurs, ont imprégné un caractère éminemment folklorique à l’évènement, multipliant les ratages, la mauvaise gestion du temps, des espaces et des fonds tout en reléguant la chose culturelle proprement dite au second plan et en faisant du copinage et du clientélisme un critère primordial dans toute leur activité. Ce dernier termine d’ailleurs son année avec une cinglante note qui fait de lui persona non grata dans la ville des ponts puisqu’une pétition qui connaît une large adhésion des intellectuels, universitaires, artistes et personnalités de Constantine exigeant des excuses publiques de sa part ainsi que son départ suite à ses déclarations au forum du journal Echourouk jugées dégradantes et insultantes à l’égard des Constantinois.

 

Le Soir d’Algérie du 10 avril 2016
K. G.

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La politique

Posté par khalfi1 le 6 avril 2016

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Nouveau grand centre commercial à Sétif

Posté par khalfi1 le 3 février 2016

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Visite au Collège Chouiter à Alger.

Posté par khalfi1 le 1 novembre 2015

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Une vue d’en bas, de la montagne de Tikjda

Posté par khalfi1 le 17 octobre 2015

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Une vue de Tikjda, un peu plus loin.

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Hallucinant !

Posté par khalfi1 le 30 septembre 2015

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Les odeurs qui évoquent la nostalgie.

Posté par khalfi1 le 6 août 2015

Aurore 73 sur Babelio.

C’était une belle journée d’été, le soleil se levait et je sortis sur le seuil de ma porte, me mettant à observer le paysage aux alentours. Des montagnes au loin, des arbres de couleurs chatoyantes en un superbe dégradé de vert, le ciel bleu azur et soudain je fus frappée. Une multitude de sensations m’envahirent, j’avais envie comme les œnologues de pouvoir mettre un nom sur chacune d’entre elle, sur chacune des odeurs présentes. Je fermais les yeux pour mieux, les sentir, mieux les ressentir, me laissant guider par mon simple odorat.
L’herbe fraichement coupée de la voisine avec ces petites notes musquées, renforcée par les premiers rayons du soleil, réchauffant les brins d’herbes. Le parfum citronné de la verveine plantée au jardin voguait dans les airs grâce à une légère brise matinale. Il y avait tant à découvrir sur le pas de sa porte.

Et j’étais bien persuadée que j’allais encore m’émerveiller un nombre incalculable de fois au cours de cette longue journée. Mais le moment le plus intense, fut ma balade en forêt.

Les odeurs ont le pouvoir de décupler les ressentis et les sentiments de liberté perduraient. Je m’enfonçais dans une forêt de sapin, le parfum acidulé des aiguilles séchées tombées au sol serait mon guide, mon parfum d’ambiance pour cette agréable détente. Venir seule, seule avec ses sensations étaient ce que je désirais le plus, pour tenter de dompter ou plus modestement de découvrir ce monde si intense des odeurs.

Combien de fois les négligeons-nous ? Quelle importance ont-elles dans nos vies ?
Je voulais les remettre au premier plan le temps d’une journée. Que me réservais le monde mystérieux des odeurs ?

Chaque pas dans cette forêt m’inondait de nouvelles sensations au niveau de mon odorat. Des odeurs acidulées, odeurs végétales de quelques champignons frais croisés sur mon chemin, mais le plus fort et romantique des instants suspendus fut le champ de violettes. Une odeur sucrée, florale et aussi envoutant qu’un parfum de grande classe. Des souvenirs d’enfance revinrent à mes yeux, les cueillettes de champignons, les petits bouquets de fleurs ramassés avec maman. Tellement de souvenirs en une seule petite fleur.
C’est peut être ça le pouvoir fantastique des odeurs, chacune nous rappelle quelque chose, bonne ou mauvaise, en quelque sorte un journal intime éphémère, qui peut ressurgir n’importe quand pour notre plus grand bonheur.
Au cours de mes pas, avançant entre les sapins, enluminés par les rayons du soleil qui jouaient à cache-cache entre les branches et les troncs. Les odeurs me stoppaient tous les cinq pas, les souvenirs s’enchainaient dans mon esprit. De la fraise des bois aux écorces humides tout était sujet à sourire, refaisant quelques fois surgir des instants oubliés. Des tartes de ma maman, aux promenades en famille, jusqu’aux tisanes du soir, une vie d’instants brillants. Quand je ressortis de cette foule de souvenirs épineux, je restais debout face au soleil, sourire aux lèvres et yeux clos.

Comment avais-je pu négliger les odeurs ? Dans un monde focalisé sur le paraître et les idéaux monnayables, les ressources nécessaires pour avancer, on ne se rend pas toujours compte de ce que les choses les plus simples nous apporte. Mais le principal est d’avancer selon nos propres idéaux, nos propres choix.

D’une fois rentrée à la maison, le parfum sucré et délicieusement doucereux des clochettes de muguet m’accueillit, cette odeur je la garderais à jamais …. Le parfum préféré de ma maman.

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Un homme courageux

Posté par khalfi1 le 30 septembre 2014

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Le dernier banquet

Posté par khalfi1 le 26 septembre 2014

Le dernier banquet dans actualité coupdecoeur Couverture du livre coup de coeur Rouge ou mort
Ce n’est pas du noir, mais notons tout de même que le mot « mort » est dans le titre. Ce n’est pas …
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vendredi 26 septembre

colleen-mccullough-1

Colleen McCullough

MAJ mercredi 22 août 2012

© D. R.

Biographie Colleen McCullough

australie

Naissance à Wellington le 01 juin 1937.
Née d’une mère néo-zélandaise et d’un père écossais en Galles du Sud, Colleen McCullough est une romancière australienne à succès. Ce succès, elle le doit principalement à l’un de ses romans, Les Oiseaux se cachent pour mourir, dont l’adaptation télévisuelle en quatre épisodes réalisée par Daryl Duke en 1983 mettait en avant Richard Chamberlain et Rachel Ward. Ce serait oublier que cette neurologue de formation qui a travaillé à Sydney puis au Royaume-Uni avant de traverser l’Atlantique et d’arriver dans le Connecticut est connue pour le sérieux de ses recherches historiques. À tel point que sa série « Les Maîtres de Rome » a émerveillé la Macquarie University qui l’a par la suite nommée docteur ès lettres en 1993. Membre de l’Académie des sciences de New York, elle peint et expose ses toiles.

Bibliographie*

Romancier :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site

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Enquête en noir

En quatre romans, l’auteur de Les Oiseaux se cachent pour mourir (mais également de la saga historique « Les Maîtres de Rome ») a gagné ses crédits de polareuse et, dans sa série consacrée à l’inspecteur Delmonico, elle continue d’explorer les relations raciales dans l’Amérique de la fin des années 1960. C’est donc autour d’un couple biracial dont l’homme se prépare à sortir un livre-document iconoclaste et futur best-seller que sévit un redoutable empoisonneur… Difficile de ne pas penser à Dame Agatha Christie dans ce récit explorant avant tout les relations de haine et d’affection d’une classe aisée américaine, qui vaut bien les nœuds de vipère « British » où évolue Miss Marple ! Certes, l’ensemble où l’action progresse majoritairement en dialogues et interrogatoires fait parfois téléfilm et la résolution est beaucoup plus simple que tout ce qui l’a précédé, mais c’est la rançon du genre… Les amateurs d’enquêtes classiques peuvent y jeter un œil.

Citation

Assis à son bureau, le Dr Gustavus Fennell, légiste adjoint, prenait des notes. Il était aussi ordinaire que le sont en général les gens s’occupant des morts : ni grand ni petit, ni gros ni maigre, ni blond ni brun. M. Moyen-et-transparent.

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La disparité des salaires commentée par Le Point

Posté par khalfi1 le 23 juillet 2014

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Les auteurs auto-édités : artisans de l’écriture. Blog de l’auteur Carole Goubelle

Posté par khalfi1 le 21 juillet 2014

Les auteurs auto-édités : des artisans de l’écriture

 
Je fais désormais partie de ce mouvement qui s’est emparé de la toile, celui des « auteurs auto-édités ». Avec son lot de difficultés, et sa concurrence rude, c’est la guerre des plumes (rien à avoir avec celles du moulin rouge).
 
« Pourquoi s’auto-éditer ? » me direz-vous. Nous n’avions qu’à adresser notre manuscrit aux grandes maisons d’édition, payer un prix conséquent pour envoyer 30 exemplaires, ouvrir en retour des courriers de refus « votre manuscrit ne correspond pas à notre ligne éditoriale, nous sommes désolés de ne pouvoir y donner suite blablabla… bonne chance blablabla….« 
 
Maintenant, les éditeurs ont fait le choix de ne pas prendre de risque avec les auteurs : trop difficile de vendre des milliers et des milliers de livres d’un seul auteur, il faut assurer sa promo, l’envoyer chez Laurent Ruquier samedi soir, et s’il reste une place l’envoyer aussi à la grande librairie sur France TV.
 
Bref, beaucoup de temps et d’argent pour un seul auteur. Un pari bien trop risqué. Un gros boulot pour eux. Et nous, nous sommes des milliers avec nos histoires. Les éditeurs ont pris le pli de nous surveiller de loin à la jumelle, et si jamais un auteur sort du lot sur Amazon, alors oui, on lui proposera un contrat.
 
Nous, nous n’avons pas d’autres solutions de travailler deux fois plus dur qu’un auteur « sélectionné » par une maison d’édition. Lui, il envoie son fichier, puis toute la machine se met en route à sa place, correction, mise en page, remaniement, mise en place d’une couverture par le service graphique, tirage d’une épreuve, communication… L’auteur peut se consacrer à la rédaction d’un autre ouvrage, en toute tranquillité, et se laisser… porter.
 
Nous, les petits auteurs auto-édités sommes des autodidactes qui devons nous porter, nous supporter seuls, nous devons tout faire.
 
Bon nombre de mes amis ou même des membres de ma famille, ne savent pas ce qu’est un auteur indépendant, et s’étonnent de ne pas voir notre nouveau bouquin à la Fnac ou… à Auchan avec le dernier Amélie Nothomb.
 
D’abord, on écrit son bouquin. Ce qui est (plus ou moins) facile. Là, au moment de se lancer dans l’aventure, on prend des conseils et des leçons d’écriture, sur Internet, ou dans des ouvrages précis, comme celui de Stephen King. On évite les pièges, on apprend les trucs pour essayer d’intéresser, puis captiver, et retenir le lecteur jusqu’au bout. Impossible d’écrire un livre plat, en tout cas c’est déconseillé.
On est content de son résultat, on a écrit son premier livre. Super.
On cherche à l’imprimer, chez un imprimeur, ou sur une plateforme d’Internet.
Avant ça, il faut le corriger. Gros boulot. Les autres ne peuvent pas vous aider, ils ont leur vie et pas de temps à vous consacrer. Donc système D. Logiciel spécifique. Réflexion pour batailler avec le programme qui vous suggère une erreur possible alors que vous, vous êtes sûr de votre coup. Polémique : « homme vs logiciel ». Vérification dans le Bescherelle : JE gagne.
 
Puis remanier son livre, juger que tel paragraphe est plat, et qu’il n’apporte rien à l’intrigue. Au contraire, intensifier l’émotion c’est toujours bon. Rester subtil, ne pas être lourd.
Ensuite, on le met en pages comme on peut.
On l’envoie à l’imprimeur, on reçoit son épreuve, on se rend compte qu’il n’est pas paginé comme il faut, qu’il y a des erreurs sur la couverture. Oups.
 
Finalement, vous vous apercevez que vous passez plusieurs semaines à faire tout ce boulot, correction, impression. Vous êtes découragés par tout ce temps passé. Parce que ce que vous adorez par dessus tout, vous, c’est écrire. Là, vous n’écrivez plus, sauf dans votre tête où vos futurs personnages trépignent. Attendez les gars, pas le temps.
 
On diffuse son livre, on fait des choix, mauvais ou non, seule l’expérience nous dira si ce que nous avons entrepris est bien. On a lu de nombreux blogs liés aux conseils de diffusion et d’auto-éditions, comme par exemple le blog « le souffle du numérique » qui est très bien fait, ou celui de Lise Journet une auteure de SF sur Amazon qui est très bon aussi. Puis, on essaie de voir si on peut le déposer dans telle librairie du coin, pour toucher des lecteurs locaux quand même, car nous ne serons jamais dans les catalogues des réseaux Dillicom ou Décitre, donc désolée, chère famille et chers amis, mais nous ne pourrons pas être dans votre caddie à Auchan ou Carrefour.
 
On le fait savoir à nos réseaux sociaux, on envoie des mails de la parution de l’ouvrage (à n’envoyer que quand on est sûr que son BAT est ok sinon nos lecteurs commandent eux aussi… des erreurs. Sic.).
 
Et après on se lance dans l’aventure de la commercialisation et de la communication pour informer les lecteurs inconnus que notre livre est « exceptionnellement super » et qu’il vaut le coup alors qu’il est en ligne parmi des dizaines de milliers de titres, entre le dernier Stephen King et la lecture sulfureuse des cinquante nuances de grey…
 
Et là, les lecteurs se méfient de vous, normal, ils ont pas envie d’acheter une daube insipide bourrée de fautes, ou un bouquin qui traite de votre opération de l’appendicite qui s’est mal passée… ça se comprend. Ils attendent que la mayonnaise prenne, que vos ventes augmentent, que vous remontiez du tréfonds du classement d’Amazon, pour être juste en place 10 000, cool, le tout c’est qu’il faut bien que quelqu’un commence à vous lire… c’est le début du cercle infernal.
 
En résumé, voila notre boulot, donc pour tout mettre sur ma carte de visite, ça va être compliqué :
 
- Ecrivain, auteur, conteur, (au choix, j’aime bien conteuse) puis :
- Correcteur
- Pagineur, spécialiste du remaniement personnel (on pourrait même faire celui des ministères), et auto-censeur à ses heures,
- Editeur, grand maître de l’ISBN, déclaration BNF, protection droits d’auteur (pas le droit à la SACD, à la limite la SDGL mais faut voir, alors je choisis le système D…)
- Commercial, VRP, vendeur, vous faites un audit sur la concurrence et vous lisez les blogs des autres aussi, vous suivez l’actu littéraire, et vous regardez Ruquier. Normal, on étudie le marché.
- Comptable avec notions fiscalités : pour déclaration au fisc américain le fameux W-8BEN (rien à voir avec R2D2), et chez les français déclaration des BNC.
- Agent littéraire (relations publiques et communication, penser à rencontrer journal local)
- Diffuseur, stratégies prix attractifs, promotions etc.
- Coursier, faut aller le poster, quelqu’un vous en commande un, via un site de vente.
 
Bref, nous sommes des « artisans auteurs auto-édités, autodidactes et autonomes« . Nous attendons lecteurs, mêmes profils, courageux et adeptes de la première chance. Il faut bien que quelqu’un goûte pour la première fois nos « petits pains littéraires », pour y revenir après, et en parler autour de soi, dire à son entourage que le « fait maison » par un inconnu, c’est aussi la qualité, même s’il y a une virgule en trop qui a squattée page 34, l’histoire n’en sera pas bouleversée…
 
Problème : où  sont les lecteurs ? Ils sont nettement moins nombreux qu’avant, alors que les auteurs augmentent considérablement…
 
Pour  aller plus loin, demandons-nous ce qu’auraient fait les grands écrivains si personne ne leur avait permis d’être édités et imprimés ? 
« J’accuse » aurait-il existé ? Et l’encyclopédie ? N’étaient-ils pas eux aussi, les Zola, Diderot, les Camus, Flaubert, Balzac, Saint Exupéry et j’en passe, des artisans de l’écriture ? Et si les médias consacraient aussi un peu de temps ou d’espace dans leurs colonnes pour communiquer, non seulement sur l’actu des géants officiels de l’écriture, mais aussi sur le travail titanesque et confidentiel des fourmis que nous sommes ?

1 commentaire:

  1.  

    Je vous remercie pour cet éclairage succulent et cet étalage d’une grande érudition. C’est un baume au coeur de tous ces auteurs laissés sur le carreau mais qui savent quand même manier la plume; provoquer le rêve et élever la passion de la lecture à un degré impressionnant.

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La crise de l’été 1962. Journal El-Watan.

Posté par khalfi1 le 5 juillet 2014

La crise de l’été 1962 : Des origines à la fracture, les fissures d’une jeune Révolution

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le 05.07.14 | 10h00 Réagissez

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Durant le deuxième semestre de l’année 1959, la Révolutions algérienne va s’enfoncer dans une profonde crise de croissance que l’inexpérience du GPRA, rudement secoué, n’explique pas entièrement.

Des frottements râpeux, au sommet, enfiellaient l’atmosphère déjà lourde depuis la formation du premier gouvernement provisoire en septembre 1958. Certains noms avaient été contestés en raison de leurs origines politiques, tout comme on dénonçait aussi l’absence d’autres dans cette liste qu’on aurait dit établie par un peseur. «En juillet 1959, le GPRA fut mis en demeure» de remettre le pouvoir aux «3 B», écrit Saâd Dahlab. Belkacem Krim, Lakhdar Bentobbal et Abdelhafid Boussouf, le triumvirat qui menait d’une poigne de fer les destinées de la révolution, décident de forcer la main au président Ferhat Abbas et de convoquer un sommet militaire chargé de proposer une sortie de crise politique.

Un consistoire de 10 colonels(2) se réunit 100 jours durant, avec des moments de forte houle. Et, pendant que se réunissait ce cénacle, pratiquement en apnée, ne voilà-t-il pas que de Gaulle défait la trame et détricote certains calculs. Il annonce le 16 septembre 1959, alors que ses généraux avaient sérieusement ébranlé l’ALN, son intention d’organiser un référendum d’autodétermination. Les responsables de la révolution y voient l’issue tant attendue à l’horizon. L’indépendance était entrée en gestation.

Trois mois après, pas moins, la réunion s’achève et débouche sur la décision de réunir de le CNRA. Celui-ci va créer le Comité interministériel de guerre (CIG) composé des trois «B» et un Etat-major général (EMG) qui porte à sa tête un rouquin, au visage émacié, aux saillantes pommettes, à la voix métallique et au regard vert perçant. Le plus jeune des colonels, à peine âgé de 30 ans : Houari Boumediène. Il sera secondé par les commandants Azzedine, ancien chef de l’illustre commando Ali Khodja, héros de Bouzegza. Ainsi que Kaïd Ahmed, ancien de l’UDMA, un militant au verbe haut et à la plume habile. Et, enfin, Ali Mendjeli, héros de la célèbre bataille de Mila (1957).

Les raisons principales qui ont présidé à la création de l’EMG étaient évidemment d’ordre militaire mais elles relevaient aussi de la stratégie politique. Elles étaient liées à la volonté des dirigeants de l’insurrection de mettre fin à de dangereuses dérives aux frontières que d’aucuns qualifiaient d’anarchiques et périlleuses. Particulièrement en Tunisie, vivier de ce qui charpentera, une fois la nouvelle politique mise en œuvre, l’ossature de la future Armée nationale populaire (ANP).

Il faut dire que ces hommes, comme des fauves en cage, montraient des signes d’agitation malsaine. «Insuffisamment organisés, en proie au régionalisme et aux luttes de factions, ils sont guettés par les mutineries, les complots». La discipline faisant la force principale des armées, l’impérieuse nécessité s’imposait donc de procéder à l’encadrement rigoureux de ces djounoud. La solution des Commandements Est et Ouest,  lesquels avaient été créés en avril 1958, ayant montré ses limites, tant du point de vue de la stratégie que celui de la formation.
Par ailleurs, une nouvelle doctrine militaire, impulsée par Krim Belkacem (ministre de la guerre) et développée par Houari Boumediène et l’EMG, va voir le jour et préconiser la structuration d’une armée moderne par la formation d’officiers et d’hommes de troupes qui allaient constituer le cœur actif  autour duquel allaient s’agréger les forces populaires, pour poursuivre la lutte et peupler à nouveau les maquis.

Les deux hommes vont l’un après l’autre s’appuyer sur les cadres de l’armée française qui ont répondu à l’appel qui avait été lancé en leur direction pour rejoindre les rangs de l’ALN. Un encadrement injustement controversé du simple fait d’avoir figuré sur les listes des effectifs de l’ennemi. La plupart n’ayant pas subi l’épreuve du feu dans les djebels algériens. Ils avaient d’ailleurs rejoint Tunis via la filière du FLN en Allemagne. Enfin, l’objectif politique, quant à lui, visait principalement à évincer Krim Belkacem, ministre de la guerre dans le GPRA, de ce poste stratégique. Surtout depuis la proposition gaullienne du référendum. L’armée étant, depuis, convoitée et regardée comme le sésame qui ouvrirait les portes du pouvoir.

Aux trois «B», (Belkacem Krim, Lakhdar Ben Tobbal et Abdelhafid Boussouf) qui exerçaient déjà leur puissance tutélaire sur l’ALN des frontières, il convient d’ajouter un quatrième «B», Boumediène, pour avoir une idée du patchwork militaro-politique qui dirigeait l’ALN en ce début des années 1960. Ainsi naquit la bipolarisation de l’autorité supérieure de la Révolution : le militaire et le politique, l’un ne voulant rien céder à l’autre. Contrairement donc à la doxa, la dangereuse crise qui agitait le landernau des combattants de l’extérieur n’est pas née avec les accords d’Evian.

Le conflit a éclaté bien avant Evian I, qui s’est déroulé du 20 mai au 13 juin 1961. Il faut savoir que quand la décision fut prise d’ouvrir des négociations, la liste de la délégation chargée de mener les pourparlers comprenait, entre autres, Benyoucef Ben Khedda. Selon Abdelhamid Mehri, «Ben Khedda avait, à cette époque, une autre vision et estimait en gros qu’accepter le principe de l’autodétermination, c’était revenir sur l’exigence de la reconnaissance de l’indépendance. Aussi a-t-il décliné l’offre de faire partie de la délégation». L’Etat-major s’est aligné sur cette position et Kaïd Ahmed, commandant politique au sein de l’EMG, qui avait été désigné, a d’abord refusé d’en être et de se joindre à la délégation. L’EMG s’était dit que si le politique Ben Khedda refusait de participer à la mission, c’est qu’il y avait quelque part une anomalie. Il a fallu lui intimer l’ordre militaire qu’il ne pouvait refuser, pour qu’il s’exécutât.

«Par la suite, nous avons signifié à la délégation de trouver un prétexte pour interrompre les négociations et rentrer pour que nous réglions le problème avec l’EMG». Puis est intervenu le remaniement du GPRA, (Tripoli,  27 août 1961), qui mènera les négociations des Rousses (11 au 19 février 1962)  et Evian II (7 au 18 mars). Ben Khedda qui avait été désigné à la tête du GPRA, et, du reste, tout le FLN avaient abandonné le préalable aux négociations, de la reconnaissance de l’indépendance. Toutefois, l’EMG, réduit à trois membres avec le retrait du commandant Azzedine, rentré pour prendre le commandement de la deuxième Zone autonome d’Alger, demeurait opposé à un certain nombre de points des accords.

Nous sommes le 19 février 1962. La délégation qui a mené tambour battant les négociations des Rousses quitte à cinq heures du matin l’hôtel «Yeti». Rédha Malek écrit : «Belkacem Krim n’est pas au bout de ses peines. Soulagé du fardeau écrasant des Rousses, il va affronter, à Tripoli, l’épreuve la plus périlleuse de sa carrière…. Krim, Bentobbal, Dahlab, Yazid, n’ont pas le droit de flâner. Il faut rendre compte au GPRA, puis au CNRA, convoqué en session extraordinaire pour le 22 février à 13 heures dans l’enceinte de l’Assemblée nationale libyenne». Car, le CNRA était «le seul habilité à juger de la conclusion de la paix, d’un cessez-le-feu et d’accords internationaux», il fut donc mandé «pour entériner ce que les pourparlers avaient arrêté». Ainsi, du 22 au 27 février 1962, l’organe suprême de la révolution a passé au crible les dix déclarations de l’accord négocié au Rousses.

«L’atmosphère était loin d’être à l’enthousiasme», déplore Saâd Dahlab.(8) Même si, ajoute l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Algérie combattante, «tous les membres du CNRA étaient d’accord pour le cessez-le-feu…»… «Les ministres emprisonnés à Aulnoy avaient été non seulement informés régulièrement du contenu des négociations, mais nous avaient même communiqué leurs suggestions dont nous tenions naturellement compte. Ils étaient d’accord pour le cessez-le-feu.» «Les cinq, relève l’auteur de ‘‘Mission Accomplie’’, étaient parmi les responsables les plus modérés et les plus réalistes. Khider et Ben Bella en tête», souligne-t-il. En apparence, mais en apparence seulement, l’union sacrée s’était faite autour du cessez-le-feu. Tous les points abordés par les négociateurs ont rencontré l’assentiment des membres du CNRA. Jusque et y compris les délicates questions de la double nationalité pour les Français désireux de demeurer en Algérie ou l’épineux problème du «français comme langue officielle».

Ben Bella, pro nassérien, agissant et arabophile militant «était même le moins intransigeant», rapporte Dahlab. Il relève également que l’Etat-major aussi souhaitait le cessez-le feu mais, note-t-il, «ils avaient cessé d’obéir au GPRA qui n’était plus que leur caissier. Il fallait bien entretenir l’armée et condamner par principe toutes ses initiatives. Ils avaient alors le dos au mur». Intraitable, l’ombrageux colonel Houari Boumediène exige de savoir avant toute discussion si les documents qui sont soumis à l’appréciation du CNRA constituent «un accord ou un préaccord». Le chef de l’Etat-major général était pourtant démissionnaire depuis le 15 juillet 1961, après l’affaire du lieutenant Gaillard qui avait empoisonné les relations, en principe hiérarchiques, entre le GPRA et l’institution militaire.

L’avion du lieutenant Gaillard avait été abattu par l’ALN au-dessus de la région de Mellègue en territoire tunisien, proche de la frontière algérienne. Son pilote s’étant éjecté, il a été capturé et mis au secret par les responsables de l’EMG. Les autorités tunisiennes, pressées par Paris, avaient demandé au GPRA de leur remettre le prisonnier. Ce à quoi l’EMG s’était opposé avant d’obtempérer. On aurait tendance à croire qu’ayant démissionné, l’EMG avait perdu la haute-main haute sur l’armée.

Erreur ! «Avant de partir nous avons désigné des hommes de confiance pour garder la maison, nous confessait le Commandant Azzedine, commandant militaire au sein de l’EMG. En effet, nous avions confié les clés aux responsables de la zone nord dirigée par le capitaine Ben Salem, assisté des lieutenants Abdelghani, devenu plus tard Premier ministre, Abdelkader Chabou devenu responsable de l’ANP sous Boumediène, et Chadli Bendjedid le futur président de la République. Il y avait également les gars de la zone sud avec Salah Soufi, futur membre démissionnaire du conseil de la Révolution issu du coup d’Etat de juin 1965, Saïd Abid, lui aussi membre mais qui est mort mystérieusement à la suite de la tentative de prise du pouvoir par le colonel Tahar Zbiri. Je citerai également les membres du bureau technique avec les capitaines Zerguini et Boutella, et le lieutenant Slimane Hoffman».

A l’heure où les négociations avancent vers la solution et que le drapeau national est en phase ascensionnelle sur sa hampe, toute absence risque de se payer cher. Boumediène est donc revenu à l’exercice pour la circonstance, avec le grade, la fonction et toute l’autorité due au titre. Pour le principe, ses partisans et lui donnèrent de l’ergot. Kaïd Ahmed avouera plus tard : «Nous savions très bien que le cessez-le-feu allait être voté, mais nous voulions prendre date».

L’argument avancé était la crainte que les négociateurs se soient laissé aller à la tentation du «cessez-le-feu à tout prix». Autrement dit, la crainte de faire «fausse route et l’angoisse d’être mal informés sur les conditions du cessez-le-feu à tout prix». Un principe condamné par avance par l’EMG, lequel redoutait des accords bâclés signés sous la pression de la folie meurtrière de l’OAS qui assassinait dans un terrible amok médiéval, des dizaines d’Algériens par jour.

A ce propos, Rédha Malek écrit : «Les conditions de secret dans lesquelles se sont tenues ces assises ont constitué un des facteurs de leur succès. Délestés du fardeau médiatique et des pressions trop fortes d’une opinion déboussolée, les négociateurs n’ont qu’une hâte : aboutir. Une nuance s’impose cependant. Quoique les victimes de l’OAS soient principalement musulmanes, il n’est pas sûr que les délégués algériens consentent à bâcler leur travail au seul motif d’abréger les souffrances de leurs compatriotes, non qu’ils soient insensibles à la tragédie mais parce qu’ils mesurent les conséquences  d’un mauvais accord». Les inquiétudes de Boumediène et des membres de l’Etat-major pour légitimes  qu’elles fussent auront néanmoins suscité un certain agacement chez les négociateurs qui n’y lisaient qu’une pinaillerie de pure forme.

Par ailleurs, pour les membres de l’EMG, les négociations d’un cessez-le-feu étaient prématurées, d’autant que la situation interne du FLN n’était guère reluisante du fait de tiraillements de tous ordres et dans tous les sens. Pour marquer leur présence pendant les négociations, les troupes de l’extérieur ont multiplié les opérations contre les lignes Morrice et Challe. Sans doute pour démontrer que  «les capacités de résistance  militaire des Algériens étaient intactes et que la guerre pourrait encore durer longtemps».

Boukhalfa Amazit

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Lu encore sur le site algeriepyrenees.com

Posté par khalfi1 le 22 mai 2014

France : un ambassadeur d’origine algérienne dénonce le racisme et démissionne

 

Zaïr Kedadouche a démissionné de son poste d’ambassadeur de France pour dénoncer un « racisme abject », dont il dit être victime de la part du ministère français des Affaires étrangères. « C’est au ministère des Affaires étrangères que j’ai rencontré le racisme le plus abject », écrit M. Kedadouche, d’origine algérienne, dans une lettre au président, François Hollande, dans laquelle il justifie sa démission. La lettre a été publiée, ce mardi 13 mai, par plusieurs médias français.

 

« Il y a des postes qu’on m’a refusés parce que mon nom était d’origine algérienne, maghrébine et on me l’a fait savoir », dénonce le diplomate dans un entretien, ce matin, à la radio France Info. Et de préciser : « Un poste au Maroc parce que j’aurais un nom d’origine algérienne. Un poste à Anvers parce que la communauté juive serait trop importante. Des choses inacceptables ».

 

Zaïr Kedadouche accuse l’administration du Quai d’Orsay d’avoir « couvert des propos racistes et commis une infraction grave ». Il dénonce également des humiliations de ses collègues.

 

L’homme assure que son cas « n’est pas unique » au Quai d’Orsay : « Je peux porter à votre connaissance d’autres cas de collègues qui ont saisi le défenseur des droits, étant discriminés, écartés en fonction de leur origine ou de leur appartenance politique ».

 

Il annonce son intention de porter l’affaire devant la justice. « Je dépose une plainte auprès du procureur de la République pour comportements racistes et discriminations sociales et traitement différencié d’un fonctionnaire », écrit-il.

 

Le diplomate démissionnaire se dit prêt à aller « jusqu’à la Cour européenne » des droits de l’Homme.

 

Source TSA Riyad Hamadi.

 

Une Algérienne, ministre et d’origine juive… Et Alors
Elle s’appelle Nouria Benghebrit. Elle est la nouvelle ministre de l’Education en Algérie. Et dès les premières heures de sa nomination, elle s’est fait tailler en pièces sur la blogosphère et les réseaux sociaux.
Oui, critiquée et vilipendée massivement par des internautes déchaînés. Mais ces critiques, ou plutôt insultes ne visent nullement le programme ou le plan d’action de cette nouvelle ministre qui n’a même pas eu le temps encore de le présenter. Non, «ces attentats verbales» visent d’abord et avant tout ses soi-disant origines juives ! Oui, en Algérie, les origines d’un ministre priment sur tout le reste. Peu importe ce qu’il compte proposer, faire ou changer. S’il est d’une certaine origine, on le déteste, haït et réclame son départ.
La polémique, toujours et encore. La polémique stérile au lieu d’un débat d’idées constructif et porteur d’une véritable alternative. L’insulte et l’invective au lieu d’une discussion rationnelle, respectueuse et enrichissante. Ces fâcheuses habitudes d’un grand nombre de nos compatriotes deviennent un véritable danger contre le bon sens.
Et les récentes attaques dont est victime Nouria Benghebrit prouvent encore que ces fâcheuses habitudes deviennent une maladie qui touche un pan entier de l’opinion publique algérienne. Une opinion publique qui se nourrit continuellement des théories du complot et de la phraséologie raciste. Certaines mauvaises langues sont allées jusqu’à affirmer que l’agence gouvernementale algérienne, APS, a fait sciemment de ne pas retranscrire le nom complet de cette ministre à savoir Nouria Benghabrit-Remaoun, pour ne pas offusquer les Algériens ! Oui ne pas les offusquer parce que Remaoun serait un nom clairement juif. Face à ces racontars et ces nouvelles dérives, d’abord un constat : rien, absolument rien ne prouve que notre ministre de l’Education soit d’origine juive.
Et même si c’était le cas, où serait le problème ? Les juifs en Algérie sont-ils des citoyens de seconde zone ? Y-a-t-il une loi en vigueur qui exige de vérifier la confession musulmane de chaque ministre désigné ? Que demande-t-on à un ministre ? De bien gérer son secteur, de réformer son département et d’obtenir des performances qui aident au développement du pays ou à réciter le Coran et faire scrupuleusement la prière ?
En réalité, cette polémique stérile indique encore une fois la profonde méconnaissance des Algériens d’aujourd’hui de leur histoire millénaire. Les juifs algériens ont constitué depuis des siècles une partie importante de notre mémoire collective. Les juifs algériens n’existent pas uniquement depuis Enrico Macias et la colonisation française. Non, les juifs algériens ont connu cette terre, celle que nous chérissons nous autres algériens chaque jour, depuis l’antiquité. De la Numidie ancestrale à l’Algérie du 1er Novembre, de nombreux concitoyens juifs ont joué un rôle majeur dans notre histoire nationale. Mais ce n’est sur les bancs de notre école que nos enfants apprennent cette vérité.
Une autre vérité dérange aussi : la stupidité du débat public en Algérie reflète le manque d’éducation politique de notre société. Une opinion publique qui s’attarde sur des probables origines juives au lieu de réclamer des actions et des mesures concrètes à même de sortir notre école de son hibernation et une opinion publique qui nage dans l’inconscience. Qu’elle soit d’origine juive ou pas, Nouria Benghebrit a autant le droit que n’importe quel autre citoyen algérien au respect. Et en tant que ministre, elle est soumise au même devoir d’exigence que ses autres collègues du gouvernement. Le jour où nous comprendrons cela, l’Algérie pourra se targuer de connaitre un certain éveil politique. En attendent, comme disait Maïmonide, ce théologien et philosophe juif contemporain et admirateur du musulman Averroès, ”que la Lumière des Sages Brille et Nous Guide”. De cette lumière, l’Algérie en a plus que jamais besoin.

 

Source Algérie – Focus Abdou Semmar

 

Le Pèlerin

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Un génie de l’invention

Posté par khalfi1 le 15 novembre 2011

Téléchargez le livre numérique:  Steve Jobs

Un génie de l'invention dans actualité ButtomBrowse

Steve Jobs
CarreGris dans littérature Walter Isaacson Editeur : JC Lattès

   
 
   
 



Suggéré par le créateur d’Apple, qui fait face à une maladie redoutable, Steve Jobs,  à partir de plus de quarante entretiens menés sur plus de deux ans et d’interviews d’une centaine de membres de sa famille, amis, rivaux, concurrents et collègues, le livre retrace l’incroyable vie et l’extraordinaire personnalité d’un génie, perfectionniste et hyperactif, qui a révolutionné les ordinateurs, les films d’animation, la musique, les téléphones, les tablettes tactiles et l’édition numérique. Steve Jobs est désormais l’icône absolue de l’inventivité. Il a compris qu’associer la créativité à la technologie était devenu essentiel. Steve Jobs a bien sûr collaboré au livre mais n’a demandé aucun droit de regard sur ce qui est écrit, ni même de le lire avant la publication. Il n’a imposé aucune limite, au contraire, il a encouragé son entourage à parler librement. « Il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas fier, dit-il, notamment la façon dont, à vingt-trois ans, j’ai géré la situation lorsque ma petite amie est tombée enceinte. Mais je n’ai pas de cadavres dans le placard que j’essaie de cacher. » C’est avec une extrême franchise que Steve Jobs parle des personnes avec qui il a travaillé ou été en concurrence. Il peut profondément exaspérer les gens autour de lui. Ses amis, ennemis et collègues évoquent sans langue de bois ses passions, ses démons, ses désirs, son intransigeance, et son obsession du contrôle qui ont forgé sa vision des affaires et les innovations qui en ont découlé. La personnalité de Steve Jobs et les produits qu’il crée sont étroitement liés, comme les différentes parties d’un système intégré – tous les produits Apple et ses logiciels participent de cette logique. Le parcours de Jobs est exemplaire, un modèle en terme d’innovation, de caractère, de direction d’entreprise et de valeurs.

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Malcolm de Chazal, le magicien mauricien

Posté par khalfi1 le 12 novembre 2011

 

Disparu il y a trente ans, le grand auteur de l’île Maurice est parfois réduit à ses aphorismes, alors qu’il a tout expérimenté : poésie, théâtre, essais mystiques, et même peinture.

Jamais le poète n’est plus vivant que quand il est mort »… Cette phrase écrite en 1954 par l’artiste intégral mauricien Malcolm de Chazal (1902-1981) dans un vibrant hommage à un ami poète décédé s’applique aujourd’hui à sa propre personne. Trente ans après son décès, l’île Maurice rend hommage à travers une Année Malcolm de Chazal à celui que Jean Paulhan et plusieurs surréalistes qualifièrent de génie lors de la sortie en 1948 du recueil d’aphorismes Sens-plastique (Gallimard). Les fulgurances que recelait ce livre révélaient alors un regard neuf, fait de correspondances à la fois étranges et saisissantes sur la vie, le monde, l’amour, la foi, la nature, Dieu, l’univers… Ces mêmes « expériences à l’état brut » – l’expression est de Jean Paulhan – appréciées pour leur force et acuité et qui le firent admirer par beaucoup allaient paradoxalement l’enfermer pour longtemps dans un carcan !

Pour beaucoup, en Europe surtout, Malcolm de Chazal est aujourd’hui encore un simple concepteur d’aphorismes et, pour une petite élite, un peintre. Il suffit de taper son nom sur Internet pour avoir en réponse plusieurs centaines de pensées étalées sur divers portails, présentées tantôt comme proverbes et tantôt comme « pensée du jour »… Cette approche réductrice provient probablement du fait qu’après les deux ouvrages publiés chez Gallimard à la fin des années 1940, il a fallu attendre vingt ans avant que des éditeurs parisiens ne lui ouvrent de nouveau leurs portes. Ce fut le cas avec Jean-Jacques Pauvert qui publia Poèmes en 1968, puis L’Homme et la Connaissance en 1974, mais il était trop tard pour que Chazal puisse faire connaître le riche parcours créatif effectué depuis 1949. Encore eût-il fallu qu’il souhaitât le faire ! De toute façon, il avait déjà définitivement renoncé à l’écriture d’aphorismes, qui ne fut son médium d’expression que de 1940 à 1948.

Avant de se lancer dans les aphorismes, Malcolm de Chazal avait écrit de 1935 à 1940 quatre essais d’économie politique inspirés par ses premières expériences professionnelles. Car, ingénieur en technologie sucrière formé à Baton Rouge en Louisiane de 1918 et 1925, il avait tenté, de retour à Maurice, de travailler pour les industries d’abord du sucre, puis du textile à base d’aloès, des expériences finalement malheureuses face à un patronat qu’il jugeait égoïste et détestable. Comme il le dit lui-même dans Autobiographie spirituelle (publié de façon posthume en 2008), « je lâchai tout – le diplôme d’ingénieur aux orties » pour devenir un petit fonctionnaire au département gérant alors l’électricité et le téléphone… Vint ensuite la période des aphorismes dont il a été question.

Après La Vie filtrée en 1949, d’autres aventures créatrices l’attendaient, et celles-là ne sont guère connues du lectorat hors de Maurice – voire des Mauriciens eux-mêmes ! – car ces oeuvres n’ont été publiées qu’à 100 exemplaires, à compte d’auteur, dans une petite imprimerie de Port-Louis. De 1950 à 1954, Malcolm de Chazal écrit quinze pièces de théâtre dont plusieurs portent sur des sujets bibliques. Une seule de celles-ci, Judas, sera jouée de son vivant, en 1960. Il cessa en 1954 d’avoir recours au théâtre, qui avait été pour lui cette parole en trois dimensions qu’il recherchait pour donner plus d’ampleur à son message. En effet, dès 1950, des préoccupations nouvelles liées à la foi et à Dieu l’habitent et prennent progressivement possession de son énergie créatrice. De 1950 à 1956, Malcolm de Chazal rédigera et publiera vingt-neuf essais métaphysiques de haut niveau, le tout également publié à 100 exemplaires, à compte d’auteur et par la même petite imprimerie de la capitale. Le rythme de parution de ces ouvrages montre bien la fébrilité de l’auteur : quatre en 1950, six en 1951, onze en 1952, six en 1953… Il publie entre autres des réflexions philosophiques sur des sujets de spiritualité et ces ouvrages, fortement imprégnés par la mystique ésotérique de Swedenborg – dans laquelle Malcolm a été élevé -, s’intitulent : La Pierre philosophale, La Clef du cosmos, Mythologie de Crève-Coeur, La Grande Révélation, Le Livre de conscience, Le Livre des principes, L’Évangile de l’eau… Cette même période verra en 1951 la sortie de Petrusmok. Mythe, ouvrage par lequel Malcolm de Chazal revisite son île, la recrée en un univers de féerie digne de cette Lémurie engloutie dont Maurice ne serait qu’un des pics émergés et dont les montagnes auraient été sculptées par des géants lémuriens jusqu’à en faire des supports de légendes gravées dans le basalte…

L’admiration de Senghor

Malcolm de Chazal se mit à la peinture précisément en juin 1958, créant petit à petit cette métapeinture si rejetée par ses compatriotes qu’il fit brûler 147 toiles sur une plage en 1974… Ce qui ne l’empêcha pas de réaliser des milliers de tableaux étonnamment colorés et vivants, ni d’exposer çà et là à travers le monde, de Milan à Dakar et de San Francisco à Paris. Ce nouveau médium d’expression est une autre écriture choisie par Chazal dans sa recherche de moyens efficaces pour faire entendre son message. Vinrent ensuite les poèmes ( Sens magique en 1957, Apparadoxes en 1958…) suivis de synthèses philosophiques ( L’Homme et la Connaissance et Sens-unique, 1974)… Un des éminents admirateurs de l’oeuvre chazalienne – peinture et écriture comprises – a été le poète-président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Lorsque celui-ci découvrit l’oeuvre de Malcolm de Chazal, sa réaction fut immédiate : cette écriture poétique ne pouvait être comparée qu’à « un geyser de sève, un torrent de laves, une brousse de métaphores ». Puis vint la découverte de la peinture de Chazal, une peinture qui, selon les mots mêmes de Senghor, fait de lui « malgré son sang et les apparences [...] un des peintres africains les plus authentiques ». Enfin se produisit la rencontre sur la plage du Morne dans le sud-ouest de Maurice en 1973, rencontre que Senghor relate comme suit : « Je lui dis : « La première fois que j’ai lu Sens-plastique, votre chef-d’oeuvre, j’ai cru que vous aviez du sang noir. » Et lui, souriant, de me répondre : « Rien ne pouvait me faire autant plaisir. L’Art s’est réfugié, est revenu à ses sources : en Afrique et en Inde. » »

L’oeuvre de Malcolm de Chazal dépasse donc amplement la veine aphoristique à laquelle on avait pu le réduire en Europe. Et elle est encore plus vaste si l’on ajoute les quelque 980 chroniques de presse publiées entre 1948 et 1978, dans lesquelles Malcolm de Chazal livrait ses réflexions et analyses sur tous sujets dans deux quotidiens mauriciens et par lesquelles il affirmait sa présence indispensable dans le paysage culturel local.

Le public mauricien découvrit seulement en juillet 2011 la diversité du théâtre de Malcolm de Chazal à travers deux pièces datant de 1954 et que la Fondation Malcolm de Chazal a produites dans le cadre du premier Festival du théâtre chazalien. Ces deux pièces parlent d’amour, la première – Les Désamorantes – de l’amour entre les êtres, et la seconde – Le Concile des poètes – de l’amour comme ferment de l’harmonie universelle. Et l’on découvre que le langage de Chazal est neuf et qu’il apporte à cette thématique, que l’on aurait pu penser épuisée, des dimensions nouvelles et originales dans une approche scénique résolument contemporaine. De même, les inédits publiés au cours de cette Année Malcolm de Chazal démontrent que des facettes nouvelles de cet artiste sont à découvrir : un recueil de contes tel Histoires étranges, suivi de Fabliaux de colloques magiques publié chez Arma Artis début 2011, un recueil de poèmes, Humour rose, et bien d’autres contes encore à paraître avant la fin de l’année.

Dès ses débuts en écriture et jusqu’à ses toutes dernières oeuvres, Malcolm de Chazal avait une expression fétiche : « au-delà de ». Ainsi fallait-il aimer, vivre, écrire, peindre, lire, s’exprimer… au-delà de soi-même ! Ce message d’indispensable dépassement résume pleinement la volonté de Malcolm de Chazal en tant qu’artiste intégral, profession de foi qu’il définissait dès le 14 octobre 1961 dans une chronique intitulée « Pourquoi écrire ? » dans le journal local Le Mauricien : « Pourquoi écrire ? Eh bien, parce qu’il faut que l’arbre donne ses fruits, que le soleil luise, que la colombe s’accouple à la colombe, que l’eau se donne à la mer, et que la terre donne ses richesses aux racines de l’arbre. Pourquoi écrire ? Mais afin de se donner. Et le don enrichit. Cette « richesse » grandit la personnalité. Et l’on monte. Où ? En soi-même. J’ai nommé la délivrance. Il n’y a pas d’autre forme de libération. »

Par Robert Furlong

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Marketing web (suite)

Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011

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Le marketing

Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011

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Publicité web

Posté par khalfi1 le 4 septembre 2011

La révolution vidéo, une vidéo par David Jay

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Uu destin fabuleux

Posté par khalfi1 le 1 septembre 2011

Les fabuleux pied-à-terre des dictateurs étrangers

Les fabuleux pied-à-terre des dictateurs étrangers

Asif Ali Zardari, président du Pakistan

Après s’être rendu à l’Elysée en août, Zardari, souvent mis en cause pour corruption, a rejoint son manoir de la Reine-Blanche, en Normandie, dans un hélicoptère prêté par l’armée française. Valeur estimée de la propriété : *3 millions d’euros

Denis Sassou-Nguesso, président de la république du Congo

Robinets en or, marbre de Carrare et tapisseries d’Aubusson agrémentent
cette villa de 700 mètres carrés, située au Vésinet (Yvelines). Sassou-Nguesso possède aussi des appartements à Paris. Valeur estimée de la propriété : *4 millions d’euros

Mohammed VI, roi du Maroc

Le souverain organise parfois des fêtes somptueuses dans son château de Betz (Oise). «M6» possède aussi un splendide hôtel particulier parisien, rue de Varenne, tout près de l’hôtel Matignon. Valeur estimée de la propriété : *60 millions d’euros

Qabus Ibn Said, sultan d’Oman

Le sultan, qui a renversé son père en 1970, a pu depuis s’offrir le château de Massoury, contruit au XVIIIe près de Fontaine-le-Port (Seine-et-Marne). Il dispose d’un parc d’une dizaine d’hectares. Valeur estimée de la propriété : *12 millions d’euros

Nesrine Ben Ali, fille de l’ex-président tunisien

Début 2010, la fille de Ben Ali, 24 ans, s’est offert ce pied-à-terre parisien proche de l’avenue Foch. Invitée récemment à quitter la France avec son mari, elle n’en aura pas profité longtemps. Valeur estimée de la propriété : *5 millions d’euros

Ali Bongo, président du Gabon

Un an après avoir succédé à son défunt père Omar, le président du Gabon s’est offert ce magnifique hôtel particulier de la rue de l’Université, pour 70 millions d’euros, réglés par son gouvernement. Valeur estimée de la propriété : *70 millions d’euros

Khalifa ben Zayed, émir d’Abu Dhabi

L’émir aime venir se reposer dans sa propriété de 80 hectares dans l’Oise. Le château de Baillon est équipé d’une grande piscine intérieure et de systèmes de communication dernier cri. Valeur estimée de la propriété : *25 millions d’euros

* Estimation Capital, après consultation d’experts en immobilier de luxe.

Olivier Drouin

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Les cadres de la République

Posté par khalfi1 le 26 août 2011

Les plus belles planques de la République

Malgré la crise et les déficits publics, les favoris du pouvoir continuent à décrocher des jobs tranquilles et bien payés.

Les plus belles planques de la République

Faut-il toujours être un chouchou du pouvoir ou un petit soldat méritant des cabinets ministériels pour bénéficier de placards dorés ? Même pas. Ceux qui agacent et font des bourdes parviennent, eux aussi, à décrocher des avantages, pourvu qu’ils débarrassent le plancher. Ainsi l’ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattéi, coupable d’avoir mal géré la canicule de l’été 2003. Pour le consoler de l’avoir congédié comme un laquais du gouvernement, Jacques Chirac l’a expédié au Conseil d’Etat, en service extraordinaire. Il y pointe toujours.

Pas à plaindre non plus, Gilles Dufeigneux, l’ex-chef adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon. En septembre dernier, ce sanguin avait dû démissionner après avoir insulté des policiers lors d’un contrôle d’alcoolémie. Quelques semaines plus tard, il a été propulsé délégué interministériel aux grands événements sportifs. Ce qui entraîna au passage un jeu de chaises musicales : ce poste envié était en effet occupé par un autre proche de François Fillon, Frédéric Jugnet, président du club de basket de Sablé-sur-Sarthe, ville dont le Premier ministre a longtemps été maire. Qu’à cela ne tienne : ce prof de gym est entré à l’inspection générale de la Jeunesse et des Sports, où il gagne 6 000 euros net par mois. Il y est, paraît-il, très bien dans ses baskets.

Olivier Drouin

Le très confortable Conseil économique et social
Ce Conseil ne sert à rien, il faudrait le supprimer», fulmine le député UMP Hervé Mariton. Que les 233 membres de l’assemblée consultative se rassurent : leur institution, rebaptisée en 2008 Conseil économique, social et environnemental (Cese), n’est pas près de disparaître. Non que nos gouvernants se passionnent pour les débats des représentants syndicaux, patronaux ou associatifs qui y somnolent. Mais parce que le Cese est bien pratique pour distribuer les récompenses : l’Elysée peut y nommer 40 amis tous les cinq ans au titre de «personnalités qualifiées». Parmi les heureux PQ (comme on les appelle au Palais d’Iéna) de la dernière fournée figurent ainsi quelques cas édifiants : Hervé Marseille, maire UMP de Meudon, récompensé pour avoir laissé sa place à Jean Sarkozy au conseil d’administration de l’Epad ; Danièle Dussaussois, ex-élue des Hauts-de-Seine, remerciée pour avoir cédé sa place aux dernières cantonales à Isabelle Balkany (qui a été battue) ; ou encore l’ancien conseiller de l’Elysée Pierre Charon, reconduit pour cinq ans dans la noble institution bien qu’il y mette rarement les pieds. Pour leurs excellents services (quelques-uns y travaillent vraiment), tous perçoivent une indemnité de 3 800 euros brut par mois.

Conseil supérieur de l’audiovisuel : 10.000 euros net par mois
Christine Kelly : Auteur de l’hagiographie «François Fillon, le secret et l’ambition», l’ex-journaliste de LCI est devenue en 2009 membre du CSA pour une durée de six ans.

Francine Mariani
: Epouse du patron de Dexia, proche de Sarkozy, cette énarque, nommée conseillère d’Etat au tour extérieur, a été choisie par le président pour siéger au CSA.
Contrôle général économique et financier : 8.000 euros net par mois

Isabelle Deleu :
Cette conseillère de Christine Lagarde a eu de la chance : trois mois avant le départ au FMI de l’ex-ministre, elle avait été nommée au tour extérieur dans un grand corps de l’Etat.
Dominique Tiberi :
Malgré l’avis défavorable d’une commission d’évaluation, le conseiller municipal et fils de Jean Tiberi a été bombardé par décret contrôleur général de 1re classe.
Conseil d’Etat : 7.500 euros net par mois

Arno Klarsfeld :
L’ex-avocat et conseiller à Matignon n’a jamais été un bourreau de travail. Nommé au Conseil d’Etat en octobre 2010, il n’y vient que par intermittence.
Inspection générale des affaires sociales : 6.500 euros net par mois
Fadela Amara :
Non reconduite au gouvernement, l’ex-présidente de Ni putes ni soumises a été nommée par décret en janvier dans l’un des grands corps d’inspection de l’Etat.
Inspection générale de l’éducation nationale : 4.500 euros net par mois

Fabrice Larché
: Ex-chef de cabinet de Valérie Pécresse à l’Enseignement supérieur, il a été nommé par décret en 2007 à l’aca-
démie de Paris. Une décision fustigée par la Cour des comptes.
Christophe Borgel
: Cet élu socialiste bénéficiait d’un emploi de complaisance comme inspecteur de l’académie de Paris.
Il a pu régulariser sa situation en passant un simple oral.
Conseil économique et social : 3.800 euros brut par mois

Maud Fontenoy
: Très appréciée de Sarkozy, la navigatrice avait décliné un poste au gouvernement en 2007. Mais,
entre deux voyages, elle ne refuse pas de venir siéger au Palais d’Iéna.
Pierre Charon :
Renouvelé pour un mandat de cinq ans, l’ex-conseiller de Sarkozy est aussi président du domaine de Chambord et chargé de mission au Grand Paris.

 

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cheb mami

Posté par khalfi1 le 2 août 2011

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Aberrant !

Posté par khalfi1 le 31 juillet 2011

« La torture est toujours pratiquée en Algérie »

 

 

 

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C’est ce qu’a affirmé samedi le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Me Mustapha Bouchachi au cours d’un point de presse.

 

« On ne sait pas si elle est le fait d’un commissaire, d’un officier des services, mais elle n’est pas limitée à une région, elle s’est propagée« , a ajouté l’avocat lors d’un point de presse, accusant le parquet de ne vouloir « ouvrir une enquête sur la torture« . Lors d’un point de presse, il a évoqué des cadres ayant reconnu devant un tribunal avoir été torturés par les services de sécurité.

 

Me Bouchachi, surnommé « le Vergès algérien« , une référence à l’avocat français Jacques Vergès, pour avoir assuré la défense de militants islamistes, déplore également « les atteintes répétées » aux droits de l’Homme en Algérie, citant entre autre l’interdiction faite à son organisation de tenir le mois de juin dernier une conférence sur « le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption dans les pays arabes« .

 

Toujours selon l’avocat, des citoyens se sont aussi vus refuser la délivrance d’un passeport en raison d’un avis défavorable des services de sécurité. C’est une « disposition anticonstitutionnelle et contraire aux conventions« , s’insurge le président de la LADDH, pour qui « rien n’a changé depuis la levée de l’état d’urgence« .

 

En février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression conjuguée de l’opposition et de l’opinion internationale, avait levé l’état d’urgence proclamé en 1992.

 

Me Bouchachi a aussi évoqué les récentes consultations politiques menées par une commission mise en place par le président Bouteflika, dans le prolongement des réformes promises en avril dernier. « Pour nous, a-t-il dit, cette commission c’est de la poudre aux yeux. Le peuple n’y a pas été associé. Il n’y a pas de volonté d’ouverture chez le régime« .

 

A. P.

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L’automobile et l’avion

Posté par khalfi1 le 10 juillet 2011

La voiture est une invention merveilleuse où j’accomplis, sans fatigue et sans accrocs de longs voyages à travers les plaines, les montagnes et les vallées de mon pays. Quelle formidable instrument d’évasion. De même pour l’avion qui nous permet de franchir les mers, les pôles, les déserts et les continents en quelques heures, comme un oiseau migrateur. Il en découle des joies multiples et des impressions comparables aux sentiments et aux connaissances précieuses que nous donnent la lecture des livres et des romans. Même Virgile et les auteurs des Mille et une nuits n’auraient jamais pu imaginer une telle avancée dans le futur. Il faut rendre hommage aux inventeurs, aux scientifiques, aux ingénieurs, aux techniciens qui sont à la source d’un tel progrès. Se plonger au milieu de pays nouveaux, parmi des êtres si divers procure un dépaysement bienfaiteur et énormément de plaisir. Aller à la rencontre d’autres civilisations, découvrir d’autres moeurs, parcourir des contrées pittoresques tout en restant assis sur son siège ne laissent pas indifférents. Christophe Colomb a mis trois mois pour découvrir l’Amérique. Maintenant, on peut s’y rendre en à peine une demie journée.

Hélas aussi que les chars et les avions de guerre, mus par les mêmes moteurs, peuvent implacablement semer la mort et la désolation dans des contrées déjà fortement éprouvées par la misère, et la mauvaise gouvernance. Les intérêts et les appétits voraces des uns et des autres ont transformé ces belles inventions, en  véritables machines pour écraser la pauvre humanité. Oui, pauvre humanité

 

 

 

 

 

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Roman Les Chutes

Posté par khalfi1 le 2 juillet 2011

« Les chutes » de Joyce Carol Oates

Le Point – Publié le 23/06/2011 à 02:05 – Modifié le 23/06/2011 à 17:11

                   

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Roman Les Chutes dans actualité jc-oatesOn raconte que les chutes du Niagara ont un pouvoir maléfique sur ceux qui s’en approchent. Le soir de son mariage avec Gilbert, un chaste pasteur presbytérien, Ariah a bu assez de champagne pour se laisser aller à quelques avances. Le lendemain matin, on découvre que Gilbert s’est jeté dans les chutes. Dix ans plus tard, alors que celle qu’on appelle toujours « la veuve blanche des chutes » s’est remariée avec un brillant avocat du coin, la malédiction la rattrape, la folie rôde. Envoûtant, lent, d’une rare intensité dramatique : un très grand millésime Oates.

Par Marine de Tilly

Les chutes de Joyce Carol Oates (Point 2, 1 080 p., 13 euros)

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Le festival de la chanson

Posté par khalfi1 le 15 mai 2011

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Les cadres algériens

Posté par khalfi1 le 25 janvier 2011

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Prises de court par les récentes émeutes

Quels rôles pourraient jouer les classes moyennes algériennes ?

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La constitution de nombreuses sociétés privées a permis l’émergence d’élites managériales privées, parfois à la tête d’entreprises de grande envergure. 

 

Les récentes manifestations populaires, qui se sont  produites en Algérie, ont, en grande partie, tourné à l’émeute, parce qu’elles n’ont trouvé ni élite ni organisations suffisamment fortes et représentatives pour les encadrer et traduire de manière claire les causes du mécontentement et les aspirations précises des manifestants. Ces élites et ces organisations susceptibles de capter le mécontentement, lui donner un sens et le traduire sous forme de doléances à adresser aux autorités politiques existent pourtant bien en Algérie, en dépit des prédations multiformes que le pouvoir mène contre elles pour les affaiblir, les récupérer ou carrément pour les torpiller.

 

Toute l’énergie du pouvoir en place durant cette décennie semble, en effet, avoir été canalisée sur les diverses élites autonomes (politique, syndicale, économique, médiatique, féminine, etc.) nées dans le sillage des ouvertures d’octobre 1988, pour les faire disparaître ou, à défaut, les remettre sous le giron de la coalition (FLN, MSP, RND) qui gouverne sans partage le pays depuis 1999. Il s’agit en quelque sorte de remettre le couvercle sur le chaudron de la révolte d’Octobre 1988, d’où sont sorties toutes ces élites autonomes devenues gênantes pour nos gouvernants nostalgiques du système du parti unique et ramant à contre-courant de l’évolution moderniste du monde. Les dernières manifestations populaires, porteuses de revendications économiques et sociales indissociables d’une volonté de changement à caractère politique, constituent une occasion inespérée pour ces élites post-Octobre 88 marginalisées, de se remettre en selle et reprendre les places qui leur reviennent de droit dans la société algérienne.

 

La Constitution de 1989, toujours en vigueur, leur donne effectivement, non seulement le droit d’exister mais également celui d’activer en toute légalité. Et, à travers les informations qui nous parviennent de certains partis politiques et de nombreux syndicats autonomes, cette dynamique de reconquête de ce droit serait largement entamée pour très probablement se traduire par des actions fortes et multiformes sur le terrain. La Constitution de 1989 rédigée sous la pression des révoltes d’Octobre avait, en effet, introduit des changements majeurs dans le pays, parmi lesquels le bouleversement du champ des élites n’est pas des moindres. On se souvient qu’avant la promulgation de cette Constitution qui avait permis des ouvertures politique, économique et sociale considérables, l’Algérie vivait sous le régime du parti unique, des organisations de masse satellisées, des entreprises étatiques et du syndicat des travailleurs, tout aussi unique, l’UGTA en l’occurrence.
L’ouverture de 1989 a, à l’évidence, élargi le champ des élites comme ce fut, par exemple, le cas pour les élites politiques autrefois réduites aux seuls cadre du parti FLN et qu’on retrouve aujourd’hui à la tête d’une profusion de nouveaux partis politiques qui se battent, il est vrai, dans des conditions particulièrement difficiles, pour échapper aux intrigues du pouvoir et avoir la place qui leur revient de droit sur l’échiquier politique national.

 


La même observation peut être faite à propos des élites syndicales, autrefois réduites aux seuls cadres du syndicat unique UGTA. Aujourd’hui, des élites syndicales de qualité encadrent plus d’une vingtaine de syndicats autonomes, dont les nombreuses actions menées au cours de cette dernière décennie témoignent d’une capacité à mobiliser des travailleurs autour de revendications nettement supérieures à celles de l’UGTA. On peut, à titre d’exemple, citer les appels à la grève générale par les syndicats autonomes des fonctionnaires, des enseignants du secondaire, des professeurs d’université et des médecins largement suivis en dépit des répressions subies et qui ont, au bout du compte, fini par obtenir les résultats escomptés.
Cependant le pouvoir, qui ne souhaite négocier qu’avec l’UGTA, feint toujours d’ignorer ces organisations sociales dont il n’ignore pourtant pas la profondeur de leur ancrage social.

 


Toujours dans cette dynamique d’ouverture du champ des élites permise par la Constitution de 1989, on pourrait également évoquer l’émergence de nouvelles élites journalistiques (médiatiques) qui, avant cet événement, se réduisaient, on s’en souvient, à une vingtaine de directeurs de journaux étatiques et partisans qui paraissaient à l’époque et à quelques responsables de chaînes de télévision et radios publiques autorisées à émettre. Il existe aujourd’hui, pas moins d’une centaine de titres de presse privés et publics, encadrée par de nouvelles élites journalistiques, pour certaines devenues de véritables leaders d’opinion. La société civile autrefois réduite aux seuls cadres des organisations de masse satellites des pouvoirs en place (UNFA, UNPA, UNJA, etc.), s’est également, aujourd’hui, enrichie de nombreuses associations non gouvernementales dirigées par des élites nouvelles qui tentent d’échapper à la mainmise des autorités politiques et administratives, qui tentent de les récupérer à l’occasion des grandes échéances électorales. Bon nombre de ces associations sont, malgré tout, restées indépendantes, même si au regard des observateurs, les récupérations ont été fort nombreuses, notamment lors des dernières élections présidentielles. L’autre ouverture, et non des moindres, offerte par la Constitution de 1989 est, à n’en pas douter, celle des élites économiques (managériales) autrefois réduites aux seuls directeurs des entreprises nationales et institutions publiques encadrant une économie fortement étatisée. La constitution de nombreuses sociétés privées a permis l’émergence de plusieurs milliers d’élites managériales privées, parfois à la tête d’entreprises de grande envergure.

 


De crainte que ces élites économiques ne s’investissent dans l’action politique en perspective d’une éventuelle alternance au pouvoir, ces élites sont, depuis ces quelques dernières années, soumises à toutes sortes de harcèlements et d’embrigadements, comme on a pu le constater avec le Forum des chefs d’entreprises lors des dernières élections présidentielles. C’est dire que la classe moyenne algérienne, dont toutes ces nouvelles élites nées de la dynamique d’Octobre 1988 font partie, existe, bien qu’affaiblie et quelque peu déstructurée par tous les coups de boutoir que le pouvoir a assénés à tous ces cadres, notamment, au cours de cette dernière décennie en les discréditant, en les emprisonnant, en les appauvrissant ou en les récupérant. Les derniers événements qu’a connus le pays leur offrent l’occasion de se ressaisir pour reprendre le rôle et la place que leur accorde la Constitution de 1989. Sauront-ils la saisir ?

 

 

Nordine Grim

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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