Pax Deorum de Cedric Plouvier

Posté par khalfi1 le 27 décembre 2020

 

 

 

 

Le roman de Cedric Plouvier, à savoir  Pax Deorum (Paix des Dieux) offre une lecture simple et complexe à la fois, par la multitude des scènes et des personnages aux consonances latines nombreuses et uniformes, à telle enseigne qu’il arrive qu’on se trompe dans leur identification exacte. Il est difficile de ne pas les confondre, tellement ils se ressemblent dans la présentation de leurs noms et de leurs généalogies, par l’auteur de l’ouvrage.

 

En effet, nous sommes au IVième siècle avant J.C et le commencement de la brillante civilisation romaine, héritière de la civilisation grecque. Elle se bâtit aussi sur la confrontation victorieuse avec les précédents habitants de la péninsule italienne, à savoir les Etrusques.

 

Les loups géants, le mystère du Lac et d’autres épisodes sont ainsi cités tout le long de la narration. Ils ajoutent des touches pittoresques au déroulement des événements dans ce roman aux multiples rebondissements, comme un thriller.

Dans Ce tome 1,  on  retrouve plusieurs familles romaines, des gens du peuple, des artisans, des paysans, des brigands, des enfants,  des personnalités plus hautement placées, la plèbe, les tribuns, les sénateurs, les consuls et les centurions. Le tout est enveloppé dans une atmosphère de légende et nous offre une vue assez  précise et vaste  de la société romaine de l’époque : Les descriptions des mœurs et des lieux sont abordées avec beaucoup de détails qui montrent la richesse et le faste dans l’ascension de la Rome antique. Il y a également la peinture des villas romaines, les paysages grandioses de l’Italie,  la consistance des vêtements de l’époque, les rôles variés au sein des familles romaines et aristocratiques de cette période.

 

 

Cette lecture permet   de passer en revue les intrigues au sein de la plèbe et du Sénat romain. On y constate des manipulations, des trahisons, des brutalités, des magouilles, des scènes burlesques dignes d’un théâtre de boulevard. Il existe un côté fantastique et en même temps déroutant des événements racontés et une réalité quelque peu insaisissable. Cela n’empêche pas le déroulement logique et rationnel de l’histoire. En fin de compte, ce livre offre au lecteur l’opportunité de se cultiver et de se plonger en plein milieu d’un univers inconnu mais non dénué d’intérêt du point de vue humain et historique.

 

 

Avec une plume ample et incisive, l’auteur a su recréer l’atmosphère particulière de plusieurs siècles en arrière, bien avant l’Empire d’Auguste et de Jules César.  On plonge ainsi sans aucune résistance, dans les dédales d’un roman qui ne serait que le début d’une longue saga et de la  première République romaine, au passé prestigieux.

 

Enfin, on pourrait résumer ce premier livre par le passage suivant              « Vois-tu, Marcus, Rome s’est construite grâce à des hommes de pouvoir et d’action. Elle est née dans la souffrance, il y a de cela plusieurs siècles, et elle n’a pu grossir qu’en s’imposant face à des ennemis qui ont toujours voulu la détruire avant qu’elle arrive à l’âge d’homme. Parmi ces gens de bien, il y a toujours eu des Valerii. Notre famille est présente depuis le début, bien avant ton père et moi. Si nous sommes encore là aujourd’hui, c’est parce que notre mission a toujours été de faire en sorte que cette mémoire familiale, notre image sociale, continue de briller dans la pénombre que nous vivons aujourd’hui «  

 

Cedirc Plouvier
Album : Cedirc Plouvier
Un plongeon dans la Rome antique
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2 Réponses à “Pax Deorum de Cedric Plouvier”

  1. Cédric PLOUVIER dit :

    Merci pour ce retour.

    La chronique est assez maladroite sur la forme (cf. français) et comporte plusieurs erreurs (ex : la civilisation romaine n’est pas héritière de la civilisation grecque, surtout à cette époque et on le voit d’ailleurs très bien de la saga ; il n’y a pas eu de « Première République Romaine » ; je n’ai pas souvenir d’avoir traité des villas dans ce tome ; César n’a jamais été empereur). Je le signale pour ceux qui la liraient car je ne voudrais pas qu’ils croient que c’est ce que l’on lit, pas pour en faire le reproche à l’auteur de la chronique bien sûr.

    Comme stipulé sur mon blog : « Je précise de surcroît que de nombreux personnages (notamment aristocratiques) ont réellement existé, leur nom suit la logique romaine des tria nomina (trois noms, voire plus parfois). J’ai tenté de contourner le problème en n’indiquant leur nomination complète qu’en début de chapitre et en la réduisant par la suite pour faciliter la lecture, mais je ne peux pas faire plus ou alors au détriment de la réalité historique. Le lexique avec les noms et les généalogies sont là pour faciliter votre compréhension. ». Bref, avec un peu d’effort, la difficulté est passée, il faut juste s’investir dedans (d’après la très grande majorité des autres retours que j’ai eus). Je rappelle que cela reste à la base un roman historique !

    Je n’ai pas vraiment compris certains passages (ex : « Le tout est enveloppé dans une atmosphère de légende », « la consistance des vêtements de l’époque », « Il existe un côté fantastique et en même temps déroutant des événements racontés et une réalité quelque peu insaisissable »).
    C’est dommage que vous vous concentriez davantage sur une liste d’éléments (donc énumérés) plutôt que de les expliquer (ex : « On y constate des manipulations, des trahisons, des brutalités, des magouilles »). J’aurais aimé un peu de détail sur tout cela…

    Voilà pour mon retour. Merci malgré tout d’avoir pris le temps de me lire bien que ce ne soit visiblement pas votre type de livre !

  2. khalfi1 dit :

    Suite à ma chronique et au commentaire de M. Cedric Plouvier, je tiens à apporter la brève explication suivante :  » C’est sous sa forme hellénistique que l’héritage grec entra à Rome. Les dramaturges romains adoptèrent Ménandre et Philémon, les poètes imitèrent les genres, les rythmes, et thèmes de la littérature alexandrine; la législation romaine s’appropria les statuts des cités grecques; par la suite, l’organisation impériale se modela sur le type des monarchies gréco-orientales. Même les Dieux de la mythologie romaine sont calqués sur les Dieux de la mythologie grecque. Si Rome avait conquis la Grèce, l’hellénisme à son tour fit la conquête de Rome. Toute expansion de la puissance romaine portera les germes de la civilisation grecque. A telle enseigne qu’aujourd’hui, on peut dire que la civilisation romaine est non seulement, en grande partie, héritière de la civilisation grecque, mais que toutes les nations civilisées, à notre époque moderne, sont plus ou moins redevables à l’hellénisme. Et encore plus pour la Rome antique.

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