Célébration de la journée franco-allemande.
Posté par khalfi1 le 21 janvier 2011
J’ai choisi de parler de l’écrivain allemand Stephan Zweig et de son ouvrage Amok, préfacé par Romain Rolland. Bien avant la Deuxième guerre mondiale, c’est-à-dire en 1922. La préface en question lui rendait hommage et soulignait le fait que la littérature et la culture devaient favoriser le renforcement des liens franco-allemands et donner naissance à l’unité européenne. Ah ! Si on avait écouté à l’époque cette voix de la raison et de la sagesse :
» Certains artistes les plus probes et les plus recueillis ayant le dégoût de ces exhibitions de salons et de banquets, sont restés à l’écart et, s’oubliant eux-mêmes, ont été oubliés. Le plus paradoxal était que, tandis que Paris faisait fête à de tels écrivains allemands qui avaient participé à tous les égarements de la fureur nationaliste contre la France, ceux qui avaient été pendant la guerre, les vrais amis de la France, ceux qui avaient été les fidèles gardiens de l’esprit européen, ont été – à une ou deux exceptions près – systématiquement mis de côté.
Ainsi également, il a fallu attendre sept ans après la paix pour que paraisse en librairie française, grâce au goût éclairé des directeurs de la maison Stock, la première oeuvre du grand écrivain autrichien qui représente, dans les lettres allemandes, avec le plus d’éclat et une fidélité constante, l’esprit européen, les plus hautes traditions d’art et d’intelligence de la vieille Allemagne, celle dont la basilique est la sainte Weimar.
Par K
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