Arthur Rimbaud
Posté par khalfi1 le 11 novembre 2009
Arthur Rimbaud comme Paul Verlaine, occupe une place particulière dans la poésie française. Dans ses vers se reflètent aussi bien la beauté naturelle issue des idées et des sentiments exprimés, que la beauté artistique découlant de son talent et de son génie de poète. Il s’ensuit ainsi, lorsqu’on le lit, une sorte de navigation entre deux rives d’une mer agitée par les remous émotionnels nés d’une telle lecture. A nous de méditer par exemple l’un de ses premiers poèmes, inspiré juste après la Commune et la guerre avec les Prussiens de 1870 : » A Paris, que fais-tu poète, /De Charleville s’arrivé ?/ Pars, le génie ici végète,/ Mourant de faim sur le pavé,/ »
Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, peu d’éditeurs publiaient ses écrits. Il a fallu beaucoup de temps à ses admirateurs pour rassembler et reconstituer son oeuvre. Beaucoup de textes, comme Le Bateau Ivre ne sont connus que grâce à l’aide de Verlaine. Tout cela pour dire que l’oeuvre de Rimbaud fut un peu éparse. Ses diverses ruptures chronologiques avec la succession des jours et des saisons, portent la marque d’un poète désintéressé par la célébrité ou la renommée recherchée par tant d’auteurs de son époque, mais préoccupé par une seule chose : Le temps. Et aussi une structuration non en prose comme celle de Proust, mais en recherche permanente du Temps perdu, écrite en vers.
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