23 décembre 2008 3 Commentaires

Tahar Ben Jelloun

Après avoir fréquenté une école primaire bilingue arabo-francophone, il étudie au lycée français de Tanger jusqu’à l’âge de dix-huit ans, puis fait des études de philosophie à l’université Mohammed-V de Rabat, où il écrit ses premiers poèmes — recueillis dans Hommes sous linceul de silence (1971).

Il enseigne ensuite la philosophie au Maroc. Mais, en 1971, suite à l’arabisation de l’enseignement de la philosophie, il doit partir pour la France, n’étant pas formé pour la pédagogie en arabe.

À partir de 1972, il écrit de nombreux articles pour le quotidien Le Monde.

En 1975, il obtient un doctorat de psychiatrie sociale. Son écriture profitera de son expérience de psychothérapeute (La Réclusion solitaire, 1976).

En 1985, il publie le roman L’Enfant de sable qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée, une suite à L’Enfant de sable.

Tahar Ben Jelloun vit actuellement à Paris avec sa femme et sa fille Mérième, pour qui il a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques (Le Racisme expliqué à ma fille, 1997). Il est aujourd’hui régulièrement sollicité pour des interventions dans les écoles et collèges.

Son œuvre a été traduite dans de nombreuses langues ; citons particulièrement L’Enfant de sable et La Nuit sacrée (43 langues) ainsi que Le Racisme expliqué à ma fille (25 langues dont l’espéranto). La plupart de ses livres ont été traduits en arabe, parfois avec des révisions par l’auteur lui-même.

Le 1er février 2008, il reçoit des mains du Président de la République française Nicolas Sarkozy la Croix de Grand Officier de la Légion d’honneur.

Il est élu membre de l’Académie Goncourt, en remplacement de François Nourissier démissionnaire.

Ainsi L’Enfant de sable (Seuil 1985) et La Nuit sacrée, Prix Goncourt 1987, sont traduits en 43 langues, dont — en dehors des langues européennes et de l’anglais — l’indonésien, le lituanien, le vietnamien, le hindî, l’hébreu, le japonais, le coréen, le chinois, l’albanais, le slovène, l’arabe, etc.

Le racisme expliqué à ma fille — un livre à succès en France, en Italie et en Allemagne — est traduit en 33 langues, dont les trois langues principales d’Afrique du Sud (l’afrikaans, le swati et l’ixixhosa), le bosniaque et l’espéranto.

Tahar Ben Jelloun reçoit le Prix IMPAC à Dublin en juin 2004. Ce prix, décerné par un jury international après une sélection faite par 162 bibliothèques et librairies anglo-saxones, couronne le roman Cette aveuglante absence de lumière, écrit à la demande d’un ancien prisonnier du bagne de Tazmamart au Maroc, et après un entretien avec celui-ci.

3 Réponses à “Tahar Ben Jelloun”

  1. Djemaa Pascal 24 décembre 2008 à 13:22 #

    Merci pour tous ces articles…Je te bise de la Drôme. Pascal.

  2. 4aru7eb 24 décembre 2008 à 14:52 #

    Bonjour, Yacine, je viens te souhaiter un Joyeux Noël, que du bonheur beaucoup de tendresse et d’Amour
    Bisous affectueux
    Suzanne

  3. khalfi1 24 décembre 2008 à 18:26 #

    Bonsoir Suzanne
    De mon côté, je te souhaite également un joyeux Noël plein de lumières et des choses que tu aimes. Espérons que l’année 2009 soit remplie de bonheur, de tendresse et d’amour pour tous les gens à travers le monde.
    Encore merci pour tes voeux
    Grosses bises affectueuses.
    Yacine


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