L’humanité disparaîtra, par Yves Paccalet
Posté par khalfi1 le 25 avril 2008
Présentation de l’éditeur
L’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement. Notre avenir est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l’Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus…) sont négligées ou méprisées ? D’où vient cette folie suicidaire ? De ce que l’homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique. Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même… Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l’air et de l’eau, nouvelles maladies… Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien… La vie créera de nouvelles espèces jusqu’à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d’années.
Biographie de l’auteur
Un essai d’humour noir… à la fois provocant et désespéré. Yves Paccalet, philosophe et écologiste engagé, mais aussi enragé, nous met face à nos fatales incuries.
Lien utile
http://reseaudesbahuts.lautre.net/article.php3?id_article=413
Mon Dieu ! Ce livre me semble bien alarmiste et pessimiste…
Je suis d’accord de dire que Gaïa ne se porte pas bien mais de là à croire que c’est la fin de l’humanité… il y a un pas.
Heureusement que de livre n’est qu’une fiction et qu’il est écrit avec un humour noir cynique.
Je pense Carine, que l’auteur, devant son impuissance à faire bouger les choses dans le bon sens, prend le parti de nous montrer l’humanité sous son angle le plus mauvais. On ne peut qu’être partiellement d’accord avec sa vision. Même si la terre et ses habitants ne vont pas disparaître de sitôt, on ne peut renier le fait que l’être humain pollue de plus en plus son environnement. Le réchauffement de la terre et ses conséquences sont devenus des thèmes abordés par l’ensemble des communautés planétaires. De plus, on a constaté qu’il y a quarante ans, il n’avait pas ce déséquilibre climatique flagrant, avec la multiplication des catastrophes naturelles. La calotte glaciaire n’est-elle pas en train de fondre peu à peu?
D’accord ce livre n’est qu’une fiction. Mais il touche des points très sensibles de l’actualité, soulevés par de nombreux scientifiques.
La Terre a toujours connu des cycles Yacine… réchauffement, refroidissement, réchauffement, etc,…
Il y a 12.000 ans, la Terre a connu la période de la glaciation de Wurm qui fut suivie par un fort réchauffement du climat. Les géologues se sont accordés pour dire que ce réchauffement fût extrêmement rapide, un véritable éclair à l’échelle géologique. La fonte des glaces s’accompagna d’une forte évaporation et de pluies abondantes avec la remontée marine, le gonflement des fleuves auquel vint s’ajouter le mouvement des plaques tectoniques et tout ce que cela peut engendrer… que nous connaissons à l’heure actuelle : coulées de boue, inondations détruisant des villages, irruptions volcaniques, tsunamis, ouragans, raz-de-marées, etc,…
Il y quelques années, on nous faisait peur avec le trou dans la couche d’ozone, qui finalement n’est pas si catastrophique que ça…
Maintenant, on nous rabat les oreilles avec l’écologie… je pense que c’est véritablement un créneau TRES intéressant pour nos politiques car en Belgique (p.ex.) où le Parc immobilier devient de plus en plus restreint, l’écologie permet de rentabiliser un nouveau secteur (les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, etc,…) alors qu’il ne faut pas se leurrer… les panneaux solaires et les parcs éoliens ne pourront JAMAIS survenir aux besoins énergétiques d’un pays comme la Belgique… Il n’y a que le nucléaire que peut le faire !
Idem pour les autres pays.
Nos ministres et autorités de pouvoir auraient mieux faits d’investir dans le nucléaire pour trouver des solutions concernant le recyclage, etc,… au lieu de nous boucher les oreilles avec des idées écologiques qui ne tiennent pas la route.
Une autre bêtise de nos autorités européennes; je viens de lire les quotas agricoles européens pour cette année. L’U.E. (L’Union Européenne) autorise 80 % de colza avec en sus une prime pour les agriculteurs qui abandonnent la filière du blé.
Insensé ! Le blé est et restera une des bases de notre alimentation.
Le prix de la farine va aller en augmentant de plus en plus car l’Europe sera obligé de se fournir en Amérique du Sud. Je n’ose même pas penser aux affamés des camps de réfugiés en Afrique… que vont-ils manger : du colza !
Voilà ce que j’en pense de l’écologie Yacine… cela commence sérieusement à me fatiguer d’entendre nos ministres nous rabattre les oreilles avec cela !
Carine, votre analyse contient de nombreux éléments tangibles pleins de bon sens. J’y souscris entièrement. Je voudrais seulement appeler votre attention sur le fait qu’à l’époque de l’alternance des glaciations et des réchauffements que vous citez, il n’y avait pas autant de monde sur notre bonne vieille terre. Je ne suis pas spécialiste en écologie. Mais d’après mes nombreuses lectures sur Internet d’ouvrages consacrés au phénomène, il ressort que le réchauffement planétaire et l’effet de serre proviennent de l’activité humaine avec ses usines, ses voitures, ses avions…etc. Et ces changements sont en train de se réaliser dans un temps très court. Comme je suis novice en la matière, je ne peux que suivre les scientifiques dans leur raisonnement.
Car ces constations ont été faites non pas par des amateurs mais par des professionnels parfaitement expérimentés et qui ont mené leurs recherches aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire.
Là où je suis également d’accord avec vous, c’est la question agricole. Je suis scandalisé quand je vois où l’esprit mercantile et l’appât de gain peuvent mener: Pour la culture du colza destiné à remplacer l’essence et à servir de carburant aux machines et aux véhicules à moteur, on a distrait d’immenses parcelles de terre dont la vocation première était plutôt de couvrir les besoins alimentaires des populations, grâce à leur rendement en céréales (blé, orge, avoine…etc).
En Algérie par exemple, pays qui importe de grandes quantités de blé en provenance de l’Europe, cela s’est traduit par une hausse vertigineuse du prix de la semoule et de la farine. En moins d’une année, les coûts de ces denrées ont doublé. Comme vous le signalez, cette augmentation, catastrophique pour le pouvoir d’achat des gens, surtout ceux issus des couches défavorisées ou de la classe moyenne, résulte justement de la politique européenne. Il aurait fallu tout simplement ne pas changer la nature initiale des terres agricoles, en continuant à les exploiter dans le but de fournir ce qui est essentiel à l’homme et non à la machine.
Je suis entièrement d’accord avec votre dernier paragraphe Yacine mais malheureusement au sein de l’UE, nous sommes dirigés par des personnes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Concernant les fameux quotas agricoles; j’ai eu mercredi passé une conversation assez « chaude » avec un collègue qui s’occupe de la logistique au sein de la Coopération… suite à ma réflexion concernant les camps de réfugiés en Afrique, il m’a répondu : que ces personnes étaient des assistées et elles le resteront toute leur vie. Le malheur veut que le taux de natalité ne baisse absolument pas dans les pays du Sahel… bien au contraire et qu’il serait judicieux de ne plus trop intervenir auprès de ces personnes là. Cela permettrait d’enrayer la courbe de surpopulation que la terre connaît depuis quelques décennies ». J’ai été tellement étonnée de ses propos que je n’ai rien su rétorquer. C’est affreux Yacine, l’on ferait mourir de faim des femmes, des enfants, des hommes pour réguler la surpopulation mondiale.. Cela m’horrifie
PS. Je me rends compte que j’ai fais un doublon pour mon précédent commentaire… n’hésitez pas à en effacer un Yacine…
Carine, j’ai l’impression que les Européens sont plus préoccupés par leur propre sort que celui des populations déshéritées du continent africain ou autres. Je m’excuse de le prendre ainsi mais c’est une vérité constatée à travers les déclarations de beaucoup de chefs d’Etat ou responsables politiques européens. Quand ils affirment que « nous ne sommes pas obligés de supporter toute la misère du monde », on comprend très bien qu’ils veulent prendre leur distance vis-à-vis de ce problème, et accorder avec parcimonie, leur aide aux pays pauvres. Les propos de votre collègue en sont le reflet le plus patent.
Certes, de temps en temps, des associations caritatives font des gestes pour aider les populations démunies, comme au Rwanda, au Darfour ou autres régions du Sahel. Mais c’est une goutte d’eau dans un océan. Surtout lorsqu’on considère que les budgets très modestes qui sont alloués dans cette perspective ont plus une portée politique qu’humanitaire. Et le taux de natalité très élevé que vous signalez à juste titre, n’est pas fait pour arranger les choses. Il est malheureux de voir qu’aucune politique de planification des naissances n’est adoptée à cet égard.