Les débuts du cinéma

Posté par khalfi1 le 20 avril 2008

 

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Utilisant la technique mise au point par Louis Lumière en 1895, Geoges Méliès tourne ses premiers films à compter de 1897. Avant 1914, d’autres metteurs en scène commencent à se signaler : Max Abel Gance, Léance Perret. Puis viennent Jacques Feyder, Marcel L’herbier, Louis Delluc, René Clair, tandis que le succès de Charlie Chaplin se répand en France (ses premières bandes datent de 1915). Avec Bunuel et Dali (Un chien andalou, 1928), ou Cocteau (Le sang d’un poète, 1931), le cinéma participe au mouvement surréaliste. Mais en même temps, la sonorisation menace d’en faire un théâtre filmé; il saura pourtant surmonter cette crise et tirer des effets heureux des correspondances entre la musique et les images.

Précieux auxiliaire de la littérature, lorsqu’il sait illustrer de grandes oeuvres sans les trahir, et inciter un vaste public à les lire, le cinéma exerce à son tour son influence sur le roman, qui s’inspire parfois de l’optique, du découpage des séquences cinématographiques. Et surtout il accède à une poésie autonome. Il a pu rivaliser avec la peinture comme en témoignent la Kermesse Héroïque de Jacques Feyder,et, avec l’appoint de la couleur, Le fleuve de Jean Renoir (fils du grand peintre). La carrière de metteur en scène ouvre des perspectives nouvelles sur la notion de création, car elle suppose la coordination d’activités très diverses auxquelles il s’agit de donner du style. Le cinéma devient le septième art avec cette convergence des techniques, des arts et de la littérature qui restera peut-être l’un des caractères de notre temps.

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