Des cadres algériens en difficulté
Posté par khalfi1 le 17 avril 2008
Est-il nécessaire de remettre en cause «l’indépendance de la justice», qui avait été piétinée quand il s’est agi d’incarcérer des innocents et qu’on continue à citer curieusement pour ne pas aider au rétablissement de leurs droits ? Les gestionnaires incarcérés dans le cadre de ce qu’on a appelé à l’époque : opération «mains propres», continuent à subir l’injustice car, quoiqu’ils aient bénéficié, pour la plupart d’entre eux d’un non-lieu, leurs indemnisations demeurent lettre morte. Ils étaient 6385 cadres qui auraient été incarcérés depuis 1995 dans le cadre de ce qu’on a appelé opération «mains propres» ou «moralisation de la vie publique». La plupart d’entre eux ont été mis sous mandat de dépôt à la requête du ministère public. Ces cadres gestionnaires dont on ne répétera jamais assez que leur détention était radicalement contraire aux textes (actuels) qui régissent la justice, ont bénéficié d’un non-lieu depuis quelques années déjà mais leur galère pour un rétablissement dans leurs droits continue de plus belle. Actuellement, ils ont déposé des recours au niveau de la Cour suprême. Car l’Etat partie précise que ces derniers ont le droit de saisir la Commission d’indemnisation instituée au niveau de la Cour suprême, en réparation du préjudice subi du fait de leur détention provisoire, conformément à l’article 137 bis et suivants du code de procédure pénale. Selon des juristes, «il s’agit simplement d’user des prérogatives légales pour amener le ministère public sur les positions que commandent les circonstances ». Cette situation, réglementée durement dans le code de procédure pénale, suppose que la personne dont il s’agit a obtenu la révision de son procès et le même code réglemente également les modalités de réparation de l’erreur judiciaire. «Ce qu’il faut faire, c’est absolument prévoir et imposer la réparation qui consiste à rétablir la personne innocentée dans la plénitude de ses droits, avec au premier chef sa réintégration à son poste de travail et l’allocation de l’ensemble de ses droits à salaire et aux avancements» de l’avis des juristes.
certe, il n y a pas de justice en algerie ni l’independance de la justice du moment ou le justicier (magistrat) n’est pas a l’abrit des menaces, et l’insecurité et l’injustice de sa heharchique comment il peut instaurer la justice? et ben j’etais magistrat je traiter des dossiers du terrorisme et des pauvres malheureux victimes des abus d’autorités j’ai eu mon compte il m’on ecarter par des coups bas.
C’est vrai que les magistrats algériens ne sont pas aussi à l’abri des coups bas. Surtout lorsqu’ils veulent rendre la justice honnêtement et en toute transparence. Votre cas est édifiant. Il faut se battre et ne pas baisser les bras devant l’injustice, même si vous avez été confronté aux abus d’autorité et à l’incompréhension de votre tutelle. Les menaces et les mesquineries des autres ne doivent pas vous empêcher d’accomplir votre devoir. Je vous souhaite bon courage et un prompt retour aux fonctions que vous occupiez, avant de subir cette mise en marge scandaleuse qui montre bien la véritable nature de notre système de gouvernement.
Amicalement.